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    Aux yeux des vivants
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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    325 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Après nous avoir agréablement surpris avec "A L’Intérieur", un home invasion brutal et viscéral, et avec "Livide", une histoire de fantôme fantasmagorique ; on attendait avec une certaine curiosité le troisième film de Julien Maury et Alexandre Bustillo. Cette fois-ci, les deux joyeux drilles ont décidé de s’attaquer au genre du slasher avec l’histoire de trois amis ados à mi-chemin entre l’enfance et l’âge adulte, qui vont être confrontés à un couple père/fils des moins fréquentables. A vrai dire, j’attendais peut-être un peu trop de "Aux Yeux des Vivants", et je me sens un peu déçu par la voie qu’on choisit Maury et Bustillo pour illustrer leur récit : après une introduction glauque et bourrine qui semblait présager du meilleur pour la suite, le film se la joue contemplatif pendant près d’une demi-heure dans ce qui ressemble fortement à un hommage à "Stand By Me". Ce n’est presque qu’à la moitié du film que ce dernier commence enfin à se réveiller et à prendre du poil de la bête : basculant dans l’essence même du slasher avec le côté huis-clos claustro, le film arrive sans difficulté à fournir de bons passages de tension bien stressants ( spoiler: le coup du clown et des peluches en est un fort bel exemple
    ) et d’autres vraiment glauques ( spoiler: la scène où « l’intrus » s’amuse avec son hôte et son pied
    ). Donc niveau ambiance et atmosphère, rien à reprocher à la dernière partie du film qui est rondement menée ; par contre, ce qui surprend véritablement c’est la quasi absence de gore du film : si l’on excepte l’introduction et deux autres fulgurances de 2-3 secondes, "Aux Yeux des Vivants" est un film étonnamment épuré, surtout vis-à-vis de "Livide" et "A L’Intérieur", qui nous propose souvent des agressions hors champs, préférant nous dévoiler le résultat de l’attaque que cette dernière elle-même. Je dois avouer que c’est un chouïa frustrant car cela empêche "Aux Yeux des Vivants" d’être une vraie petite bombe. Côté casting, on est plus qu’agréablement surpris de la qualité des acteurs vu le petit budget du film : entre les trois jeunes très convaincants (Theo Fernandez, Damien Ferdel et Zacharie Chasseriaud), Anne Marivin en mère-louve protectrice, Francis Renaud en inquiétant père de famille troublé, Fabien Jegoudez impressionnant en boogeyman terrifiant et l’excellente et charismatique Béatrice Dalle (désormais une habituée des films de Maury et Bustillo !), on a droit a du lourd ! Avec "Aux Yeux des Vivants", Julien Maury et Alexandre Bustillo livrent un film à l’esthétisme soigné et très référencé ("Stand by Me", "Massacre dans le Train Fantôme", "La Colline à des Yeux", "Les Goonies", "Massacre à la Tronçonneuse"…) nous proposant de bonnes scènes de tension. Malheureusement, il souffre d’un gros problème de rythme le rendant difficile à suivre s’en ennuyer, ainsi que d’un manque flagrant de jusqu'au-boutisme qui l’empêche d’être un authentique slasher viscéral. Une petite déception…j’espère que Maury et Bustillo se rattraperons par la suite, notamment avec leur participation à "The ABC’s of Death 2".
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Repérés en 2007 avec A l’intérieur, le duo Julien Maury & Alexandre Bustillo semble sept ans plus tard lui imaginer une suite alternative en mettant en scène le monstre enfanté par Béatrice Dalle, présente dans la scène d’introduction du film. Dès ce court passage, on sent poindre une faille consternante dans la direction d’acteurs. Ce problème devient plus flagrant encore dès lors que les personnages principaux deviennent des enfants interprétés par de jeunes acteurs inexpérimentés, ce qui fait perdre tout réalisme, et donc toute émotion tangible, à leur petite escapade. Quand débute la partie du film ouvertement inspirée des slashers américains, sans pour autant augmenter en rythme ni en intensité dramatique, la prévisibilité de chaque rebondissement et la vacuité des dialogues échangés entre ces personnages caricaturaux au possible deviennent purement risible. Si l’on peut pardonner aux deux réalisateurs de ne pas avoir pu réunir un budget nécessaire qui leur aurait permis de donner un minimum de crédibilité à leur histoire et tourner des scènes de violence plus mémorables, leur scénario dénué d’idées et de sens ainsi que le caractère grotesque de toutes les tueries injustifiées rendent inexcusable cette réalisation j’men-foutiste qui ne fera de creuser davantage la réputation des films de genre français.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    316 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Après s'être essayé au gore ("A l'intérieur") puis au fantastique ("Livide"), Julien Maury et Alexandre Bustillo s'attaque à un troisième sous-genre du cinéma d'épouvante, à savoir le slasher. Même si ce point peut d'emblée se discuter : en effet, ici ce sont des collégiens, et non de jeunes filles aux hormones en ébullition, qui sont les proies d'un tueur qui de plus n'est que rarement masqué. En outre, la dimension sexuelle inhérente aux slashers disparaît du même coup. Néanmoins, ils livrent une pellicule rendant aussi bien hommage à Tobe Hooper et Wes Craven, qu'au romancier Stephen King. Par conséquent, "Aux yeux des vivants" se trouve être un film hybride, sorte de métissage entre "Stand by me" et "La colline a des yeux". Sur le papier, leur entreprise est donc tout à fait louable et a de quoi faire saliver les amateurs du genre. Sur le terrain, c'est une toute autre histoire et les deux comparses restent dans la lignée dans leurs précédentes réalisations. En d'autres termes, ils n'arrivent jamais à la hauteur de leurs ambitions et déçoivent davantage qu'ils ne séduisent.

