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Starwealther
75 abonnés
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1,0
Publiée le 8 avril 2022
Je ne m'attendais pas à quelque chose de sublime en entament le visionnage de ce film ultra populaire. En général je n'aime guère ce genre de film conçu pour plaire aux plus grands nombres. En effet, l'humour raciste présent tout le long de ce long métrage n'est pas de très bon goût et ne m'a jamais fait rire. Une belle bouse dans la même lignée que "Bienvenue chez les chtis" ou de "Intouchables", des sentiments bien gnangnans à souhait et un humour bas de gamme. De plus, seul Christian Clavier joue bien, les autres acteurs sont mauvais de chez mauvais. Je mets une étoile pour la performance d'acteur de Christian Clavier, le reste ne vaut pas grand chose.
Populaire et insultant, glorifiant des sectes ancestrales ridicules, blagues de mauvais gout, scénario improbable, et en outre un rythme de narration assez inhabituel.
Le pire avec ce film c’est que j’aurais déjà pu écrire un avis dessus avant de l’avoir vu puisque j’y ai finalement retrouvé tout ce que je craignais. C’est dire à quel point c’est prévisible dans la nullité… Tu le sentais venir d’avance le petit film sans idées qui allait s’appuyer sur un monticule de clichés gentiment racistes pour faire passer un message trèèèès subtil de tolérance derrière. Le nerf de la guerre d’une comédie réussie est pourtant bien simple, il suffit de surprendre. Mais ici point de surprise, tout est cousu de fil blanc et c’est absolument consternant.
Déjà, il faudrait commencer à écrire un scénario avec des enjeux et des personnages à la base. Et faire exister ces personnages. Ce qui n’est pas le cas ici puisque ceux-ci prolifèrent à l’écran sans qu’ils soient développés. Il fallait juste prendre un noir, un arabe, un juif et un asiatique pour ne heurter personne et voilà le résultat, on bâcle tout. Ces protagonistes s’avèrent donc profondément inintéressants, on ne sait presque rien d’eux, ils ne sont pas drôles puisque ce sont des bourgeois, comme les beaux-parents. D’où des décalages inexistants puisque finalement, hormis la couleur de peau ou la religion, tout les rassemble. Alors vous m’excuserez mais le message de tolérance là… Si le film mettait en scène des mariages de ces filles avec des noirs, arabes, blabla issus de classes populaires, là on aurait peut-être pu développer quelque chose d’intéressant et de drôle (dans l’hypothèse où le film est écrit correctement bien entendu). Mais rien à faire, le film reste didactique au possible pour ne jamais s’affranchir d’un politiquement correct lamentable.
Du coup je ne comprends pas l’adhésion du grand public là parce qu’on tient là le parfait film du petit bourgeois de gauche caviar absolument détestable et que tout est prévisible du début à la fin. Allez je dois bien avouer que j’ai souri une fois ou deux. Je me rappelle juste du père ivoirien qui balance un « Tu me pwends pouw l’oncle Ben’s ? » que j’ai trouvé assez drôle grâce à l’acteur mais le reste des « blagues » pwaaaaah… Le coup du Rabbi Jacob non mais franchement… Qui y a cru ? C’est possible d’écrire une vanne encore plus idiote ? Mais c’est le problème du film quoi, c’est une succession de petits sketchs avec des petites vannes et gags calculés au mot près pour que personne ne vienne taxer le film de racisme. Mais osez bordel ! Quand tu regardes du Baron Cohen, tu vois quand même un type qui ose le mauvais goût, qui jette des billets aux cafards pensant qu’ils sont juifs. Là c’est vraiment drôle, ça ne se refuse rien, ça ose la connerie XXL. Mais ce truc du Bon Dieu est tellement plat que ça ne vaut pas tripette. Un film drôle c’est aussi un film qui sait prendre des risques.
Sans surprises, c’est très convenu donc avec en prime une interprétation à côté de la plaque (faut dire que les dialogues n’aident pas non plus…). Inutile de préciser qu’il n’y a pas non plus d’idées de cinéma derrière ni même de simples idées de comédie comme les Monty Python savaient les accumuler. Ce film est quand même plutôt symptomatique de ce que nous proposent les médias nationaux aujourd’hui, à savoir un programme démagogique, simpliste et qui annihile toute réflexion puisqu’on cherche à nous imposer des schémas préétablis ou à enfoncer des portes ouvertes. C’est bien beau de promouvoir le multiculturalisme mais autant le faire en s’attaquant à autre chose qu’une caste de bourgeois qui n’est qu’un microcosme peu représentatif de notre société. Et voilà le plus gros succès français de 2014, une belle soupe amère et peu relevée. Bref comme le dirait si bien Jean-Pierre Coffe : « c’est d’la merde ».
Voilà donc le grand hit du cinéma français en 2014... Le film joue en effet avec les clichés, mais ne parvient ni à les contourner, ni à les pervertir. A ce manque de subtilité on peut ajouter des personnages qui peinent à exister et un montage approximatif. Reste que quelques répliques arrachent parfois un sourire... C'est assez peu pour un hit, non ?
