Derniers Avis sur Pandémie

Très agréablement surprise par ce film! Si je mets de côté le jeu des acteurs, un peu poussif (mais je suppose que c'est le style coréen?), j'ai beaucoup aimé. L'histoire, sans être originale, montre un aspect un peu moins traité dans les films, plutôt que la simple survie spoiler: (à savoir le côté politique de la gestion de crise, l'endiguement de la contagion, le fait de parquer la population, etc).
Bien sûr on est face à des personnages très clichés spoiler: (le bon samaritain, le vilain, le collègue un peu beauf mais pas méchant au final...)
mais on se laisse prendre au jeu et l'ensemble est intéressant à regarder. Mention spéciale à l'actrice de la petite fille qui est fort émouvante. Et, spoiler alert pour les plus sceptiques : spoiler: il est tout à fait crédible que la maman fasse passer sa fille malade en douce dans la zone non infectée, s'il y avait ne serait ce qu'une infime chance de la sauver, tous les parents feraient de même 😅

Un excellent film de science-fiction sur une pandémie. Un très bon scénario. De très bons acteurs.

Pandémie est passionnant parce qu'on voit précisément comment un virus qui, au départ, n'avait alors touché qu'une dizaine de personnes dans un container arrive à se propager à une province entière comme une traînée de poudre. Pour arriver à menacer tout un pays. Le mettre à genoux. Oui, c'est passionnant car on assiste à l'impuissance des dirigeants politiques coréens à trouver une solution pour endiguer l'épidémie. Le président est pieds et poings liés. Il se fait même dicter son comportement par son premier ministre. Pire même : les États-Unis viennent mettre leur grain de sel. Quand ils se décident à isoler la population, il faut voir les méthodes de l'armée. C'est ce que j'aime dans les films coréens. Que ce soit les polars, les films catastrophes ou d'action, c'est ce qu'ils racontent de la société coréenne et de ses dirigeants politiques. Et là, on a clairement un pays fracturé, coupé en deux, qui ne sait pas ce qu'il doit faire, qui n'est pas préparé et qui ne songe qu'à la violence envers la population comme seule réponse. Je ne vais pas les accabler pour autant. Pour n'importe quel pays, ce serait pareil. Il y aurait des dirigeants couards, une population livrée à elle-même, des hôpitaux débordés et un vaccin qui mettrait trop de temps à arriver. Au milieu de toute cette pagaille, j'ai trouvé attachant ce sauveteur amoureux, cette médecin et sa fille qu'il suivrait jusque sur la lune, son pote un peu lourd mais bien sympa. Pandémie reste humain et optimiste malgré le chaos ambiant et je le remercie pour ça. Même dans les pires épreuves, ça montre qu'on peut faire des rencontres sympas.

Oui, je mets excellent à ce film : le scénario nous retrace d'une façon magistrale ce que pourrait être une pandémie, les effets spéciaux par le biais de la mobilisation des foules est purement dantesque (ils ont dû bloquer une ville entière, tant cela est réaliste), les acteurs sont très bons, quel qu'ils soient.
Peut-être le seul bémol serait la multitude des "rebondissements", mais bon, on ne va pas bouder son plaisir.
C'est tellement bon en conclusion que l'on dirait un film américain, mais non, il est bien coréen. Cela ne gâche rien!
A voir par tous les amateurs de thriller (l'horreur n'y est pas trop) et de film américain, juste pour leur prouver que d'autre pays peuvent réaliser des films de ce genre.

Encore??? Un film sur un virus qui décime une population? Vu et revu. Bref, l'engouement avant de voir ce film n'y est pas. Et pourtant, on se trompe.

Déjà, le film est coréen. Super, car déjà l'environnement est très différent de ce qu'on connaît. L'action ne se passe pas à Los Angeles ou New York, non, là on est dans une grande ville près de Séoul. Du coup, dépaysement garanti.

Au-delà de cela, le propre film aborde une autre perspective. On vit les événements de l'intérieur, avec un un secouriste et une médecin. Et surtout, l'aspect psychologique des personnages est bien mis en valeur. Tout est très cohérent, très intense, très touchant. On ne s'ennuie pas du tout. Et quand ici le méchant est l'américain, on en apprend plus sur le contexte militaire coréen (les Américains ont plusieurs bases dans le pays) et on trouve drôle que cette fois on ne tape pas sur le Russe, le Chinois ou l'Arabe.

