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    Dragons 3 : Le monde caché
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    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2019
    J'avais beaucoup aimé le premier, vraiment bien aimé le second, j'ai beaucoup moins aimé le troisième. Pourquoi ? À vrai dire, ce n'est pas évident. L'animation reste évidemment très belle, le dépaysement total à travers des décors toujours aussi bien choisis, le méchant est plutôt pas mal spoiler: (bien que viré du récit presque sans ménagement)
     : cela se laisse voir sans (trop d') ennui. Seulement, on peut sincèrement se poser la question de l'apport de cet ultime volet. Certes, le discours évolue, mais est-ce en bien ? J'en doute. Si on peut le voir comme un éloge de la liberté, on peut aussi le voir comme légèrement « réac », tout comme la place de la femme dans la société, venant plutôt à régresser ici : curieux dans cette période de #MeToo très (trop?) intensive. Mais pas sûr que ce soit cela qui m'ait le plus dérangé. C'est vraiment que j'ai eu l'impression que tout avait été dit précédemment. Je me suis finalement peu amusé, suivant sans entrain ces aventures et ces personnages, même l'humour (à de rares exceptions, merci Kognedur) m'ayant paru bien enfantin, pour ne pas dire presque lourd. Ça ne m'a pas déplu, ça ne m'a simplement pas plu. Une déception, moins progressiste dans son propos et à l'apport quasi-nul vis-à-vis de ses prédécesseurs.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2019
    Mouairf… Bon… Non. Clairement non. J’aurais beau tourner le problème dans tous les sens, le constat sera toujours le même : je n’ai pas aimé ce « Dragons 3 ». Et oui j’ai bien parlé de « problème », parce que moi, à la base, « Dragons » j’aime beaucoup, et il m’a été dans un premier temps assez difficile de comprendre les raisons d’un tel écart de ressenti. Bah oui, à regarder comme ça, « Dragons 3 » sait réinvestir à la perfection tout ce qui faisait la force du premier opus. Techniquement c’est remarquable. La mise en scène sait toujours aussi bien mettre en valeur les décors que les impressions de vitesse. L’histoire parvient à réinvestir les éléments des précédents opus, qu’il s’agisse des personnages comme des péripéties, tout en les revitalisant avec du sang neuf (les combinaisons volantes, la furie-éclair, le monde caché…). Et en plus de cela ce troisième opus apporte une vraie conclusion à l’ensemble de la saga, lui apportant par la même occasion une vraie cohérence d’ensemble. Donc, non, pas de fausse note à première vue. Ça ressemble même à un sans-faute observé comme ça… Alors pourquoi j’ai si souvent soupiré devant ce film ? Pourquoi je suis resté avec l’encéphalogramme et le cardiogramme totalement plat ? Pourquoi j’ai aussi régulièrement regardé ma montre durant toute la séance ? Il est où le problème ? C’est moi le problème ou quoi ? Peut-être qu’oui après tout… A moins que le problème soit plus vicieux que ça. Parce que l’air de rien, il y a quand même quelque-chose qui a considérablement changé entre le premier et le dernier opus. Et d’ailleurs, je me rends compte avec le recul que ce problème était déjà en train de s’installer dans l’épisode 2. Ce problème, c’est qu’il s’est quand même opéré un changement de ton assez radical entre le début et la fin de cette saga. Clairement, on ne nous raconte plus la même chose et surtout on ne tient plus du tout le même discours. Alors c’est vrai qu’à première vue, il n’y a pas l’air d’y avoir de changements majeurs. C’est toujours l’histoire du gentil Harold qui essaye de se