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    Willow Creek
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    7 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2017
    Un found footage qui en l'état respecte le matériau, aucun ajout de post-prod, des coupes franches, des plans séquences, etc, rien à reprocher là dessus; ce qui me dérange c'est que le mystère n'arrive quasiment jamais à se faire ressentir, et ce dès la première partie avec les motivations du couple et les éléments de l'enquête, après c'est peut être aussi parce que je n'ai jamais été intéressé par la légende du Bigfoot, et malheureusement le film a échoué dans sa "mission" visant à me conquérir. Ce truc (la légende BF) pue tellement le fake à plein nez, c'est comme faire un FF sur l'extraterrestre de Roswell (j'en ai vu un dans le style, archi naze, j'ai oublié le titre, Alien Abduction, une merde dans le genre), je suis davantage friand d'histoires méconnues, inédites ou fictives, comme le Projet Blair Witch, que Willow Creek tente désespérément de copier. A la limite prendre LPBW comme modèle est plutôt une bonne idée vu qu'il reste la référence absolue et que j'aime un format clairement épuré, seulement en venir à calquer les grandes lignes (interviews, scène de la tente, tourner en rond dans la forêt, engueulade, emballement final) difficile de ne pas éprouver une sensation de déjà vu. Surtout qu'en plus les acteurs restent bien trop lisses, ils ressemblent trop à des acteurs (c'est un peu con ce que je dis mais je me comprends), je n'arrive pas à croire à leur relation, leurs sentiments, leurs émotions, tout sonne bien trop faux, sauf le plan séquence interminable où la bête leur tourne autour, la scène s'étire tellement qu'on sent une sorte de relâchement, qui constitue sans nul doute le meilleur passage du film. Et je suis aussi obligé de sauver la fin puisque le réalisateur ne tombe pas dans le piège du sensationnalisme (comme dans le minable Blair Witch (2016) par exemple), on reste dans le doute, si c'est un ours etc, même si on s'en fout un peu d'un sens, ça reste à des années lumières du degré de fascination d'un PBW. Mais bon c'est loin d'être ridicule.
    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2018
    Si vous détestez les found footages, passez votre chemin. Si "Le Projet Blair Witch" vous a laissé de marbre, changez carrément de pays car "Willow Creek" n'est définitivement pas pour vous et on ne pourra hélas sans doute pas vous faire changer d'avis.

    Un couple part faire un documentaire sur les traces du Bigfoot avec pour objectif ultime de camper sur les lieux du tournage de la célèbre vidéo de 1967 réalisée par Roger Patterson et Robert Gimlin...

    À vrai dire, il est presque ironique d'évoquer "Le Projet Blair Witch" pour parler de "Willow Creek". En effet, si le film de Bobcat Goldthwaith est sorti en 2013, il s'est clairement fait éclipser en renommée l'année suivante par "Exists" d'Eduardo Sánchez (co-réalisateur justement du "Projet Blair Witch"), également un found footage sur le même sujet qui, lui, choisissait une approche beaucoup plus démonstrative en dévoilant assez vite son Sasquatch le temps d'attaques certes fugaces mais très répétées. Visiblement dans une logique d'aller à contre-sens du minimalisme de ses débuts, Eduardo Sánchez n'allait finalement livrer qu'un found-footage oubliable de plus n'ayant que pour seule originalité son Bigfoot de sujet... et par la même occasion faire complètement disparaître "Willow Creek" des écrans radars (le film n'est jamais sorti en France).
    On ne peut que le regretter car le found footage de Bobcat Goldthwait va, lui, justement renouer avec l'approche minimaliste redoutable du "Projet Blair Witch" que son co-créateur semble avoir renié et devenir véritablement LE faux-documentaire terrifiant sur le Bigfoot que l'on attendait. Imaginez simplement la séquence de la tente et des bruits d'enfants du "Projet Blair Witch" étirée sur vingt minutes en temps réel et vous aurez une idée du moment d'angoisse d'anthologie que vous réserve "Willow Creek"...

