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MaxLaMenace89
62 abonnés
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1,5
Publiée le 16 février 2015
Kaléidoscope brouillon de douleurs éphémères, L'Étrange Couleur des Larmes de Ton Corps, à l'image de son titre à rallonge, est un exercice de tous les excès qui peine à convaincre malgré quelques qualités. Sur les bases louables d'une révérence totale au giallo, les réalisateurs multiplient les fulgurances et les déviations dans une galerie prématurément fascinante d'images clinquantes, parfois superbes, souvent futiles. Les idées visuelles affluent, mais aucuns liens résistants n'émergent : thriller hitchcockien, demeure hantée, recherche esthétique de la souffrance, purgatoire d'expiations, quête psychanalytique... toutes les pistes sont pointées du doigt pour excuser ce pur exercice de style, en vain. L'Étrange Couleur... n'est finalement que la course à l'aveugle de deux cinéastes un brin suffisants, bourrés d'idées mais piètres conteurs et directeurs d'acteurs, condamnés par les références qu'ils conjurent.
Moi qui m'attendait à un film intelligent et impressionnant , j'ai vite été déçue .. J'ai trouvé cela très ennuyeux , voir pénible , pour un film dit "d'épouvante " je n'ai ressenti aucun suspens , aucune peur , juste de l'incompréhension et du dégout devant certaines scènes de gore facile , la bande son du film donne un mal de crâne inévitable , le peu de dialogue est plat . Il ne m'étais jamais arrivé de voir un scénario aussi inexistant .. Bref , si vous avez le courage de finir ce film en entier vous pourrez toujours prétendre l'avoir aimé , histoire de vous faire passer pour un hipster tellement au dessus du commun des mortels ..
Malgré une idée de départ intéressante, ce thriller horrifique révèle un scénario lent et mystérieux, un montage indigeste et un brouhaha visuel incessant dénué d'un quelconque intérêt. Décevant, ennuyeux et rapidement oublié...
Le genre de film qui veut se faire passer pour un thriller psychologique et angoissant novateur et perspicace mais qui révèle finalement une bien triste tentative inespéré d'un réalisateur qui a voulu se donner un "genre" qu'il n'a seulement eu à copier sur certains chefs d’œuvres. Par ou commencer; La bande son est une horreur, j'ai du retirer mon casque à cause des aigus qui voulaient donner de l'impulsion au "suspens" mais qui n'a finalement servi qu'à me faire horriblement mal aux oreilles. Des acteurs qui m'ont semblé prometteurs mais qui finalement, se sont avérés être de biens mauvais interprètes, surjouant, exagérant, à vous d'utiliser l'adjectif qui y convient. La trame du film, pourtant simple et en principe efficace, a finalement été un véritable supplice, on attend qu'une chose ? Le générique de fin. Je n'oublierais pas de souligner l'absence d'intérêt dans le montage vidéo; voulant donner une dimension surnaturelle à quelque chose de banal comme un échange verbale... Bref, Hélène Cattet, Bruno Forzani, il serait peut-être temps de revenir sur une base solide et plus "ouverte" à un public qui n'est pas enclin à la mutilation visuelle et auditive. 1/5.
Une horreur pour les yeux, un film incompréhensible ou les images défilent à gogo sans aucune vrai logique et un mal de crâne constant procuré par celle ci. Le film même si il à grand potentiel devient vite un calvaire pour le spectateur tant il devient difficile à percevoir et à regarder.
En 2010, avec son premier métrage Amer, Hélène Cattet avait rendu hommage aux fameux giallos italiens (un genre qui mêle à la fois le meurtre et l’érotisme). Cette année, elle revient avec un film du même genre au titre charmeur et mystique de L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps. Véritable appel au visionnage, cette curiosité est appuyé par une affiche travaillée, sublime et sans pareil ; qui figure d’ailleurs dans le top des plus belles affiches de film de tout les temps (selon la communauté de cinéphiles : Sens Critique).
L’Etrange Couleur des Larmes de ton Corps est avant tout une réelle œuvre d’art. Hélène Cattet ne manque pas d’effets de style dans sa réalisation très travaillée et réfléchie. Une réalisation et un montage laborieux qui témoignent du perfectionnisme de la réalisatrice. Le résultat est impressionnant, L’étrange couleur des larmes de ton corps est totalement mystique et hypnotique mais aussi charmeur.
