Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DirtEagle
18 abonnés
421 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 19 novembre 2016
Nettement moins réussi que le premier opus, cette suite déçoit par sa fin trop brutale par exemple. Bien que la digression sur le politiquement correct est excellente, le reste du film est moins pêchu que le volume 1.
Finalement que sait-on de ce Seligman auquel, et Joe, et nous accordons une confiance aveugle. Dès le début de cette deuxième partie, Lars nous ouvre les yeux, on ne le connait pas. Toutefois, son intelligence et son calme fait qu’on peut tout lui avouer. L’habit ne fait pas le moine ? Pourtant Joe est une nympho-maniaque et le revendique sans faux airs. Elle a d’ailleurs prit de l’âge dans ce deuxième opus et est en quête d’expériences nouvelles. En effet, le sexe de son mari ne lui suffit plus. Mais à vrai dire, plus grand-chose ne la satisfait. C’est à ce moment que Lars von Trier nous provoque avec des images de violence à la limite du supportable. Chaque coup que reçoit Charlotte Gainsbourg semble si réel que le spectateur ne pourra rester insensible. Le réalisateur joue avec nos nerfs avec les deux blacks qui se bataillent pour revendiquer tel trou de Joe comme s’il s’agissait d’un bétail. Il joue avec nos nerfs en provoquant l’érection d’un pédophile qui pensait ne pas l’être jusqu’à présent. Il joue avec nos nerfs avec le personnage de K, classe et pleins de mystères, qui pourtant effectue des tâches scandaleusement ignobles en pratiquant la violence sur des femmes. Le CSA a d’ailleurs remonté les bretelles du réalisateur en interdisant aux moins de 16 son premier volume au lieu de 12 un mois plus tôt, et aux moins de 18 au lieu de 16 cet opus. Nymphomaniac n’est pas le porno sans raisonnement qui a tant fait parler de lui. Lars von Trier réalise avec ses acteurs fétiches, un film d’une beauté incomparable qui traite d’un sujet de mal-être et de désespoir. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Pour ce second opus je n'aurais pas grand chose à ajouter, je suis légèrement plus déçu que pour le premier bien qu'il soit un film tout aussi riche et intéressant. L'évolution de Jo est plus particulière, commençant à multiplier des expériences l'aidant à repousser ses limites sexuelles afin de retrouver le plaisir qu'elle ressentait à ses débuts. On l'a voit aussi de l'autre côté de la frontière en comparaison avec le mari de Uma Thurman dans le volume I ce qui est assez bien pensé. Je dois reconnaître que si j'ai du mal avec Shia Laboeuf, le choix de cet acteur était plutôt habile car correspondait bien au personnage joué et justifie bien le développement psychologique et familiale de Jo. Je me répète un peu par rapport à la précédente critique mais Charlotte Gainsbourg est vraiment géniale dans ce rôle, ce personnage est probablement devenue l'un de mes préférés dans le cinéma. Certaines scènes sont assez intrigantes voire déroutantes, je pense que Von Trier souhaitait mettre en scène une ascension toujours plus grande dans les relations sexuelles pour essayer de heurter le spectateur et peut-être de bousculer ses préjugés (notamment les scènes de sado-masochismes, le sandwich avec les deux étrangers africains ou encore la scène de torture psychologique du pédophile). Pourquoi ce film m'a t'il légèrement plus déçu que le précédent ? A cause de sa conclusion qui est assez amère quand à la condition de l'homme. Si j'y vois pour ma part un discours qui souhaite participer à une sorte de révolution sexuelle en aidant les femmes à s'exprimer plus librement (on gagnerait vraiment à avoir plus de personnes qui disent les choses comme elles le pensent à la manière de Jo mais est-ce que la société en supporterait le choc...), je trouve que Von Trier a une vision assez misandrique, gâchant presque certains discours qui ont été fait dans le film et ainsi que ses développements. Comme si tout ceci n'avait été que du vent dans le seul but d'arriver à cette fin triviale qui nous fais reconsidérer une bonne partie des propos échangés (Jo semblerait presque sous l'emprise d'une malédiction qui l'a condamnerait à demeurer toujours seule avec ses penchants hors normes). Mais ces deux films restent pour moi des oeuvres mémorables et que j'ai adoré, je comprend très bien que certains n'accrochent pas du tout, peut-être même n'y voit que de la vulgarité ostentatoire (certaines scènes font carrément pornographique il est vrai mais il était impossible de faire un tel film sans ce genre d'élément surtout avec ce réalisateur) seulement pour ma part, cette oeuvre m'a vraiment passionné de bout en bout et m'a motivé à un jour regarder la Director's cut de 5h et demi. 17/20
Déjà fade dans sa première partie, Nymphomaniac opte dans ce second volet pour un ton cynique, unique issue possible au manque de fondement de ses débuts. La curiosité cède ainsi sa place à la lassitude et on se sent comme joués par la malice d'un réalisateur qui se sait assez habile pour jouer de la forme pour laisser croire que notre curiosité intellectuelle finira bien par trouver sa pitance et qu'un sens sera offert en guise de conclusion après tous ces efforts. Seulement, la délivrance ne vient pas et c'est sur une grande amertume que se ferme cette interminable mise en bouche.
