Mon compte
    Nymphomaniac - Volume 2
    Note moyenne
    3,2
    2451 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nymphomaniac - Volume 2 ?

    210 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    56 critiques
    3
    48 critiques
    2
    45 critiques
    1
    28 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 mai 2014
    C'est lent, lent et...lent!
    Le choc tant attendu n'arrive jamais. Une grande déception.
    WardStradlater
    WardStradlater

    53 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2014
    Commençant exactement là où se termine le volume I, ce volume II reprend les même ingrédients. Encore une fois, c'est lent, grotesque et pathétique. Mais pas parce que c'est voulu, mais parce que c'est mal fait. Les scènes se succèdent, et on se demande quand tout cela va finir. Petit-à-petit, ceci dit, se met en place le but de tout ça: la justification de l'individualisme et de la prédation sociale. La nymphomanie n'en est que le prétexte, comme il aurait pu y en avoir tant d'autre. Ou plutôt la normalisation de l'individualisme et de la prédation sociale. Société basée sur le zapping, les envies instinctives et l'irresponsabilité. Le capitalisme à l'état pur, en somme : je veux, je prends, je ne réfléchis pas. D'autant plus que les protagonistes réfléchissent à notre place. Le film est commenté par Joe et Seligman, laissant ainsi aucun champ de réflexion au spectateur. Hollywood impose une vision de la société basée sur la consommation irresponsable, justifié grossièrement par des thèmes comme l'émancipation, la liberté ou la lutte des classes. Tout un chacun peut plus ou moins s'y reconnaître. Bref, Lars est le produit d'une culture bourgeoise ignorante et arrogante qui impose les schémas de pensée de l'idéologie dominante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Ce film est une honte pour l'amour et une aberration pour la sexualité, tout y est cynique mais la vie ce n'est pas ça. Immonde et décevant.
    FaRem
    FaRem

    8 662 abonnés 9 536 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Le volume 1 était assez inégal pour ce volume 2 on retrouve bien sur Joe à la recherche de son plaisir perdu dans le volume 1, elle va tenter aussi de soigner sa "maladie"
    La bande d'annonce à la fin du 1 annonçant la suite était très cru et comme souvent tout se trouve dans la BA il y a peut être plus de scènes "porno" mais sinon c'est tout aussi soft que le précédent et même moins porté sur le sexe même si bien sur ça reste le thème principal du film.
    Au final ce 2e volet est comme le 1 sympa à voir mais sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Connaissant le côté très provocateur de Lars von Trier, le projet Nymphomaniac me faisait peur, je craignais vraiment que le réalisateur ne réalise le film uniquement pour choquer. Finalement, j'ai été très satisfait par ce long-métrage ; les deux volumes réunis, j'attribue au film un 4,25/5 (3,5/5 pour le volume 1 et 5/5 pour le volume 2). Nymphomaniac - Volume 2 m'a énormément satisfait, pour moi ça arrive à la cheville du chef-d'œuvre Dogville du même réalisateur. Nous retrouvons dans cette seconde partie Stacy Martin, Stellan Skarsgård, Shia LaBeouf, Christian Slater qui sont supers et bien entendu L'EXCELLENTE Charlotte Gainsbourg. De nouveaux très bons acteurs intègrent le casting tel que Jamie Bell ou encore Willem Dafoe. L'histoire de Joe continue et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est vraiment hard ! En effet, ce second volume est beaucoup plus osé que son prédécesseur et mérite largement son interdiction aux moins de 18 ans (scènes de sexe très provocatrices spoiler: avec notamment un plan à trois
     ; violence physique spoiler: avec notamment des scènes de sadomasochisme
    ). Il y a si je me rappel bien quelques métaphores mais c'est beaucoup moins poétique que le premier volume. Néanmoins, le film érotique ne perd jamais son côté dramatique ( spoiler: tentatives de viol, mauvaises fréquentations, trahison, problèmes de couple, deprime ect...
    ). Le personnage principal est d'avantage développé au niveau psychologique ; on ne comprend pas toujours Joe mais on devine qu'elle souffre de son addiction sexuelle. La bande originale est simple mais bonne. Je me demandais comment le film allait se conclure et le final m'a vraiment convaincu, moi qui ne voulais pas de happy end (d'ailleurs, est-ce que ça existe chez Lars von Trier ?) ! Je ne sais pas pourquoi j'ai largement préféré Nymphomaniac – Volume 2 à Nymphomaniac – Volume 1 mais je pense qu'au final, ce n'est qu'une question de goût. En tout cas la transition entre les deux parties est parfaite bien que très prévisible.
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2015
    Ce deuxième film est toujours un bon film.
    Quant à savoir pourquoi ... Je m'interroge encore. (c'est peut être pour ça qu'il est bon d'ailleurs)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Bon alors, je donne mon avis !

