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chrischambers86
14 054 abonnés
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1,0
Publiée le 25 février 2020
Bon les gars on n'y croît plus du tout! C'est très diffèrent de l'original! Pourtant après le premier volet, le public voulait en voir davantage et savoir ce qui se passait dans les rues, à travers le pays! Cette fois, on voit ce qu'est la « Purge » et pourquoi diable elle existe! Bref, on rentre dans le vif du sujet! Cinq personnages lisse comme la soie dont un sergent qui veut purger pour se venger de la mort de son fils en jouant les bons samaritains! Une nuit purgatoire pendant laquelle les clichès et les incohèrences s'enchaînent! L'effet de surprise s'est dissipè au service d'un scènario qui s'essouffle alors que nous ne sommes qu'au volet n°2! Du "Escape from New York" au rabais mais des scènes nocturnes visuellement rèussies! Moi aussi j'ai purgè cette nuit et la note pour cette suite est sans appel...
Le premier opus était une claque, abouti sur le fond comme la forme, d'une efficacité inouïe et vous mettant le trouillomètre à zéro continuellement, le tout jusqu'à un dénouement implacable. Du coup, je ne voyais pas trop l'intérêt (hormis financier, bien sûr) de signer un second volet, tout ou presque ayant déjà été dit. Et puis en voyant que c'était le très sous-estimé James DeMonaco qui s'y collait à nouveau, je me suis laissé tenter... pas forcément à raison. Pourtant, cela commençait bien : même qualités que son prédécesseur tout en évitant le copier-coller et réussissant même à créer de nouvelles pistes, le tout porté par des personnages relativement convaincants : l'enthousiasme montait doucement mais sûrement en moi pendant 45 grosses minutes. Seulement, il faut croire que tenir sur la durée était une gageure tant le scénario se banalise pour ne plus ressembler qu'à un film d'action lambda, tout juste divertissant et oubliant le recul et la réflexion qui faisait toute la force d' « American Nightmare ». Après, il y a cette scène finale plutôt bien menée et au moins aurons-nous eu droit à une bonne première moitié, mais cette volonté de surenchère de violence presque uniquement pour le plaisir du plus grand nombre ainsi que cette vision assez schématique de la société spoiler: (classes moyennes gentilles et solidaires contre gros méchants milliardaires sadiques) s'avère décevante. Pas déshonorant donc, parfois même bien foutu, mais nettement en-dessous de son excellent prédécesseur.
Le premier n'avait pas le traitement escompté, mais je l'avais trouvé néanmoins très bon. C'était un home-Invasion très réussi et vraiment efficace. Pour ce second volet, la très bonne idée de départ est enfin exploitée comme elle le mérite. L'histoire se déroule dans la rue, ce qui crée une tension constante vraiment différente du premier. Le film est aussi bourré d'idées, qui ne sont certes pas toujours exploitées, mais ce n'est pas bien grave. On découvre que cette nouvelle tradition est faite différemment en fonction des personnes. Les riches font ça tranquillement en toute sécurité tandis que les autres font ça d'une manière classique avec parmi eux des gens qui font ça pour l'argent, pour la vengeance ou tout simplement pour le fun. Une autre bonne idée est celle de l'organisation qui se bat contre cette institution avec leur tête le très bon Michael K. Williams. Si l'idée de départ se suffit à elle-même, le film est plus que ça. C'est un bon film d'action avec un rythme soutenu, une tension constante et beaucoup de violence.
Le 1er American Nightmare était un huis-clos horrifique qui m'a déçu cette suite est par contre pour moi le meilleur de la trilogie. American Nightmare 2 : Anarchy est au niveau d'une bonne série B prenante et bien foutue de plus le style n'est pas sans rappeler celui de John Carpenter notamment du film NY 1997 ; pas le temps de s'ennuyer ici et vu que cette suite se passe en extérieur elle a un côté moins limité que le précédent American Nightmare. Pas de temps mort, une certaine violence et noirceur avec de l'action bien filmée et visible malgré que cela se passe de nuit, les personnages ne sont ni tous blancs ni tous noirs même s'ils sont moins ambigus que chez Carpenter, le final aussi aurait pu être plus cynique. Malgré ses quelques petits défauts James DeMonaco s'en sort très bien avec cette suite.
Le premier épisode avait le mérite d arriver avec une idée nouvelle et intéressante. Après l avoir traitée par le biais d un Home Invasion, American Nightmare 2 reprend son concept d une nuit ou tous les crimes sont autorisés mais en filmant ici la rue. Si le film répond parfaitement aux attentes dans sa première partie avec un climat de tension, et de libération de la folie humaine. Il se perd par la suite en étant trop sage et finalement moraliste alors que le premier était plus ambiguë et plus intéressant à ce niveau. De plus ce qu il veut dénoncer (pouvoir de l argent avant tout aux États Unis, culture de la violence) était déjà présent dans le premier opus et finalement mieux traité. C est dommage car le projet aurait pu donner quelque chose de bien plus subversif.