    Il y a bien quelques moments de suspense et de terreur bien sentis, une bonne dose de violence – et de sadisme aussi, un boogeyman qui, à défaut d'être exceptionnel, reste honorable ; mais l'ensemble n'est pas plus tranchant que ça. Le scénario est trop maladroit et la mise en scène trop impersonnelle pour emporter l'adhésion. Si Maury et Bustillo s'inspirent beaucoup du cinéma de genre US et de ses rednecks crasseux et sanguinaires aux prises avec de jeunes et beaux citadins ayant mis les pieds dans un territoire où les règles du jeu leurs sont hostiles, jamais le duo n'arrive à faire oublier ses glorieux aînés. Entre dialogues pauvres, personnages caricaturaux, comportements parfois risibles et rebondissements prévisibles, ils prouvent une nouvelle que le cinéma d'horreur hexagonal est souffrant. Ce n'est peut-être pas entièrement de leur faute, la production de ce type d’œuvres étant très difficile en France. Les diffuseurs, chaînes de télé toutes-puissantes, ont autant le goût du risque que Christophe Maé a l'oreille musicale, et le public est un zombie affamé de comédies ineptes avec Kev Adams et Franck Dubosc. Du coup, les producteurs ne se mouillent pas et développer un vrai cinéma d'horreur, comme Carpenter, Craven ou Romero l'ont fait outre-Atlantique, est mission impossible...

    Pour arrêter de digresser et en revenir à ce qui nous intéresse ici, les interprétations ne sauvent pas non plus la donne, les trois jeunes héros offrant des prestations somme toute inégales, et Anne Marivin est comme dans les comédies populaires médiocres dans lesquelles elles s'exécutent la plupart du temps : médiocre. Seuls Francis Renaud et Nicolas Giraud arrivent de justesse à sortir la tête de l'eau. De plus, les décors pourtant intéressants de ce vieux studio de cinéma où se trame une partie de l'action du film sont très mal utilisés, voire sous-estimés, et c'est bien dommage. En cela, "Aux yeux des vivants" a bien peu de chance de rester graver dans les yeux du public.

    Retrouvez mes critiques, avis et analyses sur ma page Facebook et mon blog, Chronique Mécanique. Merci !
    Terreurvision
    Terreurvision

    214 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Pas toujours à la hauteur de ses ambitions, sclérosé par un budget ultra light, Aux Yeux des Vivants brille surtout par sa singularité dans le morne paysage horrifique français. Notre critique complète est en ligne sur le site Terreurvision.
    Lyon W.
    Lyon W.

    20 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Très mauvais film. Le scénario n'est pas solide une seconde, enfilant clichés, références à quatre sous (voire complexes ou prétentions je ne sais pas encore dans quel sens le prendre), et des incohérences. On entrevoit la possibilité de frissonner et de tenir quelque chose après quarante minutes de film ( spoiler: A partir du moment où l'on est dans la chambre de l'enfant à lunettes
    ) pour cinq minutes après se dire que c'est probablement peine perdue.
    Le "méchant" sans saveur n'a pas grand chose de monstrueux, les enfants (à part Zacharie Chasseriaud) ont globalement un jeu très incertain voire mauvais par moment.
    Anne Marivin donne heureusement un peu de crédibilité à toutes ces bêtises.
    Arnaud D
    Arnaud D