construire une identité de chef tout en défendant son idéal de société fraternelle entre humains et dragons. C’est aussi et toujours un basique schéma de parcours initiatique durant lequel les épreuves permettront au héros de se forger. De même, on retrouve également cette démarche discursive qui consiste à dire qu’on peut gagner quelque-chose en en perdant une autre… Sauf qu’il y a quand même au milieu de tout cela une différence de taille. Le premier épisode nous racontait l’histoire d’un jeune garçon qu’on méprisait parce qu’il n’avait pas l’étoffe d’un chef ; parce qu’il ne correspondait pas à l’idéal viriliste de la société viking. Et ce jeune garçon va apprendre à lutter contre ces représentations en faisant la rencontre d’un dragon qui ne correspond pas non aux représentations malveillantes qu’on lui avait données. Ce film était un appel à la construction des individus et des sociétés par la déconstruction de représentations et de mythes qui emmuraient les esprits de chacun. A la fin, le problème de la guerre entre humains et dragons se réglait en créant une société nouvelle où humains et dragons pouvaient cohabiter ; de la même manière qu’on règlait les problèmes de mal-êtres au sein de la société humaine en arrêtant de présumer des forces et faiblesses de chacun en raison de leur corpulence, de leur sexe ou de leur âge… Moi c’était ça qui m’avait clairement permis de me projeter dans la très belle aventure visuelle qu’était « Dragons » premier du nom… Or, quels sont devenus les enjeux dramaturgiques de cette saga en deux épisodes de temps ? Il ne s’agit plus de s’émanciper par la déconstruction. C’est même tout l’inverse ! L’épanouissement passe par la conformation sociale, le respect de l’autorité naturelle et – pire – le repli sur soi. Dans son discours, dans son atmosphère et dans son ton, ce film est l’antithèse de « Dragons ». spoiler: Non mais c’est quoi ce monde où, pour devenir heureux, il ne faut surtout pas chercher à changer les choses ? Le premier opus nous avait dit qu’on pouvait remettre en cause la hiérarchie sociale ? Bah ce troisième nous dit que non. En fait il nous faut un chef à barbe qui porte le pouvoir à lui tout seul. Et pour rendre ce pouvoir supportable, il a besoin d’une femme dont le rôle sera de l’épauler et de le conforter dans son ego et dans sa puissance de mâle alpha. D’ailleurs, en parlant d’alpha, ce qui est valable chez les humains est aussi valable chez les dragons hein… Krokmou il va enfin pouvoir devenir un dragon heureux en retournant auprès des siens pour exercer sur eux le pouvoir absolu de droit divin que sa nature de furie nocturne lui a conféré. Et bien évidemment tout cela se fait en présence de sa poule soumise qui lui laisse gentiment le pouvoir alors que bon, elle était là depuis largement plus longtemps que lui mais bon, hein, primauté au mâle, tu comprends, c’est la nature qui l’a voulu, toussa toussa… Et d’ailleurs c’est quoi ce message de fin ? Pour vivre heureux, vivons chacun de notre côté ! En fait – reniement total – c’était une connerie de vouloir faire une société où on se côtoie tous. En fait on va vivre chacun de notre côté parce qu’en vrai, faut pas mélanger les torchons et les serviettes. A chacun sa case parce qu’au fond c’est bien mieux comme ça. Les humains ne sont pas FAITS pour changer. Donc au lieu de se confronter au problème, il faut FUIR le problème. La fatalité, le repli sur les traditions et l’espoir vain d’un monde meilleur qui ne viendra sûrement jamais, voilà qui est bien plus sain que de participer quotidiennement à l’élaboration d’une société meilleure !