Ce n'est pas à proprement parler une suite du 1, puisque seul le contexte est conservé. Là où nous avions un "Chien de paille" relooké en SF et épouvante, nous avons avec le n°2 une odyssée extérieure dans la nuit de la purge. Le film fonctionne parfaitement et certains aspects sont si glaçants qu'on n'en oublierait presque que ce n'est que de la politique fiction. La réalisation est bonne, la direction d'acteurs aussi, on ne s'ennuie pas, on s'accroche à son siège. Une bonne série B en quelque sorte.
Conforté par le succès du premier "American Nightmare", sorti il y a un an, voilà que James DeMonaco nous en livre la suite, continuant d'explorer l'Amérique qu'il a imaginé, où le crime est autorisé pendant une nuit par an. Là où le premier ne tenait pas ses promesses et se situait en huis-clos, ce deuxième opus nous montre comment se déroule "La Purge" à l'extérieur à travers le parcours de plusieurs personnages qui vont tenter de survivre durant la nuit. Si son scénario ne nous réserve que peu de surprises, il est cependant assez bien écrit pour que l'on se laisse prendre au jeu et il est même plus intéressant que son aîné, James DeMonaco continuant de nous livrer une critique acerbe des États-Unis où le système finit toujours par profiter aux riches. Bien mis en scène et porté par un Frank Grillo charismatique, cette suite se laisse regarder sans déplaisir même si elle ne nous apporte rien de nouveau.
Cette fois-ci, nous assistons à "la purge" en milieu urbain, le film est beaucoup mieux rythmé que le premier volet sans être plus violent (C'est mon avis). Nous assistons à des règlements de compte, des traquenards et la survie d'un petit groupe dans les Etats-Unis où les riches ont tout pouvoir. Il y a un potentiel monstre et beaucoup d'autres possibilités scénaristiques dans les affrontements et les lieux de purges. Un bon divertissement à ne surtout pas prendre au premier degré.
Moins engagé politiquement que le premier volet et s'attardant plus sur certains personnages, il n'en reste pas moins tendu quand la fameuse purge commence. Cet état de fait est tellement incroyable qu'on regarde plein d'inquiétude ce massacre officiel et régulé dans un pays en mal de vengeance et de transgression. Moi j'en verrai bien un troisième, sous forme de préquel ça serait parfait, pour comprendre pourquoi et comment tout ça a commencé.
American Nightmare 2 marche dans les traces du 1 en étendant le terrain de jeu. Si l’ensemble tient la route, je l’ai trouvé moins percutant et moins efficace que le premier opus. D’abord au niveau du casting on y perd tout de même. Le film proposant d’abord beaucoup de personnages, ce qui, malgré une durée plus longue tend à nous les rendre moins attachants, moins marquants car tout simplement moins présents. Ensuite parce que les acteurs, malgré leurs louables efforts, sont tout de même inférieurs à ceux du premier film. Dotés de rôles clairement moins dégrossis, ils restent dans leur ensemble assez fades, surtout le casting féminin que j’ai trouvé pour le moins transparent. Dommage. Le scénario est correct. Le film a le mérite par rapport au premier film d’offrir un terrain de jeu plus vaste qui permet de glisser vers un propos plus engagé du réalisateur sur la lutte des classes. Ce n’est pas très fin, mais on appréciera la volonté de ne pas faire une suite bête et méchante privilégiant uniquement massacre et action. Néanmoins le déroulement est un peu laborieux. Le fait qu’il y ait beaucoup de personnages que le film se découpe en espèce de chapitre très séquencés, font que l’ensemble manque de fluidité et de transition. L’épisode « Chasses du comte Zaroff » est notamment mal imbriqué. Visuellement le film est acceptable. James DeMonaco avait l’air plus à l’aise sur le premier film, montrant quelques limites ici dès qu’il s’agit d’offrir un peu d’ampleur à l’action (dont l’épisode de chasse sur la fin). Maintenant il ne démérite pas tout de même, et il y a de bonnes choses, qui montrent un réalisateur plus fin que ce que ses films laissent supposer de prime abord. En revanche niveau photographie et décors pas de notables évolutions, et forcément comme le film offre plus de lieux et semble vouloir afficher plus d’ambitions, le résultat apparait moins probant que dans un huis clos. Le film est aussi moins violent que le 1, c’est un fait, glissant plus vers le film d’action pur et dur alors que le 1 visait clairement l’horreur. Le travail musical n’offre rien de notable. Finalement cet American Nightmare 2 est une suite honorable, plus ambitieuse que le 1 mais aussi un peu moins bien maitrisé et interprété. Il en résulte une légère déception. Mais enfin, c’est un divertissement correct. 3.
