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Yann P.
3 abonnés
7 critiques
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4,5
Publiée le 24 novembre 2014
Je viens de voir avec grand plaisir cette animation, plaisir partagée avec ma fille de 9 ans. La mention à partir de 10 ans n'est vraiment pas justifiée, à partir de 6 conviendrait à mon avis beaucoup mieux. Rien de très effrayant: les boxtrolls, qui ne sont d'ailleurs pas sans rappeler à certains égards les minions de Moi Moche et Méchant, devraient être monstrueux mais sont adorables et, comme le dit l'un des méchants pas si méchant finalement... tout est bien qui finit bien. L'esthétique particulière est à mon avis très réussie et nous change des images devenus stéréotypés des blockbusters américains. C'est drôle, mouvementé, émouvant, plein de naïveté réconfortante... A aller voir sans hésitation.
Laika font des bons films en prenant des risques. Il ne vont pas dans le sens du courant pour plaire . La technique et epoustauflante, et l'histoire bien menée. Une belle surprise.
On est loin du Walt Disney. Ici tout est inédit, original, provoquant et en même temps très attachant, avec de l'humour de tous niveaux, du potache au 3è degré, ce film est à la fois pour les petits et les grands, qui y verront une satyre de notre société actuelle, on peut trouver qu'il dépeint la classe politique actuelle, habituée à ses privilèges, loin du peuple et qui n'écoute pas les "sans-dents" (suivez mon regard). Ma fille de 5 ans a adoré !
En seulement deux films, les studios Laika ont prouvé que l'animation en stop-motion n'était pas morte et avait encore de beaux jours devant elle. Empreints d'un univers relativement sombre et d'un humour noir délectable, Coraline et L'Étrange pouvoir de Norman étaient des réussites visuellement époustouflantes au ton décalé et aux scénarios originaux qui émerveillaient autant les petits que les plus grands. Pour leur troisième long-métrage, les studios ont jeté leur dévolu sur l'adaptation du roman "Aux Bonheur des monstres" d'Alan Snow, premier volet d'un diptyque où un jeune garçon et sa bande de trolls affrontent un terrible dératiseur. Une histoire pile dans les cordes du studio donc... Une bourgade dirigée par des aristos obsédés par le fromage et une population terrorisée par des monstres légendaires, les Boxtrolls. Ces derniers, considérés comme des monstres sanguinaires, sont en réalité des chapardeurs bricoleurs qui vivent sous-terre, ne sont vêtus que de boîtes en carton et élèvent un jeune garçon baptisé Œuf, sensément enlevé alors n'était qu'un bébé. Se considérant comme un Boxtroll intégré à la petite communauté, Œuf va vivre une folle aventure lorsque lui et les siens sont menacés par un dératiseur sans pitié. Un pitch dingue et original garni de séquences humoristiques, envolées et souvent déjantées où l'humour british se mélange à l'exubérance américaine pour un résultat explosif dans la tradition des studios Laika. Les personnages du film, hauts en couleurs, variés et délirants, vous feront vivre un véritable enchantement tant ils sont tous travaillés et atypiques, que ce soient les multiples Boxtrolls (et en particulier l'hilarant Souliers, ronchon et possessif), les trois larrons du bad guy (dont M. Poireau et M. Truffe, qui se posent des questions existentielles sur la nature de leur métier) ou encore la dynamique Winnie, fille de l'un des aristocrates de la cité qui va s'allier à Œuf pour sauver sa famille. En somme, Les Boxtrolls est une nouvelle pépite pour le studio et un film d'animation exaltant où rires et frissons se mêlent avec brio pour une aventure sublimée par l'animation image par image, toujours aussi impressionnante en ces temps de tout-3D.