    Non mais tu m’étonnes que je ne vibre pas face à un film pareil ! Tu auras beau me mettre les plus beaux décors et la réalisation la plus chiadée qui soient, si à côté de ça tes personnages sont TOUS devenus d’obscurs droitards conservateurs, moi ça ne peut plus me parler ! Comment tu veux que je m’émeuve d’un film qui me dit : « bon allez rentrons dans les clous et chacun dans sa case parce qu’au fond ça sert à rien de changer les choses… » Woh ! Mais c’est ça pour toi une grande épopée Dean DeBlois ? C’est ça pour toi une belle fin ? Non mais oh ! Il t’est arrivé quoi dans ta vie pour que tu vires du premier « Dragons » à ÇA ?! C’est triste à dire, mais la lutte est en fait loin d’être gagnée en fin de compte. Moi qui pensais qu’avec le tournant (totalement inattendu) opéré par Disney sur cette dernière décennie on avait laissé une partie du pire derrière nous, voilà la preuve qu’en fait il faut savoir rester vigilant. Alors après, bien évidemment, tout ce que je viens d’exprimer, c’est la réaction d’un spectateur adulte qui a un minimum conscience de ce qu’on lui raconte, mais il va sans dire que les petits loulous, eux, sauront se régaler de ce spectacle dont ils ne verront que les effets pyrotechniques et les effets de manche. D’ailleurs, je pense que ça marchera aussi sur les adultes aux mœurs plutôt conservatrices (…et y’a pas de mal à ça) Après tout pourquoi pas. Il en faut pour tout le monde. A chacun son cinéma. A chacun sa case. Sur ce point là, ce n’est pas Dean DeBlois qui me contredira… ;-) Bon après, tout ceci n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    Sur le graphisme et animation pure on reste émerveillé par les détails et la beauté de l'univers, ajouté au simple bonheur de revoir nos héros le film reste une belle réussite. Mais, ou heureusement (?!) le film est aussi un peu moins drôle, la fin de l'aventure se sent et une histoire un peu plus dramatique pointe son nez. On passe un moment très agréable, très divertissant mais malgré l'amour et le message de liberté et de filiation la mélancolie prend un peu trop de place vis à vis de l'humour.
    Site : Selenie
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2019
    Après deux premiers volets aussi réussis techniquement que scénaristiquement j'attendais beaucoup de ce nouveau et dernier (parait-il) film de la série. J'en sors légèrement déçu. Sans doute le moins bon volet de la saga. Techniquement cela reste impeccable, toujours visuellement superbe. Certes, peut être plus d'action (et encore) mais un scénario moins cocasse, un peu plus faible avec moins d'humour et moins d'émotion (on verse quand même sa petite larme à la fin). Dommage, car même si cela reste au dessus du lot, Dragons 3 rentre un peu dans le rang des films d'animation. La série aurait pu se terminer un peu plus en beauté. Un film d'animation (et une saga) de qualité malgré tout.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2019
    Rarement on avait vu série de films d’animation aussi réussie, probante et cohérente. Les trois épisodes sont tous bons, la redite est majoritairement évitée et les films ne nous lassent pas, chaque suite parvenant encore à surprendre sur plusieurs points. En équivalence qualitative, on trouvera peut-être aussi celle des « Toy Story » bien sûr, avec un premier film précurseur dans le domaine de l’animation en images de synthèse et un quatrième volet prévu pour cet été. Mais cette trilogie prenant pour base les dragons, les légendes celtiques et les vikings est un must à conseiller à toute la famille, petits et grands pour le plus grand plaisir de nos yeux.

    En effet, ces films ont comme atout principal leur animation proche de la perfection. Et si le second épisode avait mis la barre très haut en termes de prouesses visuelles, celui-ci est encore plus impressionnant. C’est une pure merveille de chaque instant pour le regard. Le souci des détails (l’eau, l’herbe, les dragons bien sûr, …), et la fluidité de l’animation inspire le respect. Quant à l’inventivité et la magnificence des décors créé, elles confinent au sublime. On a droit à un mélange des plus beaux paysages nordiques existants au monde, des fjords norvégiens aux terres islandaises en passant par les hautes terres d’Ecosse ou les étendues de verdure canadiennes. C’est proprement incroyable et de voir cette ménagerie de dragons, toute aussi belle, évoluer dans ces environnements somptueux est vraiment un orgasme visuel. Chapeau bas aux animateurs !