Une bon second volet, beaucoup plus orienté sociétal (et non pur thriller en huis clos du premier). On dissèque le comportement de masse, les nantis et les autres, les intérêts de chacun avec un esprit "survival" propre au thème. L'effet indéniable qui reste à l'esprit tout le long est sans conteste la base du scénario très prégnant voir gênant. Ce qui fait que ce second opus est purement un film psychologique qu'autres choses. Sinon, des interprétations assez convaincantes, des moyens un peu limités et des raccourcis dans les américains savent à chaque fois nous resservir (par ex la fin ...). Pour ma part, pari réussi ! 3.5/5 !!!
Le concept novateur mais plutôt déstabilisant voire choquant développé par James DeMonaco avec « American Nightmare » se prêtait volontiers à une suite faute d’avoir pu développer toutes les questions posées par l’instauration d’une nuit annuelle de violence autorisée sur tout le territoire des Etats-Unis dans le but avoué d’en finir avec ce fléau qui gangrenait quotidiennement le pays jusqu’à ce « miracle » qui tendrait à faire croire que du chaos organisé peut naître la concorde. L’homme étant consubstantiellement agressif, lui permettre de se défouler à sa guise pendant douze heures pour notamment assouvir conflits en tous genres et haines recuites, agirait selon « Les nouveaux pères fondateurs » (nouveau parti au pouvoir) comme une sorte de vaccin qu’il faudrait tout de même inoculer tous les ans car 364 jours sans commettre le moindre délit ou petite agression peut paraître bien long à certains. Observée uniquement sous l’angle de son intention, l’idée peut paraître séduisante. Mais reconnaissons que l’application qui en est proposée dans le scénario ne revêt aucune sorte de crédibilité. Il s’agit tout simplement d’un subterfuge scénaristique pour éveiller la curiosité et attirer un spectateur aujourd’hui quelque peu blasé. De ce point de vue seulement, la voie extrême proposée par James DeMonaco paraît acceptable. C’est même ce parti pris extrême, volontairement provocant qui permet au réalisateur de mettre à nu de manière assez efficace certaines aberrations du système social américain basé en grande partie sur les inégalités sociales que les politiques de tout bord ont jusqu’alors bien du mal à endiguer. Le premier épisode plutôt bien mené via un huis clos angoissant était axé sur la parabole de « l’arroseur arrosé ». Celui qui avait fait fortune en équipant ses voisins de divers systèmes de sécurité proposés en vue de la fameuse nuit de « la purge » se trouvait pris au piège dans sa somptueuse demeure transformée en bunker illusoire. Le facteur humain venant toujours ajouter le grain de sable imprévu, la nuit tranquille espérée tourna vite au cauchemar. Dans « Nightmare 2 : Anarchy » , James DeMonaco propulse le spectateur en pleine ville dans les rues devenues désertes quand les « purgeurs » regroupés en meute sont à la recherche de leurs proies, connues ou simplement prises au hasard. Le jeune réalisateur s’il s’inspire à nouveau de l’œuvre de John Carpenter va cette fois plutôt puiser dans « New York 1997 » (1981) et « Los Angeles 2013 » (1996) avec un Frank Grillo, petit cousin éloigné du Snake Plissken interprété par Kurt Russel, campant un flic lui aussi parti en purge suite à un drame familial et qui va se voir écarté de sa « mission » après avoir sauvé de la mort une serveuse de bar (Carmen Ejogo) accompagnée de sa fille (Zoé Soul) en fuite alors que son père âgé et gravement malade a décidé de vendre son corps pour satisfaire les besoins de purge de grands bourgeois profitant de leur impunité d’une nuit pour « s’encanailler » à bon compte. Fort de ces ingrédients, le film prend alors la tonalité d’un « survival » urbain sans temps morts qui réserve son lot de surprises, alors que la gronde commence à monter via un groupe de résistants anti-purge bien décidés à se faire entendre. Si on ne prend pas pour argent comptant le concept dystopique sans doute un peu fumeux concocté par James DeMonaco, il est possible de prendre plaisir à ce second segment d’une saga déjà déclinée en cinq épisodes. Pour les autres, ce second épisode comme tous les autres sera à fuir ou à condamner durement. L’époque n’aimant rien tant que le premier degré, beaucoup se précipiteront sur la seconde option.
Changement de décor et changement d'ambiance : plus spectaculaire et plus angoissant que le précédent, le film offre aussi plus de profondeur à ses personnages, avec toujours cette critique de la société américaine contemporaine en toile de fond.
Un an après, voilà déjà la suite d'American Nightmare. Un premier film pas du tout convaincant, mais beau succès, d'où ce numéro 2 avec un budget bien plus conséquent (multiplié par 3). Et cela se voit. Fini le huis clos, l'action se déroule cette fois-ci dans la ville entière, avec plus de personnages, plus d'action, plus de...