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    Nymphomaniac - Volume 2
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    3,2
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    210 critiques spectateurs

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    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2014
    La première partie était inégale mais suscitait vraiment l'intérêt du spectateur. Malheureusement tout retombe comme un mauvais soufflé. Les scènes s'enchaînent sans vraiment de fil conducteur (merci la strucutre par chapitres) et l'immersion dans la psyché de cette femme nymphomane qui nous a été promis n'arrive jamais. A cela on peut ajouter un verbiage pseudo-philosophique pas toujours de haut vol et on se retrouve devant un objet cinématographique prétentieux qui s'il a de réelles qualités plastiques et bénéficie d'excellentes interprétations d'acteurs manque cruellement de substance. Lars Von Trier peut toujours se plaindre du fait que son film a été censuré mais on est en droit de douter du fait que les scènes de sexe coupées recelaient le sens profond et caché de cette oeuvre dont vous pouvez vraiment vous dispenser.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Après une première partie consacrée à la jeunesse de Joe, le deuxième volet de Nymph()maniac est essentiellement axée sur la vie adulte de ce même personnage , ce qui explique une présence nettement accrue de Charlotte Gainsbourg. Ce second segment se caractérise surtout par l’aspect de plus en plus extrême des perversions présentées. Ainsi, une la grande majorité de la sexualité montrée dans cette partie provient du sado-masochisme mais Lars von Trier va jusqu’à traiter de la pédophilie et des pulsions de meurtres. Cette volonté d’aller toujours plus loin dans la provocation et une dernière séquence assez décevante font que cette deuxième partie peut légèrement décevoir bien qu’étant malgré tout assez intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 février 2014
    Cynique
    Lars Von Trier m'est un grand mystère. Ses propos à Cannes me paraissaient être un jeu de provocation maladroit. Résultant avec réussite à un buzz qui lui fût bénéfique tout de même. Cette deuxième partie de Nymphomaniac est la révélation pour moi que le cinéaste ne m'a jamais vraiment parlé dans les discours de ses films. J'admire l'artiste mais m'interroge sur l'homme. Ce qu'il raconte est dur, violent et abjecte. Si c'est sans mesure qu'il les livrent, c'est quelqu'un de dangereux. Dans le cas contraire, son second degré manque d’efficacité selon moi.
    Le premier propos choc du film vient de la scène du "Sandwich". Le personnage de Charlotte Gainsbourg y tient des paroles racistes. L'utilisation du mot nègre est fébrilement dénoncée. Le contradicteur est même mangé par la réponse de Joe qui devient militante contre la dictature de la bien-pensance. On ne comprend d'ailleurs pas bien pourquoi, sinon être la porte parole de Lars Von Trier. Dénoncer la pensée unique c'est plus que louable. Le faire en remettant en question la signification du mot "nègre" ou en évoquant une éventuelle part d'humanité existante chez Hitler, c'est soit très maladroit ou extrêmement scandaleux.
    Avec moins d'indignation mais tout autant d'indifférence, l'analyse faite sur le sexe me paraît surfaite. Je ne crois aucunement à la fatalité et la dépendance dans lesquelles le sexe est raconté dans Nymphomaniac. Si il est bien le fondement de la vie et qu'il peut aussi s’avérer être source d'ennuis, la sexualité est avant tout symbole de bonheur. Et il en ressort jamais de ce film. Le sujet est toujours traité avec plein de gravité. C'est un angle assumé et tout de même parfois sensé. En revanche l'analogie perpétuelle entre le sexe et des éléments plus ou moins futiles de la vie est super lourde et mal avisée. L'origine du monde certes, mais pas nécessairement son centre. La vision du sexe de Lars Von Trier est tissée comme une toile au milieu de laquelle il règne et autour du quel tout tourne. Idée bestiale qui ne reflète pas assez de sarcasme dans la manière de la dire. Ca en devient même affligeant sur la vision de l'amitié et de l'homme laissée par l'ultime scène. Et aberrant dans le discours pseudo féministe relevant une injustice face au regard de la dépendance féminine. L'idée y est, le traitement du propos non.