Cependant, les effets de style occupent beaucoup trop le film ce qui rend opaque l’histoire et le scénario passe au second plan. Les meurtres défilent mais la réalisation stylée inonde le spectateur qui , alors se détache de toutes émotions et passion. L’intérêt n’est finalement que visuel car le meurtrier peut être facilement démasqué dès son apparition.
Au final, L’Etrange couleur des larmes de ton corps est une œuvre d’art en soit : beau, contemplatif à la réalisation très travaillée. Cependant, l’accumulation de style, montage et autres tralala entrave l’histoire du film, qui au final, est très banale. Une œuvre d’art à voir pour les amateurs du genre mais qui lassera les autres.
Un beau titre, une belle affiche pour un film assez envoûtant porté par une excellente ambiance, mais tout ça n'est valable qu'une petite demi-heure ensuite, je me suis ennuyé... Tous les effets sonores et visuels sont plutôt intéressants, mais pourquoi autant en abuser, c'est franchement agaçant voir gênant par moment. Je pense que ce genre de films décrit comme "expérimentale" serait plus efficace au format de court voir moyen métrage, car sur 1h40 le manque de consistante et de scénario se fait vraiment sentir. A réserver uniquement aux initiés ou aux fans du genre.
Moins réussi qu'Amer, pourtant celui-ci est plus diversifié dans la mise en scène, les décors, mais ça n'arrive pourtant pas à dépasser Amer car il manque un truc : le scénario (Amer parle d'une femme qui depuis la puberté est poursuivie par une force maléfique qui l'empêche d'exprimer ses désirs, sa sexualité). D'habitude j'arrive à déchiffrer les codes du cinéma expérimental mais là il faut reconnaître qu'il n'y a rien à comprendre, c'est juste du foutage de gueule (qui est cette Laura ? d'où sort-elle ? aucun indice pour nous éclairer). En fait ce film est une succession d'images ésotériques sans queue ni tête (bien qu'éblouissantes et audacieuses). En espérant que le prochain film de ce couple de cinéaste soit plus abouti, moins boiteux, car j'apprécie beaucoup leur travail, ça change des productions françaises habituelles.
Après le très intéressant et expérimental "Amer" Cattet et Forzani reviennent avec "L'Étrange couleur des larmes de ton corps", un film que j'attendais énormément, j'espérais une évolution de leur cinéma, quelque chose de plus structuré (la bande annonce laissait en tout cas garantir de très bonnes choses) mais il semble qu'ils se soit résignés à rester encore au stade de l'expérimentation. Le scénario se veut avant tout simpliste [la femme d'un homme disparaît et ce dernier espère la retrouver grâce à son voisinage et à la police, mais il va apprendre à ces dépends que son immeuble cache bien des secrets], mais au fil du film la réalisation si particulière de Cattet et Forzani prend de l'ampleur et il faut clairement s'accrocher car le style est volontairement déroutant avec des similitudes à "Amer" et son côté Giallo percutant très sensitif, les images se compressent, se divisent, se cristallisent, se cassent jusqu'à nous faire perdre la raison. Dis comme ça cela semble intéressant, visuellement ça l'est car niveau esthétique c'est absolument fantastique, mais la trame se fragilise beaucoup trop cette fois ci, "Amer" se découpait clairement en trois parties distinctes et chronologiques qu'ici ça ressemblerait presque à un film à sketchs où les histoires entre les appartements s'entremêlent et les personnifications se troublent. On sent même un certaine redondance stylistique devenant agaçante, tout est au final trop démonstratif délaissant sa narration, un tour de force sans doute trop audacieux, certains moments rappellent un peu Lynch ou Polanski mais l'ambiance est trop aléatoire pour espérer y être comparée, on alterne le subjuguant et le dérangeant, on patauge ... De plus la mise en scène est un des réels points faibles du long métrage et les acteurs n'arrangent rien, même si ça n'est pas catastrophique cela sonne un peu trop amateur, le budget devait certainement être serré et c'est dommage qu'à ce niveau là le casting ne suive pas. Les effets gores, la beauté visuelle et la qualité de la bande son sont tout de même là pour nous tenir sur les rails, et le film tente de recoller les morceaux mais pour ma part le final m'a semblé vraiment flou rendant son analyse difficile. "L'Étrange couleur des larmes de ton corps" est une plongée vers le cauchemar et l'inconnu, une nouvelle expérience folle et dérangeante mais qui manque cruellement de structures un tant soit peu solides, Cattet et Forzani privilégient beaucoup trop la forme au fond et malheureusement ça coince, je dirais même qu'ils régressent ... Une déception par rapport à ce que j'en attendais.