Mais le gros plus est le rôle de la fille du médecin. Poignant.

Avec un très bon doublage, qui plus est, «Pandémie» est un très bon film qui mérite le détour.

Le début du film est marqué par une lenteur qui laisse augurer du pire. Mais, en fait, la tension est savamment maîtrisée et monte en puissance au fur et à mesure jusqu'à mettre le spectateur dans un état de tension jouissif. Le film a ses défauts (manque de réalisme, oubli des enjeux globaux pourtant soulignés par la question de l'immigration clandestine), mais on peut insister sur ses qualités; personnages attachants, scènes d'action impressionnantes avec un tout petit budget et critique de l'interventionnisme occidental (pour ne pas dire américain). Très intéressant aussi et inhabituel dans les films hollywoodiens. La Corée du Sud qui est un pays développé connaissant les même problèmes de flux d'immigration clandestine que les pays occidentaux est présentée comme un havre de paix (architecture, technologie) par rapport au container exigu et moche dans lequel s'entassent les clandestins. Or, la ville devient elle même très rapidement un container hideux dans lequel les moeurs policées laissent place à la bestialité de certains. Ce délitement brutal illustre à merveille la critique des Etats-Unis qui est à l'oeuvre: il n'y a pas de pays supérieurs les uns aux autres, que cela soit les Etats-Unis par rapport à la Corée du Sud ou que cela soit la Corée du Sud par rapport au Vietnam: La relation de partage entre le garçon vietnamien et la petite fille qu'il voit comme sa soeur véhicule les valeurs d'entraide et d'humanité dont le personnage du secouriste est l'incarnation a contrario de la femme médecin qui représente l'égoïsme et l'individualisme menaçant un pays qui oublierait sa tradition du collectif (l'ami secouriste regrette que les temps changent, personne ne les remerciant alors qu'ils sont prêts à faire don de leur vie). En cela, le film est porteur d'un message patriotique et un antidote aux dangers qui menacent le pays. La scène où l'armée est en passe de tirer sur la population repose une dernière fois la question qui transparaît durant tout le film: l'individualisme doit-il primer sur le collectif (dois-je me sauver moi-même, dois-je sauver ma fille, dois-je choisir entre mourir avec ma mère ou vivre avec ceux qui l'ont assassinée, dois-je partager ma nourriture avec celui qui a faim et qui est malade ou le laisser dépérir...). Le point de vue du réalisateur est finalement optimiste pour ne pas dire idéaliste et humaniste. On n'est pas loin de La Peste de Camus, non?

Méconnu jusqu'à des histoires folles de thriller ou d'horreur, le cinéma coréen se diversifie de plus en plus pour coller à son époque (voir l'imitation de Top Gun ou de la Tour Infernale!). Long à se mettre en route (chaque film catastrophe se doit de définir les personnages), le film souffre d'entrée du jeu exagéré de ses acteurs qui en font beaucoup trop. Et puis tout se dégage pour finir par nous capter par son réalisme et notre peur profonde de la maladie. Politiquement dérangeant (critique la suprématie américaine et des décisions partagées), Pandémie finit de nous atteindre dans un final touchant, percutant et flippant. Une bien belle réalisation.

Pour moi cela reste un vrai film de psychopathe, mais il est bien fait même si il est un peu trash et à certain moment le film va trop loin , mais cela restait sympa à regarder

