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Pierre C.
15 abonnés
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4,0
Publiée le 17 janvier 2023
Pétard, ça c'est une purge. Après la mise en bouche et crash test du premier film, voilà un second volet qui se rapproche plus du film d'action/thriller que du huis clos à suspens du premier volet. On découvre la purge vu de l'extérieur à travers 5 protagonistes sympathiques, 4 d'entre eux ne veulent pas être dehors et ont peur pour leur vie, le dernier est motivé et prêt à purger. Quelques idées de comment passer une bonne purge en s'amusant sont balayés ou bien exploitées. Il y a aussi l'idée de mise en forme d'une résistance "anti-purge", peut-être pour une prochaine guerre civile. Action, suspens, violence. Les 5/10 premières minutes avant le début de la purge sont un plaisir à voir comme dans le premier volet. Espérons que la suite soit à la hauteur.
J’avais trouvé le premier film relativement moyen, mais je ne savais pas à quel point le deuxième volet de cette saga allait être comme cela. Effectivement, je trouve que ce film n'est franchement pas terrible.
Bon, déjà, dans la réalisation, il y a un problème de lumière ; pour éviter de cacher la catastrophe, chaque séquence se déroule pratiquement dans le noir. Ensuite, il n’y a rien d’intéressant : la mise en scène ne prend aucun risque. Puis, la musique est totalement absente.
En ce qui concerne le scénario, le concept reste très intéressant mais je trouve que les scénaristes ne prennent pas assez de risque comme la fait le premier volet. D’autant plus que les personnages ne sont pas suffisamment développés pour que l’on s’attache à eux.
Ce film est vraiment dommage car je ne pense pas le conseiller à cause de son manque de prise de risque. Sinon, le scénario est légèrement prenant mais ne va pas assez loin dans le délire.
Le premier épisode nous montrait une famille aisée assiégée et agressée pendant la purge annuelle. Cette suite se concentre sur ce qui se passe dans la rue, en suivant des individus qui à un moment donné deviennent un groupe. Le film est plus sombre, plus violent et plus politique (que le premier de franchise). Avec en ligne de mire le fait que la purge diminue le chômage, en tuant les pauvres. Mais aussi que le gouvernement en profite pour tuer plus de monde et paie des tueurs pour cela, en tuant des gens dans la rue au hasard. Et le film montre aussi que les nantis kidnappent des pauvres dans la séquence où les pauvres servent de gibier pour le défoulement des riches. Le film est donc plus fort et explore le concept, dans ses dimensions politique et sociétale, mais aussi du point de vue des individus: le collègue qui profite de la purge, les règlements de compte au sein d'une famille, les clients éconduits qui reviennent se venger. Etc. La progression est parfaite et le film dense. Le petit groupe se retrouve dirigé par Franck Grillo, en mâle dominant (à l'insu de son plein gré: ce sont les autres qui le suivent) qui doit aller tuer quelqu'un pour se venger, mais qui est sensible et a de l'empathie pour certaines personnes. C'est très violent et noir, mais cela fonctionne parfaitement.
Qualitativement meilleur, ce deuxième volet reprend les mêmes principes et se situe cette fois-ci en pleine ville dans un espace moins restreint. L'ensemble est rythmé, les scènes s'enchaînent sans essoufflement. Un épisode en nette progression.
Je pensais vraiment que c'était un film d'horreur mais😂,le scénario est quasi brouillon,les acteurs sont mauvais (même Frank Grillo dans un rôle ridicule) et ne fait même pas peur.Seul bon point: La scène d'introduction avec le purgeur au masque Godbless était intéressant,bref,c'est un navet.
American Nightmare : Anarchy est un film de James Demonaco qui raconte encore la fameuse histoire de l'événement de la purge, une nuit où tout la cruauté humain peut être extérioriser la nous voyons 2 famille complètement différente qui se verront réuni avec Leo Barnes Un policier qui fait la Purge pour venger son défunt fils.