    Ce délice formel occulte peut-être les petits défauts qui font que ce troisième volet est un poil en dessous de l’excellent second opus. Le méchant est très réussi et sobre pour une fois mais on rit très peu dans « Dragons 3 ». Les gags sont assez rares ou déjà vus dans les précédents, il n’y a aucun nouveau second rôle d’importance et si l’émotion est tout aussi présente, elle ne nous touche pas comme dans le film précédent hormis un beau double final, d’abord émouvant, puis attendrissant. Quant à la logique topographique et tactique des plans du méchant, elle n’est pas très logique justement et permet juste à l’intrigue d’avancer. Mais ça passe vite, ça décoiffe et des morceaux de bravoure visuels comme la découverte du monde caché valent à eux seuls le détour !

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2019
    J'ai vu ce film en avant première le dimanche 27 janvier.
    J'avais beaucoup aimé les Dragons1 et 2.
    Cette suite est excellente.
    Ce que j'aime dans cette saga c'est en particulier le dragon Krokmou, il est tellement mignon.
    C'est frais, plein d'aventures, mignon, palpitant.
    A voir pour petits et grands.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    920 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Dragons 3 n'est ni plus ni moins que la superbe conclusion attendue.
    Quel plaisir de retrouver Harold, Astrid, Krokmou, Valka et tout le village de Berk, en proie à un nouvel ennemi, Grimmel le Grave.

    Le film est d'une beauté plastique sans nom, à tel point qu'on est souvent dans du photoréalisme en terme de textures, un nouveau palier dans l'animation 3D a été franchi c'est évident.

    Si ce 3e (et dernier opus) se révèle peut-être moins épique (et foncièrement) moins surprenant dans son récit (Grimmel ressemblant pas mal à Drago dans ses intentions), le film est réellement la dernière pierre à l'édifice de cette grande histoire d'amitié et de passage à l'âge adulte pour Harold et Krokmou, l'un devant devenir chef (et mari), et pleinement assumer le rôle de guide laissé vacant suite aux évènements tragiques de Dragons 2, l'autre devant trouver sa place de chef des dragons en tant qu'Alpha, au même moment où une Furie Eclair intervient.

    La réalisation est encore une fois terriblement soignée, délivrant des plans et un souci du détail de toute beauté (la photo de Roger Deakins reste un must), allié à une nouvelle partition de John Powell absolument superbe (mention aux diverses envolées lyriques entre Krokmou et la Furie femelle, nous abreuvant de sonorités cristallines et magnifiques, comme un son à la harpe notamment).
    Le Monde Caché du titre en question emprunte pas mal à Avatar d'ailleurs (et est mis à l'honneur dans une scène plastiquement irréprochable).

    Donc malgré une trame générale plus attendue, mais toujours écrite avec le plus grand des soins, Dragons 3 est la digne conclusion qu'on espérait, prodiguant une grande histoire d'une cohérence rare, et nous dans ses 10 dernières minutes au pouvoir lacrymal important : car c'est là toute la beauté de cette magnifique trilogie, il n'y aura plus d'autres épisodes, on ne reverra plus tous ses personnages, et cette histoire à une vraie fin.