Le film nous change des films lamentables, hollywoodiens, traitant du même sujet. Et si, comme les ignares de militaires et de politicards du film, à l'encontre des médecins,on est certain qu'un virus est mortel à 100%, on pratique la politique des camps d'extermination pour tenter de l'enrayer. Déjà, si les virus étaient mortels à 100% pour une espèce, l'Humanité serait disparue depuis deux millions d'années. Ensuite, il existe systématiquement 5% d'individus résistants à une maladie émergente, dans le pire des cas (Voir la résistance avérée des lapins à la myxomatose en Australie et, aujourd'hui, de nombreux êtres humains au SIDA). Ces faits rendent ce scénario crédible et, en réalité, les chercheurs, sur 240 000 habitants n'auraient pas disposé d'un seul jeune homme ou bien d'une seule petite fille pour développer un sérum et un vaccin, mais d'au moins 12000 personnes résistantes. Chaque scène est bien menée et si les gens se révoltent et tentent de sauver leurs proches, ce n'est pas pour contaminer le Monde mais simplement parce que les politiciens Néo-cons les traitent comme du bétail, mentant de manière éhontée, neutralisant l'information avec une bêtise d'une profondeur exosolaire. De plus, en regroupant tous malades et les bien-portants ensemble afin de mieux faire mourir les habitant de la ville les responsables de la sécurité frôlent la débilité absolue, parfaitement plausible avec les andouilles qui nous gouvernent aujourd'hui. Les américains sont aussi montrés pour ce qu'ils sont depuis l'ère Bush : des incapables qui flinguent systématiquement avec l'aviation sans rien piger. Seul le président Coréen sauve la mise, mais il est idéalisé. Pour moi ce film est très bon et démontre les faiblesses des notre Civilisation marchande et mondialisée face à une crise qui nécessite de l'intelligence, du savoir faire et de l’empathie. Sans mettre le monde en danger, on peut gérer une pandémie sans cruauté. Ce qui était pratiqué pendant la peste au Moyen-Âge n'est plus admissible aujourd'hui. Seuls les fachistes économiques sont prêts à commettre ce genre d'horreur. Cette réalisation est du niveau de "Outbreak" avec Morgan Freeman et Dustin Hoffman. Le cinéma Coréen est de plus en plus méritant.

C'est ma première critique woouuh !! *champagne* bref ..

Aaahhh pandémie !! J'ai beaucoup aimé vraiment. J'avoue qu'au début je m'attendais à un scénario made in USA mais pas du tout même si ils sont présents dans l'intrigue. C'est principalement ça que j'ai apprécié parce que personnellement j'en ai marre de voir que tous les films catastrophes, même si certains sont bons, se passe tout le temps en Amérique.

Les acteurs sont vraiment bons et j'ai pas réussi à m'en détacher du début à la fin. J'ai même pleuré à une certaine scène :rires: m'enfin je dois dire que les corééns se sont vraiment bien débrouillé et ça donne un bon film ou on voit bien que l'Humain est un véritable c****** et ne pense qu'à sa gueule. Cf un certain personnage.

Chacun son avis, le mien peut ne pas plaire mais j'ai adoré et je conseille de le voir.

Énorme surprise ce film. Évidemment, tout n'est pas parfait, loin de là, notamment quelques coupes inopportunes au montage et un jeu d'acteur qui laisse parfois à désirer, mais on est captivés du début à la fin. Des scènes incroyables comme savent si bien réaliser les Coréens. L’actrice principale a un charme fou (bon, c'est vrai, c'est sa principale qualité ; l'acteur principal n'est pas très bon non plus). Coup de cœur en revanche pour le bout de chou. Je vous le répète, ce film est imparfait, inégal, mais il est à voir car la puissance créative l'emporte sur tout.