Le film est aussi bien construit que le premier car le fait de mettre en parallèle la vision de Eva Sanchez et sa fille ainsi que Liz et son ex petit ami pour ensuite avoir la vision de Leo Barnes le film est très bien monté avec ce montage alterné qui rend ce film plus excitant.
Le scénario est mieux écrit que le premier car les rebondissements du film sont innatendus et cela nous fait du bien car rien n'est envisageable dans ce film, on passe par des bas et des hauts mais il est impossible de déterminer si ils vont tous s'en sortir.
Un message politique derrière qui nous parle avec le personnage de Carmelo qui lutte face à l'idéologie de la purge car dans son sens la cruauté ne devrait pas être légal, et il critique beaucoup la richesse qui est préféré à la pauvreté par l'état.
Un film avec un fond derrière lui, avec quelques couches d'humanité dans certain personnage, à découvrir sans hésiter !
Le concept novateur mais plutôt déstabilisant voire choquant développé par James DeMonaco avec « American Nightmare » se prêtait volontiers à une suite faute d’avoir pu développer toutes les questions posées par l’instauration d’une nuit annuelle de violence autorisée sur tout le territoire des Etats-Unis dans le but avoué d’en finir avec ce fléau qui gangrenait quotidiennement le pays jusqu’à ce « miracle » qui tendrait à faire croire que du chaos organisé peut naître la concorde. L’homme étant consubstantiellement agressif, lui permettre de se défouler à sa guise pendant douze heures pour notamment assouvir conflits en tous genres et haines recuites, agirait selon « Les nouveaux pères fondateurs » (nouveau parti au pouvoir) comme une sorte de vaccin qu’il faudrait tout de même inoculer tous les ans car 364 jours sans commettre le moindre délit ou petite agression peut paraître bien long à certains. Observée uniquement sous l’angle de son intention, l’idée peut paraître séduisante. Mais reconnaissons que l’application qui en est proposée dans le scénario ne revêt aucune sorte de crédibilité. Il s’agit tout simplement d’un subterfuge scénaristique pour éveiller la curiosité et attirer un spectateur aujourd’hui quelque peu blasé. De ce point de vue seulement, la voie extrême proposée par James DeMonaco paraît acceptable. C’est même ce parti pris extrême, volontairement provocant qui permet au réalisateur de mettre à nu de manière assez efficace certaines aberrations du système social américain basé en grande partie sur les inégalités sociales que les politiques de tout bord ont jusqu’alors bien du mal à endiguer. Le premier épisode plutôt bien mené via un huis clos angoissant était axé sur la parabole de « l’arroseur arrosé ». Celui qui avait fait fortune en équipant ses voisins de divers systèmes de sécurité proposés en vue de la fameuse nuit de « la purge » se trouvait pris au piège dans sa somptueuse demeure transformée en bunker illusoire. Le facteur humain venant toujours ajouter le grain de sable imprévu, la nuit tranquille espérée tourna vite au cauchemar. Dans « Nightmare 2 : Anarchy » , James DeMonaco propulse le spectateur en pleine ville dans les rues devenues désertes quand les « purgeurs » regroupés en meute sont à la recherche de leurs proies, connues ou simplement prises au hasard. Le jeune réalisateur s’il s’inspire à nouveau de l’œuvre de John Carpenter va cette fois plutôt puiser dans « New York 1997 » (1981) et « Los Angeles 2013 » (1996) avec un Frank Grillo, petit cousin éloigné du Snake Plissken interprété par Kurt Russel, campant un flic lui aussi parti en purge suite à un drame familial et qui va se voir écarté de sa « mission » après avoir sauvé de la mort une serveuse de bar (Carmen Ejogo) accompagnée de sa fille (Zoé Soul) en fuite alors que son père âgé et gravement malade a décidé de vendre son corps pour satisfaire les besoins de purge de grands bourgeois profitant de leur impunité d’une nuit pour « s’encanailler » à bon compte. Fort de ces ingrédients, le film prend alors la tonalité d’un « survival » urbain sans temps morts qui réserve son lot de surprises, alors que la gronde commence à monter via un groupe de résistants anti-purge bien décidés à se faire entendre. Si on ne prend pas pour argent comptant le concept dystopique sans doute un peu fumeux concocté par James DeMonaco, il est possible de prendre plaisir à ce second segment d’une saga déjà déclinée en cinq épisodes. Pour les autres, ce second épisode comme tous les autres sera à fuir ou à condamner durement. L’époque n’aimant rien tant que le premier degré, beaucoup se précipiteront sur la seconde option.