    Après le conte initiatique qu'était Dragons, après la fable épique de Dragons 2, Dragons 3 est l'achèvement de ce passage à l'âge adulte.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Les deux premiers volets de « Dragons » étaient clairement des chefs d’œuvre de l’animation. Découvrir sa conclusion épique était inévitable. Près de dix ans après le premier opus, les personnages de « Dragons 3 : le monde caché » sont désormais des adultes. Harold est maintenant le chef du village de Berk et Krokmou est le leader des dragons. Humains et dragons vivent en paix. Le jour où une Furie Eclair fait son apparition va cependant coïncider avec l’arrivée d’une coalition d’hommes prêts à tout pour capturer les dragons les plus rares. Chacun va devoir se démener à sa manière mais toujours dans un esprit solidaire pour mettre fin à ce danger. Les prouesses numériques de ce dernier volet sont spectaculaires et la découverte du monde caché est magique. Pourtant, on constate l’absence d’émotions mémorables qu’ont pu provoquer les précédents épisodes. Il faut dire que nous en attendions beaucoup, mais la précision des graphismes et l’intelligence du récit en font malgré tout, une œuvre remarquable.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    ‪#Dragons3 est une réussite efficace à défaut d’être très surprenante. On se dit parfois que le potentiel n’est pas assez exploité, #Dreamworks n’ayant pas le talent de #Pixar pour les ressorts émotionnels. Mais c’est visuellement magnifique et le final fonctionne. Le discours sur le passage à l’âge adulte est relativement réussi, et suit les pas de Toy Story 3. De même, Dragons 3 n’oublie pas de regarder en arrière, de prendre le temps de regarder le chemin parcouru, et cette petite dose nostalgique est sans doute le ressort émotionnel le plus touchant...

    https://onsefaituncine.com/2019/02/05/dragons-3-le-monde-cache-les-adieux-a-krokmou/
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2019
    C'est non sans émotions qu'on retrouve Harold et son dragon Krokmou dans le troisième et dernier volet de leurs aventures. A l'instar d'une saga comme "Toy Story", épopée enfantine évolutive imprégnée de questions existentielles, nos héros grandissent et deviennent adultes dans ce conte. En effet, l'un a désormais des responsabilités de chef tandis que l'autre a le coup de foudre pour l'une de ses semblables. Leur première rencontre semble être un lointain souvenir... Visuellement toujours aussi riche et accrocheur, ce récit entrainant mise sur sa palette de personnages et son univers nordique fantastique très attachants. On en a plein les yeux quand on voit qu'au sein d'un même plan se déroulent une multitude de mini-actions ! Les notions d'amitié, de différence, de communauté, d'émancipation et de sacrifice sont au coeur de ce final. L'humour n'est pas pour autant oublié, parfois juste et efficace, mais d'autres fois assez anecdotique et lourd, notamment avec les personnages secondaires dont certains font simplement acte de présence. La romance de Krokmou, forcément touchante et drôle, vient ponctuer cette aventure où une ultime menace grogne. Bien que le nouveau méchant soit trop fonctionnel pour qu'on le considère vraiment, la valeur des sentiments profonds et complexes dépeints dans ce troisième tableau attise toute notre attention.
    "Dragons 3 : Le Monde caché" impose son univers comme référence dans le film d'animations initiatique. Les enjeux font échos à nos vies, à nos choix... L'évolution de ces personnages se sera avérée passionnante. Peu de films de cet acabit peuvent prétendre à une telle densité. Mais ce "Dragons 3" n'est pas sans défauts, comme vous avez pu le déceler dans ce que j'ai écrit. Mais nos émotions s'emportent dans une conclusion des plus naturelles mais au combien poignante... Ce point final à cette trilogie d'aventures a le don de réveiller notre âme d'enfant tout en restant connecté à notre propre rapport au monde... Epique !
