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soniadidierkmurgia
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3,5
Publiée le 6 mai 2022
Le concept novateur mais plutôt déstabilisant voire choquant développé par James DeMonaco avec « American Nightmare » se prêtait volontiers à une suite faute d’avoir pu développer toutes les questions posées par l’instauration d’une nuit annuelle de violence autorisée sur tout le territoire des Etats-Unis dans le but avoué d’en finir avec ce fléau qui gangrenait quotidiennement le pays jusqu’à ce « miracle » qui tendrait à faire croire que du chaos organisé peut naître la concorde. L’homme étant consubstantiellement agressif, lui permettre de se défouler à sa guise pendant douze heures pour notamment assouvir conflits en tous genres et haines recuites, agirait selon « Les nouveaux pères fondateurs » (nouveau parti au pouvoir) comme une sorte de vaccin qu’il faudrait tout de même inoculer tous les ans car 364 jours sans commettre le moindre délit ou petite agression peut paraître bien long à certains. Observée uniquement sous l’angle de son intention, l’idée peut paraître séduisante. Mais reconnaissons que l’application qui en est proposée dans le scénario ne revêt aucune sorte de crédibilité. Il s’agit tout simplement d’un subterfuge scénaristique pour éveiller la curiosité et attirer un spectateur aujourd’hui quelque peu blasé. De ce point de vue seulement, la voie extrême proposée par James DeMonaco paraît acceptable. C’est même ce parti pris extrême, volontairement provocant qui permet au réalisateur de mettre à nu de manière assez efficace certaines aberrations du système social américain basé en grande partie sur les inégalités sociales que les politiques de tout bord ont jusqu’alors bien du mal à endiguer. Le premier épisode plutôt bien mené via un huis clos angoissant était axé sur la parabole de « l’arroseur arrosé ». Celui qui avait fait fortune en équipant ses voisins de divers systèmes de sécurité proposés en vue de la fameuse nuit de « la purge » se trouvait pris au piège dans sa somptueuse demeure transformée en bunker illusoire. Le facteur humain venant toujours ajouter le grain de sable imprévu, la nuit tranquille espérée tourna vite au cauchemar. Dans « Nightmare 2 : Anarchy » , James DeMonaco propulse le spectateur en pleine ville dans les rues devenues désertes quand les « purgeurs » regroupés en meute sont à la recherche de leurs proies, connues ou simplement prises au hasard. Le jeune réalisateur s’il s’inspire à nouveau de l’œuvre de John Carpenter va cette fois plutôt puiser dans « New York 1997 » (1981) et « Los Angeles 2013 » (1996) avec un Frank Grillo, petit cousin éloigné du Snake Plissken interprété par Kurt Russel, campant un flic lui aussi parti en purge suite à un drame familial et qui va se voir écarté de sa « mission » après avoir sauvé de la mort une serveuse de bar (Carmen Ejogo) accompagnée de sa fille (Zoé Soul) en fuite alors que son père âgé et gravement malade a décidé de vendre son corps pour satisfaire les besoins de purge de grands bourgeois profitant de leur impunité d’une nuit pour « s’encanailler » à bon compte. Fort de ces ingrédients, le film prend alors la tonalité d’un « survival » urbain sans temps morts qui réserve son lot de surprises, alors que la gronde commence à monter via un groupe de résistants anti-purge bien décidés à se faire entendre. Si on ne prend pas pour argent comptant le concept dystopique sans doute un peu fumeux concocté par James DeMonaco, il est possible de prendre plaisir à ce second segment d’une saga déjà déclinée en cinq épisodes. Pour les autres, ce second épisode comme tous les autres sera à fuir ou à condamner durement. L’époque n’aimant rien tant que le premier degré, beaucoup se précipiteront sur la seconde option.
Moins engagé politiquement que le premier volet et s'attardant plus sur certains personnages, il n'en reste pas moins tendu quand la fameuse purge commence. Cet état de fait est tellement incroyable qu'on regarde plein d'inquiétude ce massacre officiel et régulé dans un pays en mal de vengeance et de transgression. Moi j'en verrai bien un troisième, sous forme de préquel ça serait parfait, pour comprendre pourquoi et comment tout ça a commencé.
Après un premier épisode qui portait vers le huis-clos, cette suite élargit son récit en faisant évoluer ses personnages en pleine rue, s’approchant plus d’un récit de survie apocalyptique. Efficace malgré des personnages assez superficiels.