    Après avoir beaucoup entendu parler de ce film avant sa sortie (un très bon coup de com, avec ces affichettes, dans la provoc: du LVT quoi.) il me tardait de voir ce film. J'avais vu Melancholia, j'avais recherché sur Antichrist (que j'avais décidé de ne pas regarder au vu des notes sur Allo... ça ne me tentait pas vraiment. Au final, Melancholia m'avait amenée sur une piste comme quoi LVT pouvait être un réa de grand potentiel, je n'avais juste pas été en symbiose avec le film, quoique difficile à appréhender.

    Mais enfin, c'était avant Nymphomaniac. Quel film... Quelle claque. Oui, Nymphomaniac est un film avec ses difficultés qu'on pourrait interpréter comme défauts. La réalisation n'est pas du tout propice au grand public et le film en général ne se prête pas au schéma du film classique. Le tout dure 4h, et les deux volumes ne sont qu'un prétexte pour alléger le film (idée maladroite puisqu'idéalement les volumes sont à enchaîner puisque la fin du Volume I n'est pas une fin, c'est juste la coupure jusqu'à la suite). Ensuite, les scènes se succèdent, parfois sans beaucoup de dialogues, c'est assez longuet et on frise parfois le contemplatif. Viennent ensuite les dialogues, quand il y en a. Occasionnels, ils sont ambivalents : il y a les dialogues dans le récit de Joe qui sont tout à fait accessibles et même assez simplets. Ils ne sont pas centraux. Et puis il y a toute la construction de dialogue entre les deux protagonistes: Joe et l'homme qui l'a recueillie. Et là c'est réellement intéressant et parfois assez difficile à saisir puisque dialogues intellectuels (ça parle de Freud, de Bach, de pêche... C'est très technique, j'ai eu du mal à comprendre les passages sur la pêche d'ailleurs.) mais au final ça vaut le coup.
    LVT frappe fort, et Nymphomaniac succédant à Antechrist, on n'est donc pas étonné aux références religieuses diverses qui viennent se calquer sur le récit de Joe avec comparaisons. Ça ne m'a pas dérangée, puisque toutes les comparaisons étaient bienvenues, surtout celle avec la polyphonie de Bach c'était très bien trouvé... C'est une manière nouvelle de nous faire voir le sexe, et en même temps là vient une autre difficulté de réalisation : la présence écrasante de scènes de sexe (je parle de la version non censurée que j'ai vue). Evidemment, c'est plutôt répétitif du point de vue global même si justement LVT a eu recours à quelques stratégies comme j'en parlais plus haut pour détourner du sexe pur, de la pornographie.
    Enfin, avec tout cela, LVT nous laisse devant une oeuvre indigeste, et c'est tant mieux: le spectateur devra faire avec. Le but n'est pas de toucher des foules, puisqu'évidemment le format et les caractéristiques du film ne s'y prêtent pas.