    Avant cela, vous passerez une bonne moitié du film à suivre les pérégrinations de ce couple fort sympathique formé par Jim et Kelly. Lui est un fervent croyant en l'existence du Bigfoot, elle, une plus que sceptique sur le sujet, et tous deux vont parcourir au fil d'interviews les quelques villages environnants devenus des hauts-lieux du tourisme "sasquatchien". Bigfoot burger, Bigfoot motel, statues ridicules de l'homme singe légendaire, personnages un peu allumés voire hostiles... Leur regard cynique sur le développement commercial autour du mythe sera l'occasion de quelques notes humoristiques bienvenues surtout lorsque Kelly s'amuse à titiller le regard de fascination enfantine de son compagnon sur ce "mystère" cryptozoologique (à noter que le film élude totalement le fait que la vidéo de Patterson-Gimlin est un canular démontré, Jim y croit dur comme fer). Évidemment, les réfractaires au found footage se plaindront qu'il ne se passe absolument rien durant cette partie mais celle-ci noiera justement un détail capital au milieu de toutes ces apparentes banalités qui aura une très grande importance sur les évènements des dernières minutes du long-métrage (les spectateurs les plus avisés du genre le noteront assez vite dans un coin de leur tête).

    Puis arrive la virée en forêt pour rejoindre l'endroit où s'est tournée la vidéo de 1967 et surtout cette première fameuse nuit sous la tente qui va faire exploser tous les baromètres d'angoisse pendant près de vingt minutes.
    Le spectateur se retrouve soudainement comme un troisième occupant dans cette tente, au côté du couple, à guetter le moindre bruit dans un long plan fixe qu'on ne voudrait jamais voir s'arrêter tant la montée d'adrénaline pure ne cesse de croître. La peur primaire, viscérale et quasi-instinctive qui se dégage de cette séquence l'emporte instantanément, nous faisant au choix coller (fusionner ?) à notre fauteuil ou ronger nos ongles jusqu'à l'os, et surtout elle nous passera l'envie d'aller camper en forêt pour les dix prochaines années. Comme on l'a dit plus haut, si la séquence de la tente du "Projet Blair Witch" vous a fichu une trouille bleue, celle-ci risque de vous décolorer les cheveux dans une jolie teinture blanchâtre.
    Et c'est en cela que Bobcat Goldthwaith retrouve l'esprit du film de Daniel Myrick et d'Eduardo Sánchez, en tirant le meilleur de l'approche du found footage, procédé trop souvent galvaudé, pour exprimer la terreur à l'état brut comme on la ressent rarement.

    On se taira sur la teneur de la fin et on vous rappelera de bien suivre la première moitié pour saisir sa signification (si vous êtes un habitué du genre, nul doute qu'elle ne fera aucune difficulté) qui réussit à distiller un peu plus d'horreur a posteriori dans notre imagination sur les évènements qui ont cours dans cette étrange forêt.

    Dans tous les cas, "Willow Creek" s'impose clairement comme le film contemporain traitant du Bigfoot le plus angoissant que l'on ait vu.
    Allez zou, on part revendre notre matériel de camping, il ne servira plus après ça... et le DVD de "Exists" aussi en passant.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Peut-on passer du tout au rien ? Avec Willow Creek, Bob Goldthwait nous donne la réponse, car il passe de l'excellent "God Bless America" à ce film sans intérêt. Les found footage sur le Big Foot sont à la mode, il y en a pas mal qui sont sortis ces derniers mois certains sont plutôt bons et d'autres sont mauvais comme celui-ci. Pourquoi le film n'est pas bon ? Tout simplement parce qu'il ne se passe rien, mais absolument rien du tout, c'est d'un ennui terrible avec comme summum de l'ennui la scène dans la tente qui semble interminable. La mise en place est poussive comme dans la plupart des found-footage qui ont généralement une mise en place assez longue pour coller au mieux au style documentaire sauf qu'un documentaire est plus intéressant que ce film. Au-delà de l'ennui, car on peut toujours s'en accommoder là où le réalisateur échoue totalement, c'est dans la tentative de créer une ambiance et surtout de faire un bon film d'horreur, car ce n'est pas en mettant des bruits de pas ou des cris qu'il va réussir et on s'en rend bien compte.
    Bryan V.
    Bryan V.