Beaucoup plus sombre que le premier volet, ce "Nymphomaniac 2" est aussi beaucoup plus agaçant et beaucoup moins réussi, beaucoup plus prétentieux et pseudo-philosophique. Quelques scènes sortent du lot cependant, comme celle autour du riche pédophile interprété par Jean-Marc Barr, qui se révèle d'une grande intensité.
Après un premier volume très intellectuel et assez ennuyeux, une suite qui s'avère un peu plus dérangeante, presque choquante par moments mais dont l'analyse psychologique du personnage de Charlotte Gainsbourg me paraît bien plus basique, un peu schématique, celui incarné par Stellan Skarsgard, ultra réfléchi, devient franchement agaçant au fil du film. Même s'il passe par des phases prévisibles, le scénario évolue de façon plutôt intéressante. Au final, un diptyque décevant qui ne m'a pas ému plus que ça, une mise en scène que j'ai trouvée assez crâne et voilà qui ne va pas me réconcilier avec Lars Von Trier.
Comme le volume un, une suite tout aussi bizarre et bien foutu. L'histoire de Joe est toujours aussi passionnante avec son bon nombre de scènes en gros plan. J'ai trouvé le final quand à lui bâclé, car nous mener en bateau pendant prêt de cinq heures et demi au total avec un dialogue entre deux personnes qui ne quittent pas la pièce et de choisir de tuer l'un d'entre eux... Des passages par contre très ennuyants qui auraient pu être enlever.
Ce deuxième volume est beaucoup moins agréable à regarder que le premier. Le sujet devient parfois dure. Il n'y a plus d'humour, les scènes sont plus violentes et étonnamment il y a beaucoup moins de sexe.
Moins bien que le 1, l'effet de surprise étant passé peut être ... plus détaillé et dans des chemins plus tortueux encore ... Le film ne s'enfonce pas dans du grand n'importe quoi non plus et les surprises sont encore nombreuses. Charlotte ose tout décidément c'est dingue xD
Là on rentre dans le vif du sujet, à savoir "et une fois que la jeunesse est passé ?" De plus, un point fort intéressant est soulevé : sa vie n'aurais jamais été si dure et dramatique si elle avait été un homme. Une fois de plus ce film nous oblige à repenser nos moeurs et à méditer l'aspect sociale de la sexualité d'une femme.
Est-ce qu'il y a de plus ennuyeux et de plus vide que "Nymphomaniac : Volume 1" ??? Eh bien, la réponse est simple, *Nymphomaniac : Volume 2*. Dans la premier volet du diptyque, il y avait deux séquences qui sauvaient l'ensemble du naufrage à savoir la scène dans le train et puis surtout la scène incroyable avec Uma Thurman. Là rien... Il faut ajouter à cela que non content de ne pas pleinement assumer ses fantasmes dans le premier volet en recouvrant l'ensemble d'un bien épais et bien pâteux coulis d'intellectualisme, non seulement ici Lars von Trier continue dans cette lancée, sauf que les mathématiques et la pêche à la mouche sont remplacées par la littérature, mais en plus ajoute une sorte de morale qui veut que tout dans la sexualité soit vraiment moche et glauque. Quant à la partie où la protagoniste est dans la "Mafia", elle est tellement ridicule que je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Le mieux c'est de l'oublier en fait, comme le reste de ce second volet et la grande majorité du premier. Ça ne va pas être difficile de toute façon.
2ème volume dans la lignée du 1er. L'histoire continue et l’héroïne devient une adulte et spoiler: mère . Même critique à savoir des longueurs que dans le 1er volume. Le casting reste de qualité. Fin un peu décevante toutefois.
Oh mon dieu cette fin, c'est décourageant quand même, Nymphomaniac Volume 2 c'est tout aussi bien que le premier volume, Lars Von Trier a une façon de terminer ses films d'une manière tellement inattendu et la ça n'a pas loupé, vraiment Joe pensait pouvoir repartir sur des nouvelles bases grâce à Seligman, et puis quand Seligman arrive pour lui faire des avances et Joe lui tire dessus, et tout ce qu'elle croyait pouvoir faire c'est effondré d'un coup et c'est un gros coup en plus et Lars Von Trier à eu la bonne idée de ne pas montrer Joe tirer sur Seligman et c'est beaucoup mieux comme ça. Alors je vais essayer de voir la vraie version du film et pas la version charcutée que j'ai vu.
Un commentaire pour les 2 films qui ne sont pour moi qu'un seul et unique projet. Ce film est lent et complexe à suivre, de par les digressions des personnages et les allers et retours entre les époques. Au final peu de scènes de sexe, mais parfois relativement violentes. Un ovni cinématographique pour un public de niche.