    Pourtant, Lars Von Trier est un réalisateur hors-pair. J'ai beau avoir compris qu'il ne me passionne que très rarement dans ce qu'il raconte (exception pour Breaking the Waves et Dancer in the Dark) je ne m'ennuie presque jamais devant un de ses films. Et les deux parties de ce dernier regorgent de cette ambivalence. Le propos ne me parle pas mais à aucun moment je ne m'ennuie. Sa façon de mettre en scène est fascinante et captivante. Encore une fois la photographie est unique. Melancholia est selon moi sont tour de force le plus incroyable. Un des plus beaux films que j'ai pu voir et de loin l'apogée du talent de son auteur. Car au-delà de la qualité artistique évidente, la sobriété du scénario est une grande force. Comme quoi on peut faire quelque chose de fort sans aller chercher le choc dans les mots, ou les images.
    Ça me plaît d'être bousculé, qu'on remue le conformisme. Mais lorsque le fond et la visée des dires ne sont pas clairvoyants on se doit d'être vigilant. Un artiste reste une personne, et l'art un moyen d’exprimer ses sentiments personnels. Les livres, spectacles ou films peuvent être dangereux dans leurs visées ou intentions.
    J'admire le produit artistique brut qu'est Nymphomaniac dans sa qualité de mise en scène captivante mais reste perplexe et discordant avec son récit.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Suite et fin de l'oeuvre sulfureuse (c'est le moins que l'on puisse dire) de Lars Von Trier. D'emblée, on se rend compte que le choix de couper au milieu du chapitre 5 n'est pas anodin. C'est le coeur du film. On l'avait laissé sur le récit du moment où elle n'a plus rien "ressenti" sexuellement. On apprend là toute la tourmente de la jeune femme, qui à l'âge de 12 ans a connu son premier orgasme, spontané au milieu d'une prairie en fleurs. Une nouvelle scène coiffée d'une beauté inénarrable, là, en haut de cette colline, plongée dans un plaisir aveuglant parce que nouveau, elle n'aperçoit que deux formes troubles, deux femmes. La mystique prend ici automatiquement une couleur blasphématoire. Le chapitre suivant raconte d'ailleurs pour partie son rapport à la religion et aux croyances. Sa seule vraie croyance, c'est le plaisir matériel. Comme toute personne qui a vu, ou cru voir une apparition, celle-ci prend une place prépondérante et sacrée dans sa vie. Cette apparition, en plus d'avoir eu lieu dans un état de transe sexuel, s'avère être la plus grande nymphomane connue de l'histoire moderne, selon , par la suite, sa foi en le plaisir sexuel est inébranlable. Et le jour de la désillusion, celui où elle ne ressent plus rien, est un vrai choc pour elle. Sa relation avec Jérôme s'étiole, toute sa vie tremble devant ce manque. Ce n'est pas seulement un manque sexuel, c'est un manque existentiel. Le choc aurait été le même pour un catholique fervent qui découvrirait un jour que Dieu n'existe pas. A quoi bon vivre dès lors? Elle commence alors une quête du plaisir qui va l'amener aux confins de l'expérience sexuelle. La violence de K, dans des scènes de plus en plus crues, ne l'impressionne pas. Elle est prête à tout pour retrouver son Dieu. Le divin l'attend aux portes du don de sa personne (l'analogie religieuse, bien que sous-jacente, est ici très forte). Et effectivement, elle jouit à nouveau sous les coups de fouets de K, dénués de toute sensualité, comme depuis le début. Entre-temps, de multiples scènes mémorables entrecoupent la trame. La beauté affleure constamment, alors que le propos est aux antipodes de la finesse de l'esthétique; ce qui donne encore plus de force à ces moments intenses de cinéma. Cette deuxième partie, moins fragmentée (il y a seulement 3 chapitres) est plus noire, un brin moins poétique tout de même, mais donne plus de cohérence à l'ensemble. Le ton est le même jusqu'à la fin: l'auto-dérision n'est jamais loin, ni le second degré. Une distance qui sert le film, en cela qu'il permet d'alléger la violence du propos, mais le dessert également en privant le spectateur de toute émotion dépassant la simple contemplation.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2014
    Légèrement plus intéressant et construit que le premier volume, cette seconde partie de Nymphomaniac relève tout de même du pur fantasme machiste d'un artiste qui semble être fini.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2014
    J'ai préféré le second volume par rapport au premier! Car c 'est la continuité surement on reprend l'histoire où on l'avait arrêté, on découvre toujours plus.
    A voir franchement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2014
    Film génial en tout point. Le problème c'est que ça demande une ouverture, une sensibilité et une culture aussi hallucinante que celle de Lars Von Trier, du coup, ça n'est pas pour tout le monde. Mais ceux qui comprennent savent à quel point c'est sublime.
    Elisa Diamanda
    Elisa Diamanda

