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    L'étrange couleur des larmes de ton corps
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    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2014
    J'avais eu beaucoup de mal avec Amer le premier film des réalisateurs Hélène Cattet et Bruno Forzani (2010). Je craignais donc fort de ne pas adhérer plus que cela à leur nouvel opus. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est encore moins accessible et compréhensible. Mais un « je ne sais quoi » l'a rendu cette fois assez fascinant. Au risque de voir surgir une...
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Ce film est une expérience visuelle et sonore assez déroutante qui m'a évoqué David Lynch : j'ai trouvé ça assez envoûtant même si je regrette de ne pas avoir tout compris !
    Lae-young K
    Lae-young K

    9 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2014
    qu'est e ce que ce film où on ne comprend absolument rien et donne le tourni?
    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: film à trous, petits, béants, narratifs, pleins, profonds, dilatés ou sanglants.

    Réfractaires aux dédales rétro sophistiqués façon Lynch et vas-y que je te mélange fantasmes, traumas et « réalité » sans te prévenir, passez votre chemin, fuyez ! Pour les autres, quelle aventure ! Film noir aux couleurs psychédéliques, kaléidoscope (expéri)mental, c'est peut-être l'histoire d'un type qui ne trouve pas sa femme et...peu importe. Il y a trop à voir et à entendre pour se faire une idée précise au premier coup d’œil. En attendant on peut accepter de sombrer dans ce délire fétichisant où le matériau filmique est obsessionnellement trituré, malaxé voire torturé dans tous les sens : la vue, l’ouïe et parfois même le toucher tant les évocations sont puissamment construites. Bref, une belle pièce d'orfèvrerie qui déchire la frontière entre cinéma et psyché, comme enregistrée depuis l'intérieur d'un crâne.
    Moralité : L'important, c'est le voyage, pas la destination.
    Zoé B.
    Zoé B.

    465 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Paraît que lorsqu’il travaillait à Video Archives, le vidéo club d’Hermosa Beach, Quentin Tarantino s’ingéniait à placer d’improbables films de genre en tête de gondole. Bon, c’est vrai, je n’ai pas vu le premier long-métrage d’Hélène Cattet et Bruno Forzani, je ne sais donc pas ce qui a motivé l’emballement du maitre, mais la distinction est là, ce tag désormais légendaire : "Amer" serait un des 20 meilleurs films de 2010 ! Sûr qu’avec une recommandation aussi prestigieuse, les décideurs de Canal et Cine + ont dû être favorablement disposés à accompagner le deuxième opus. Tout comme la région Lorraine où "L’étrange couleur des larmes de ton corps" s’est tournée pour partie. Et comme nous pauvres spectateurs, attirés par une bien séduisante affiche, un titre intriguant en diable et la rumeur qui montait alentour. Enfin un film pour rompre la routine, un film de plasticiens autant que de cinéastes, une expérience fantastique, un trip sensoriel… Une belle daube, oui ! Un kaléidoscope d’images plus ou moins inspirées, une bande son tonitruante, un scénario moins déroutant que franchement abscons, des acteurs réduits à jouer les marionnettes... et au final, le film le plus éprouvant que j’ai vu depuis un bail. Même pas éprouvant, PENIBLE !
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2014
    j'avais vu leur précédent film, alors je savais où je mettais les pieds avant d'aller voir ce film. mais quand même! c'est encore plus nébuleux et abscon que Amer (2009). visuellement, c'est très psychédélique, ça pique les yeux et le son aussi fait mal aux oreilles parfois. sinon, l'histoire est ultra confuse, et mettre des rêves (ou plutôt cauchemars) au milieu du récit n'arrange rien. j'étais une une petite salle au Cinécité les Halles et 6 personnes ont quitté la projection avant la fin. et franchement, je ne les blâme pas.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Amer était un premier film réussi, une expérience sensorielle et esthétique assez fascinante bien qu'un peu vaine, on pourra reprocher la même chose à l'étrange couleur des larmes de ton corps en regrettant un scénario psychanalytique passablement troussé. Pendant masculin d'Amer, l'étrange couleur souffre d'une structure inutilement alambiqué et répétitive. Si l'on est parfois fasciné par l'imagerie qui est convoqué (le giallo comme pour Amer), on reste sceptique sur le fond. Le film reprend les codes les plus éculés d'un certain cinéma d'auteur (post nouvelle vague) et finit par ennuyer tant il exhibe ses propres mécanismes sans jamais chercher à intéresser le spectateur à ce qui est raconté. Il y a de belles séquences dans l'étrange couleur des larmes de ton corps (très bons effets gores)mais l'ensemble est ennuyeux parfois même pompeux et complètement désincarné. Là ou Lynch donnait une profondeur au mystére, Forziani et sa compagne ne font que produire de l'image. Souvent sublime mais aussi très lassant.
    ourouty
    ourouty