    43 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 septembre 2014
    Décevant , scenario débile , acteurs moyen , dialogue débile . Et si sa c'est un film d'horreur je suis le pape . Et dire que c'est moin De 16 ans ( honteux )
    Djo D
    Djo D

    64 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2018
    Après l'excellent "A L'intérieur" et le plus timide "Livide" le duo Bustille/Maury explore un nouveau registre de l'horreur après le gore et le fantastique avec un film qui reprend quelques éléments des précédents comme le coté brutal voir gore du premier et cette petite touche thriller du second ce qui donne un film malgré tout assez inégal. Un film qui début timidement avec une histoire pas très claire le scénario n'est clairement pas le point fort du film du moins il n'est pas assez exploité en profondeur, ensuite le film prend des allures de slasher assez classique pour terminer très fort avec 20 dernières minutes sous tension vraiment agréables mais ça ne suffit pas pour faire oublier la première partie qui est assez poussive. Au final, un film regardable mais bien trop classique dans le déroulement.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    111 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Alors que le cinéma fantastique hexagonal est en voie de disparition, certains ont jugé bon de trainer impitoyablement ce film dans la boue. Est-ce mérité ? Mon verdict, en toute honnêteté: ce n'est peut-être pas le chef-d'œuvre de l'année, il a certes des défauts (qui, selon moi, contribuent à lui donner un charme), mais c'est un film sincère fait par des fans du genre, pour les fans, tout comme comme les deux films précédents du tandem Maury/Bustillo: "Livide" et "A l'intérieur". On lui reproche son schématisme, son manque de réalisme ? Exact, c'est un parcours horrifique fantasmé de cinéphiles mixant les plaisirs du train fantôme, du film de bogeyman et d'ambiances à la Stephen King. C'est le genre de cauchemar cinématographique que j'aurais aimé découvrir ado, tiens. Malgré son aspect référentiel, le film a son propre univers (à l'époque et à la géographie indéfinies). Le petit budget ne l'empêche pas d'être soigné au niveau de l'image et de la réalisation - autant que bien des productions horrifiques plus onéreuses - et il permet une morbidité brutale réjouissante, souvent absente des grosses prods. Le décor vaut le détour également, et ne loupez pas le début si vous souhaitez voir une Béatrice Dalle déchainée comme on l'aime. Ce film méritait de sortir dans plus de salles. Distributeurs frileux, encore une fois !
    labellejardinière
    labellejardinière

    87 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 septembre 2014
    Sans queue ni tête, une histoire (?) de monstre(s) mutant(s), ou quelque chose du genre, traitée façon grand-guignol. Fauché. Des litres de faux sang, un décor (épisodique) propice - des studios abandonnés au milieu de nulle part - et une musique surlignante, cela ne suffit pas à créer l'angoisse, à charpenter une logique, une intrigue. Interprètes en roue libre. Nullissime.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    992 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Survivants acharnés du cinéma de genre français, mal-aimé et peu lucratif par chez nous, Alexandre Bustillo et Julien Maury continuent d'œuvrer dans l'horreur après À l'intérieur et Livide malgré les critiques négatives (surtout pour le deuxième). Et pour leur troisième film, les deux compères se la jouent à l'Américaine avec un slasher intéressant dans l'idée mais encore une fois maladroit où de nombreuses tâches noires ternissent ce qui aurait pu être un bon film bourrin comme on les aime... On dit à l'Américaine car tout le film baigne dans une atmosphère ricaine avec sa bande de mini-ados soudés comme les Goonies, sa bourgade paumée pleine de mystères et de vieux endroits délabrés (ici un studio de cinéma abandonné), ses personnages stéréotypés (le père soulard violent, la baby-sitter sexy ou encore le trio de gosses allant du binoclard trouillard au grand gaillard casse-cou...) ainsi qu'une odeur de vieilles carcasses rouillées qui foutent les jetons rien qu'en les voyant. Mais si le film emprunte beaucoup aux États-Unis, il pousse également le bouchon un peu trop loin parfois à l'instar des comics horrifiques en anglais que lit notre jeune adolescent bien français ou encore des dialogues sensément cool et branchés de ses deux camarades voulant se la jouer Stand by Me mais finalement très répétés et peu convaincants. Une mauvaise habitude donc chez Maury et Bustillo : les dialogues approximatifs (le mari qui sort « On va prendre un café avant que les flics arrivent ? » alors que quelqu'un s'est introduit chez eux par effraction et a soudainement disparu) et la direction d'acteurs inexistante. Autres défauts qui les suivent à la trace, le manque de cohérence dans l'enchaînement des scènes et la photographie très trop sombre désormais confiée au peu expérimenté Antoine Sanier. Ainsi, les deux réalisateurs peinent à proposer quelque chose de limpide, de clair et surtout d'efficace, les personnages étant trop bordéliques tandis que le scénario va un peu dans tous les sens, surtout en fin de bobine. Pleins d'idées et sans conteste enthousiastes mais maladroits, Alexandre Bustillo et Julien Maury ont finalement encore beaucoup à apprendre pour se hisser au sommet du genre.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    111 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2014
    Difficile de trouver les mots pour décrire l'expérience traumatisante que constitue la vision d'un film tel qu'Aux yeux des vivants.

