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    Max Mon Amour
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    2,6
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    11 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 390 abonnés 4 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Un film très bizarre que ce Max mon amour. Le genre de trucs improbables tout droit sorti des années 80 qui rappellent que le cinéma c’était mieux avant ! Les producteurs en avaient pour proposer ce genre de scénario ! C’est totalement improbable, car le film se présente comme une sorte de Beethoven (le chien), mais avec un singe, mixé avec une intrigue zoophile (mais pas complètement non plus). Le résultat est forcément étonnant ! Ca aurait vite pu virer au n’importe quoi, mais le réalisateur n’est pas non plus un branque, puisque c’est un réalisateur japonais qui se charge du bébé, le réalisateur, notamment, de Furyo. C’est un habitué des films déviants mais plutôt mainstream, avec de gros casting et de gros budgets. Curieusement, l’histoire se tient bien et même, est accrocheuse. Le ton dominant du métrage est clairement la comédie, la comédie bon enfant avec des scènes marrantes mettant en avant le singe. Il y a évidemment ce qu’il faut de moments de tension pour créer du rebondissement, mais c’est jamais méchant et ça vire toujours à la comédie ou au happy end. Il y a une touche d’érotisme, mais discrète, et finalement, la trame zoophile du film n’est qu’un arrière-plan un peu scabreux qui n’est pas plus exploité que ça, en tout cas jamais sous l’aspect dérangeant du sujet. Si vous venez pour ça, c’est raté, le film n’en fait pas son sujet prioritaire. Inutile d’attendre un Nekromantik animalier par exemple !
    Le casting est très bon. Il fallait un solide casting pour nous faire croire à cette histoire, et Rampling était toute indiquée pour le rôle le plus douteux du film ! Habituée à jouer des rôles déviants, bien aidée par son physique à la fois sensuel et dérangeant, elle est très bien dans la peau de son personnage et arrive, et c’était pas facile, à faire croire à une histoire avec le singe ! En face d’elle, Higgins est convaincant aussi, même s’il accepte peut-être un peu facilement ce qui se passe au début ! Il est souvent à l’origine des scènes comiques du film. A noter pléthore de seconds rôles mémorables, notamment la charmante Victoria Abril, Luchini qui apparaît à l’occasion d’une scène en compagnie de Bernard-Pierre Donnadieu. Sabine Haudepin, qui campe une prostituée de luxe est particulièrement marquante, à la fois pour son allure so sexy, mais aussi sa drôle de prestation. Le gamin joue aussi très bien, faut lui tirer le chapeau, surtout lorsqu’il a dû comprendre le sujet du film !
    Formellement, Max, mon amour se déroule essentiellement dans un luxueux appartement. Le film aurait pu être ennuyeux avec peu de variété dans les décors, mais le métrage dispose d’une mise en scène très dynamique et d’une jolie photographie claire et lumineuse qui donne une dimension chatoyante à l’image. C’est chaleureux et agréable, bien en accord avec le ton du film, et il faut souligner également la performance de la marionnettiste, Alisa Berk, laquelle a œuvré sur pas mal d’autres métrages marquants comme Greystoke. Enfin, la bande son, discrète, est cependant très plaisante et elle introduit bien le métrage.
