Avis : Dragons 3 : Le monde caché - Page 7

Dragons 3 clôt en beauté une trilogie animée de bonne qualité. Si on peut reprocher au film son scénario un brin, peut-être, conventionnel, il réussit, comme ses prédécesseurs, à mêler humour cocasse et émotion. Esthétiquement très beau, épique et nostalgique sans être mélo, dragons 3 est une jolie réussite. Pas novateur certes mais honnête et non dénué d'une certaine profondeur. Appréciable et divertissant.

Dans la veine des 2 premiers opus. On suit les aventures de Harold mais aussi et surtout Croquemou dans cette ultime histoire.... Drôle et touchant à la fois.

spoiler: Nos barbecues volants favoris profitent à leur tour du lobbying antispéciste et notre Dragon "alpha" a bien du mal à séduire sa belle à cause de son problème de queue.


- Spoilers ahead -
C'est toujours aussi beau mais j'ai moins accroché à ce troisième volet. Le rythme est effréné (trop pour moi et pour des gosses dont on anticipe (et renforce) l'incapacité à se concentrer plus de 10sec). Ajoutez à cela mes souvenirs limités des opus précédents (12 ans déjà pour le premier !) et j'avoue avoir parfois été perdu dans le récit. D'autant qu'il est constitué de (trop) nombreuses batailles et scènes d'actions qui eux aussi privilégient le rythme et le visuel au sens. Les bastons sont assez incohérentes (la bataille finale se fait entre 100 vaisseaux et... 7 ados) tout comme le scenario avec un méchant au plan incompréhensible. L'humour (l'amourette avec maman, la scène d'évasion, la jalousie) m'a également paru très enfantin.
Le scenario se concentre sur 3 thèmes :
- l'amour (la scène de séduction silencieuse réinvente Cyrano de Bergerac),
- le "tu n'es rien sans ton dragon", résolu de façon absurde (le coup de génie de notre héro est... d'enfiler les combinaisons qu'il utilise à chaque mission)
- l'émancipation dragon / homme : je n'ai pas bien compris ce thème sur la liberté car il m'a semblé en opposition frontale avec ce que la saga a construit depuis 3 opus. Le Dragon me semble en effet différent d'un animal sauvage: il sait dessiner, il comprend la langue humaine et ces derniers leur offrent gite et couvert dans une symbiose présentées depuis 2 films comme gagnant-gagnant.
Heureusement que la relation Harold / Toothless est toujours aussi touchante et sincère et que le final, marqué par la transmission intergénérationnel, est aussi émouvant.

Les studios Dreamworks achèvent la sympathique trilogie "How to Train your Dragon" de belle manière avec ce troisième volet qui boucle la boucle en gardant son concept central: de la bonne humeur, des dragons adorables, des bons sentiments et une aventure pleine d'action dans un univers de vikings plus débonnaires que féroces.

Ce 3ème épisode est visuellement magnifique, mais je ne peux pas m'empêcher d'être déçu. Après deux premiers films incroyables, celui-ci paraît juste... fade, vite fait. La faute à une histoire assez médiocre qui n'a pas grand chose à dire, et qui du coup met au premier plan des personnages secondaires particulièrement irritants. Même au niveau des scènes de vol et d'action, le coeur n'y est plus: pas de frissons, pas d'intensité, c'est juste joli à regarder, mais ça ne fait rien au coeur ou aux tripes. J'espérais un 3ème volet qui conclue brillamment cette trilogie, j'y ai juste vu un nouveau petit "tour de manège" avec les mêmes personnages. Quant à la fin du film, je m'attendais à quelque chose de réellement émouvant, mais elle m'a elle aussi paru "rushée". La toute dernière scène est très plaisante, cela dit. Pas un mauvais film, mais très inférieur aux deux premiers, et ça fait mal...

Avec cette franchise, Dreamworks reste constant dans la qualité. On sait ce que l'on va trouver en allant voir un "Dragons", tant en termes de qualités que de défauts.

Il me serait dès lors difficile de classer les trois longs-métrages.

Si je me concentre uniquement sur ce troisième opus, je citerai en tant que qualités, principalement l'animation. Il y a de vrais moments de beauté dans ce film, où on a juste envie de dire "whouah" et d'apprécier ce qui nous est offert.

L'introduction de la furie éclair y participe. Je trouve la façon de se mouvoir de ce dragon vraiment intéressante, se rapprochant souvent d'une chatte. Ce nouveau personnage apporte de l'élégance et de la légèreté à ce film.