Démarrant de façon intéressante en semblant balayer diverses attitudes face à la Purge, le récit évolue cependant vers un survival classique où doivent s'accumuler les péripéties inattendues et les coups de théâtre dus aux (bas) instincts humains. Même s'il reprend les thématiques principales du premier volet, à savoir le questionnement socio-politique ainsi que la nature de l'Homme, cet opus s'encombre d'une recherche de surenchère au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, au lieu de rester dans cette atmosphère malaisante et angoissante des premières séquences. Alternant entre ambiance horrifique et action pure, le film divertit mais se leste d'une didactique peu subtile, portée par des personnages agaçants. Inégal.
AMERICAN NIGHTMARE 2 (2014): Le taux de chômage a diminué, les assassinas régressent. Les armes sont chargées, couteaux et haches sont affutés. Chacun se prépare. Avant de se quitter, aujourd'hui, on ne se dira pas au revoir, mais "sois épargné". Cette nuit, la purge de l'année aura encore lieu. Une ville de lumière qui sombrera dans la violence et la mort. L'effet de surprise ne sera plus là, mais "American Nightmare 2" sera meilleur que le premier épisode. Le scénario, des aspects "Mad Max" dans une ville remplie de détraqués sauvages, "Hostel" pour ces bourgeois friqués, "Un justicier dans la ville" par cet homme dépourvu de peur et assoiffé d'une vengeance incurable. Notre attention sera constamment liée à une bande son oppressante agrippée à des personnages affolés dans l'enfer d'une société des Etats Unis qui continuera à me surprendre. Le concept de cette politique basculant dans l'horreur arrivera à me faire sursauter et me plaira beaucoup. Ouf! Ce n'est qu'une fiction.
Bof , rien d,original , de la violence dans un monde appocalyptique , une nuit dans l'année la Purge , le droit de tué dans la nuit , un gout de déja vu , laisser les neurones au vestiaire;;;
Après une présentation de l'univers tournée dans une maison dans le premier film, il était logique et nécessaire de situer cette histoire dans les rues. J'ai adoré l'idée que les riches profitent de leur place dans la société pour purger les pauvres sans qu'ils prennent le risque de se faire tuer. Ce sentiment de supériorité m'a littéralement fait entrer dans le film. Je voulais prendre les armes et attaquer au côté des pauvres contre les riches. La règle qui interdit d'aider quelqu'un d'autre est la meilleur chose. Elle enlève toute l'humanité chez les gens qui purgent et en rajoute quand un personnage la transgresse et créer ainsi un lien très fort entre les personnages. Il manque, pour moi, du sang et de la violence. Dans les prochains films, j'espère qu'il y aura plus de gore, plus de sang dans une extrême violence. James DeMonaco a trouvé un concept qui permet aux personnages une liberté d'action infinie et que je souhaite qu'il le triturera au maximum.
