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mat niro
359 abonnés
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3,0
Publiée le 1 février 2016
Ce biopic sur James Dean, décédé à 24 ans après avoir joué dans seulement trois films, est porté par un Dane DeHann criant de ressemblance avec l'acteur. Robert Pattinson, quand à lui, a un jeu très sobre dans son rôle de photographe du magazine "Life". Le film souffre de quelques longueurs même si on se laisse porter par celui qui deviendra une icône de la jeunesse. Le réalisateur, ancien photographe, nous plonge dans la vie d'un acteur atypique et nous fait ressentir sa rébellion face à Hollywood et son attache profonde à ses racines paysannes.
Le film raconte la rencontre d’un jeune photographe (26 ans), Dennis Stock (Robert Pattinson) avec James Dean (24 ans) au tout début de sa carrière [1955, à Los Angeles, lors du casting par Nicolas Ray pour « La fureur de vivre » (« Rebel without a cause »)]. Le photographe souhaite vendre un reportage pour le magazine Life (d’où le titre) en photographiant l’acteur peu connu [avant « A l’est d’Eden » (East of Eden » (1954) d’Elia Kazan, il n’a tourné que 3 films et où son nom n’est pas crédité au générique] dans son quotidien. Il finit par l’accompagner dans l’Indiana où James Dean va retrouver son oncle et sa tante qui l’ont élevé après la mort de sa mère alors qu’il avait 9 ans. 7 mois plus tard (le 30 septembre 1955), il sera tué dans un accident automobile au volant d’une Porsche 550. Les années 1950’ sont bien reconstituées (allusions cinématographiques à « Une étoile est née » (« A star is born ») (1954) de George Cukor ou « 20 000 lieues sous les mers ») (« 20 000 leagues under the sea ») (1954) de Richard Fleischer et le film est très fidèle aux événements mais c’est ennuyeux (car il ne se passe pas grand-chose) et froid car on n’arrive pas à s’intéresser aux 2 personnages : James Dean est mollasson et Dennis Stock a une vie merdique (difficulté à vendre ses photos, divorcé et peu présent auprès de son fils de 7 ans). En fait, ce sont les personnages secondaires les plus intéressants mais peu développés par nature : Jack Warner (Ben Kingsley, qui a produit ses 3 derniers grands films) et l’ex petite amie de Dean, Pier Angeli (actrice italienne qui débuta pour la M.G.M.). Un documentaire aurait été plus efficace. Le photographe a acquis la célébrité avec ses photos. Il est décédé en 2010 à l’âge de 81 ans. .
Life se propose de faire revivre ces quelques semaines, qui appartiennent à l’histoire de la photo, quand un jeune photographe (Dennis Stock) a immortalisé une future icône (James Dean). Le sujet était intéressant. Il permettait de suivre dans une décennie en pleine mutation, deux jeunes gens qui se cherchaient, à un âge où les amitiés se nouent spontanément, à une époque où les attachés de presse ne se mêlaient pas de tout.
Hélas le résultat n’est pas à la hauteur de son sujet. Si les photos de Dennis Stock sur James Dean sont toujours fascinantes, le film lui est ennuyeux. L’image est belle ainsi que les cadrages. Les acteurs sont bons. Mais Anton Corbijn a raté son film. Le rythme est mou et l’intrigue n’offre pas de rebondissements. Dean et Stock donnent rarement l’impression de s’éclater. Il manque assurément de la folie et de la gaieté à ce Life. Il émane de Dane deHaan un réel charisme, un mélange de grâce et de légèreté qui rend électrique son James Dean. On pourra regretter qu’il en fasse un peu trop. Robert Pattinson dans le costume de Dennis Stock est très convaincant. Il en fait un personnage complexé, coincé, froid et égocentrique, qui ne semble animé que par sa colossale ambition, celle d’être reconnu. Là encore, on aurait aimé un peu plus de subtilité.
Un angle d'approche intéressant pour parler de James Dean et du photographe qui créa la matière du mythe, cependant, l'ensemble ne réussit jamais vraiment l'extase malgré tous les efforts de reconstitution, soit à cause de la prestation moyenne de Dane DeHaan, soit à cause d'un mythe qui n'est pas aussi intéressant qu'on l'imagine. Comme Marylin Monroe, Amy Winehouse et d'autres, leur personnalités déçoivent face à la grandeur de leur talent. Ici, l'histoire de Dennis Stock est plus intéressante que celle de James Dean.
Film intimiste qui peut ennuyer ceux qui ne rentrent pas dans cette histoire qui, en ce qui me concerne, m'a séduite. J'ai trouvé l'interprétation très juste. Dane Dehaan a repris les gestes, les attittudes de James Dean avec succès, bien sûr il n'est pas James Dean mais c'est bien joué et Robert Pattinson joue avec sobriété le rôle du photographe. On sent qu'il se passe quelque chose entre ces deux personnages mais ça reste discret. Ce n'est pas un film sur la vie de James Dean, mais sur la rencontre entre James Dean à la sortie du film A l'Est d'Eden, il n'est pas encore une star et d'un jeune photographe qui l'a immortalisé puisqu'il est mort 7 mois plus tard et que son succès est arrivé après sa disparition.J'ai bien aimé.
