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Cyril C
3 abonnés
2 critiques
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5,0
Publiée le 29 mars 2014
Grand fan d'Argento et de giallos j'ai aimé cet étrange couleur!Ca evoque Martino en plus d'Argento et les films de ce dernier comme suspiria et anti commercial comme je les aime,l"étrange couleur va en rebuter bcoup bcoup mais ceux qui rentreront dans le film et le trip vont se régaler.... Superbes décors et musiques de plus!
Chef d’œuvre ou navet, à vous de juger ! Pour les raisons évoquées dans le titre, je ne conseillerai pas ce film. Il ne fera pas de demi-mesure, soit vous adorerez, soit vous détesterez. L’histoire…y en a-t-il vraiment une, enfin, est-ce vraiment utile d’en parler. Voici le début : un homme rentre chez lui après un voyage d’affaire. Il doit y retrouver sa femme, mais, lorsqu’il frappe à la porte, personne n’ouvre, alors que la chainette est pourtant fermée. Il la brise, mais toujours personne ! Sa femme a disparu… L’intérêt est ailleurs. J’ai lu un critique évoquer ce film comme un « laboratoire » et je crois que c’est le mot juste. Scénario, musique, prise de vue, tout est hors normes dans ce film ! Parfois oppressé, parfois amusé, parfois effrayé par le côté gore, une perception différente s’ouvre à nous. Enfin, le décor art nouveau est vraiment splendide ! Alors, convaincu d’avoir perdu son temps ou d’avoir vu un film qui apposera sa marque ?
4 ans après la sortie de leur (sublime) premier film, Amer, Hélène Cattet et Bruno Forzani reviennent pour nous offrir ce film. Magnifique expérience sensorielle dont, comme pour Amer, on sort pas indemne et dont on se souvient longtemps. La renaissance du Giallo est entre d'excellentes mains !
Comme suite aux interviews données par les réalisateurs, non, la forme ne peut pas supplanter ou expliquer le fond. "L'étrange couleur" ( comme leur premier long métrage "amer")est un exercice de style esthétique, hommage aux giallos de dario argento. Les couleurs, ambiances, images obsessionnelles filmées avec beaucoup de talent ne peuvent compenser la vacuité du scénario de ce film, ce qui constitue une faute majeure vis à vis du spectateur.
Après le surprenant « Amer », le couple de cinéastes radicalisent encore leur geste : ici plus question de raconter une histoire, mais uniquement de soumettre le spectateur à une succession de stimuli visuels, comme autant de déclinaisons fétichistes autour des motifs du giallo (meurtre à l’arme blanche comme métaphore de l’acte sexuel, décor anxiogène, etc.). Les cinéastes atteignent une impressionnante maîtrise visuelle (et sonore), faisant se succéder les séquences oniriques comme autant de brillants court-métrages expérimentaux (la scène de la femme au chapeau est un vrai petit chef d’œuvre), au risque de lasser (le film est parfois épuisant dans cette logique de l’accumulation) ou de laisser le spectateur sur le bord de la route (on reste extérieur à tout affect, contrairement à « Amer » où peu à peu se dessinaient des enjeux humains). Au final, « L’Etrange couleur… » est une magnifique installation visuelle, froide et hermétique. Un trip aussi radical et brillant que limité dans son pouvoir d’évocation.
L’étrange couleur des larmes de ton corps...Ils sont deux à avoir commis cet horrib...pardon, cette incongruité cinématographique. Je ne voulais pas y aller, mais finalement j’ai craqué, en me disant que ce film ne resterait pas longtemps sur les écrans (à mon avis demain il dégage), qu’il fallait «aider» les jeunes cinéastes audacieux, et parce que mon pote Grégory Marouzé en avait dit du bien, mais Grégory est facétieux...il aime bien jouer des tours parfois. Le pitch ? J’en sais rien ! J’ai rien compris. Un mec rentre chez lui, sa femme a disparu, tous les appartements de l’immeuble communiquent, un flic mène l’enquête... La forme ? Plutôt bien. Le film est beau. Anxiogène, claustro, tout se passe dans un immeuble, genre art nouveau, il y a de très beaux plans et de jolies trouvailles, également un bon travail sur le son, mais au bout d’un quart d’heure on a fait le tour et ça devient chiant, long, et inintéressant. Que dire d’autre ? Ah si...l’essentiel : tout est pompé sur les films de Dario Argento !L’étrange couleur...est un giallo dans toute sa splendeur. Un plagiat réalisé en toute impunité, avec les idées des autres, franchement ça craint ! J’ai même fait un petit somme en attendant que ça passe ! Vingt personnes dans la salle au départ, dix à l’arrivée...50% de perte en une heure quarante. Je ne recommande pas !
Le montage et la musique rappellent ceux des années 70. On aurait apprécié un hommage à ce genre, mais malheureusement on atteint l'overdose. L’œil et l'oreille du spectateur souffrent. Les leitmotivs visuels, déjà vus, deviennent rapidement insupportables (gros plans sur les yeux des personnages, même scène répétée 5 fois de suite...). On croirait visionner le projet de fin d'études d'un étudiant en cinéma qui souhaite paraître intelligent et espère que le public découvrira un message profond dans une production qu'il ne comprend pas lui-même. Mais au-delà de tout ce maniérisme, ce qui irrite le plus, c'est l'obscurité de l'histoire ! Faut-il un doctorat en psycho pour saisir le fond ? Peut-être est-il nécessaire de visionner plusieurs fois le film pour le comprendre ? Encore faudrait-il avoir le courage le subir cette expérience d'1h42 une 2ème fois ! Ou alors, ce film n'est pas fait pour être compris, mais pour être vécu comme un trip au LSD et donc est réservé aux amateurs du genre.