    10 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Un exercice de style dans lequel je ne suis jamais entre.... Après"amer" qui m'avait bluffe, la déception est grande. La salle s'est vidée pendant la 1ère demi heure.. Manifestement cet ovni aura du mal a trouver son public. Même gaspar noe me paraît puéril par rapport a cela.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Très vite je me suis perdu dans l'immeuble de Dan, le personnage principal de L'Etrange couleur. Je ne sais pas exactement à quel moment, sans doute avant la vingtième minute, lorsqu'un inspecteur de police arrive pour enquêter sur la disparition de la femme de Dan: gros plans et split-screens brutaux, tout est fait pour qu'on se perde, que le fil qui nous lie à l'histoire se relâche complètement. Le film procède ensuite à quelque chose qui est presque de l'ordre de l'installation visuelle et sonore: il déploie ses motifs en les déconnectant de toute "histoire", il perfore les chairs de façon gratuite, au risque de tomber dans l'exercice de style. J'ai pourtant l'impression que le travail des réalisateurs va au-delà de cet exercice : il peut y avoir quelque chose d'agaçant et d'épuisant dans L'Etrange couleur, mais, pour peu qu'on se laisse surprendre par certains plans, comme celui de cet oeil horrible aperçu par la voisine de Dan à travers son plafond (le plus beau plan du film selon moi), on trouvera un autre fil, qui nous conduira à l'intérieur du regard d'un homme. Celui de Dan vaut pour tous les autres personnages masculins (l'inspecteur, le propriétaire de l'immeuble), qui sont visiblement des doubles de Dan. C'est donc le regard de Dan qui est hanté, comme celui de Bill Pullman dans la première partie de Lost Highway.
    Cette référence dit à quel niveau veut se situer le film d'Hélène Cattet et Bruno Forzani; il n'est pas dit qu'ils se tiennent à cette hauteur-là, mais le chemin qu'ils ont tracé, depuis Amer, est beau, prometteur.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Ce film est le nanar de ce début d'année. Incompréhensible, des scènes qui se succèdent rapidement et qui n on rien à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 mars 2014
    J'ai été à l'avant-première du film "l'étrange couleur des larmes de ton corps" hier au cinéma des galeries.
    Au départ, titre accrocheur, idée intéressante et scénario dédaléen et surréaliste prometteur. Au final: Univers étouffant, oppressant, acteurs nuls, scénario inexistant et trop trop violent.
    Glauque et tout sauf subtile.
    C'est bâclé..dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 mars 2014
    C'est un film très très special ! La bande son est très agaçante et l'histoire tient difficilement debout, on ne rentre pas dedans.... Aïe aïe aïe ... que de temps perdu ...
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Le film de Hélène Cattet et Bruno Forzani doit être perçu essentiellement comme un exercice de style, un hommage de fans à Dario Argento, au giallo et à l'Art nouveau. Petit rappel: le giallo est un genre cinématographique (inspiré de romans policiers de gare) caractérisé par "de grandes scènes de meurtre excessivement sanglants, un jeu de caméra très stylisé et une musique inhabituelle". C'est également un genre ultra-fétichiste, dans lequel les tueurs oeuvrent à l'arme blanche avec les mains gantées de cuir noir. "L'étrange couleur des larmes de ton corps" est donc une oeuvre qui se réfère à cette imagerie déviante et tarabiscotée, et qui le fait de manière extrême et obsessionnelle, sans concessions. C'est un film qui peut autant fasciner (à l'image du titre et de la superbe affiche), qu'agacer, car malgré sa splendeur visuelle et son montage hypnotique audacieux, il y a comme une volonté quasiment autiste de laisser le spectateur à la porte (un peu comme le "Only God Forgives" de Refn ou "Amer", le précédent film de Cattet et Forzani). Plus le film avance, plus il est tentant de décrocher, c'est comme un labyrinthe dont la sortie semble sans cesse s'éloigner. Et le film succombe aussi à un trop plein d'idées, de sons et d'images. En optant pour une narration sensorielle sans ancrage avec le réel, le film prend le risque de perdre le spectateur, tant il donne l'impression de ne s'adresser qu'à une poignée de cinéphiles, connaisseurs incollables de ce style de films sadico-fétichistes. Cet élitisme est ce qui en fait sa limite.
    breizhi
    breizhi