    Enfin, vient mon ressenti, ensuite. J'ai adoré ce film, mais après coup. C'est quand j'ai terminé les deux volumes que je me suis rendue compte de la claque que j'avais prise. J'ai été happée par le film, notamment par cette fin surprenante et d'une violence rare... Parce que le récit commence sur une note un peu insouciante (Joe jeune, les scènes se succèdent rapidement, elles rient entre copines, la scène des cuillères...) et on s'y prend facilement. Le premier volume passe vite. Vient ensuite le deuxième volume, auquel je me suis heurtée avec un peu plus de difficulté. Celui-ci est d'un coup plus morne d'apparence, plus lourd, plus gris. Joe est une femme, elle vieillit. Elle n'est plus cette jeune fille dans la fleur de l'âge qui jouait de son physique pour appâter les autres hommes, et s'en débarrasser. spoiler: Joe est une mère, elle est même en couple.
    Mais sa nature demeure, même si elle tente de se faire soigner. Quand la jeunesse disparaît, la perversion reste. Et c'est là le thème central du film: les liens qu'entretient l'Homme avec sa sexualité, ses instincts.
    On naît avec une sexualité, des préférences et des perversions. Certains vivent une sexualité épanouie, "normale", alors que d'autres se trouvent victime d'une malédiction, d'un fardeau: des préférences handicapantes en société, et pour soi-même du coup. C'est le cas avec la pédophilie, la nymphomanie et puis le sado-masochisme, c'est ce qu'on nous montre dans le film. On ne peut pas s'en séparer, et de fait, nous subissons: le pédophile est contraint à refouler ses désirs, et à mener une vie privative, parce que son désir est un crime condamné et condamnable. Le masochisme est illustré dans le cabinet où les femmes attendent toutes l'air grave, avant de reprendre leur vie de famille tranquille où elles nient leur nature. Et la nymphomane... Eh bien celle-ci peut céder à ses pulsions, mais à quel prix ? Mutilations corporelles, psychologiques et surtout, stigmatisation de la part de la société. LVT marque un féminisme sur ses opinions en évoquant avec justesse le sexisme qui sépare nymphomanes et "Dom Juans" : des femmes et hommes ayant des addictions sexuelles. Quand l'une est jugée, l'autre est loué. Au final, spoiler: le fardeau de la perversion de Joe est tel qu'elle ne se trouve sans d'autre choix d'éradiquer le sexe de sa vie
    .
    Un autre thème dont voulait traiter LVT: l'hypocrisie. Joe le dit elle-même: si elle devait trouver un adjectif pour qualifier les hommes, elle les décrirait hypocrites. Et c'est là en rapport direct avec la conclusion finale: spoiler: qui donc n'a pas été dupé par le jeu de l'homme qui a recueilli Joe ? Plus le film passe, plus leurs dialogues font noeud, plus ils entrent en lien l'un et l'autre. Au final, l'un et l'autre se confient sans tabou sur leur vie et leur sexualité : il est vierge, elle est nymphomane. A la fin, on y croyait quand ils se quittent amis. Mais la scène finale révèle l'opinon de LVT: 1) L'homme est hypocrite. 2) L'homme a des pulsions, il ne pourra s'en défaire.
    C'est très freudien, et on ne s'en étonne pas qu'il soit cité dans l'oeuvre. L'hypocrisie est aussi présente chez Joe quand elle recrute "P" (la jeune fille à l'oreille déformée) sous couvert de lui dire en premier lieu la raison de son rapprochement avec elle. spoiler: La vengeance de P sera sans attente, elle aussi faisant preuve d'hypocrisie avec Jerôme, plus perfide encore.