    En clair, Max, mon amour est une bonne découverte. Si ce n’était la touche scabreuse du métrage, au fond, c’est une histoire de film animalier assez classique (on l’adopte mais tout le monde n’est pas d’accord, ça crée des complications, celui qui l’aimait pas finit par l’aimer dans une suite de rebondissement qui mène à ce happy end). Mais l’humour, le rythme, l’interprétation, le soin de la réalisation, tout cela en fait un film très au-dessus des Airbud et autres trucs semblables. A découvrir si le sujet ne vous dérange pas. 4
    Damien Vabre
    Damien Vabre

    162 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 juillet 2022
    Max mon amour déçoit dans ses scènes comiques (le dîner avec les invités, le retour en voiture) et ses scènes intimes. Le personnage et le jeu froids de Charlotte Rampling et le chimpanzé artificiel n'aident pas à s'attacher à cette histoire étonnante filmée d'une manière académique.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2022
    Un point de départ intéressant mais qui rapidement s'essouffle pour finalement tomber dans du n'importe quoi.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2022
    Parmi les milliers de films que j’ai vu, j’ai rarement regardé quelque chose d’aussi perché. Cette histoire de zoophilie qui n’est en vérité qu’un prétexte à une critique de la bourgeoisie est aussi ridicule qu’elle est audacieuse. Si Charlotte Rampling est forcément formidable dans le rôle de cette femme froide d’extérieur mais qui bouillonne à l’intérieur, si le singe est particulièrement réussi et expressif certains dialogues et situations sont risibles et ridicules (la descente de Max des Champs Élysées est un grand moment de n’importe quoi). Le plus grand signe d’échec étant que finalement il ne crée pas vraiment le malaise ou la subversion, mais il faut lui reconnaître le fait d’être sacrément gonflé.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2021
    À l’instar de Paul Verhoeven dans Elle (2016), Nagisa Ōshima investit le cinéma français à la manière d’un savoureux jeu de massacre qui fait imploser la bourgeoisie en exploitant ses fragilités congénitales. Car le chimpanzé, dans Max mon Amour, incarne le retour de la bestialité et du désir brutal au sein d’un microcosme régi par les apparences : les amants se suivent et sont connus, les bouquets de fleurs abondent pour remercier, excuser, acheter une paix illusoire. Nul hasard si le bilinguisme occupe une place de choix : aux langues officielles – le français, l’anglais – s’oppose un langage secret et bestial qui les rassemble toutes et fait communier les personnages dans un même trouble. L’amour, chez Ōshima, relève de l’incontrôlable et du tabou ; il trouve son corollaire dans la chasse, activité évoquée à de nombreuses reprises et qui change les êtres en prédateurs bien plus dangereux que ledit Max, primate plutôt calme qui finit par céder à la mélancolie. De ce renversement des perspectives, représentant les hommes en animaux curieux et le singe en hôte érotique, le cinéaste japonais tire une farce cocasse dont l’absence de vigueur rythmique – son principal défaut – traduit à l’écran la domestication des pulsions de l’homme moderne, l’atrophie d’un désir que l’on attise en regardant par le trou d’une serrure.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Film iconoclaste sorti dans une certaine indifférence du public en 1986, Max mon amour est pourtant une œuvre étonnante et savoureuse à plus d’un titre. Tout d’abord, elle se sert d’un sujet scabreux (la zoophilie) pour développer une intrigue proche du drame bourgeois, tout en en déjouant les travers et clichés. Désarçonnant, le long-métrage a le grand mérite de ne jamais aller là où on l’attend et de proposer ainsi un cinéma autre, particulièrement savoureux si l’on aime un peu l’humour trash. En réalité, il n’y avait qu’un auteur japonais pour parvenir à signer un vrai film d’amour à partir d’une histoire pareille. Le tout est joué à la perfection par Charlotte Rampling et Anthony Higgins, tandis que la réalisation est tout bonnement impeccable de sobriété. Délirant, mais dans un cadre précis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un film exceptionnel qui est ressorti le mois dernier en dvd avec des bonus très intéressants : interviews réalisés par JB Thoret du scénariste J.claude. Carrière et du compositeur de la musique, M. Portal.