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Alors là, chapeau. Après 2 volets très bons mais loin de l'excellence, le troisième et dernier volet de cette trilogie est clairement le meilleur. Des environnements extraordinairement beaux, des clairs obscurs superbes, des plans magnifiques, notamment ceux de nuit et avec ses environnements îliens. Les dragons sont très attachants avec leurs mimiques d'animaux domestiques, notamment les chats et l'histoire est forte et passionnante. Un excellent dernier volet qui ne donne qu'une envie, réapprécier à leur juste valeur le début de la trilogie.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2019
    Il faut le dire, il y a trois ou quatre passages, dont la beauté égale une œuvre d'art, on en prend plein les mirettes (départ dans le ciel des dragons, la grotte, etc.) . bref une réussite qui intéressera autant les petits (combats de dragons, nouveaux dragons de toutes les tailles, les formes, parfois plus bariolés que des Picasso) autant les petits disais je que les grands (philosophie sur l'amour, aspect pictural, fantaisie de l'aventure, bizarreries des dragons)…Le scénario est simple et étoffé à la fois, avec ce qu'il faut de complexité pour tenir les spectateurs en alerte…..Personnellement je n'ai pas retenu tous les noms, des protagonistes dragons (il y en a beaucoup) , mais les héros humains apportent beaucoup de fraicheur à un film qui est peut être le meilleur (chacun verra) de la trilogie. je rejoins un critique parlant de beauté à la Avatar de James Cameron, ; C'est plutôt sensible comme émerveillement...Je conseille.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    516 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    On reparlera sûrement de Dragons comme on reparle aujourd'hui de Toy Story, comme d'une épopée libératrice, comme d'une saga d'animation qui a su redonner un degré d'exigence à son public en le faisant grandir au fil des opus et contrer les mange-merdes de la concurrence ne voyant en un enfant innocent qu'une vache à lait. On en oublierait presque quel studio a produit ces films tellement ils sont à des lieues du calibrage et de la bêtise qui caractérisent la moitié des productions DreamWorks sorties ces quinze dernières années. La trilogie a pris son temps pour bien se faire, s'entourant des personnes les plus qualifiées pour ne pas décevoir les fans et récompenser leur attente. Dean DeBlois poursuit à nouveau l'aventure en solo, sans son collègue Chris Sanders, et effectue un rétropédalage. 5 ans séparent Dragons 2 de sa suite mais dans la temporalité de la série, une petite année seulement s'est écoulée depuis la défaite de Drago. Notre patience était pourtant nécessaire, nous permettant de constater combien l'utopie souhaitée par Harold avance trop vite, l'île recueillant plus de créatures qu'elle ne le devrait. Un signe de précipitation bien agencé qui sera au coeur du scénario. Et s'il était encore trop tôt pour cette harmonie rêvée, que la coexistence en cours doive être retardée? Notre jeune héros doit faire face à ses responsabilités de chef, arrivant à l'étape finale teasée depuis 9 ans, à lui et à sa génération d'être les guides et non plus les apprentis. Les questions identitaires mènent cette fois-ci à une réponse d'indépendance qui affranchit l'humain de son animal, le Viking de sa terre natale etc... le futur ne repose plus que sur les épaules de Harold qui cumule tous les dilemmes pour lui, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Il doit ainsi supporter un plus grand poids et trouver le juste milieu entre le bien-être de son village et le sien mais tous les autres personnages humains en pâtissent, réglés comme de sages conseillers qui n'ont plus grand chose à dire. Astrid reste fixée sur ses discours d'encouragement à répétition (qu'en est-il du doute face au mariage?), la mère se fait discrète et ne sert que de bonne conscience, et le groupe de sidekicks a atteint ses limites. L'humour dans Dragons a souvent été entâché par leur lourdeur mais les deux premiers chapitres avaient su se concentrer sur le regain de confiance qu'ils apportaient à Harold, les rendant sympathiques. Ici, leurs interventions n'apportent que des moments paresseux (l'évasion, facilité d'écriture surprenante pour une saga aussi soigneuse) voire carrément ridicules (l'intérêt de la jalousie de Rustik?). Du côté de Krokmou, plus important dans ce volet qu'il ne l'a jamais été, le coup de foudre pour une Furie Éclair constitue un des arcs majeurs du long-métrage qui, comme pour l'intrigue autour de Harold, s'étale sur une durée conséquente. Tout évolue en douceur, sans accélération, et s'accompagne d'une scène de séduction très amusante et reflétant de façon appropriée et intelligente les efforts de communication entre Harold et Krokmou dans le premier film. Les séquences quasi-muettes sont encore une fois les plus réussies, gracieusement réalisées et jouissant d'une qualité visuelle éblouissante. Mais cette longue préparation aboutit à la plus grosse faille du métrage. spoiler: Surgissant de nulle part, le climax arrive sans crier gare alors que l'on revient à peine de la découverte du monde caché (3 minutes de temps d'écran au total) et bâcle complètement la menace incarnée par Grimmel, nouvel antagoniste qu'on nous vend comme plus dangereux que ses prédécesseurs, protégé par des dragons drogués que même un alpha ne peut ramener à la raison et à la tête d'une gigantesque armada. 1h30 de suspense tout ça pour que 6 adolescents et quelques uns de leurs monstres éradiquent le problème. Des drakkars inactifs, un méchant mort hors-champ et un peuple à l'écart du conflit. Le chef se bat pour Beurk mais Beurk ne se bat pas pour son chef, étonnant dans une histoire où l'esprit de communauté a toujours été mis en avant.