    Au final ce film est aussi un bon manifeste sur la nature humaine: c'est un films avec ses défauts, ses lenteurs, mais aussi avec ses hauts et des moments où on touche la grande intensité du doigt. La scène avec Uma Thurman en mère névrosée est d'une splendeur... J'ai adoré.
    Evidemment, la fin ensuite m'a mis la claque, j'avais les larmes aux yeux. Au final, ce film je le prends comme il est et je l'apprécie. C'est un film qui fait l'éducation, je trouve.
    PS: je me suis permise de donner mon avis sur les deux volumes, sachant qu'ils ne forment qu'un au final, et que ceux qui ont vu le II ont en théorie vu le I aussi.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2014
    Je fais la même critique pour Nymphomaniac 1 et 2 parce que comme l'a hurlé LVT c'est un seul même film et c'est injuste il a pas pu sortir son film de 5h20, donc on se tape deux fois un film qui en fait n'est pas son film...
    Entre Lars von Trier et moi la rupture est bien actée. Enfin, je parle de rupture mais j'ai jamais vraiment aimé le style de ce réalisateur. Y a deux gros trucs qui me gènent dans son cinéma et je ne peux pas passer outre. Le premier c'est que LVT est un réalisateur martyr. Il se pose lui même en cinéaste martyr, hein, entre ses propos sur le nazisme, ses effets de très mauvais goût dans son cinéma, le fait qu'il s'amuse à frôler avec la misogynie... enfin il cherche vraiment à se poser comme un artiste maudit, et je déteste ça. Il cherche vraiment à faire des films qui vont le mettre dans une position d'artiste maudit, mais juste pour se plaisir. Ensuite, la seconde chose, c'est que je trouve son cinéma extrêmement lourd. C'est toujours ave cune mise en scène à la truelle, c'est toujours des propos pesant, c'est des personnages vraiment grossiers. Je trouve qu'il n y a rien de subtil là dedans.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Glauque, inintéressant. Le 1 était pourtant pas trop mauvais mais alors celui là vraiment... Nul.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2014
    On est tout de suite replongé dans l’histoire chaotique de Joe et avec Nymphomaniac Volume 2 et c’est maintenant au tour de Charlotte Gainsbourg de prendre la relève de Stacy Martin à l’écran. Logiquement, on reste sur le même ton avec des scènes toujours aussi sulfureuses, provocantes et on a également droit à un petit hommage à Antichrist. A la vue de cette seconde et dernière partie, il apparait évident que l’œuvre de Lars Von Trier a souffert de cette découpe brutale et qu’on doit considérer Nymphomaniac dans son intégralité. Reste tout de même que ce 2ème volet m’a paru interminable et je n’ose imaginer ce qu’aurait donné un film de plus de 4 heures avec comme sujet le sexe et ses déviances.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Trier vos déchets.................................
    Velma21
    Velma21

    27 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Le premier volet de Nymphomaniac était un peu vain mais il avait le mérite d’être assez graphique, créatif et même malin. Soyons clair, ce deuxième volet est tout aussi vain et il a en plus perdu son élégance. Maintenant, Joe (Charlotte Gainsbourg, convaincante) est une adulte. Sa nymphomanie la pousse à transgresser toutes les règles de la société. Elle détruit donc sa famille pour assouvir ces penchants pervers. Cette deuxième partie plus sombre était l’occasion d’explorer le subconscient de l’être humain. Il n’en sera rien. Lars Von Trier préfère emballer son histoire d’un propos abscons et provocateur.

    Le réalisateur tire à boulets rouges, sans aucune subtilité, sur tout ce qui bouge : la religion, le politiquement correct, la psychanalyse, la famille… S’il cherche à justifier ses propos ambigus d’il y a deux ans, c’est franchement raté. Le pire ? Sans doute, les délires de Joe sur la pédophilie. Heureusement que tout ceci prête plus à rire qu’à être pris au sérieux. La fin, stupide et facile, parachève ce sentiment de gâchis.

    Lars Von Trier réussit tout de même à filmer la misère sexuelle et la perversité humaine avec talent. Il faut bien lui reconnaître cela. Les scènes de sévices, avec un Jamie Bell (Snowpiercer) froid et cynique comme de la glace, sont gérées avec finesse. C’est bien tout le paradoxe du cinéaste : être capable de frôler le sublime et le grotesque dans un même film.

    Et pour ceux qui attendent désespérément les quarante minutes de scènes coupées pour juger, je n’ai qu’une seule question : comment quarante minutes de scènes pornographiques pourraient-elles rendre ce film meilleur ? Vraiment, j’ai beau chercher, je ne vois pas. Je préfère revoir l’Empire des sens !