    Cette histoire trouble met en scène la relation qu'entretient la mystérieuse et glacée Charlotte Rampling avec un chimpanzé, relation avec laquelle son mari Anthony Higgings est obligé de composer. L'évolution psychologique du mari, son envie de savoir (qui en fait un double du spectateur), la manière dont l'enfant du couple, leurs amis et relations vont réagir vis à vis de cet "autre" radical, qu'ils installent bientôt ds un appartement bourgeois parisien, tout ceci est filmé avec sobriété et retenur. Cela fait penser à du grand Bunuel. C'est absolument génial.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    C'est du Nagisa Ôshima et c'est plus ridicule qu'autre chose! Pauvre Charlotte Rampling! Certes, la jalousie est une maladie incontrôlable mais là c'est un peu du n'importe quoi! On dit que les singes sont proches des hommes! Nos cousins pour ainsi dire! spoiler: il faut voir la scène où Max est accrochè sur le toit d'une voiture via les Champs-Elysèes pour se faire une idèe!
    Sur un tel sujet, on est, très, très loin du cinèma qu'un Robinson Devor aurait pu faire! Victoria Abril joue les bonnes avec une allergie aux humeurs de son employeur, Fabrice Luchini joue deux minutes, Bernard-Pierre Donnadieu a l'air endormi et Nicole Calfan nous sort la meilleure rèplique du film (« J'imagine que c'est un mâle ? ») . En somme, on n'a du mal à croire que c'est le grand et même Ôshima qui a signè des oeuvres importantes telles que "L'empire des sens" ou "Furyo". L'histoire d'amour aurait pu être forte et èmouvante si le chimpanzè ètait vrai! Allez 1* pour la sexy Sabine Haudepin qui, sans rentrer dans les dètails, ne laissera pas la gente masculine indiffèrente...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 septembre 2012
    "Max mon Amour" n'est pas un film choc ou Oshima aurait cherché à remuer nos instincts de spectateur dans un cocktail détonnant de vulgarité , de transgressions cinglantes et de portraits au vitriol de caractères profonds et travaillés , cocktail qui nous aurait joyeusement pété à la gueule pur nous envoyer ad patres.
    "Max mon Amour" st une fable , douce et amère , assez délirante et très pudique sur l'intervention d'un élément perturbateur assez absurde dans le couple et le cadre familial de propriétaires assez aisé ainsi que sur le comportement tout aussi étrange mais néanmoins compréhensible des membres de cette famille. La mise en scène est soigné , le spectacle très divertissant et totalement atypique. Les comédiens sont en grande forme , Charlotte Rampling au sommet de sa beauté et une Victoria Abril à craquer en tête , ils nous aident à passer un très bon moment. Sans oublier le singe.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mars 2009
    J'ai trouvé que c'était un film faussement transgressif. Le réalisateur ne va pas jusqu'au bout de sa logique perverse. Exemple : le chimpanzé devrait chier partout, mais non, c'est une bête sauvage bien élevé. Je ne parviens pas à croire à cette histoire. Comme si le réal avait voulu mettre en marche une histoire super transgressive et avait reculé devant la dangerosité de la chose.
    Et puis, on ne croit pas du tout au "singe".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    " Max mon amour " réussit un pari osé et difficile, celui de confronter l'homme à son ego en évitant les écueils inhérents à un tel sujet. Seule une approche venue d'Orient pouvait sans doute y arriver. Avec tact, humour et maîtrise, cette histoire d'amour entre Charlotte Rampling et un singe - au risque de déranger - semble être une variation plutôt douce sur le thème récurrent du cinéaste japonais : l'érotisme. Les acteurs, Higgins déconcerté, Etaix inénarrable, Rampling égale à elle même, Max trouble-fête au vrai sens du mot, bref... " Max mon amour " montre que l'on peut traiter un sujet délicat sans tomber dans une obscénité hors de propos. Higgins, diplomate très distingué marié à une femme de son niveau se retrouve face à lui même, à sa virilité, dans une situation d'adultère inédite. Face à face " d'homme à homme " ? Très probablement, car si " Max mon amour " aborde la zoophilie, ce n'est pas un film pervers pour autant, c'est simplement un autre regard, n'en déplaise aux dévots et autres cloportes d'abside qui tombent en extase devant
    " la Passion du Christ ".
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