Par ailleurs, l'histoire poursuit une morale intéressante, sur les devoirs d'un chef vis-à-vis de son peuple mais également vis-à-vis des animaux. Elle interroge la notion de propriété et de liberté. Et le message est passée de manière plutôt subtile pour un film principalement destiné aux enfants.

C'est dommage, en revanche, que les personnages soient aussi têtes à claques. Il y en a qui sont écrits dans cette optique, pour nous énerver (et ça fonctionne bien). Mais d'autres sont pénibles parce qu'ils s'agitent partout, parlent trop (et souvent pour ne rien dire d'intéressant) et ne servent en rien à faire avancer le récit.

Le méchant, notamment, manque de charisme. Mon regard n'a pas été scotché à l'écran pour savoir ce qu'il allait bien pouvoir faire. Au contraire, il ne crée pas d'enjeu énorme et ne se montre jamais vraiment un danger pour les héros.

Bref, ce "Dragons 3" n'est pas au-dessus de ses prédécesseurs. Il n'est pas en dessous non plus. Si vous aimez cette franchise, allez-y, sinon passez votre chemin.

une très belle suite avec toujours une très belle histoire et des personnages toujours aussi attachants qui ont grandis et évolué dans leurs aventures toujours aussi grandioses. et côté visuel il y a toujours de magnifiques paysages, décors et graphismes. tout est bien réunit pour en faire un très joli film d'animation destiné aussi bien aux petits qu'aux grands. garanti sans ennuie, à voir donc au cinéma.

excellent film, moins bon que le deuxieme mais meilleur que le premier je trouve.
Définitivement cette saga est pour moi l'une des meilleures saga d'animation tous studios confondus. Je mets cette histoire vraiment dans le top 3 avec la trilogie Toy story (jusqu'a présent en espérant que le 4eme volet ne gache pas tout) bien mieux que les sagas l'Age de glace, Madagascar etc. que j'aime bien quand meme, mais qui ne sont clairement pas au meme niveau pour moi. Ce monde de Viking et de dragons arrive a construire une histoire qui prend son sujet au sérieux, tout en intégrant pas mal d'humour mais qui contrairement à beacoup d'autres films du genre ne désamorce jamais les moments sérieux ou d'émotions. Chaque épisode est plein de moments épiques (vols, batailles, paysages, etc.) ce qui manque énormément à la majorité des films d'animation récents. Bonne musque également.
Le méchant n'est pas trop exploité mais il faut dire qu'il est plus un prétexte qu'autre chose, car le sujet du film est vraiment Harold et Krokmou, leur relation ainsi que leur role au sein de leur famille respective. J'espere qu'il garderont ce film comme conclusion à cette histoire, si le studio veut exploiter encore l'univers j'aimerais qu'ils utilisent plutot l'univers étendu comme des spin of (film sur les parents de nos héros, ou sur les enfants, ou carrément sur un autre village, ou étendre à une autre culture contemporaine de celle des Vikings)

Toujours époustouflant visuellement, Dragons 3 aura échoué comme Dragons 2 à nous fournir une histoire de qualité. Rien de bien nouveau, dans cet épisode (dernier ?). J'ai cependant trouvé que la conclusion de cette sage était plutôt bonne. Au final, seul le premier film m'aura vraiment plus, les deus suites décevants par leur fragilité scénaristique.

Film avec des images d'une très grande qualité ! Merci. Film également intéressant pour son encouragement à la tolérance envers les autres différents de nous. L'Amour y est cependant mal abordé avec un tas de clichés pas très instructifs.

Même si le 2 avait un coup de mou, le 3 clôture parfaitement cette saga familiale. C'est mignon, il y a de l'aventure, de la musique. Ça émerveille :)
3,7/5

La fin mémorable d'une saga épique qui vous fera pleurer comme rarement vous n'avez pleurer devant un film d'animation. Un chef-d'oeuvre.

Voilà près de dix ans que Chris Sanders et Dean DeBlois nous ont fait découvrir le cœur des dragons afin de conquérir un public qui soutient sans hésitation ce projet à la fois ambitieux et majestueux. Et ce sera le second nommé qui poursuivra et qui conclura ainsi une saga riche en émotions et en divertissement. Proposant toujours un grand éventail de lecture pour les petits comme pour les grands, la morale évolue sur trois axes où enfants, adolescents et adultes sauront s’identifier. Dans ce dernier acte, il sera question de responsabilités, mais vis-à-vis d’une communauté dont on doit préserver l’intégrité et les traditions. L’attachement sera également au cœur du propos et nous emmènera rêver le temps d’un séjour dans les airs, avant de nous ramener sur la terre ferme, là où on commence enfin à grandir et à cesser de rêver, ou du moins presque.