Ce deuxième volet offre ce que beaucoup voulaient voir, la Purge sous un angle différent. Avec un début très prometteur et assez effrayant mais qui peu à peu se banalise pour faire finalement dans le prévisible. On est tout simplement dans un autre genre, un film d'action/survival qui manque un peu de folie. Plus de moyens mais en dessous du précédant. (Pas mal)
Le premier n'avait pas le traitement escompté, mais je l'avais trouvé néanmoins très bon. C'était un home-Invasion très réussi et vraiment efficace. Pour ce second volet, la très bonne idée de départ est enfin exploitée comme elle le mérite. L'histoire se déroule dans la rue, ce qui crée une tension constante vraiment différente du premier. Le film est aussi bourré d'idées, qui ne sont certes pas toujours exploitées, mais ce n'est pas bien grave. On découvre que cette nouvelle tradition est faite différemment en fonction des personnes. Les riches font ça tranquillement en toute sécurité tandis que les autres font ça d'une manière classique avec parmi eux des gens qui font ça pour l'argent, pour la vengeance ou tout simplement pour le fun. Une autre bonne idée est celle de l'organisation qui se bat contre cette institution avec leur tête le très bon Michael K. Williams. Si l'idée de départ se suffit à elle-même, le film est plus que ça. C'est un bon film d'action avec un rythme soutenu, une tension constante et beaucoup de violence.
Cette fois-ci, nous assistons à "la purge" en milieu urbain, le film est beaucoup mieux rythmé que le premier volet sans être plus violent (C'est mon avis). Nous assistons à des règlements de compte, des traquenards et la survie d'un petit groupe dans les Etats-Unis où les riches ont tout pouvoir. Il y a un potentiel monstre et beaucoup d'autres possibilités scénaristiques dans les affrontements et les lieux de purges. Un bon divertissement à ne surtout pas prendre au premier degré.
(...) Enfin, le scénariste comprend que cette idée est propice à une critique sévère de notre monde actuel et si son futur n'est guère différent de notre présent, c'est parce qu'il embrasse complètement des thèmes universels et contemporains. Ainsi, il développe un peu plus les tenants et les aboutissants de cette loi, qui protège par exemple les fonctionnaires de haut niveau, il crée un mouvement qui décide de lutter contre la Purge Annuelle et les Pères Fondateurs, il explore le sous-texte social et peint le portrait d'une Amérique malade, malade de sa violence, de ses armes, de ses disparités sociales bref, il signe un film plus politique, plus engagé, plus maîtrisé aussi. Bien sûr, le fait de disposer de plus de moyens lui permet de créer des scènes d'actions plus élaborées, cédant à la tentation du bigger and louder qui caractérise les sequels et le body count s'en ressent. Le film est ainsi plus sanglant, plus poisseux, plus tendu, parfois imprévisible et il charrie son lot d'images fortes (pas toujours bien exploitées) mais il révèle aussi les carences de De Monaco au niveau de la mise en scène. La scène de poursuite dans les égouts résume bien ce fait, extrêmement brouillonne et mal montée, et surtout, peinant à restituer le côté spectaculaire de la chose. Par contre, on a droit à une scène de type home invasion hyper réussie, surpassant en 5 minutes tout ce qui avait été fait dans le 1er opus. Le rythme est soutenu, le scénariste développant de manière assez maligne son univers tout en assurant un grand nombre de scènes tendues, explosives et pétaradantes. De même, il a élagué au montage de nombreuses scènes développant le background des protagonistes, les rendant certes un peu plus superficiels voire impersonnels sans pour autant que je me sois moqué de ce qui pouvait leur arriver. (...) Et puis il y a bien sûr l'éternelle théorie du complot qui rampe, avec cette fabuleuse idée de créer une unité spéciale mandatée par le gouvernement afin d'aider les pauvres à mourir de manière plus conséquente. Par contre, je trouve que De Monaco se gâche une idée formidable en ne faisant du meurtrier du fils du héros un pratiquant de la Purge, ce qui lui aurait permis de questionner une thématique plus profonde, plus ambivalente et d'embrasser pleinement son côté revenge movie, moralement plus ambigu. En l'état, ça reste un divertissement qui n'est certes pas hyper viscéral mais bien troussé, posant son univers avec un savoir-faire indéniable et qui pose quelques questions morales pas forcément inintéressantes. La critique complète ici
American Nightmare, premier du nom, était une catastrophe. C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai abordé ce second volet. Si je persiste à penser que le concept de la purge en elle-même ne tient pas la route, celui-ci est beaucoup mieux exploité, notamment grâce à un rayon d'action élargi (toute une ville !!!!). Au final, l'intrigue permet la mise en place de bonnes scènes d'action avec un soupçon de tension. Efficace à défaut d'être mémorable.
Une saga qui se renouvelle, avec le même esprit que le premier mais un tout autre genre. Plus éloigné du côté horrifique pour se rapprocher du thriller, la purge 2 est un vrai petit divertissement du genre. Un double genre qui se laisse apprécier avec un réel plaisir.
