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Freakin Geek
254 abonnés
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2,0
Publiée le 8 février 2016
A trop vouloir faire dans le classicisme pour s'assurer une présence aux Oscars, Spotlight donne seulement l'impression d’effleurer son sujet. On aurait aimé plus de détails sur cette affaire, ses ramifications et les conséquences de l'article. A se focaliser uniquement sur le travail des journalistes, le réalisateur Tom McCarthy nous ennuie. On attend désespérément les rebondissements sur cette histoire en espérant que le film décolle mais on aurait aussi mieux fait de lire directement un article sur le sujet tant on a l'impression qu'il ne se passe rien dans le film. A l'exception de Mark Ruffalo qui semble vraiment impliqué, aucun des acteurs n'arrivera à nous faire vibrer. Seule la superbe bande originale signée Howard Shore arrivera à réveiller quelques émotions. Ce n'est clairement pas le film qui est impressionnant mais cette tragédie dont la majorité des coupables n'ont jamais été punis.
L'histoire est touchante parce que ceci s'est véritablement passée mais le film, lui, est long. J'ai mis du temps à vraiment entrer dedans, ce n'est pas le genre de film que j'apprécie et je ne le regarderai pas une deuxième fois. 2/5 Malgré de bons acteurs.
Une fiction révélatrice sur les affaires de pédophilies au sein de l'Eglise Catholique. Chasse des journalistes pour trouver des témoins, des victimes, des accusés, des dates, des rapports au sein de l'Eglise sur les abus. Tirée d'une histoire vraie, l'enquête est ici purement statistique et manque cruellement de témoignages poignants ou de scènes fortes. Ennuyeux à souhait, on suit un groupe de journalistes dans la recherche du scandale sans accrocher à aucun moment. Très décevant, de mon point de vue.
"Spotlight" tire son intrigue de l'enquête réalisée par le journal The Boston Globe sur les abus sexuels commis par des prêtres dans l'archidiocèse de Boston. Si je n'ai rien à dire sur la réalisation et le jeu des acteurs, le scénario du film m'a nettement moins convaincu. Cette enquête journalistiques'avère guère captivante car trop lente et redondante malgré (ou à cause?) le souci d'exactitude des faits voulue par le cinéaste. Si les parallèles avec "Les hommes du président" de Pakula, que j'ai trouvé moyennement bon, sont évidents, ces deux longs métrages souffrent des mêmes défauts à savoir une monotonie, un train-train journalistique peu passionnant. Je dois être hermétique à ce genre d'histoire et de sujet puisque je ne vois pas l'intérêt d'adapter ce type d'investigation au cinéma.
Tiré d'une histoire vraie, ce film retrace donc la genèse d'un des plus grands scandales du 20ieme siècle, qui aurait pu être passé sous silence sans le travail méticuleux de journalistes avides de vérité. Sans porter de jugement sur les faits en eux-mêmes, cette production m'a étonnamment déçu, au regard des critiques élogieuses. Je n'ai ressenti aucune émotion particulière, en étant toujours resté un étranger à la narration. Par quelle faute ? Certainement par un scénario manquant franchement de souffle malgré les bonnes volontés des acteurs.
film avec du fond, mais qui n'a que ça ! le sujet explique surement les bonnes notes, vu qu'on ne peut pas rester insensible au malheur qui tombe sur des enfants, mais sur le plan cinématographique, ça parle, ça parle, ça parle et........c'est tout ! c'est propre à ce genre de film depuis "Les hommes du Président" qu'on refait à chaque fois, donc on ne voit que des scènes de gens qui discutent discutent discutent et cherche des papiers et cherchent des témoignages et crient et s'agitent ! Si il y a une panne de son, il ne se passe plus rien, vu que tout est dans les dialogues !
Tom McCarthy n’a pas son pareil pour représenter des personnages empêchés, qu’il s’agisse d’un père qui remue ciel et terre pour prouver l’innocence de sa fille (Stillwater, 2021) ou d’une équipe de journalistes engagés dans un combat éditorial pour révéler un scandale impliquant l’Église (le présent Spotlight, 2016). Pour autant, les deux films divergent dans leur approche du fait divers : là où le premier se saisit d’un personnage étranger et taiseux pour mieux le raccorder à la chaleur humaine d’un foyer, le second joue le tout sur une seule note, ne peint qu’avec une seule nuance de couleur, soit un gris terne et glacé censé incarner la rugosité exigée par le sujet ainsi que la rigueur documentaire que revendique le long métrage.
Aussi les personnages comme leurs actions semblent-ils prisonniers d’une forme qui les dévitalise ; ce faisant, le cinéaste étouffe considérablement la puissance traumatique des témoignages qu’il met en scène de façon maladroite, à la limite de la complaisance – pensons à ce montage croisé alternant deux récits de viol. S’il sait écrire des personnages complexes, hantés par des ombres qui atténuent aussitôt leur héroïsme latent, il exagère la gravité de ses scènes et de ses dialogues, à défaut de la gravité intrinsèque de son sujet, elle véritable : les situations ainsi filmées nous donnent l’impression d’avoir été répétées encore et encore, trop préparées, trafiquées en quelque sort ; nous ne recouvrons jamais la spontanéité et l’immédiateté du monde journalistique tel que l’investira brillamment Steven Spielberg dans The Post (2017).