En voyant l'histoire ça m'a pas donné envie mais c'était mon frère qui voulait le voir.
on a pas vu le début car on est arrivé en retard mais ça nous a pas du tout empêcher de comprendre l'histoire. Celle là est très originale car c'est l'histoire de personnages qui vivent la nuit dans des petites boîtes.Personnellement j'ai trouvé les graphiques vraiment bien et original. On s'attache vraiment au personnage mais il y en a qu'on déteste vraiment. Il y a des scènes vraiment très marrantes. C'est indiquer à partir de 10 ans mais j y suis allé avec mon frère qui a 8 ans et je connais quelqu'un qui a emmené son fils de 5 ans et ils ont tous les deux adorés. Je l'ai vu en 3D et je déteste la 3D donc ça m'a un peu gâché le film. Très bon film pour petit et grand
Film très zarbi... Et pourtant j'ai au vu des caisses... Mais celui-ci est particulièrement atypique dans le mauvais sens du terme.... Tout d'abord, qu'est-ce que cette histoire de fromage vient foutre ici ? En plus, on devine dès le départ le scénario du film .... C'est trop prévisible .... Sinon, l'idée des personnages...pourquoi pas ..? Perso, en film d'animation fantastique seul Tim Burton parvient à faire quelque chose de fini et ...magique ^^ Mais que voulez-vous... Personne ne lui arrive à la cheville ! ;) Ou Disney ^^ Ça me rappelle "Le magasin des Suicides " ou "Coraline "mais en pire ... Imitateurs Tim Burton de piètre talent ... :/ C'est pas le premier film que je vous encouragerais à voir en ce moment....
Après le chef d'œuvre Coraline et le très bon L'Étrange Pouvoir De Norman, les studios Laika mettent pour la troisième fois leur science infuse pour nous concocter un petit film d'animation sympathique. Il s'agit de petites créatures nommés Boxtrolls (des trolls qui vivent dans des boîtes comme le nom l'indique) qui peuplent les sous-terrains de Cheesebridge, une ville dirigée par ceux que l'on appelle "les chapeaux blancs" vivants dans le luxe et l'amour du fromage. Ces Boxtrolls, appréhendés par toute la ville puisqu'accusés d'avoir enlevé et dévoré un petit garçon se retrouvent alors sous la menace d'une brigade anti-Boxtrolls. Le garçon et des amis devront alors rejoindre la surface pour empêcher ce massacre dû à une idée reçue qui réserve son lot de surprise. L'idée ingénieuse de ce film est belle et bien celle de la hiérarchie des classes dans cette ville imaginaire, créant alors un méchant assoiffé de pouvoir dans l'espérance de recevoir un jour un fameux chapeau blanc et d'avoir une place dans le cercle très privée de dégustateurs de fromages. On pourra penser que le pitch est un peu rocambolesque mais il n'en demeure pas moins divertissant et amusant par la morale qu'il traite, un bon exemple pour les enfants pour leur démontrer les effets d'une hiérarchie des classes marquée au sein d'une certaine monarchie (pas vraiment mais ça y ressemble fortement), et surtout par l'aspect visuel assez unique qu'il présente puisque les studios utilisent le procédé très complexe de la stop-motion, mélangé à quelques images numériques. Malgré toutes ces bonnes idées, le scénario se révèle assez simpliste et prévisible gâchant quelque peu le talent du studio en comparaison avec leurs deux derniers films. Il reste tout de même plaisant par certains hommages qu'il peut présenter puisque l'on pense fortement à Wallace et Gromit grâce à la constante allusion au fromage et bien sûr avec le même procédé de fabrication. Quant à la 3D, elle se révèle parfaitement fluide mais ne propose pas d'effets particuliers qui pourraient marquer les esprits. Dans tous les cas, Les Boxtrolls reste inférieur face à ses prédécesseurs mais propose un divertissement plaisant et une morale juste. En espérant que le studio Laika rencontre le succès au vu de leur situation financière assez difficile.
Cela se sent que ce film a été travaillé avec minutie, force détails et réflexions sur les textures, lumières, ambiances. C'est assez osé spoiler: (les sangsues, l'allergie au fromage, le méchant travesti) par moments, toujours dans le registre de la salissure, parfois avec un peu de légèreté fanée. Je n'ai pas beaucoup ri, ni pleuré, ni réfléchi d'ailleurs, mais ce film délivre un univers sensoriel très marqué, qui pourra intéresser certains. Je n'ai pas ressenti d'étincelle identifiable, mais je salue les innombrables heures de travail que ce film a dû exiger.