    Lire d'autres critiques sur Lost in Universes.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Après 1 mois d'attente, je peux enfin voir cette deuxième partie de "Nymphomaniac", le volume 1 m'avait plu et j'en attendais encore plus de celui ci. Malheureusement ça n'a pas été le cas, j'ai trouvé le film beaucoup moins inspiré et inventif, pour le coup Lars Von Trier me déçoit, et même si il n'est pas responsable du cut ça n'excuse pas certains points. L'introduction n'est pas digne d'un long métrage, on dirait même un téléfilm, ce fameux découpage des deux volumes est vraiment ultra maladroit, pour cela je n'en veux bien sûr pas au réalisateur, je ne vais pas revenir sur cette production et distribution ridicule qui n'a vraiment pas aidé le processus créatif de cette fresque érotique. Ce deuxième volume se concentre donc plus sur l'âge adulte de Joe et de ses désirs et répercutions addictives, le premier était axé sur le sexe, la trahison et la découverte, celui là est plus sombre avec le thème récurrent du masochisme et de la culpabilité. La mise en scène reste bonne dans une majeure partie du film, Charlotte Gainsbourg prend le relai de Stacy Martin et apporte une dimension différente et plus profonde, c'est d'ailleurs ce que j'ai à reprocher au film, l'échange de personnage est un peu maladroite, on a un peu de mal à y voir un lien cohérent en matière de psychologie et de sensibilité. De plus Gainsbourg entre en scène alors que LeBeouf est toujours là pour plus tard être lui aussi remplacé par un acteur plus vieux, une petite erreur temporelle assez dérangeante. J'ai aussi trouvé le chapitrage moins brillant et moins bien amené, on retrouve par contre ce symbolisme intéressant et certaines références historiques et religieuses précieuses, le film se regarde très bien, peu être même trop bien, on regrettera un certain manque de subtilité en terme de réalisation (enfin venant de Von Trier j'en attendais plus disons). Et certains personnages ne sont pas assez creusés et exploités comme celui de Willem Dafoe, j'ai par contre été enthousiasmé par celui de Jamie Bell. Les dernières 20 minutes m'ont vraiment déçu, de la scène de la ruelle avec Jérôme au final que j'ai trouvé raté, décrédibilisant le personnage de Seligman et laissant une certaine impression de thématique mâchouillée. Pour conclure je dirai que l'œuvre "Nymphomaniac" était intéressante mais malheureusement inégale en terme de réalisation et de concept, ce volume 2 m'a semblé trop austère même si fort heureusement il garde certaines qualités indéniables, mais le contenu reste insuffisant.
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2014
    Une fois le film achevé, on regrette qu'il n'ait pas été projeté en une seule fois, ou de ne pas avoir vu les deux épisodes à la suite (pour ma part, deux mois entre le 1 et le 2). Cette description d'une nymphomane incapable de trouver du plaisir me semble intéressante. Je ne me suis pas ennuyé une seconde, et franchement, y a pas de quoi fouetter un séminariste ou une bonne sœur, c'est cru, mais à côté de tout ce qui circule sur internet...
    Toutefois, est-ce dû à ma vision en deux temps très espacés ?, je ne sais toujours pas ce que l'auteur a voulu exprimer, sinon que nous sommes tous sujets sexuels, comme le montre la fin, avec le vieux "puceau" qui soudain veut se farcir son interlocutrice...
    Dom Domi
    Dom Domi

    42 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Le 2 est aussi bien et bon que le 1. Comme le premier, avoir vécu est la clé qui permet d'entrer dans ce volume. Le livre est lu par les acteurs principaux et trace l'histoire d'une femme qui s'émancipe réellement de la tutelle masculine. Une féministe, une vrai ? En tout cas une femme qui se place à égalité des hommes, et notamment sur le plan sexuel. Elle délivre son parcours à un confident qui lui permet de se dévoiler.
    Mais le film est particulièrement sombre car ce confident se dévoilera être un homme comme les autres, avec le cerveau dont une moitié de l'animal dont nous sommes les descendants.
    Il paiera de sa vie cette " trahison ", et cette femme aura été au bout de son chemin chaotique.
    Un grand film qui se voit comme on lit un grand roman écrit par un grand écrivain.
    dom
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top