Faire une comédie sur le racisme, pourquoi pas ? En plus c'est la période, mais ce genre de comédie, hum... J'ai eu énormément de mal à rire à ce jeu sur les clichés. Bien sur que ça peut être drôle un personnage raciste, c'est peut-être même le genre dans lequel il a le plus de potentiel, mais si c'est pour mettre des dialogues aussi moisi, aussi peu réfléchi et travaillés non merci. Au final, je me suis dit que si ce film est si mauvais, c'est parce que Chauveron fait peu confiance à la performance d'acteur dans son écriture : presque tout l'humour réside dans les dialogues, il n'y a pas de non-dit ou de gags amenés finement, un humour prémaché à l'excès. De l'ironie à la brouette. Mais je veux bien qu'on fasse un film inter-générationnelle qui puisse aussi être compris les vieillard sénile. C'est en effet plus une comédie surtout pour les vieux, parce que là oui, dans la salle eux ils se marraient. Donc envoyez papi au cinéma, en plus ça lui fera une sortie, mais attendez-le dehors.
inutile de perdre trop de temps dans la rédaction de mon avis sur ce nav..film, j'en ai perdu assez en allant le voir... D'habitude le label spectateurs UGC est plutôt encourageant et bien cette fois pas du tout. Mais ne perdons pas de temps disais-je et résumons ce nav..film: clichés, prévisible, gros, lourd, on n'y crois à aucun moment, bête, ennuyeux, ridicule, clavier, mauvais, bref à éviter.
En laissant derrière lui Elie Semoun, et donc “Les Parasites” et “Ducobu”, Philippe de Chauveron aborde ici le thème de la tolérance par un discours qui pourra en bousculer plus d’un, si l’on parvient à voir au-delà des gags sur les clichés sociaux. Le succès ne fait aucun doute auprès du grand public, mais il y aura toujours une réserve vis-à-vis d’un thème aussi sensible qui cherche à effacer les mots avec du burlesque beaucoup trop poussive pour qu’on en oublie l’essentiel. Bien évidemment, tout cela part d’une bonne intention, mais les enjeux sont parfois des prétextes afin de pouvoir prétendre à un discours neutre de la différence. Ce film populaire a tout de cette définition et suggère moins de nuances qu’il n’y paraît.
La famille Verneul n’est sans doute pas gâtée niveau scénario, mais le postulat souhaite que le drame frappe les jeunes filles des parents Claude (Christian Clavier) et Marie (Chantal Lauby), qui à tour de rôle vont faire le choix d’épouser un arabe musulman, un juif et un asiatique. L’introduction témoigne d’une belle mise en scène, mais qui peu à peu s’essoufflera pour laisser place à des quiproquos à la frontière du racisme, quitte à en banaliser la notion autour d’une réunion de famille. On l’entend maladroitement dans ce récit qui multiplie bien ses exemples afin qu’on n’en loupe pas une miette, au profit de la comédie. Parlons-en d’ailleurs, car sans dans la folle quête de l’identité, on en perd en crédibilité et en authenticité.
Si le jeu voudrait qu’on ne répète pas ses scènes, afin de ne pas s’entacher de caricature, la justification est noble, mais elle ne s’affirme pas toujours avec justesse. Il faut parfois sacrifier cette part d’improvisation afin de rallier tout le monde vers un discours qui ne dépend pas des comédiens eux-mêmes, mais du réalisateur et de l’idéologie qu’il tente de véhiculer. Les interprètes feront alors office de témoins, en accompagnant le projet jusqu’à son terme. Comme le film ne souhaite pas prétendre à une œuvre d’auteur, il ne faudrait donc pas obstruer cette vision que l’on a des codes afin que le public puisse à la fois d'identité et se remettre en question. L’œuvre réussit son pari à moitié. Le mécanisme de la comédie reste tout de même présenté, sans convaincre par l’originalité, mais par la facilité. La trivialité du racisme l’emporte sur plusieurs plans, lourds de sens, illustrant la diversité qui n’a pas encore trouvé l’harmonie aujourd’hui.
Néanmoins, nous ne boudons que le plaisir à moitié, du moins si l’on arrive à se faire séduire. L’autre moitié servira de lutte contre les préjugés, où le message insiste pour nous mettre sur un pied d’égalité. Et c’est en partant de cette finition qu’on en comprend les enjeux et l’instabilité d’une nation peu ouverte d’esprit et qui n’hésitera pas à user du patriotisme pour s’absoudre de la différence. Il existe un cœur pur chez chacun qui pourra vibrer comme chaque citoyen français… mais là encore, il existe une gêne concernant la manière dont on rit du racisme. On essaye de rire avec lui, plutôt que de rire de lui, c’est une bonne chose. “Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?” tente de réconcilier les Français avec leurs voisins, d’accord. Mais l’éventail des gendres, laisse cette perception qu’ont les hommes par rapport à leur prochain. Les femmes, elles, sont plus sensibles dans cette idée de tolérance et assimilent très vite la chose. Ce discours de second plan laisse le désordre derrière lui et convoque chacun à s’exprimer ouvertement afin de résoudre ses problèmes. Or, ce n’est pas l’invité qui choisit la règle du jeu, c’est bien l’hôte. Soit on le devient et on peut prétendre à la liberté morale que l’on acceptera difficilement dans le film, soit on reste celui qui se repose sur ses bases, sans broncher et en souriant du mal qui ronge des personnalités encore nombreuses chez les gaullistes.