Un beau film retraçant une partie de la vie personnelle du prodigieux James Dean avec un parfait duo Pattinson - DeHaan remarquable, une belle relation et complicité entre la star et le photographe (dont son ascension dans sa carrière est bien montré). Une réalisation soigné, une bonne mise en scène et photographie correct même si je trouve que le film n'est pas assez distingué avec un portrait réduit sur la star. A noter tout de même que le film souffre de lenteur, d'un manque de rythme même si cela n'est pas percutant
Cette année, l'écrivain myope Philippe Besson offrit à ses lecteurs un excellent livre "Vivre vite" où il narrait de façons décalée au travers de témoignages variés, l'existence de James Dean. La vie de cette icône disparue soudainement à cause de sa passion pour la vitesse n'est en effet pas banale et le réalisateur Anton Corbijn s'en est inspiré pour faire vivre un fin biopic. Malheureusement et ne souffrant pourtant pas de la myopie de l'écrivain, il commit une bévue dans le choix de l'acteur pour le sujet de son film. De ce fait, allait plâner un parfum de manque de crédibilité sur les presque deux heures du long-métrage. En effet, Dane DeHaan ne ressemble en aucun cas à James Dean. Preuve en est lorsque l'on voit à la fin du film, James Dean "mauvais sosie" regarder à la loupe des photos de James Dean "le vrai", n'ayant pas, lui, forcé sur les burgers et les alcools forts, quoique. Tant de biopics sont conçus en misant beaucoup sur la ressemblance avec le personnage principal que le résultat manque un peu de saveur. En revanche, idée maline que celle d'avoir articulé son film autour de l'ambition d'un jeune photographe devenant malgré lui fan de son modèle. Dennis Stock à force de côtoyer le taciturne James finit par le convaincre de le suivre le plus régulièrement possible, entre New York, Los Angeles et la ferme familiale de l'Indiana où l'acteur grandit, afin de le mitrailler dans des scènes de sa vie quotidienne et de constituer sa propre notoriété. L'ambiance fifties est bien restituée; Ben Kingsley en tant que taulier de la Warner y est dégoulinant de mépris; Robert Pattinson se complait dans la lente mélancolie de son rôle de photographe un peu lunaire et Dan DeHaan plaît peut-être aux filles mais certainement pas pour les mêmes raisons que Mister Dean himself.
Film ennuyant sur un sujet passionnant. L'acteur de James Dean est très décevant dans son jeu, beaucoup trop mou et son physique n'a pas l'air de coller à James Dean.
Un film qui nous replace dans cette époque pour nous montrer la naissance d'une idole. Le rythme est un peu lent mais les images sont belles la bande son aussi et l'histoire que lie les deux hommes nous emporte. Je trouve que l'acteur qui joue le photographe capte un peu trop l'attention et que celui trouvé pour jouer James Dean ne correspond pas à l'image que je m'en fait...
Film malheureusement ennuyant, qui manque de pep's. Beaucoup de longueurs en seconde partie. L'acteur qui incarne James Dean fait un peu trop poupon imberbe et il manque le côté rebelle et charismatique. Bravo pour le jeu de Robert Pattinson. Je ne connaissais pas cette facette de la vie de James Dean donc la curiosité l'a emportée mais j'ai trouvé le film trop long...
Pénible, déprimant. Le biopic est un genre risqué. Si « Hitchcock » tenait /- la route, « My week with Marylin » peinait à atteindre la crédibilité. Mais ici, on cherche en vain l’émotion. Pattinson et surtout DeHaan se complaisent dans une fadeur frisant le ridicule. Revoyez « La fureur de vivre », et vous comprendrez le gouffre entre l’original et la parodie insipide de DeHaan. Quant au rythme du film, c’est à se demander si Corbijn est apte à la réalisation tant c’est englué dans une pâte molle. Quant à ses choix ? L’histoire du photographe est triviale à souhait, le quotidien minable d’un couple, ça n’avait jamais été montré, quelle originalité ! Sujet intéressant que la genèse d’un reportage, du projet à la publication. Par contre, pratiquement rien sur « Life » (la revue) miroir de son temps. Il y a là un sujet en or qui reste à faire.
Long et ennuyeux, ils n'ont pas su reproduire l'aura de James Dean, l'acteur fait mino gringalet alors que Dean paraissait beaucoup plus mure, plus viril.
Robert Pattinson plutôt crédible et bon dans le rôle du photographe. Hélas on ne peut pas en dire de même du jeune DeHaan en James Dean. Du coup, le déroulement de l'histoire est perturbante. Dommage, l'idée de concentrer ce moment de vie de l'acteur mythique était une réelle bonne idée
J'ai beaucoup aimé la prestation de Dane DeHaan et c'est ce qui justifie cette quatrième étoile. Il paraît morne et désintéressé, presque trop caritatif, mais c'est là tout le charme de son jeu. Le choix de Robert Pattison était tout aussi bien trouvé (à croire que Dane est condamné à aider les acteurs de grandes franchises à perdre leur étiquette unipersonnage : Daniel Radcliffe, Robert Pattinson...) et il m'a surprit par sa prestation, loin d'être mauvaise. Je reste un peu sur ma fin ; je m'attendais à ce que le film aille plus loin dans les choses, mais ça reste convenable.