J’avais vu le premier volet un an après sa sortie et c’est peu dire qu’il m’avait vraiment déçu, tant j’avais trouvé son scénario bien peu à la hauteur du paradigme de départ et de toute la mousse médiatique qui l’avait accompagné. Son deuxième volet n’était donc pas une priorité pour moi et je dois même dire que j’ai failli faire l’impasse sur celui-ci ; grave erreur que c'eût été de ne pas le voir. Car avec un budget visiblement plus conséquent et sans se vanter de concept original le réalisateur parvient à faire un deuxième volet nettement plus passionnant. Finit le huis-clos et son home-invasion mou du genou, l’action se passe cette fois-ci en plein centre-ville où trois groupes de personnage doivent soit fuir, ou se cacher pendant la purge, soit en profiter pour régler des comptes personnels. L’ampleur du décors et la multiplicité des personnages offrent une intrigue plus rassasiante et le scénario offre en plus un sous-texte politique qui enrichie la mythologie de cette purge. On est donc happé par l’action du début à la fin et, même si on prévoit un peu la fin et que c’est finalement conclu de façon assez consensuelle. Le film s’avère donc beaucoup plus réussit que son premier volet (c’est assez rare pour être souligné). J’ignore ce que vaudra le troisième opus en préparation, mais s’il est proche de ce deuxième volet, je l’attendrais avec beaucoup plus d’impatience. Un deuxième long-métrage de la saga “American nightmare” beaucoup plus réussit que le premier, à ne pas louper, même si, comme moi, le premier vous avez laissé dépité.
Après avoir vu le 1er film, j'ai était plus que refroidie pour aller le voir tant je fait partie des déçu du premier films. L'idée était sympa, puis il y avait un bon duo d'acteur. Mais très vite gâcher par des situation de plus en plus con(la palme revient au gamins de la famille...qui essaye de tuer sa famille sans le vouloir ^^), bref impossible de me projeter dans le films tant ça m'agacer plus qu'autre chose.
Donc le 2 partait avec un mauvais aprioris. Est franchement bien sympa, le film n'a déjà plus trop rien a voir avec le premier, tant la il s'agit vraiment plus d'un survival/action que d'un véritable petit films d'horreur. Autre chose qui est la bienvenue, c'est qu'il exploite enfin son concept de l'histoire qui m'avait séduit au premier film...mais jamais montré.
Sans compter le héros(anti), jouer par le charismatique Frank Grillo qui ici a des air d'un "Justicier Dans La ville", qui est vraiment des plus cool. J'adore cet acteur(Warrior,The Grey), qui bouffe l'écran. Le reste du cast sans sort très bien, fait bien le taf.
bref une bonne surprise, tant on ne s'ennuie quasiment jamais, et la mythologie est bien plus sympas ici, mais surtout sont univers bien plus explorer(La Purge en pleine ville), avec un acteur qui a du charisme, fait de cette suite un divertissement très sympa et largement mieux que le très moyen premier film(malgré des choses sympa).
C'est assez rare pour être souligné mais voici un deuxième épisode supérieur au premier. Voilà, ce sont des choses qui arrivent. Oublions la maison ultra-sécurisée du un et sa famille très ordinaire. Là, l'action se passe en plein centre-ville pour un résultat non pas terrifiant mais tout aussi stressant. Comme quoi, un lieu aussi confiné soit-il n'a pas le monopole de l'angoisse. Les personnages sont plus nombreux et chacun est attachant à sa manière. On appréciera le charisme de Franck Grillo, on se prendra de sympathie pour cette mère et sa fille ou ce couple d'amoureux qui, pour une raison ou pour une autre, se retrouvent tous au mauvais endroit au mauvais moment. Le discours politique est aussi plus corrosif. DeMonaco dénonce la folie des armes (c'est d'actualité avec Obama qui compte s'attaquer à ce puissant lobby de l'armement pour sa dernière année de mandat) et celle des puissants. Les seuls à pouvoir habiter les beaux quartiers et à pouvoir se payer une protection. Ou à voir dans cette purge un moyen de divertissement. Bref, le postulat de départ est toujours aussi original et fait froid dans le dos si cette idée venait à être appliquée pour de vrai. Même si j'ai toujours autant de mal à voir comment ça peut régler d'un coup tous les problèmes économiques. Avec tous les dégâts occasionnés dans la ville, c'est même plutôt un coup à occasionner des dépenses supplémentaires ! Sur ce, je vais quand même jeter un œil à mes voisins et vérifier si ma porte est bien fermée. On ne sait jamais.
J'ai vu un film... et comme il convient de le noter, je vais le noter... Mais du coup, pour un film de cet acabti que doit-on noter ? L'histoire ? la réalisation ? la morale ? les acteurs ? la thématique générale ? Quoi qu'il en soit, j'ai vu un film efficace, troublant, éprouvant... et le pire, c'est que j'ai aimé... C'est jubilatoirement régressif, voire décadent... Mais on plonge dans cet univers -totalement ?- imaginaire et transgressif... On suit la parcours nocturne de quelques personnages qui pour échapper à la purge croise la route d'autres, vraiment inquiétants soit par leur actes, soit par leurs intentions... La tension est régulièrement à son paroxysme et on sursaute pas mal, et relativement souvent... Et lorsqu'on n'est pas surpris par la peur, on se surprend à sursauter, et à faire 2/3 mouvements réflexes... Dans le genre, c'est de l'ordre du "bien", même si une part de moi refuse la violence de notre société. Les lumières, les comédiens, et le paysage urbain donnent une dimension "apocalyptique" au film...
Moins captivant que le premier car plus de personnages, plus d'enjeux... Pourquoi ne pas en faire une série télé ? Y a plein d'idées dans ce concept ! Le film se veut plus action, qu'épouvante