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Un visiteur
3,0
Publiée le 15 mai 2011
Quand Kevin Smith dézingue la religion tous azimuts. Certes on n'accroche pas forcément toujours avec cet humour politiquement incorrect mais il faut reconnaître la force de cette provocation délibérée qui fait plus ou moins mouche. Et ajoutez-y les 2 espoirs (à l'époque) Matt Damon et Ben Affleck et vous obtenez une bonne comédie (qui part néanmoins - on peut le reconnaître - un peu dans tous les sens).
Entre « Clercks » et « Jay et Bob contre-attaquent », il y eu cette... chose que l'on ne peut décemment appeler un film, même si la présence d'Alanis Morissette et Salma Hayeck pouvait laisser espérer quelque chose. Mais le contre balancement des plus mauvais acteurs d'Hollywood ne leur laissaient aucune chance. Un scénario débile d'attardé mental, des gags foireux à la fois potaches mais hélas plus « adultes », notamment à cause du sujet. Bref, un navet nullissime (quoique la suite sera pire, sans aucun scénario), qui fâchera bêtement les catholiques, et encore plus sûrement les cinéphiles.
Ce film me laisse perplexe : les questions métaphysiques m' interressent, le cinéma fantastique aussi, je me marre devant Jay et Bob et je l'assume mais là ... RIEN. Peut être que le problème vient du fait que Je ne sais pas devant quel genre de film je suis c'est un peu les 3 à la fois et c'est aucun des 3. Non vraiment " ça m'a rien excité du tout".
Pffff... Franchement, j'ai essayé, mais j'ai pas pu tenir jusqu'au bout. C'est super lourd comme humour, surtout quand il est appuyé par des petites musiques insupportables. Dommage, Alan Rickman, Ben Affleck et Matt Damon sont absolument géniaux, mais l'histoire est gonflante et l'humour ne fait jamais mouche. A éviter.
K. Smith tentait à l'époque de s'imposer commercialement en signant un film plus grand public et réunissant un casting étoffé et ma foi alléchant. Oui, sauf que la densité de l'intrigue et son imposante logistique ne sont pas en adéquation avec les moyens alloués. En effet, si le ton général reste très particulier à son auteur, distribuant, au détour de dialogues rythmés et ultra-référencés, son lot de répliques cultes et décalées ainsi que des réflexions parfois pertinentes sur la religion, il est également indéniable que Smith, le metteur en scène, manque de punch et de rythme dans les scènes d'action. De même, certaines scènes sont mollement interprétées et si le scénario est assez malin, il est aussi parfois un peu trop digressif. On prend du plaisir à suivre les aventures de ces anges déchus poursuivis par des bras cassés et/ou des créatures divines réincarnées mais il y a aussi de gros manques à certains niveaux. D'autres critiques sur
Une belle brochette d'acteurs qui globalement s'en sortent plutôt bien ce qui donne des passages drôles. Pour le reste, le film part vraiment dans tous les sens et c'est un peu du n'importe quoi.
Peut-on rire et se moquer de tout, principalement de la religion catholique ? Bien évidemment, à condition que cela en vaille la peine. Ce qui n'est hélas pas le cas ici, Kevin Smith (Clerks 1 & 2 - 1994/2007) a voulu réaliser une satire corrosive sur la religion catholique et s'est lourdement planté, faute à un scénario rachitique et à un humour consternant. Des blagues vaseuses écritent pour un public bien ciblé, à savoir des adolescents, les gags ne volent pas haut (vulgaires et scatos), trop de dialogues qui finissent rapidement par ennuyer et des situations qui tournent rapidement à la catastrophe tant elles sont vide de sens. Dogma (2000) avait pourtant tout pour être une hilarante satire, avec une distribution originale où l'on retrouve entre autres Ben Affleck, Matt Damon, Salma Hayek, Alan Rickman, Chris Rock et même Alanis Morissette, il ne manquait plus qu'un semblant d'idée, de talent et une trame qui tienne la route, mais c'est sans doute trop demander à partir du moment où l'on réalise une comédie absurde et crétine à destination des adolescents. Le film avait fait grand bruit lors de sa sortie en salles, il n'y avait pourtant pas de quoi choquer, certes, l'ensemble est d'une débilité affligeante pendant plus de 120 minutes, cela en devient même lourdingue, mais de là à choquer le plus catholique ou le plus puritain d'entre nous, c'est exagéré, les Américains ont déjà fait bien pire en la matière !
