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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 septembre 2014
Un film sympa, meilleur que le premier , acteur bon , on regrettera juste un concept encore dois exploité et une fin vite expédié Une opposition des riches et des pauvre convaincante
Encore un navet ! Contrairement à la plupart des personnes, j'ai aimé le premier opus bien qu'il ne soit pas spectaculaire. Cette suite est une catastrophe. L'histoire de plusieurs protagonistes se regroupent en une, sauf que c'est ennuyeux à mourir. On tourne en rond, les personnages ne sont pas crédibles. Qualifié ce film « d'horreur » est un scandale. Et chapeau pour les mecs sur l'affiche du film, de vrais bisounours en réalité.
Le premier volet était un huis clos qui nous apprenait que l'enfer c'est les autres. Là on nous apprend que l'enfer c'est les suites comme celle ci. Casting de série B même avec la présence de Frank Grillo, lenteur du rythme servi par un montage standard, propos simpliste du type les riches blancs méchants contre les pauvres noirs et latinos gentils. Et un père vengeur au milieu de tout cela. Les gens qui y ont vu un hommage à John Carpenter (cf critique 4 * de Remy J), réalisateur dont je connais l'œuvre en profondeur, n'ont pas vu le même film que moi ! Un film qui aspire tous les clichés donc plein de vacuité.
Encore plus fort que le premier. La noirceur à augmenter dans ce deuxième opus et on sent bien que les producteurs et James DeMonaco ont voulu aller encore plus loin et faire un excellent travail. La réalisation est superbe, les acteurs sont parfaits et l'histoire est toujours originale avec un scénario machiavélique et cruel. Des scènes bien entendu choquantes, durs, violentes et beaucoup de nouveautés et d'originalités. Un film puissant qui surpasse largement son prédécesseur. Violent et pleins de rebondissements avec de nouveaux masques terrifiants.
Si comme moi vous avez été déçu par son 1er film, serieusement allez le voir car celui la est tres bien. On ne s'ennuie pas une seconde, il y a du suspens pendant tout le film, de bon jeux d'acteur. Un des bons films de l'année.
Le concept novateur mais plutôt déstabilisant voire choquant développé par James DeMonaco avec « American Nightmare » se prêtait volontiers à une suite faute d’avoir pu développer toutes les questions posées par l’instauration d’une nuit annuelle de violence autorisée sur tout le territoire des Etats-Unis dans le but avoué d’en finir avec ce fléau qui gangrenait quotidiennement le pays jusqu’à ce « miracle » qui tendrait à faire croire que du chaos organisé peut naître la concorde. L’homme étant consubstantiellement agressif, lui permettre de se défouler à sa guise pendant douze heures pour notamment assouvir conflits en tous genres et haines recuites, agirait selon « Les nouveaux pères fondateurs » (nouveau parti au pouvoir) comme une sorte de vaccin qu’il faudrait tout de même inoculer tous les ans car 364 jours sans commettre le moindre délit ou petite agression peut paraître bien long à certains. Observée uniquement sous l’angle de son intention, l’idée peut paraître séduisante. Mais reconnaissons que l’application qui en est proposée dans le scénario ne revêt aucune sorte de crédibilité. Il s’agit tout simplement d’un subterfuge scénaristique pour éveiller la curiosité et attirer un spectateur aujourd’hui quelque peu blasé. De ce point de vue seulement, la voie extrême proposée par James DeMonaco paraît acceptable. C’est même ce parti pris extrême, volontairement provocant qui permet au réalisateur de mettre à nu de manière assez efficace certaines aberrations du système social américain basé en grande partie sur les inégalités sociales que les politiques de tout bord ont jusqu’alors bien du mal à endiguer. Le premier épisode plutôt bien mené via un huis clos angoissant était axé sur la parabole de « l’arroseur arrosé ». Celui qui avait fait fortune en équipant ses voisins de divers systèmes de sécurité proposés en vue de la fameuse nuit de « la purge » se trouvait pris au piège dans sa somptueuse demeure transformée en bunker illusoire. Le facteur humain venant toujours ajouter le grain de sable imprévu, la nuit tranquille espérée tourna vite au cauchemar. Dans « Nightmare 2 : Anarchy » , James DeMonaco propulse le spectateur en pleine ville dans les rues devenues désertes quand les « purgeurs » regroupés en meute sont à la recherche de leurs proies, connues ou simplement prises au hasard. Le jeune réalisateur s’il s’inspire à nouveau de l’œuvre de John Carpenter va cette fois plutôt puiser dans « New York 1997 » (1981) et « Los Angeles 2013 » (1996) avec un Frank Grillo, petit cousin éloigné du Snake Plissken interprété par Kurt Russel, campant un flic lui aussi parti en purge suite à un drame familial et qui va se voir écarté de sa « mission » après avoir sauvé de la mort une serveuse de bar (Carmen Ejogo) accompagnée de sa fille (Zoé Soul) en fuite alors que son père âgé et gravement malade a décidé de vendre son corps pour satisfaire les besoins de purge de grands bourgeois profitant de leur impunité d’une nuit pour « s’encanailler » à bon compte. Fort de ces ingrédients, le film prend alors la tonalité d’un « survival » urbain sans temps morts qui réserve son lot de surprises, alors que la gronde commence à monter via un groupe de résistants anti-purge bien décidés à se faire entendre. Si on ne prend pas pour argent comptant le concept dystopique sans doute un peu fumeux concocté par James DeMonaco, il est possible de prendre plaisir à ce second segment d’une saga déjà déclinée en cinq épisodes. Pour les autres, ce second épisode comme tous les autres sera à fuir ou à condamner durement. L’époque n’aimant rien tant que le premier degré, beaucoup se précipiteront sur la seconde option.
