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Votre avis sur Accords et désaccords ?
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Ce film n'a rien d'un "chef d'oeuvre"car il lui manque un côté "magistral" que les grands films ont en général.C'est pourtant un de mes préférés. L'ambiance, le personnage de Sean Penn et bien sûr la musique lui donnent un côté poétique et dramatique dont je ne me lasse pas.
Benjamin A
C'est dans les années 1930 que le fantasque Emmet Ray, grand guitariste de jazz passionné par Django Reinhardt, traverse les États-Unis en jouant dans divers clubs avec comme rêve Hollywood.
Les années passent mais Woody Allen ne change pas et, en cette fin de millénaire, il se montre toujours très prolifique lorsqu'il réalise Accords et désaccords où il met en scène ce guitariste imaginaire sous forme d'un faux documentaire, témoignage (dont le sien) à l'appui. Entre solitude, génie, désinvolture, alcool et bien évidemment musique, il livre un portrait assez riche, ambigu et tout le long intriguant de ce guitariste pétri de talent mais imprévisible et intimidé par Django Reinhardt.
C'est de fort belle manière que le metteur en scène de Annie Hall nous immerge totalement dans l'Amérique des années 1930 pour y suivre le chemin de ce guitariste. Portrait qu'il rend assez vite passionnant par la façon dont il le met en scène et les questions qu'il pose autour de lui mais surtout du génie musical malgré un comportement assez pourri, à l'image de celui d'Emmet envers les femmes. Se montrant aussi à son aise à l'écriture, Woody Allen n'oublie pas de dresser une intriguante et passionnange galerie de personnage qui va l'entourer, ainsi que des dialogues justes et adéquats et une cohérente évolution de l'histoire. La narration est inventive et bien maitrisée, il trouve toujours le bon rythme, sachant prendre son temps lorsqu'il le faut, et gère les ellipses avec brio.
Accords et Désaccords regorge de moments mélancoliques, parfois même lyriques à l'image des sorties nocturnes vers les rails du personnage principal. Jamais à court d'imagination et de bonnes idées, Woody Allen laisse planer sur son film un sentiment de temps qui passe, de se rendre compte de ce que la vie peut nous offrir et faire les bons choix au bon moment. La délicieuse musique est l'un des atouts de l'oeuvre, jouée avec autant de talents que d'émotion et bien évidemment, Woody n'en oublie jamais quelques touches de légèretés et d'humour qui marchent sans alourdir le récit. Devant la caméra, Sean Penn est génial et semble avoir trouvé un rôle taillé sur mesure tandis que Samantha Morton est remarquable dans celui d'une jeune femme muette qui tombera sous le charme du guitariste.
Plus le temps passe, plus Woody Allen montre qu'il est l'un des plus remarquables metteurs en scène de son époque et, dans sa riche filmographie, Accords et désaccords fait bonne figure et se révèle être une oeuvre mémorable, mélancolique et sachant retranscrire tout un éventail d'émotion.
Les années passent mais Woody Allen ne change pas et, en cette fin de millénaire, il se montre toujours très prolifique lorsqu'il réalise Accords et désaccords où il met en scène ce guitariste imaginaire sous forme d'un faux documentaire, témoignage (dont le sien) à l'appui. Entre solitude, génie, désinvolture, alcool et bien évidemment musique, il livre un portrait assez riche, ambigu et tout le long intriguant de ce guitariste pétri de talent mais imprévisible et intimidé par Django Reinhardt.
C'est de fort belle manière que le metteur en scène de Annie Hall nous immerge totalement dans l'Amérique des années 1930 pour y suivre le chemin de ce guitariste. Portrait qu'il rend assez vite passionnant par la façon dont il le met en scène et les questions qu'il pose autour de lui mais surtout du génie musical malgré un comportement assez pourri, à l'image de celui d'Emmet envers les femmes. Se montrant aussi à son aise à l'écriture, Woody Allen n'oublie pas de dresser une intriguante et passionnange galerie de personnage qui va l'entourer, ainsi que des dialogues justes et adéquats et une cohérente évolution de l'histoire. La narration est inventive et bien maitrisée, il trouve toujours le bon rythme, sachant prendre son temps lorsqu'il le faut, et gère les ellipses avec brio.
Accords et Désaccords regorge de moments mélancoliques, parfois même lyriques à l'image des sorties nocturnes vers les rails du personnage principal. Jamais à court d'imagination et de bonnes idées, Woody Allen laisse planer sur son film un sentiment de temps qui passe, de se rendre compte de ce que la vie peut nous offrir et faire les bons choix au bon moment. La délicieuse musique est l'un des atouts de l'oeuvre, jouée avec autant de talents que d'émotion et bien évidemment, Woody n'en oublie jamais quelques touches de légèretés et d'humour qui marchent sans alourdir le récit. Devant la caméra, Sean Penn est génial et semble avoir trouvé un rôle taillé sur mesure tandis que Samantha Morton est remarquable dans celui d'une jeune femme muette qui tombera sous le charme du guitariste.