dejanté : ça resume assez bien le style du film.. apres on aime ou pas, moi j'ai bien accroché dejà parce que je trouve interessant de traiter le theme de la religion (et de la foie) de cette façon ensuite il y a les dialogues : parfois completement surrealistes ou vulgaires mais ça passe bien car ils sont servis par des personnages completement loufoques (surtout Jay & Silent Bob trop droles). Loufoques mais abordables.. et puis les "sequence" comiques (un peu lourdes pour certains genre humour "à la con" desolée pour l'expression) mais droles pour moi ! Rajouter à ça une multitude de personnages servie par un casting assez impressionnant avec quand meme quelques tetes d'affiche : ben afflec, matt damon, salma hayek, chris rock, alan rickman...un leger bemol pour linda fiorentino que je trouve sans saveur (le doublage FR en est peut etre la cause ?) voila perso ça m'a donné envie de decouvrir les autres films de kevin smith donc si vous voulez voir un film qui ne se prend pas au serieux, energique et dejanté...
Sans être un chef d'oeuvre absolu, "Dogma" reste un film sympathique qui prend pour cible la religion à travers une virulente critique de la foi et de ce qu'elle nous pousse à faire. Certes, l'histoire tout comme le scénario est remplie d'idées loufoques et vraiment spéciales, mais certaines parviennent à faire sourire (le monstre de merde c'est tout de même énorme non ?) : on est absolument forcé de citer toutes les scènes où intervient le duo de choc Affleck/Damon, tous les deux parfaits et qui à mon avis à eux seuls pourraient remplir le film. On trouve également outre un humour parfois très douteux et lourd (j'ai détesté chacune des apparitions des deux prophètes.), quelques répliques qui font mouche et qui une nouvelle fois, invite un rictus timide à prendre place sur nos visages. Rien d'exceptionnel donc, mais un bon divertissement à condition d'avoir l'esprit un peu décalé et de ne pas se prendre la tête. Petite pointe de déception à l'égard de la fin qui m'est apparue réellement décevante d'un point de vue scénaristique, comme si Kevin Smith voulait vite en terminer avec son film. On oubliera vite ce détail en se repassant dix fois la plus grande réplique du film :"Et vous, vous ne m'avez pas dit à vos amours quand j'ai éternué".
Dogma est une bonne comédie fantastique de Kevin Smith. La mise en scène du réalisateur st correcte, l’histoire n’a rien d’originale, mais le scénario est plutôt travaillé et le film est divertissant. De plus, les acteurs comme Matt Damon, Ben Affleck ou encore Salma Hayek sont convaincants dans leurs rôles. Bref, à découvrir…
Avec cette comédie fantastique étrange,décalée et foutraque,Kevin Smith ne renie pas ses principes de trashitude assumée mais ne réussit pas vraiment son pari de se moquer de l'Eglise catholique.Et ce pour 2 raisons.Premièrement,la satire reste trop sage,et plutôt que de ruer dans les brancards,se contente de dérouler son cortège de créatures bibliques à la vanne facile.Deuxièmement,l'intrigue très linéaire,est si fouillie et si bavarde,que le côté percutant et fun de l'entreprise en prend un coup.Reste que "Dogma",si l'on veut bien le considérer comme une récréation pas bien méchante,recèle d'inventives idées,comme le 13ème apôtre noir(Chris Rock),un Dieu féminin(Alanis Morrissette!),une Muse céleste reconvertie en stripteaseuse(Salma Hayek)...Smith lâche la bride au niveau de son écriture,et cela donne des tas de séquences farfelues.Ben Affleck et Matt Damon,alors sur le point de devenir des stars "bankables"jouent un amusant numéro d'autodérision.Linda Fiorentino se régale dans les scènes les plus sérieuses.Et le meilleur pour la fin:Jay et Silent Bob ont des rôles conséquents,et sont plus lubriques et crétins que jamais!Vous l'aurez,hermétiques à l'univers clos de Kevin Smith,passez votre chemin.Les autres,marrez-vous tout en reconnaissant la vacuité de la farce.