Berk. La collectivité prospère parmi les dragons, amis de l’Homme. Et ce n’est plus une surprise pour personne si tout l’enjeu émotionnel tourne encore et toujours sur la complicité entre Harold et Krokmou, les inséparables. Mais vient alors des conflits qui vont venir secouer la sensibilité des héros, entre le sentiment de prendre en charge son rôle de leader au sein de son peuple et du rôle d’individu parmi les dragons. Le dilemme est immense pour le jeune chef qui appréhende encore afin que sa cité survive. Ajoutons à cela un catalyseur dans cette ultime aventure, un méchant qu’on nomme Grimmel, tueur de dragons. Malheureusement, de ce côté-là, il faudra s’attendre à de la surenchère, car l’aspect ludique et lucratif prédomine pour le studio qui ne propose qu’un discours universel. Et quand bien même on n’exploite pas à fond son potentiel, car le sentiment de danger est à peine effleuré, nous parvenons à distinguer les limites, voire les failles dans ce dernier battement d’ailes. À la fois embelli de couleurs et d’un brin de lyrisme, le récit prend à contre-pied l’efficacité qu’il y avait dans les deux premiers volets.

Il manque certainement de spectacle dans cet épisode qui s’exprime avec sobriété. Malgré tout, il ne faudra pas comparer ce freinage comme une passion qui se dissipe, car le romantisme est bien présent et est soumis à des modalités de taille. Ce qui trahit en revanche cette baisse de régime, c’est le monde caché qui devait justifier ce dénouement très attendu. Or, la mise en scène est souvent maladroite lorsqu’on en parle. L’usage de flashbacks est négligeable, car sont désamorcés dans les secondes qui suivent, afin de rendre plus explicite les propos. Le film est un grand guide qui ne joue donc pas sur la carte de la subtilité, car il enchaîne le spectateur dans le mélodrame qui touche Harold et Astrid, parallèlement à Krockmou et sa nouvelle amie. Sans surprise, la finition des décors, comme la bande originale, ne sont pas eues rendez-vous et s’essouffle au fur et à mesure que l’on avance. Mais ce sera dans le langage corporel que le film réussit son pari, car les mots auront peu d’importance devant des images aussi bluffantes dans l’âme et aussi touchantes dans le cœur. Cela dit, il faudra tout de même considérer un ajustement du ton, car l’intrigue est empreint de maturité. Dans un élan de faiblesse, on nous laisse entrevoir une ouverture libératrice et logique. Certes, ceci pourrait en déplaire plus d’un, mais si cela arrive, c’est qu’il aura été conquis par l’atmosphère et l’illusion des risques pris dans cette folle aventure.

La fin douce et amère que constitue « Dragons 3 : Le Monde Caché » est généreuse lorsqu’il s’agit de jouer sur le sentiment de séparation. Pour le public, il est question de se détacher de l’univers, mais pour les personnages, il s’agit également de tourner la page. Les au revoir sont parfois difficiles à encaisser lorsqu’un lien très puissant habite une relation, qu’elle soit fraternelle ou d’une autre nature sentimentale. Mais dire adieu est bien plus compliqué à accepter. Le soutien maternel est mis en retrait, toute comme la paternité qui ne subsiste que dans les souvenirs. L’exil de chacun sera la seule solution afin d’établir l’harmonie tant convoitée depuis le premier volet. Des échos se feront sentir et nous aurons des piqûres de rappel bien amené pour nous remettre sur le droit chemin. Sans complexité, le passé et l’enfance sont abandonnés pour la vie comme on en parlerait dans un avenir lointain et non dans l’oubli.

"Dragons" est une trilogie de film incroyable et incontournable ! Elle a une belle image et une histoire sublime. Le développement des personnages et les relations entre chacun atteint son paroxysme dans cet ultime opus qui conclue en beauté cette saga. Le méchant est bien écrit et interprété, et il donne une dernière aventure à nos héros des plus sublimes (tant en image qu'en scénario). On est partagé entre rire, larmes, et ce goût de l'aventure ! C'est une belle conclusion

Très probablement le dernier de la saga (notamment au vu de la fin), ce troisième volet est toujours aussi réussi et achève une trilogie d’animation d’un niveau rarement atteint. Alors certes, les premiers signes de lassitude commence à montrer le beau de leur nez entre des méchants moins travaillés et plus tarabiscotés, une cascade inexplorée finalement pas bien loin, ou une histoires globalement faite pour aller vers l’objectif émotionnel, mais ça marche et Dragons 3 est toujours aussi beau et efficace. Peut être un chouia moins, mais toute de même !