12 millions d'entrées pour ça ?... Vraiment je m'en désole et je voudrais donc présenter toutes les excuses possibles au Bon Goût, au nom de ces 12 millions de compatriotes... Bref, un film qui a vocation de briser les préjugés identitaires et ne fait que mettre les deux pieds dedans sans subtilité. On enchaine les situations calculés, sans jamais donné une image réaliste et sincère (2014 et les 4 filles enchainent mariage et enfants du normal, c'était pas ce qui était censé choquer pourtant c'est si peu calqué sur les modes de vie actuels...). Mais enfin qu'importe vu que c'est du cinéma, si au moins c'était drôle ça me suffirait amplement ! Sauf que cette comédie n'est PAS drôle [enfin il y a un passage vraiment hilarant, attention spoiler ( !!!!! ) celui ou Ary Abitan jete sa cigarette électronique par mécanisme (sauf que du coup rien à voir avec le sujet !! )]. Christian Clavier c'est plus possible, la seule qui arrive un peu à sauver l'ensemble est Chantal Laubry... Mais ça ne suffit malheureusement à remonter toutes ses mauvaises vannes si peu inspirées. Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu pour mériter du cinéma national aussi bas ?
La beaufitude absolue et en plus ce n'est même pas drôle. Si, quelques répliques, quelques scènes, mais vraiment rien de quoi faire un succès cinématographique. Une vraie déception.Clavier que l'on voit toujours dans les visiteurs, identique à lui même. Les seconds rôles sont sympas, Mais non définitivement, y a rien à retenir.
Un film rempli de clichés, un humour très pauvre, des acteurs qui jouent mal ou surjouent pour la plupart.. Bref, j'ai entamé une sieste malgré moi pendant le film. Je suis très déçue, sachant tout les bons échos que j'en avais eu. Une belle arnaque.
Consternant. Mais comment les gens ont-ils pu se marrer devant ce film qui tire en longueur, en longueur, où il ne se passe rien une fois qu'on a compris le postulat de départ? Les 5 premières minutes sont marrantes mais après c'est le néant. Des scènes qui n'apportent rien, des dialogues sans humour à part celui qu'on tente vainement de nous vendre, des situations que ma petite sœur de de 10 ans aurait autrement mieux imaginé enfin bon, c'est lamentable quoi. J'ai eu l'impression d'être prise pour une débile. En fait c'est un spectacle politiquement correct pour bobos dégénérés.
Ce film part d'une excellente idée de départ, toujours plus d'actualité : utiliser la comédie et l'humour pour tourner en dérision le racisme et ses préjugés, tout en indiquant qu'ils sont universels. Mais, réalisé par Philippe de Chauveron, surtout connu pour ses scénarios médiocres (comme « Neuilly sa mère ! »), et co-produit par TF1, ce film ne vise rien d'autre que détendre la ménagère de – 50 ans et lui dégager du temps de cerveau disponible pour les spots de publicité. Nous avons donc là un film très formaté, très lisse, très gentillet, qui ne fait qu'effleurer le sujet sans jamais entrer dans le dur, c'est-à-dire évoquer le moindre point pouvant prêter à controverse voire effrayer ou faire réfléchir ladite ménagère. C'est pour cela, par exemple, que les trois premiers mariages ne sont célébrés qu'à la mairie pour ne froisser personne, pas de cérémonie religieuse, pas de conversion des filles, pas de prénoms étrangers donnés aux petits-enfants, et les gendres, parfaitement intégrés et assimilés, ne sont même pas pratiquants. Le propos en devient donc insipide, a fortiori parce qu'il est traité avec un humour bas de gamme fait de clichés racistes ridicules omniprésents qui dans ce contexte sonnent forcément faux. Les vrais préjugés ne sont pas tant raciaux ou ethniques que sociaux et culturels. Or, ici les gendres issus de l'immigration font tous partie de la haute bourgeoisie nombriliste : banquier, avocat, homme d'affaires, acteur, et se retrouvent autour des mêmes valeurs mercantilistes. On peut regretter que les filles n'aient aucune personnalité, elles ne servent que de faire valoir à leur mari. Une oeuvre aussi politiquement correcte, dégoulinante de guimauve jusqu'à l'écoeurement, ne pouvait que plaire au plus grand nombre, déjà habitué aux programmes télévisés décérébrants, et cela explique son énorme succès commercial (plus de 12 millions d'entrées !). Sur le même thème, le « Rabbi Jacob » de Gérard Oury était beaucoup plus percutant. Un film au final très médiocre, avec un scénario facile et décevant, des dialogues mauvais, un Christian Clavier qui en rajoute continuellement même si on a connu pire. Il y a malheureusement une véritable compétition ces dernières années dans les comédies françaises dans la facilité, et ce film en est un exemple parfait voire une consécration.