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traversay1
3 645 abonnés
4 877 critiques
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3,5
Publiée le 30 octobre 2013
Lent et minimaliste. Dans son premier film, Workers, José Luis Valle prend tout son temps pour installer en parallèle le quotidien de deux personnages dont on se doute sans certitude que quelque chose les relie. Ce sont de humbles travailleurs, l’un au service d’une entreprise américaine, l’autre d’une richissime mexicaine. Valle aime les détails minuscules et l’humour totalement décalé, ce qui nous vaut quelques scènes brèves et jubilatoires. Le constant détachement de la mise en scène et la durée excessive (2 heures) sont cependant un écueil qu’il faut beaucoup de patience pour contourner. Celle-ci est malgré tout récompensée tant cet état des lieux des inégalités sociales au Mexique mérite qu’on lui accorde de l’attention. Le scénario aurait cependant pu être resserré pour acquérir davantage d’efficacité.
très beau film (les images sont superbes), certes lent, mais sans longueurs. l'interprétation est sans faille, et on est au plus près de la vie de ces gens vivants à Tijuana : une domestique au service d'une vieille bourge richissime mère d'un narco trafiquant, et son ex-mari dont elle est séparée depuis la mort accidentelle de leur fils trente ans auparavant. au milieu de tout ça, la petite Princesa, la chienne lévrier de Madame, qui a hérité de toute sa fortune. la pauvre!
Ce film original dénonce la condition et la détresse des mexicains les plus démunis. De très belles images, un scénario très intéressant pour ce premier film cruel avec de brefs passages hilarants et inattendus ! Mais on peut regretter la lenteur et la longueur de certains plans qui font perdre finalement de la force au propos.
Je mets 5 malgré quelques longueurs, peut-être volontaires. En effet, ces longueurs insistent sur la monotonie, la vie sans but de ces personnages exploités qui n'acceptent leur travail que par nécessité alimentaire à laquelle s'ajoute l'humiliation à travers ce chien. Film extraordinaire. La fin est jubilatoire.
Un film sur les conditions sociales des travailleurs Mexicains. Une richissime, dontp l'origine des richesses est douteuse si le fils est le digne successeur du père, emploie de pauvres gens, certes bien traités mais nettement moins bien que le chien. On suit aussi l'histoire d'un ouvrier sans permis de séjour à qui on refuse son droit à la retraite en instrumentalisant son statut. Les premiers vont sombrer dans le déshonneur pour profiter d'un argent facile. L'autre se déshonore également par vengeance de ce qui lui est arrivé. Mais que c'est long pour nous faire comprendre si peu... La fin ne console ni ne récompense cette patience car ni la morale ni un enseignement ne nous rassurent sur un devenir. Je pense aussi que ce titre induit une généralisation bien mal à propos. Heureusement, à n'en pas douter le Mexique a bien d'autres visages.
le thème était prometteur: de très humbles travailleurs, bafoués par leurs patrons, qui 'à force d'humiliation, finissent par se rebiffer. Malheureusement, José Luis Valle est un de ces cinéastes (on ne peut pas employer celui de metteur en scène) qui, à force de vouloir se créer un style, en oublient leur sujet. Ici, son "style" consiste à saturer le spectateur de plans fixes interminables, de scènes sans intérêt qui s'étirent au delà du supportable et à se complaire dans une lenteur qui atteint un niveau quasi pathologique. Trois solutions pour le spectateur: aller héroïquement jusqu'au bout de la projection, et rager devant un tel gâchis en pensant à ce qu'aurait fait sur ce thème un vrai metteur en scène (comme Loach par exemple), ou s'endormir au bout d'une demi-heure, ou encore s'en aller avant la fin. A FUIR !!!