Un enfant, des monstres et un univers glauque à souhait. Voilà les ingrédients principaux des studios Laïka, animant le paysage audiovisuel de belle manière depuis Coraline et L'étrange pouvoir de Norman. Aujourd'hui, notre héro se nomme Oeuf, et a été élevé depuis tout petit par des Boxtrolls, créatures aussi laides qu'inventives.
On ne le répétera peut-être jamais assez, mais Tim Burton a bouleversé l'histoire de l'animation avec des premiers chefs-d'œuvre comme Frankenweenie ou L'étrange Noël de Mr Jack. Une vingtaine d'année plus tard, ce style fait-main perdure dans nos salles de cinéma. Cependant plus léger et moins traumatisant, Les Boxtrolls arrive par petites touches à trouver les notes poétiques qui font le charme de ce récit.
À l'image de Coraline ou Norman, Oeuf est une nouvelle fois un héros empathique et intéressant. Le passage de l'enfance à l'adolescence est clairement représentée avec son lot de questions existentielles et les notions de bien et de mal qui vont avec. Ce sont d'ailleurs des choix scénaristiques que l'on peut discuter. Trop prudente et classique, la trame narrative ne surprend jamais vraiment et les thématiques abordées ne datent pas d'hier.
Visuellement brillant, ce film nous emmène sans détour dans une ambiance victorienne éblouissante. Les scènes nocturnes sont envoûtantes tandis que les boxtrolls (nouvelle mascotte de l'animation après les Minions) nous ensorcellent au premier regard. Pas très drôle dans l'ensemble, il y a bien les éternels acolytes du grand méchant (marquant mais trop traditionnel) qui tentent des touches d'humour ici et là. Si leurs blagues passent parfois à côté, le divertissement lui, reste honnête.
Déjà quand on voit que c’est par les créateurs de Coraline, on peut avoir des doutes pour emmener des loupiots voir ce film. En plus, les premières minutes te font bien regretter d’avoir pris avec toi une petite et te disent que tu risques de passer une mauvaise nuit … Faut pas se mentir, ce n’est pas vraiment pour les plus jeunes d’entre nous et il faut des enfants un peu endurcis pour se faire à ce film d’animation. Ce n’est pas vraiment qu’il fait peur, il est juste très glauque et parfois légèrement violent. De plus, du fait de l’animation stop-motion (pâte à modeler), les textures sont bien plus réalistes qu’autrement et renforce un certain dégout pour quelques personnages. Comme on peut le deviner, les Boxtrolls ne sont pas les personnages qui peuvent le plus impressionnés mais c’est bien le méchant de l’histoire, Trappenard, personnage sale, reboutant et ô combien glauque. Passé tout cela, si le (ou les) petit(s) qui vous accompagne sont toujours réceptifs, le film se déroule dans cette ambiance pesante et sale pour finir, comme dans quasiment tous les films d’animation, par une apothéose qui devrait soit achever votre bambin, soit le consolider face au mal. Bref, on est bien dans l’univers d’un Coraline et je dirais que c’est plus orienté pour les jeunes adolescents et les adultes même si les bambins présents dans la salle se sont bien remis de leurs émotions. C’est en tout cas un bon film d’animation sans retombée et qui s’apprécie sûrement en étant un peu âgé. Autre point, je vous conseille de rester pour la scène d’après générique animé car elle est non seulement sympathique mais instructive sur la façon de faire ce genre d’animation et ça ne fait pas de mal de rappeler que c’est énormément de travail.
Les boxtrolls est un très bon film d'animations qui fera rire vos enfants les plus jeunes comme les plus âgés. Ce petit monde m'a fasciné et cet univers est très bien réalisé. Une excellente réalisation pour le coup et une 3D plus que correcte. Un peu long sur les bords mais on trouve difficilement le temps de s'ennuyer.