Ce film est un belle oeuvre en matiere de giallo, un cauchemard dans lequel il faut essayer de rentrer, sans specialement tenter de comprendre l'histoire qui peu être vu tres differement : ce film - pourrait-on dire - n atteri nul part, mais c est ce qui est interressant ici : on ne sait pas ou on va,mais l'important c est comment on y va! Il faut rentrer dans ce cauchemard, ce voyage, et peu importe la destination! L'etrange couleur des larmes de ton corps : une etrange couleur du cinéma, mais tres interessante a regarder!
Attention tout le monde, ovni en approche en provenance de la galaxie Franco-belge-luxembourgeois. Outre son titre qui nous interpelle immédiatement, L’étrange couleur des larmes de ton corps se démarque aussi par une réalisation très nerveuse qui s’impose dès les premiers instants. Des plans brefs, notre sensibilité visuelle et auditive sont mises à contribution et un certain malaise s’insinue mais à vouloir trop en faire ça s’éparpille. Le film réalisé conjointement par Hélène Cattet & Bruno Forzani se permet même de s’éloigner de l’intrigue principale par moments multipliant ainsi les occasions de perdre le spectateur. Si ce style plutôt dynamique est appréciable, l’ensemble est bien trop brouillon pour séduire mais c’est prometteur pour l’avenir.
Un film assez perturbant. En effet, j'étais habituée aux films coréens policiers assez durs, mais là aucune pause n'est offerte au spectateur pour souffler. Dès qu'il y a un temps mort dans l'action, des images flashback d'une certaine violence pointent leur nez. Pourtant, chaque mouvement, chaque décoration, chaque expression du visage est réfléchie. Tout devient un symbole, un message. spoiler: Exemple: les fentes du crâne représentent bien le sexe féminin . Il faut sûrement le voir une deuxième fois pour tout comprendre. Cependant la violence est tellement omniprésente, qu'il faut savoir s'y préparer. Néanmoins, les acteurs jouent avec brio, la musique est magnifique et les plans sont d'une démonstration épatante!!
Amer n'a pas suffit . Ils ont remis le couvert pour une masturbation intellectuelle des plus inutiles.... Le cinéma de genre français avez vous dit???? pour cinéphiles frustrés se croyant supérieurs mais qui ont besoin d'hygiène mentale . Nullissime comme d'hab.
Complexe mais envoutant, le film travaille énormément sur le sens des cadres, créant ainsi une grammaire narrative avec le montage (ce que devraient faire tous les films mais là c'est poussé très loin). De même pour le son particulièrement recherché. Et du coup effectivement, on se retrouve entrainé dans ce labyrinthe cinématographique qui nous oblige à alterner entre l'effort de concentration et la simple captation sensorielle. Alors, il serait mentir que de dire qu'on ne frôle pas le décrochage occasionnel ou de dire que toute la narration est limpide de bout en bout. Peut-être faudrait-il d'ailleurs une deuxième séance pour juger le film. Il n'empêche que ce film offre une expérience artistique qu'on avait pas vue depuis un moment.
Epuisant catalogue de tout ce que le film d'horreur tendance giallo peut inventer, le film d'Hélène Cattet et Bruno Forzani est à l'image de son titre : provoquant, trop long, mais pas exempt d'une certaine virtuosité.
Si vous n'êtes pas un adepte forcené du mélange policier / épouvante / érotisme à la sauce Argento, il y a fort à parier que cette avalanche de plans sophistiqués vous laisse de marbre.
Pour ma part j'ai adoré les décors art déco fournis par Bruxelles et Nancy, .... la suite ici :