    D'autant plus difficile quand on sait que le truc est à la fois co-écrit et co-réalisé non seulement par 2 personnes (franchement, essayez à 4 la prochaine fois!) mais pire encore, par deux anciens pigistes (donc soit disant des experts en la matière) dans l'une des plus anciennes revues spécialisées sur le sujet (à savoir la revue Mad Movies dont les anciens collègues vantent complaisamment le travail de nos deux compères) .

    Comment décrire le niveau abyssale de l'affaire, l'indigence, la prétention, la ringardise même, d'un duo de geeks, dont le seul talent est d'avoir identifié la force des classiques du genre qu'ils s'évertuent à piller, sans la moindre once de cohérence, ni même de bon sens, et dont le résultat défie les pronostics les plus fous en matière de nullité et de n'importe quoi.

    Croisement bâtard entre des oeuvres phares telles que Stand by me (et plus largement les B movies avec gosses des années 80) et les films de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse 1 et 2 et dans le train fantôme) "Aux yeux des vivants" débute péniblement spoiler: dans les tripes et le sang
    , hystérique à mort pour mieux masquer la vacuité émotionnelle de l'affaire (choquer visuellement pour annihiler toute forme de réflexion, cache misère du pauvre en somme).

    S'ensuit la présentation de notre trio de kids, à l'interprétation plus honteuse l'une que l'autre, dans un collège quelconque où tout est fait (jusque dans la sonnerie de fin de cours) pour bien te rappeler que la source, c'est les States.
    Une CPE complètement improbable ( spoiler: faut l'entendre débiter ses infamies malveillantes à des gosses dont elle est censée assurer l'éducation
    ) pour couronner le tout et voilà que nos jeunes sèchent la dernière après midi d'école avant les vacances (parce que ce sont des rebelles incompris tu comprends) pour partir spoiler: foutre le feu à la grange d'un bouseux du coin qui manque de peu de se transformer en homicide volontaire
    (sûrement spoiler: les méchancetés de la vieille
    qui ont fait leur effet) sans que rien ne puisse justifier de tels agissements accomplit le plus normalement du monde.

    Las et à court de répliques insipides, spoiler: les voilà s'aventurant désormais dans les studios désaffectés de Blackwood (toujours à l'Américaine hein), endroit complètement farfelu censé être un ancien lieu de tournage local (pour quel genre de film on se le demande) perdu au milieu de la cambrousse
    ou comment prendre le spectateur pour un abruti version scénario niveau bac à sable (on dirait que tu m'aurais pas vu...) .

    spoiler: Un type chelou, une nana séquestrée, les gamins qui veulent en savoir plus quand ils auraient dû prendre leurs jambes à leurs cou, l'un d'eux restant stoïquement devant l'entrée du repaire (le plus peureux) au moment où ses potes lui hurlent de se sauver, pour bien te montrer que la vision du boogeyman est ultra flippante au point de se pisser dessus
    (moi c'était de rire).

    Du coup, spoiler: retour au bercail pour le trio, le tueur masqué se rendant successivement chez chacun d'entre eux, 6 ans d'âge mental selon le daron dans un climax raté final, mais suffisamment malin pour trouver la baraque des trois en les ayant à peine vus et complètement à poil s'il vous plait! (Un indien dans la ville 2 avec Mimitroudku)
    .