    70 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    🎬🎥 WILLOW CREEK _ [2013] 🎥🎬

    _Appréciation ; 🔴🔴 (3/10

    _Avis Bref ;
    Avec ce found footage nous commençons par visiter la ville "sur le Big Foot" et ses lieux cultes puis quelques témoignages avant d'arriver sur le lieu clé du film, la forêt du Big foot. Une forêt grande, belle et spacieuse mais c'est tout. Le film pour moi s'arrête à cela .. je me suis ennuyé d'une puissance .. jamais rien ne se passe pourtant le couple très mignon à voir. Big Foot inexistant, ont suit sans aucune tension ni panique, cela arrivera seulement les dernières minutes du film qui seront stressantes mais ne sauve pas le métrage pour autant.

    Enfin bref, encore un found footage de gueule.

    _Synopsis ;
    Couple se déplaçant dans le sillage de Big Foot ?

    🔴⚫🔵Barème d'appréciation :
    🔵 = Excellent ( Entre 7/10 et 10/10

    ⚫ = Moyen (Entre 4/10 et 6/10),
    🔴 = Mauvais (Entre 1/10 et 3/10

    🌟 = Coup de coeur (10/10

    🚫 = Daube (0/10)
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2017
    Dans le ton, le style et le sujet, ce petit film transpire manifestement du Projet Blair Witch. Un film amateur tremblotant et hachuré nous dévoile, du premier au dernier instant du film, le périple d’un petit couple amoureux à la quête d’un « big foot » dans les forêts montagneuses des Rocheuses californiennes. Le problème c’est que sur la longue et répétitive première moitié de film, on ne décolle pas des petites discussions privées dans leur bagnole, ni des interviewes des autochtones, ni de l’annonce du départ de randonnée qui s’éternise à Willow Creek, cette bourgade balnéaire traditionnellement emblème festive du pays des sasquatches, ces créatures chimériques équivalentes des yétis pour les nord-Amérindiens.
    Cette grenouille qui voulait se faire aussi grosse que Blair Witch n’en a pas malheureusement pas le niveau. Cette manière de filmer, touchant nécessairement le pisteur amateur en chacun de nous, se suicide du fait du parallèle forcé au célèbre modèle, étant données les lourdeurs, la vacuité comparative du suspense, de la perdition progressive et de la montée d’angoisse. La seule originalité se résume à ce plan de 18 minutes où, coincés avec le couple dans la tente, notre seule imagination, à l’écoute aveugle des bruits nocturnes de la forêt, fabrique purement toute l’horreur du film, même si ça sombre dans l’inexpression du type et les cris d’orfraie de la minette.
    tadd
    tadd

    8 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2016
    Eh bien c'est ce genre de petit film que je suis content de mater en VO, pour l exclu (ca donne un tout autre effet qu'en faisant la demarche de se deplacer au ciné, faire la queue, etc, et donc s'attendre a etre efficacement diverti du début a la fin). Je n attendais rien de ce film et ca a marché sur moi, sans prétention et à l'allure réelle vidéo amateur (oui y'en a certainement qui pensent que depuis blairwitch c est forcément ennuyeux, mais je ne suis pas forcément d'accord) c'est bien bien ficelé et étrangement je ne me suis pas ennuyé (ou alors pas trop logtemps), parce que, il faut l'avouer, WILLOW CREEK prend son temps pour entrer dans le vif du sujet, prend son temps pour nous faire apprécier ce pseudo vidéaste qui réalise son rêve de gosse et sa copine qui vient de bon coeur pour lui faire plaisir., prend son temps pour donner la certitude que l'angoisse est à venir, prend son temps pour finir par s'emballer au final.
    Selon Mister Alfred l'angoisse naît de la dilatation du temps, de la certitude que quelque chose va arriver...dans 1sconde ou 1 heure... La scène de la tente est le parfait exemple. Enfin, pour finir, je diraique la fin est plutôt évidente si on se remémore quelques indices dans les scènes précédents. Oui, oui, ces fameuses scènes où il ne se passe rien et où on se demande quand le film va commencer...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 février 2015
    Difficile d'en dire quelque chose. l'idée n'est pas novatrice mais elle arrive tout de même à susciter un certain nombre de question. seulement absolument rien dans ce film n'y répond pour la simple raison qu'il ne s'y passe rien. c'est un vide complet, pas de bo sympa, aucune belle image, aucune personnalité, aucune profondeur.
    Un Found footage parmis tant d'autre, ou le manque d'originalité n'est en aucun cas excusé par quoi que ce soit de positif !
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