Moins engagé politiquement que le premier volet et s'attardant plus sur certains personnages, il n'en reste pas moins tendu quand la fameuse purge commence. Cet état de fait est tellement incroyable qu'on regarde plein d'inquiétude ce massacre officiel et régulé dans un pays en mal de vengeance et de transgression. Moi j'en verrai bien un troisième, sous forme de préquel ça serait parfait, pour comprendre pourquoi et comment tout ça a commencé.
Après un premier épisode qui portait vers le huis-clos, cette suite élargit son récit en faisant évoluer ses personnages en pleine rue, s’approchant plus d’un récit de survie apocalyptique. Efficace malgré des personnages assez superficiels.
Fort du succès mondial du premier volet, le producteur Jason Blum a trouvé en American Nightmare l'occasion de faire naître une nouvelle franchise très rentable. Au rythme d'une purge par an, on est en effet pas près de voir s'achever cette nouvelle saga créée par le réalisateur James DeMonaco qui rempile pour ce second opus au rang de réalisateur et scénariste.
Alors qu'ils s'apprêtaient à rentrer se mettre à l'abris, Shane et Liz tombent en panne de voitures en plein centre de Los Angeles peu avant le début de la Purge. Condamné à trouver au plus vite un abris, il tombe sur Léo qui vient de sauver la jeune Cali et sa mére délogées de force de leur appartement par un groupe surarmé. Léo, qui comptait sur cette nuit pour venger la mort accidentelle de son fils, va t'il accepter de se transformer en sauveur de ces âmes perdues ?
Après un premier épisode en huis clos dans la maison d'une famille aisée qui se pensait totalement à l'abris avec leur système anti-infraction mais pour qui les choses se sont finalement beaucoup moins bien passé que prévu, le réalisateur James DeMonaco voit les choses en bien plus grand pour ce second opus. C'est cette fois ci dans les bas fonds de Los Angeles que prend place l'intrigue d'American Nightmare 2 avec de tout nouveaux personnages.
Après une courte installation des personnages principaux laissant tout de même encore planer quelques secrets, les choses ne tardent pas à dégénérer lorsque résonne le signal du début de la Purge annuelle. Immédiatement le trouillomètre se met en branle et c'est l'estomac noué que l'on va trembler pour toutes les victimes innocentes de ce mal nécessaire. Le scénario d'American Nightmare est suffisamment rempli de tension et de surprises pour nous tenir en haleine durant toute la durée du film sans aucun temps morts.
C'est un second long métrage bien plus ambitieux que délivre le réalisateur James DeMonaco avec cette suite. Doté d'un budget trois fois supérieur mais de tout de fois toujours assez modeste de neuf millions de dollars, le film multiplie les points de vues pour nous présenter cette Purge annuelle du point de vue des différentes classes de la population. Forcément se sont les classes les plus pauvres qui sont les principales victimes de cette nuit de l'horreur faute d'avoir les moyens nécessaires pour se mettre convenablement à l'abris mais ces pauvres gens ont désormais marre de cette situation et commence à monter une sorte de révolution envers ce système injuste.
Bien conscient de détenir une nouvelle franchise à fort potentiel lucratif, James DeMonaco fait avancer subtilement l'intrigue en dévoilant un peu plus à qui profite réellement ce rituel inhumain. Les Nouveaux Pères Fondateurs au pouvoir aux Etats Unis depuis neuf ans semblent cacher un dessein bien plus atroce que laisse imaginer les statistiques de baisse des taux de criminalité et du chômage qu'il présente en bilan. American Nightmare 2 c'est un peu le mélange entre le film de Metallica Through The Never pour la violence et la folie des scènes de rues et d'Hostel d'Eli Roth pour le coté les riches se font plaisir en massacrant du pauvre.
Alors qu'Ethan Hawke et Lena Headey tenaient les rôles principaux du premier opus, ce second volet ne compte aucune véritable star à l'affiche. La plus connue sera peut être Kiele Sanchez vue dans la série Lost qui joue Liz ou Frank Grillo qui joue le héros du film Léo et que l'on a pu voir auparavant dans Captain America Le Soldat de L'Hiver en Brock Rumlow. Des acteurs au rabais qui porte tout de même bien ce scénario dont l'intrigue dépasse de toute façon les personnages.
Si "American Nightmare" premier du nom se déroulait essentiellement dans une maison cette suite prends le parti prix de nous plonger au coeur de la "purge" en suivant l'itinéraire tortureux et semé d'embûches d'un groupe de personnes qui se retrouve bloquer dehors au pire moment possible..... "American Nightmare 2 Anarchy" est au final une suite efficace même si le côté gueguerre entre les classes sociales est un peu rébarbatif.
Ce second volet gagne en efficacité par rapport au premier en portant l'action du film en dehors des maisons. Beaucoup de scènes sympas qui montrent la nature humaine sous un mauvais jour. Je pense que l'idée de départ (un jour où tout est permis) met en valeur la violence de l'être humain. Je pense que sur ce fait, la réalité ne serait pas loin de ce qu'il se passe dans ce film. Vivement le 3ème opus.
Démarrant de façon intéressante en semblant balayer diverses attitudes face à la Purge, le récit évolue cependant vers un survival classique où doivent s'accumuler les péripéties inattendues et les coups de théâtre dus aux (bas) instincts humains. Même s'il reprend les thématiques principales du premier volet, à savoir le questionnement socio-politique ainsi que la nature de l'Homme, cet opus s'encombre d'une recherche de surenchère au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, au lieu de rester dans cette atmosphère malaisante et angoissante des premières séquences. Alternant entre ambiance horrifique et action pure, le film divertit mais se leste d'une didactique peu subtile, portée par des personnages agaçants. Inégal.