Le nombre de prêtres soupçonnés de pédophilie devient alors un vulgaire enjeu de suspense narratif : un coup de téléphone qui laisse entendre une partie de ping-pong chiffrée, une liste numérotée que l’on parcourt un stylo à la main. Les victimes ornent davantage qu’elles n’occupent l’espace et l’esprit, en dépit des affirmations martelées par les journalistes. Spotlight est à la fois excessivement mature dans sa forme et insuffisamment mature dans son écriture – nous sommes loin de la réussite que signera François Ozon trois ans plus tard, Grâce à Dieu (2019) – ; reste un film efficace dont la valeur essentielle est documentaire.
Cela parle beaucoup,trop même et les scènes du film ne dégagent aucune émotion ni empathie particulière.En fait,je me suis ennuyé et j'ai du mal à comprendre qu'il ait obtenu un Oscar!
Film au sujet hyper fort, révoltant qui ne réussit pourtant pas à passionner et c'est fort dommage !!! C'est beaucoup trop mou, trop long et l'investigation devient vite casse pieds...je suis très déçu car je pensais me révolter et m'émouvoir mais je suis resté malheureusement hermétique !!! Pfffff !
Très déçue compte tenu des critiques dithyrambiques! j'ai rapidement du lutter contre le sommeil, au son des dialogues assez monocordes.et je n'ai pas toujours réussi, ce qui remplace pour moi toutes les critiques.. A aucun moment je n'ai été intriguée par le déroulement de l'enquête journalistique; pour moi ce n'est pas un film, mais plutôt un un docu-fiction qui ne parvient pas à faire ressentir au spectacteur l'émotion verbalisée par les personnages. C'est fade!
On ne peut pas dire que Spotlight soit entièrement sans intérêt, mais il y a là-dedans quelque chose de tellement plan-plan, de tellement peu inspiré, de tellement prévisible, qu'on finit par s'ennuyer. Et par ailleurs aucune embûche, aucun rebondissement, aucun contre-point familial, amoureux (que sais-je...), que c'est presque comme s'il ne se passait rien. (Pas de doute, le film maître de "class action" reste pour longtemps l'Erin Brockovitch de Soderbergh.)
"Spotlight essaye faire hommage aux victimes, avec une liste de paroisses jugées avants les génériques. Cependant, les personnages qu'ont souffert ces abuses ne sont qu'une caricature: toxicomanes, handicapés sociaux, sujets en thérapie... peut-être qu’exprès pour contraster avec la figure sanctifiée des journalistes. Même s'il n'y a pas de critique à l'Église ni un vrai hommage aux victimes, pourtant il y a une reconnaissance aux chercheurs.
Hors des bureaux de la rédaction, tout va mal, mais dedans on reconnait le goût aux thrillers de journalisme qu'ont atteint leur summum avec Les hommes du président. Sauf qu'ici il y a aucune intrigue. Il y a pas un seul personnage comme Deep throat qui nous fournisse des ombres pour le récit. La seule chose qu'on trouve tout au long du film sont des obstacles bureaucratiques"
Enquête d'un service d'investigation d'un journal local (spotlight) sur le scandale de pédophilie des prêtres de Boston. Acteurs sympathiques et dynamiques, bien fait, filmé certes sans grand génie, mais avec un ton pédagogue, clair et progressif..... Alors ? Je me suis ennuyé. Comme l'impression de déjà vu sur des thématiques voisines ou pas, selon le même schéma, qui n'a guère changé depuis les "hommes du président" : enquête, coup de fil, témoin à faire parler, demande de moyen supplémentaires, avocat de la partie adverse qui est un pote, avec ce gentil petit ton moralisateur propre aux films américains. Bref, ça pourrait être du Erin Brokovitch mais il n'y a ni Julia Roberts ni Albert Finney....
Honnête et sans originalité, le film ne dit rien qu'on ne sache déjà (le déni, la hiérarchie ecclésiastique qui couvre), ne filme rien qu'on n'ait déjà vu (et ça ressemble à une série télé), propose des plans éculés (le visage compassionnel de la journaliste recevant les témoignages des victimes). Loin du chef-d'oeuvre "Révélations", on oscille, à la recherche d'un peu de tension et de moins de mélo, entre de très bons seconds rôles (Stanley Tucci) et d'autres mal exploités et mal filmés (Mark Ruffalo). Un bon film dossier, idéal pour les Oscars, mélange entre "Les hommes du président", "Jugé coupable" et "JFK" mais tellement déjà vu, et moins bien.