Plus le temps passe, plus Woody Allen montre qu'il est l'un des plus remarquables metteurs en scène de son époque et, dans sa riche filmographie, Accords et désaccords fait bonne figure et se révèle être une oeuvre mémorable, mélancolique et sachant retranscrire tout un éventail d'émotion.
Woody Allen, toujours aussi incapable de rater ses films réalise en 1999 "Accords Et Désaccords", un film bigrement intéréssant sur l'artiste et son oeuvre, et sur l'être humain... Des sujets que Woody a toujours parfaitement maitrisé, et qu'il traite avec toujours autant d'originalité et de justesse, et tout ne innovant bien sur, car si le style du cinéaste est bien présent et si l'on peux constater quelques tres vagues ressemblances avec "Coups De Feu Sur Broadway" (surtout dans le fond, dans la forme c'est trop différent), ce film est unique en son genre, et a sa place dans la filmographie du cinéaste sans donner le moindre air de déjà-vu ! Avec un rôle central tres tres bien interprété par Sean Penn et une bande-originale jazzy typique des films d'Allen, tres présente et tres agréable... Une réussite.
On ne rit pas aux éclats dans ce film mais on sourit souvent. Sean Penn est complètement barré et décalé. Samantha Morton sans dire un mot est très expressive, les autres acteurs sont assez secondaire. L'histoire de ce guitariste est fictive et farfelue, les décors et costumes sont voyant mais beaux.
Artiste passionné et égocentrique.La vraie beauté de ce film réside davantage dans sa réalisation. De beaux décors, une photographie à couper le souffle, des plans très esthétiques. Un vrai plaisir visuel.
Incroyable Sean Penn !
Encore un très beau film de Woody Allen, qui brosse le portrait d'un jazzman fictif menant une vie sans repères dans la société américaine des années 1930. L'artiste qu'interprète brillamment Sean Penn semble s'être créé un monde parallèle, incapable d'intégrer la société humaine et ses codes, ou refusant de le faire.
Le propre de l'artiste : la résistance et l'obsession du génie.
Encore un très beau film de Woody Allen, qui brosse le portrait d'un jazzman fictif menant une vie sans repères dans la société américaine des années 1930. L'artiste qu'interprète brillamment Sean Penn semble s'être créé un monde parallèle, incapable d'intégrer la société humaine et ses codes, ou refusant de le faire.
Le propre de l'artiste : la résistance et l'obsession du génie.
Les mésaventures d'un personnage agaçant, bercées par la douce musique de Django Reinhardt...
Un film qui se suit sans ennui mais je n'ai pas aimé car le personnage est tellement antipathique qu'il m'a énervé!!!
Difficile de suivre le chemin de cet artiste à la personnalité chaotique, traité par Woody Allen dans un style que je trouve vieillot
Un des rares films de Woody Allen qui laisse son cortège de névroses au vestiaire, se voulant plutôt comme un hommage à Fellini et sa Strada, avec une différence de taille: Ray n'est pas, comme l'était Zampano, un saltimbanque minable, mais un looser bourré de talent. Utilisant un interviewer fictif d'experts du Jazz (dont Allen lui-même) comme un cœur grec afin de raconter la vie improbable du meilleur guitariste des années 30 après Django Reinhardt (une vraie vedette, lui), le récit visuel se trouve entrecoupé souvent de remarques qui tiennent plus du blabla que de la pertinence narrative (excepté pour la scène de la station service). La musique, Sean Penn et Samantha Morton sont excellents et malgré le charme évident de certains passages, l'ensemble est une déception. Les films mineurs de Woody Allen sont généralement intéressants, "Accords et désaccords" est juste mineur.
Aux côtés de quelques autres, Woody Allen n'apparait dans son film qu'à l'occasion d'interview où il dit son admiration pour le méconnu Emmet Ray, guitariste de jazz talentueux que seul son contemporain Django Reinhardt surclassait, parait-il. Allen retrace la carrière éphémère de Ray, composant avec les quelques éléments biographiques dont il dispose autant qu'avec la légende.
Fulgurante la carrière d'Emmet Ray? On ne s'en étonnera pas. L'homme est immature et flambeur, sûre de son talent mais égocentrique et vaniteux. Il est même spoiler: maquereau
à ses heures! Sans doute ces traits de caractères ont leur part dans le peu d'enregistrements qu'à laissés le musicien.
Pour autant, la légèreté et la fantaisie avec lesquelles Woody Allen décrit le personnage qu'interprète Sean Penn nous le rendent bien moins détestable qu'attachant par son côté lunaire, par sa physionomie de figure de dessin animé. En occultant les effets de la Grande Dépression, en se détournant d'un réalisme humain rigoureux, le réalisateur s'attache à construire un personnage de comédie, que n'était sans doute pas Emmet Ray, un personnage sans passé ni futur, presque irréel, et d'autant plus que fugitif.