    Comme si Dean DeBlois voulait se presser d'arriver à la conclusion, prévisible mais logique, et ne voyait cet ennemi que comme un prétexte, un raccourci pour aller droit à l'essentiel. Le déjà-vu est une de ses principales peurs, les deux premiers Dragons ont à chaque fois enlevé quelque chose à Harold pour qu'il puisse créer son monde idéal (d'abord une jambe, puis son père). spoiler: Dans le 3, il s'en sort indemne sans qu'il n'y ait de perte mais doit abandonner son projet et revenir à une civilisation traditionnelle. L'évolution du héros se voit venir à cause de la romance florissante entre les Furies mais cet épilogue a du sens dans ce qui nous a été conté. Un dernier sacrifice doit avoir lieu et un rêve d'enfance doit ne pas être accompli si Harold veut prouver qu'il a compris les leçons du passé (et si l'on ne veut pas reproduire le final de Dragons 2).
    Peut-on en vouloir à *Dragons 3 : Le Monde Caché* de ne pas être parfait? Ses aînés y étaient pratiquement parvenus et la moindre petite erreur ne peut que nous faire ressentir de la déception. La déception de n'y voir "seulement" qu'un très bon film. Ses quelques problèmes fâchent mais les adieux sont très satisfaisants, garantissant un ultime voyage prenant, cohérent, graphiquement et musicalement splendide et porté par un duo inoubliable. Harold et Krokmou ont été et seront pour toujours des modèles pour des millions de spectateurs à travers le globe.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2020
    Troisième aventure d'Harold et Krokmou, ce "Dragon 3 : le monde caché" s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs. A l'instar du deuxième opus, nous n'avons plus l'effet de surprise du premier et son scénario accuse quelques facilités. Toutefois, c'est toujours avec plaisir de se plonger dans l'univers de cette franchise. Les émotions sont présentes, le divertissement assuré et la qualité d'animation certaine. Un très bon film d'animation à voir et à revoir.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Dreamworks Animation boucle ici sa trilogie sur les aventures de ce jeune viking devenu dresseur de dragons.
    Son ami Krokmou, un dragon noir très rare de la race des furies nocturnes, va trouver une petite amie avec laquelle il va rapidement ressentir le besoin de vivre sa vie de façon indépendante désormais...
    On retrouve avec grand plaisir tous les habitants du village de Beurk ainsi que cette multitude de dragons plus colorés les uns que les autres, la recherche d'un monde idyllique caché au bout des océans rajoute également du piment à l'ensemble.
    Le rythme est bon et un nouveau tueur de dragons très méchant fait son apparition.
    Je dois avouer avoir été très légèrement déçu par ce troisième volet, il manque un je-ne-sais-quoi de la folie des deux premiers films pour en faire un vrai moment cinéma inoubliable.
    L'énorme point fort de ce numéro 3 est sans conteste la rencontre des deux dragons : séduction, jeux amoureux, parades... Délicieux !
    Plutôt bon, mais légèrement en-dessous des 1 & 2.
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