Pour terminer sur une note plus positive : l'image et les décors sont soignés. Conseil pour les béotiens : prenez ce film comme un beau clip vidéo à l'esthétique visuelle un peu gore, coupez la bande son et remplacez-la par un morceau que vous affectionnez. Si vous projetez les images sur un mur pendant une surprise-party, l'effet branché est garanti !
Un beau titre, une belle affiche, une technique cinématographique irréprochable (le travail sur le son, l’image et le montage) mais un scénario aussi hermétique qu’anémique. Au bout de cinq minutes, on s’ennuie éperdument et le film donne l’impression de durer trois heures. Si les codes du giallo sont effectivement adoptés, le résultat final renvoie plutôt vers du cinéma expérimental. Certes, ils n’ont pas grand-chose à dire ni à faire, mais tous les acteurs sont épouvantables.
Film visuellement intéressant. Hommage aux films psychédéliques des années 60-70. Difficile de voir le lien entre le délire lysergique et ce qui arrive aux personnages dans le film. Incursion dans un bâtiment art nouveau, est-ce que l'architecture du bâtiment est hallucinogène. L'art nouveau comme psychotrope, comme source de bad trip... Un film qui ne va pas assez loin. Très graphique. Violence visuelle rappelant "Un chien andalou" de Bunuel, mais sans le côté provocateur du premier. Pour moi, c'est un film d'étudiants en cinéma qui aurait eu trop de budget. Scénario mince. Si on compare à Lynch ou Cronenberg, il manque l'idée de l'univers dans l'univers, le point ou ça dérape pour devenir autre chose. Là on surfe sur l'angoisse sans jamais y plonger vraiment... Dommage.
Film stérile qui ne fait que compiler en gros plan quasi-permanent, les quelques effets de style clés du giallo et du cinéma d'Argento (que peu de gens ici semblent connaitre....tout le monde ne cite que Lynch, formellement ça emprunte quasiment tout chez Argento, Il n'y a pas un seul plan qui ne soit pas pompé sur un de ses films de façon gênante : tous les décors, tous les fétiches, la musique pompée sur Goblin et Morricone, les chaussures rouges et le final de Tenebres, les objets alignés en traveling, les 128 gros plans sur un oeil, l'immeuble de Suspiria ou Inferno, les gants noirs, la photographie rouge et bleue, le gore sadique et chirurgical, les plans obsédés par les angles et la géométrie, avec un meurtre plutot inspiré de Fulci, etc, etc, etc...). Un quasi-dédoublement de personnalité genant pour ces deux réalisateurs, qui ressassent sans recul des univers déjà créés par d'autres, se prennent pour leurs propres maitres a leur époque (avec un peu de 70s cliché en déco et accessoires, quelques plans à la De Palma...) et n'apportent rien a cette énorme compilation purement stylistique, répétant en boucles vaines et hermétiques (traitement à la David Lynch) des références trop évidentes. Un film pour fans strictement fétichistes du genre. Et encore. De l'expérimental cliché et peu inspiré. Un comble.
Déjà dans leur premier long-métrage, Amer, Hélène Cattet et Bruno Forzani avaient fait part d’un gout pointu pour les films expérimentaux et les giallos italiens de la grande époque. Ils réitèrent avec L’étrange couleur des larmes de ton corps cette étonnante recette visant à mixer les deux sous-genre dans un trip sensoriel hallucinogène, or cet exercice de style est typiquement de ceux qu’il est bon de ne faire qu’une fois avant de chercher à prouver au public que l’on sait jongler avec d’autres ingrédients artistiques. Ce sont incontestablement les mêmes effets plastiques qui se multiplient sans discontinuer dans ce film que dans le précédent, à savoir un montage surdécoupé accumulant les gros plans les plus improbables et les plans monochromatiques, ce qui devient, dès la fin du premier quart d’heure, si écœurant que l’on en vient à espérer vainement que le film va devenir quelque chose de différent. Quant au scénario, on peut cette fois constater une écriture davantage cohérente, basé sur l’histoire d’un homme enquêtant sur la disparition de sa femme et à qui l’on va raconter et qui sera témoin de scènes littéralement cauchemardesques qui, tant individuellement que mises bout à bout, ne mènent à strictement rien de concret. Cette construction, parfois assimilable à celle d’un film à sketchs, permet donc une succession de passages montant crescendo dans sa folie psychédélique (allant du thriller glauque au délire érotico-surréaliste) mais créé un rythme terriblement inégal que le peu de dialogues rend souvent léthargique. En matière de cinéma sous acide comme de cinéma horrifique, on a déjà vu des essais bien plus fructueux que cette histoire sans queue ni tête de maison hantée que l'on oubliera bien vite.
oui, suspiria de dario argento semble etre le film de reference sur le forme...pour public averti car incompréhensible, suite de scènes qui n'aident en rien le spectateur, par contre, musiques qui sont des reprises, ennio morricone etc...
Il faut interdire aux réalisateurs de se droguer durant un tournage ! Ce film mise beaucoup trop sur la mise en scène, la photo et pas assez sur l'histoire et ses acteurs ! Chaque plan est beaucoup trop travaillé et le film mélange beaucoup trop de style, ce qui le rend confus, et parfois difficilement supportable. Il en demeure un film original, un ovni cinématographique qu'on peut se faire par curiosité... Je m'attendais à autre chose