Après un premier volet qui ne vendait finalement plus de rêves qu'il ne réussissait à en montrer, "American Nightmare 2 : Anarchy" est une suite bien plus intéressante que son prédécesseur, car elle exploite enfin correctement son concept ! Nous sortons enfin dans les rues et nous vivons enfin cette soirée de tuerie que nous souhaitions voir depuis l'annonce du premier long-métrage. Et autant dire que c'est réussi. L'ambiance que propose le film est bien plus prenante et surtout bien mieux maitrisée. Il est clair que nos personnages ne sont jamais en sécurité et cela se ressent. Le film va constamment nous prendre à revers et nous faire témoigner que nous ne pouvons jamais être vraiment à l'abri. Nous avons énormément de compassion et d'empathie pour nos héros, tous infiniment bien plus développés que ceux du premier film. Chacun d'entre eux a un arc intéressant et amène différentes réflexions sur ce principe de purge, permettant au scénario d'avoir une épaisseur bien plus considérable. spoiler: Le personnage interprété par Frank Grillo notamment, qui bien qu'étant foncièrement bon, est une personne ronger par une vengeance causée par la mort de son fils. Il est le personnage qui aura le traitement le plus intéressant et surtout qui, après avoir vécu l'horreur de cette soirée, se rendra compte de l'un des points centraux de la licence, à savoir l'inutilité de la vengeance et de la violence. Toutes sortes de thématiques similaires vont être exploitées et c'est vraiment intéressant ! Cela fait de ce film quelque chose qui est bien plus développé qu'un simple film d'horreur au final, alors qu'il montre des gens s'entretuer ou essayant de survivre. C'est à cela que devait aspirer cette licence, le premier volet n'avait clairement pas réussi à prendre le pas, celui-ci a rectifié le tir ! Pour conclure, un second volet qui aurait clairement pu être le premier épisode, tant il semble complètement différent de son prédécesseur.
"The purge: anarchy " est le deuxième film de la saga et nous propose une vision complètement à l'opposé du premier film. En effet, si ce dernier se déroulait dans une maison, celui-ci va se situer dans les rues de Los Angeles, au cours duquel nous suivrons pas un protagoniste ou une famille mais 3 familles qui vont se réunir pour survivre 12h. Ainsi, le film va reprendre les codes du premier film en le poussant au paroxysme puisque de nombreuses scènes vont alimenter cet univers. Cela s'explique par le fait que le film va mettre en place un conflit entre les classes sociales. Les riches d'un côté vont se barricader et payer des mercenaires pour récupérer des individus sans défense pour qu'ils puissent assouvir leurs désirs primaires qui est de tuer en utilisant des technologies "high-tech", tandis que de l'autre côté nous auront le peuple qui va tenter de survivre à cette nuit en ne participant pas à la purge ou en voulant tuer les riches et ainsi assouvir leur soif de vengeance. De ce fait, au cours de ce long métrage, nous arrivons à comprendre les différences et pourquoi la purge à réellement était créée. Voilà le gros point fort du film. Le film va aussi être intéressant par son cadrage, sa lumière, son jeu d'acteur et ses scènes chocs où l'action sera crescendo. Ainsi, du point de vue du cadrage, nous avons de très joli plan sur une ville qui part petit à petit en fumée. Les décors se veulent simple au sein de cette ville mais le fait que cela soit de nuit et qu'il n'y ai pas voire très peu d'éclairage renforce le côté immersif. Les scènes d'actions sont bien éclairés et ont comprend tout ce qui se passe. Franck Grillo est juste sublime dans ce rôle et porte à lui tout seul le film puisque les autres acteurs s'effacent rapidement même si la mère et la fille se veulent plus touchante. Toutefois, le 3eme groupe (les fiancées) sont quand à eux inintéressant et sont les personnages les plus mal écrits, ils ne servent à rien à l'histoire car toutes leurs actions n'ont aucun impact. Ils se font pourchasser mais à la fin on nous dit "on tombe sur vous au hasard, on vous a trouvé en tournant dans la ville". Nous comprenons alors, que ce ne sont pas des cibles principales mais des dommages collatéraux sans aucune portée scenaristique. Pour finir les scènes d'actions sont plus forte que dans le premier avec une hausse du nombre d'arme à l'écran, de plus, la scène qui se veut d'infiltration est juste magnifique et sublime car les enjeux se veulent intenses et nous comprenons réellement le jeu du chat et de la souris. Bref un film fun, plus intense mais qui manque de quelques points scenaristiques contrairement au premier opus mais dont se manque est comblé par ce jeu de pouvoir qui porte le film au même niveauque son prédécesseur.
Suite d'un 1er volet que j'avais plutôt bien apprécié, j'attendais beaucoup de ce second volet car il promettait d'exploiter encore plus loin son concept. Et je n'ai pas été déçu. Ainsi, là où dans le 1er film l'action se déroulait