Forte de son élégante reconstitution des années 30 et de ses mélodies de jazz, la comédie repose sur un récit gracieux (à l'image de la compagne malmenée de Ray) et subtil, qui s'offre de temps à autres quelques incursions dans le burlesque.
Fulgurante la carrière d'Emmet Ray? On ne s'en étonnera pas. L'homme est immature et flambeur, sûre de son talent mais égocentrique et vaniteux. Il est même spoiler: maquereau
à ses heures! Sans doute ces traits de caractères ont leur part dans le peu d'enregistrements qu'à laissés le musicien.
Pour autant, la légèreté et la fantaisie avec lesquelles Woody Allen décrit le personnage qu'interprète Sean Penn nous le rendent bien moins détestable qu'attachant par son côté lunaire, par sa physionomie de figure de dessin animé. En occultant les effets de la Grande Dépression, en se détournant d'un réalisme humain rigoureux, le réalisateur s'attache à construire un personnage de comédie, que n'était sans doute pas Emmet Ray, un personnage sans passé ni futur, presque irréel, et d'autant plus que fugitif.
Forte de son élégante reconstitution des années 30 et de ses mélodies de jazz, la comédie repose sur un récit gracieux (à l'image de la compagne malmenée de Ray) et subtil, qui s'offre de temps à autres quelques incursions dans le burlesque.
Sacré blagueur ce Woody! Il m'a eu avec ce faux docu. Je l'ai revu avec beaucoup de plaisir récemment, il n'y a pas grand chose à dire, quand vous réunissez une bonne équipe comme celle-ci (Woody Allen, Sean Penn et l'excellente Samantha Morton) dans cette histoire très drôle mais sincère avec les excellentes compositions de jazz manouche, vous obtenez automatiquement un bon film qui n'a pas pris une ride...
Une comédie qui ressemble a du Woody Allen, mais qui a ce côté docu-fiction assez intéressant et un Sean Penn vraiment bon dans la peau de cet artiste de génie mais loin du succès ! Sorte de biopic, le scénario raconte la vie d'Emmet Ray, le meilleur guitariste du monde... après Django Reinhardt, et de son histoire tordu et aventureuse, l'aspect biopic du film est réussi grâce a ces passages ou des experts du jazz viennent agrémenter de leurs connaissances l'avancé du film, et en modifie parfois le déroulement, ce qui le rend plutôt surprenant ! Vaniteux et hypocrite, la prestation de Sean Penn est remarquable de par sa transformation, il arrive a s'effacer pour créer une vision d'Emmet Ray qui, cinématographiquement, fonctionne parfaitement, et supplanter d'une Samantha Morton discrète mais essentielle ou encore d'Uma Thurman, savoureuse en femme de la bourgeoisie curieuse. Capable de transformer une ville comme dans ses très bons "Vicky Cristina Barcelona" et "Minuit A Paris", Woody Allen semble plus intéressé par le personnage que par le contexte, et le côté carton des décors ressortent beaucoup, comme si tout n'était qu'une reconstitution d'émission télé...
Un "biopic" convaincant et intéressant, porté par un excellent Sean Penn mais trop faux pour complètement plaire.
Un "biopic" convaincant et intéressant, porté par un excellent Sean Penn mais trop faux pour complètement plaire.
Quiconque aura tendu l'oreille pendant les films de Woody Allen aura compris qu'il est fan de jazz, et il n'est pas étonnant qu'il en ait fait un film. "Accords et désaccords" est donc un faux biopic (apparemment, 12 ans après la sortie du film, cela semble échapper à certains) entrecoupé de fausses interviews de vrais spécialistes (dont lui-même), une technique déjà utilisée, en mieux, dans l'excellent "Zelig". Malgré cet aspect peu ordinaire, ce film est sur le fond assez proche de ce que nous fait Allen depuis une quinzaine d'années : il nous raconte avec légèreté, bien qu'avec moins d'humour qu'avant, des choses finalement assez tristes et mélancoliques. Et il va sans dire qu'il maîtrise parfaitement l'exercice. Notons également qu'il s'agit d'un des premiers films où Allen engage une star au casting (procédé qu'il applique de plus en plus, peut-être même un peu trop) : Sean Penn, qui cabotine avec allégresse. Samantha Morton, en revanche, crève l'écran, ce qui est d'autant plus mémorable chez Allen, réalisateur bavard par excellence, lorsqu'on joue le rôle d'une muette. Dommage qu'on ne l'ai pas revue dans beaucoup de films hormis "Minority Report" ou "Control".
Il y a quelques touches décalées, de jolies choses, un personnage attachant (Samantha Morton), mais la réalisation est bâclée et l'ensemble plutôt ennuyeux. Voilà ce qui arrive à trop se reposer sur son sujet.
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