    Là encore, que dire de cela tant on frise le pathétique!

    spoiler: Entre un gamin vivant limite dans un garage avec un père tortionnaire (ben j'aurais pas cru!) un autre gardé par une babysitter (merci Halloween) à près de 13 piges pour une séquence de cache cache mortel avec le méchant toujours aussi futé et furtif pour un enfant et LA confrontation finale avec le dernier des trois, un intrus nu comme un vers dans la baraque et les parents qui ne réveillent pas les enfants tout en jouant au jeu de piste avec Monsieur Mystère
    .

    spoiler: Le daron qui met un coup de batte dans la tronche du géant blanc sans résultat, mais le gosse qui l'assomme avec un coup équivalent pour ensuite aller se réfugier avec sa mère...sous la table! On passera sur les gendarmes dignes de ceux de St Tropez avec De funès, débarquant 30 ans après et emmenant la mère blessé au couteau avec eux sur les traces du tueur...
    (d'une crédibilité extrême

    Un épilogue spoiler: tout autant ridicule, un cimetière dans le fond du jardin, de l'émotion en congé sabbatique et un clap de fin osant malgré tout l'ouverture sur une suite hypothétique, des fois qu'une telle purge ne dissuade pas
    d'autres investisseurs potentiels (autres que Jean Pierre Putters, fondateur et ancien rédacteur en chef de...Mad Movies justement) .

    On passera également sur la musique, au moins autant exécrable que le reste, spoiler: faut l'entendre débiter ses infamies malveillantes à des gosses dont elle est censée assurer l'éducation 0


    En bref, un film qui fait énormément de mal à l'horreur made in France (pouvez faire les victimes du système tant que vous voulez les gars, mais même avec un budget 1000 fois supérieur, votre scénario serait toujours aussi naze), qui ne doit sa réalisation qu'au réseau de professionnels amis (quand on pense à tous ses types qui n'auront jamais la chance d'avoir un budget équivalent pour des projets autrement plus originaux) et qui je l'espère signe définitivement la fin du duo Bustillo,/Maury en tant qu'auteurs, voir peut être même en tant que réalisateurs, Hollywwood risquant de revoir son envie de leur confier un projet quelconque (genre la suite du remake d'Halloween) qu'ils auraient été bien avisés d'accepter à l'époque, ne serait ce que pour prolonger artificiellement leur crédibilité dans le milieu (c'est foutu maintenant!) .

    L'un des pires navets qui puisse exister en la matière, ne pouvant être raisonnablement défendu que par la malhonnêteté du type ayant trois comptes Allociné pour rehausser sa notation sur le site (c'est bon mec, t'es grillé!

    Un film qui ferait passer "La Horde" pour un chef d'oeuvre du genre
    A éviter comme la peste!
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2014
    beaucoup d'incohérences, et peu de tension. bref, on s'ennuie. les effets spéciaux sont rares et discrets. c'est dommage pour Anne Marivin, elle est très bien, quand elle est couverte de sang ^^
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Quelle nullité ce film! Prétentieux, mal joué, mal fait, prévisible, risible... Il accumule tous les clichés et toutes les erreurs qu'on ne souhaiterait plus voir dans un film d'horreur. Comment est-ce possible de sortir ça en 2014? Et dire que ce sont les gars qui nous ont pondu les très bons "A l'intérieur" et "Livide"! On a du mal à le croire...
    dagrey1
    dagrey1

    98 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2014
    Dernière livraison française du film de genre, "aux yeux des vivants" n'est pas la plus mauvaise réalisation dans le genre horreur hexagonale, de nombreux films français ayant durablement abimé la crédibilité de nos productions en la matière: La meute, la horde....

    Basée sur le scénario d'un serial killer/survival avec comme protagonistes principaux de jeunes adolescents pas chanceux dans "leur quete de mauvais coups", les réalisateurs signent un film efficace avec un suspense qui va crescendo, quelques "fulgurances gore" et un Boogeyman sadique et bien borderline. Toutefois, on regrettera les énormes invraisemblances du scénario particulèirement lors du dénouement. A mon avis "aux yeux des vivants" est meilleur que livide mais reste inférieur "à l'intérieur."
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Si les limites d'un budget serré ont forcément imposé quelques limites au film lui-même, qui n'a pas toujours le loisir de pouvoir se développer comme il aurait pu, reste que ce formellement soigné et narrativement maîtrisé Aux Yeux des Vivants, est une énième preuve de la vitalité de l’injustement décrié cinéma de genre français, autant que du talent du tandem Maury-Bustillo. Surfant sur plusieurs sous-registres de l’épouvante, cet effort tour à tour émouvant, angoissant, intelligent et efficace est un conte horrifique certes imparfait mais largement réussi. Aux Yeux des Vivants, très bien, mais encore faut-il pouvoir les garder ouverts !
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