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2014
    Excellent film qui remet en question la valeur que l'on donne à la vie (et l'avis!) des femmes dans notre société (sexualité comprise!...). Car, si les femmes renonçaient moins à leur sexualité, le terme "nymphomane" n'aurait plus aucune utilité. D'ailleurs en mettant ce terme en avant, grâce au titre de son film, Lars Von Trier questionne le bien-fondé de ce mot. Pourquoi existe-t-il en fin de compte, à part pour stigmatiser les femmes qui vivent leur sexualité en toute liberté?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2014
    Un film dérangeant comme je les aime, plus dérangeant que le tome 1. Même si le scénario est parfois prévisible, on se laisse vite embarquer par cette histoire. Charlotte Gainsbourg est une nouvelle fois excellente dans ce film extrême.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2014
    Dans la continuité du premier volume, un peu de sexe mais surtout de l'émotion.
    Lorry-James
    Lorry-James

    10 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Nymphomaniac - Volume 2 a beau se montrer moins ludique et moins poétique, il n’en demeure pas moins une conclusion honorable, passionnante de bout à bout et porteuse d’un message puissant. Plus violent et plus tragique, ce second segment nous happe et nous attire jusqu’à ne plus pouvoir s’en défaire. Lars von Trier réalise donc une oeuvre d’excellente facture, que nous attendons tout de même de voir dans son intégralité afin de pouvoir la cerner définitivement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 février 2014
    plus sombre que le précédent plus provocateur et toujours aussi virtuose qui va jusqu'au bout de son propos. c'est assez rare pour être souligné. LVT au delà du film de genre. ni cynique ni misanthrope ni nihiliste, l'auteur tend lucidement à nous voyeurs, le miroir qui reflète notre pauvre condition humaine. un film très humain au contraire et profondément féministe. c'était le cas déjà avec antichrist. comment d'ailleurs peut-on y voir le contraire ?????? bref, du coup, il ne peut que déranger les adeptes de la pensée mainstream. on avait pas vu cela depuis Pasolini.
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 février 2014
    J'ai déjà écrit ici tout le mal (mâle ?) que je pensais de Nymphomaniac vol. I.
    Contre toute logique je suis allé voir Nymphomaniac vol. II - dont l'interdiction vient d'être relevée de 16 à 18 ans par le juge des référés du tribunal administratif de Paris.
    Signe sans doute d'un masochisme qu'il serait temps d'assumer à 40 ans passés ? Peut-être !

    Aussi surprenant que cela puisse paraître le volume II m'a moins déplu que le I.
    Le paradoxe s'explique aisément : le I m'avait tant déplu que le II ne pouvait pas me déplaire davantage.

    Car le II ressemble au I : du sexe, glauque et triste, en gros plan.
    Filmé par Lars Von Trier, le sexe n'est jamais gai, jamais ludique, jamais tendre. Il s'épuise dans la recherche vaine d'un toujours-plus égoïste.
    L'image est grise comme une fin d'après-midi de novembre à Copenhague.
    Les acteurs portent sur leurs frêles épaules tout le poids de la misère (sexuelle) du monde.

    L'héroïne a vieilli : Charlotte Gainsbourg joue désormais son propre rôle après Stacy Martin qui avait beaucoup donné de sa personne dans le I.
    Mais que les pédophiles amateurs de tableaux saphiques soient rassurés, elle partage le lit d'une adolescente à peine pubère et échange avec elle quelques baisers langoureux qui lui arrache des larmes.

    Charlotte Gainsbourg pleure en effet beaucoup dans Nymphomaniac vol. II. Le plus triste est qu'elle ne pleure pas de joie mais de douleur : sous les coups d'un amant sadique, au moment d'abandonner son fils, dans les bras de l'adolescente susmentionnée.
    Car Charlotte Gainsbourg joue le rôle d'une nymphomane à la recherche de l'orgasme perdu, cet orgasme qu'elle a connu dans son enfance (Freud au secours !) et qu'elle n'a jamais retrouvé depuis.
    Le début du volume II la retrouve - mal - marié avec un Shia LeBoeuf qui n'en peut mais. Le malheureux perd le sommeil : son épouse exige de lui des prouesses sexuelles qu'il peine à accomplir et le tient réveillé pendant le reste de la nuit en tentant, seule, d'atteindre les sommets qu'il ne lui fait plus gravir !
    Le reste de l'histoire est à l'avenant. L'héroïne a un fils qu'elle laisse sans surveillance pour aller se faire fouetter par un maître dominateur. Une nuit, le fils de deux ans se réveille, sort sur le balcon et .... (Lars Von Trier recycle la même scène qu'Antichrist). Du coup, la mégère quitte le foyer familial et son emploi pour pratiquer l'extorsion de fonds sur de riches capitalistes qu'elle fouette, cul nu, afin d'obtenir le remboursement de leurs dettes.
    La fin du film la trouvera, laissée pour morte, chez un ermite solitaire auquel elle fera la narration de sa vie.

    Volontiers anti-conformiste, Lars Von Trier clôt la pénible narration de cette vie nymphomane par un double coup de théâtre.
    Le premier a la fadeur d'une tribune bien-pensante d'Elisabeth Badinter au Monde.
    Le second l'énergie provocatrice d'une Virginie Despentes, l'auteur de "Baise-moi"
    Mais ni l'un ni l'autre ne sauve du naufrage la description interminable et complaisante de la misogynie narcissique d'un réalisateur torturé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 février 2014
    Un film qui ne fait pas de cadeau, qui fait violence une prise de risque qu’il fallait oser, les lumières blafardes, du sexe et du SM non erotise, une actrice peu jolie....Un pari dangereux mais qui inscrit dans l’ensemble de l’oeuvre de Von Trier trouve toute sa logique. À considérer peut-être dans la perspective plus large de l’ensemble du travail du cinéaste qui fait deja parti de l’histoire du cinéma à côté de Pasoloni, Noe… Mais là je suis subjectif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 février 2014
    Bon moment.
    Dommage que Shia LaBeouf ne joue pas son rôle dans le dernier quart d'heure du film.
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