Cela fait un moment que je suis le cinéma sud-coréeen et j’ai souvent connu de formidables expériences avec lui ("Save The Green Planet", "JSA", "Memories of Murder", "Foul King", "Antarctic Journal", "Sympathy for Mr. Vengeance", "Old Boy", "2 Sœurs", "A Dirty Carnival", "My Sassy Girl", "Barking Dogs", "Le Bon, La Brute et le Cinglé", "Thrist", "A Bittersweet Life", "The Host", "Frères de Sang", "The Chaser, "J’ai Rencontré le Diable", "Mother", "The Tower"…) C’est donc avec une certaine excitation que j’attendais de voir "The Flu" (sorti en dvd sous le titre "Pandémie"), film catastrophe comptant la propagation extrêmement rapide et violente d’une forme mutante du virus de la grippe aviaire dans une ville coréenne. Et le premier mot qui me vient à l’esprit après visionnage, c’est « Wahoo !! » Oui, car "Pandémie" c’est tout simplement un spectacle à couper le souffle par le biais de sa réalisation et de son réalisme (par ce fait, il se se rapproche plus du "Alerte !" de Wolfgang du "Contagion" de Steven Soderbergh) : en effet, Kim Sung-Soo nous présente un travail impressionnant avec une grande maîtrise de sa caméra doublée d’une très belle photographie (il nous avait déjà proposé de belles images avec son "Musa, La Princesse du Désert"). La proximité de la caméra vis-à-vis des protagonistes arrive à nous faire ressentir une certaine angoisse claustro comme lors des séquences où l’hôpital coule sous les malades ou dans les camps où sont parqués les habitants ; mais les plans larges sont aussi mis à contribution pour nous plonger avec une efficacité terrifiante dans cette ambiance de fin du monde comme ces incroyables et réalistes scènes de mouvement de foule sur de gigantesques autoroutes ou encore ce plan saisissant en travelling semi-circulaire nous dévoilant un stade olympique devenu une immense fosse commune !! Et oui, "Pandémie" est certes une superproduction, mais il est terrifiant dans son extrême réalisme : voir un virus se propageant de victimes en victimes avec une telle facilité et une telle expansion est tout simplement l’un des plus horribles scénarios plausibles qui pourrait survenir sur notre bonne vieille planète ! Finalement, plus qu’un film de science-fiction ou d’horreur, "Pandémie" est avant tout un sacré film d’anticipation. Il pousse même cette notion de réalisme sensationnel par le biais d’un fol affrontement politique entre le maire de la ville, un député, le Premier Ministre, le Président de la Corée du Sud et l’émissaire des États-Unis pour la gestion de la crise, chacun de ces personnages ayant en priorité les intérêts de sa carrière. Comportement stupide mais ô combien humain, ils sont incapables de choisir une solution (On continue la quarantaine ? On fusille tous les malades ? On détruit purement et simplement la ville ?) tout en méprisant toute la communauté scientifique qui est pourtant le meilleur parti pouvant faire face à la situation. Grâce à cette confrontation de « grosses têtes », Kim Sung-Soo parvient à inséminer dans son film une subtile critique de la mainmise des États-Unis sur les décisions militaires de la Corée du Sud : en effet, dans le cadre d’un accord entre les deux nations, les USA ont constamment des soldats présents dans toute la Corée du Sud et, en situation de guerre ou de grave crise, les américains prendraient le contrôle des troupes du pays. C’est cet absurde accord, dont le gouvernement sud-coréen aimerait renégocier, qui est directement pointé du doigt dans "Pandémie". Mais alors, me diriez-vous, c’est un film parfait ? Au risque de passer pour un éternel rabat-joie, je dois tout de même émettre un bémol en trois points : 01) l’histoire d’amour entre le héros et la toubib… mais pourquoi faut-il toujours une putain de romance pour venir gâcher l’ensemble en cassant sans cesse un rythme pourtant bien mené : est-ce qu’un héros de film ne peut agir autrement que parce qu’il a l’entre-jambe qui frétille en regardant une nana ?!! 02) une gamine totalement insupportable tant par sa voix nasillarde que par ses comportements illogiques et dangereux 03) le fait d’avoir créer (en plus du virus, cela va de soi !) d’un très méchant bad guy égoïste et sans cœur : tellement cliché !
Donc, malgré quelques défauts qui ne sont finalement que des détails, "Pandémie" est un très bon film de catastrophe sanitaire spectaculaire et extrêmement bien réalisé qui change agréablement de ce que le cinéma américain a l’habitude de nous proposer. Voilà donc un dvd sur lequel vous pouvez vous jeter sans aucune retenue !

Pandémie est autant un film d’action catastrophe ambitieux à la réalisation soignée, qu’un drame intelligent dans sa façon de décrypter les enjeux (humains et globaux) et les problématiques inhérentes à la situation qu’il ant, haletant et saisissant.

Dynamique de bout en bout, Pandémie n’évitera pas quelques clichés manichéens propres au cinéma d’entertainement, notamment dans sa schématique générale avec l’introduction d’un héros sans peur et sans reproche, d’une romance mièvre ou d’un enfant cristallisant l’émotion par le désespoir des protagonistes, mais l’ensemble témoigne une fois de plus de la qualité du cinéma local pour impressionner avec efficacité, sérieux et bonne tenue. Solide tant dans son interprétation que dans la gestion de sa narration ou sa mise en scène, Pandémie est un petit must spectaculaire, parfaite alternative au cinéma américain de plus en plus abandonné au copier-coller sans saveur.

Un film très sympa sans prétention et plein d'émotion ! J'ai juste eu du mal à accrocher au départ. Mais en y repensant c'est plutôt bien fait car les personnages principaux ne montrent leur coter intéressant que quand les ennuis commence vraiment.

Et les gens qui n’arrêtes pas de dire que dans ce film ils ne font que des éloges des états unis n'ont rien compris du tout. C'est même tout le contraire !

Film efficase, bien joué, bien réalisé, très réaliste, une bonne surprise qui fait peur par son coté réaliste de la manière de traiter la menace..