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2014
    Grosse déception ! Confus : on ne comprend rien, on attend quelque chose qui n'arrive , je n'avais qu'une envie c'est qu'il finisse !! Bloquée au milieu de la rangée je n'ai pas osé déranger mes voisins .par contre la moitié de l'assistance est rapidement partie !
    Fan d'Art Nouveau, je me suis -au moins- régalée à la vue de ces beautés architecturales et décoratives ( vitraux, meubles...)
    Quant au film, je me demande comment il a pu être récompensé!?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 février 2014
    Le film raconte l’histoire d’un type qui cherche sa femme disparue mystérieusement. Cet homme, et ceux qu’il rencontre, tous habitent dans une baraque immense, qui cache autant de choses que tous ces personnages au fond de leurs subconscients…

    Il faut reconnaître : L’Étrange Couleur des Larmes de ton Corps à un coté film destiné aux spécialistes du Giallo, aux étudiants en cinéma. Le film est rempli de symboles et de références aux auteurs, compositeurs et techniciens ayant participé aux plus grands chefs d’oeuvre du genre précité.
    C’est aussi l’oeuvre de deux réalisateurs cinéphiles qui, consciemment ou non, ont parsemé leur films de différentes inspirations cinématographiques.

    Moi, je ne suis vraiment pas Giallophile.
    C’est donc d’un œil naïf et inculte que j’appréhende le film.

    Le film d’Hélène Cattet et Bruno Forzani provoque très vite une certaine transe. "l’enquête", se transforme assez vite en analyse par le héros d’abord, puis par le spectateur, de l’ensemble des personnages du film ; leurs souvenirs, fantasmes et cauchemars.
    Différencier la réalité et de l’imaginaire devient difficile et stimulant à la fois. Les visions deviennent de plus en plus abstraites, et restituent pèle-mêle plusieurs indices sur la psychologie, non pas d’un seul protagoniste, mais d’un ensemble de personnages constituant un seul et unique cerveau labyrinthique.
    Cela m’a fait penser à l’univers de feu Satoshi Kon - référence confirmée par les réalisateurs. Notamment Paprika, ou un personnage explore la psyche d’un espèce d’inconscient collectif à la recherche d’un coupable, et ou plusieurs niveaux de lectures sont visibles. Visuel, culturel / métaphorique, psychologique.

    Trois aspects du film m’ont particulièrement impressionné:

    Même si l’on n’y comprend rien à cette histoire, l’aspect scénaristique a été peaufiné de manière à pouvoir reconstituer un puzzle mental, tout au long du film. Ainsi, progressivement plusieurs éléments de psychologie se dévoilent, du fantasme sexuel au désir de mort, aux traumas de l’enfance. Certains évidents, d’autres qu’il faut chercher dans la répétition, lorsqu’un nouvel élément se rajoute à une scène déjà vue, mais reformulée.

    Le travail visuel est je pense, conforme à l’univers du Giallo. Ne connaissant que les plus célèbres Argento, et Amer dans ce domaine, je ne m’étendrai pas.
    Ce que je vois, c’est qu’il se renouvelle et s’étoffe. Malgré la répétition dont je parlais plus haut, il n’y a pas d’ennui, car visuellement, les réalisateurs ont cherché à renouveler les sensations fournies par l’image. De très nombreux effets sont donc utilisés, comme par exemple utiliser le noir et blanc associée à un effet roman photo, pour illustrer les fantasmes.

    Le dernier élément est la partie sonore. Celle-ci, loin d’être accessoire, est intégrée de manière systématiquement saturée, et décuple l’impact visuel de chaque évènement, action, découverte.
    Certains sons, que j’appellerai " quotidiens", immergent le spectateur, nous enveloppent. Inhalations/expirations, bruits de pas, simple frottements… D’autres maintiennent constamment l’ambiance, comme ce bruit de fond qui s’apparenterait à la respiration de cette maison cerveau. Puis il y à ces sons durs et agressifs illustrant toute violence, qu’elle soit physique ou psychologique. L’association de tous ces bruitages est fantastique. Elle donne cette atmosphère unique au film.

    Tout de même, pour qui ne connaît pas les différents codes du genre, comme moi, dur dur de comprendre le film, d’adhérer pleinement à cet univers multi-strates.
    L’Étrange Couleur des Larmes de ton Corps est donc un film hermétique.
    Cependant, ce n’est pas uniquement un défaut. Cela indique aussi le niveau d’intégrité d’une démarche d’auteurs qui ont mis énormément d’eux mêmes dans leur film, quitte à le rendre inaccessible et anti-commercial.
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