Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 31 mai 2018
Plus hardcore avec du sadomasochiste comme perversion d’autosatisfaction, c’est toujours drôle de découvrir la suite d’orgie aventureuse pour l’obsédée, l’histoire dit que malgré la culture instruite d’un homme, le mal pervers ressurgit en lui pour conclusion, pas mal comme idée qui inspirera le génie de Park Chan Wook pour son chef-d’œuvre « Handmaiden ».
Il aime surtout châtier ses personnages. Ce qui pouvait être comme un conte érotique dans le 1, devient un long châtiment dans le 2. Le réalisateur n'a pas changé, il est toujours aussi lourd et grotesque. C'est le regard des autres qui a changé. Il était temps...
Suite où volume 2 de ce film erotique et particulier. Excellente prestation comme dans le volume 1 de Stacy Martin qui est tout à fait remarquable. Charlotte Gainsbourg a un rôle plus important que dans le premier. On la sent à l'aise dans la nudité l'une comme l'autre. Auto diagnostiqué nymphomane elle se sent de plus en plus special... attention aux scene sexuelle
Moins bien que le 1, l'effet de surprise étant passé peut être ... plus détaillé et dans des chemins plus tortueux encore ... Le film ne s'enfonce pas dans du grand n'importe quoi non plus et les surprises sont encore nombreuses. Charlotte ose tout décidément c'est dingue xD
Nettement moins réussi que le premier opus, cette suite déçoit par sa fin trop brutale par exemple. Bien que la digression sur le politiquement correct est excellente, le reste du film est moins pêchu que le volume 1.
Ce deuxième volume est beaucoup moins agréable à regarder que le premier. Le sujet devient parfois dure. Il n'y a plus d'humour, les scènes sont plus violentes et étonnamment il y a beaucoup moins de sexe.
Ce second volume de "Nymphomaniac", toujours réalisé par Lars von Trier et également sorti en 2013 est très bon ! Effectivement, je pense même l'avoir préféré au premier. Enfin, au premier, disons plutôt sa première partie car je n'aime ici pas vraiment parler de suite étant donné que les deux parties forment un seul et unique film. D'ailleurs, le début nous le montre bien en reprenant les évènements exactement là où la première partie les avaient laissé sans aucune transition. Nous retrouvons donc Joe qui continue de raconter ses aventures nymphomanes à Seligman. Je trouve que les choses ici sont plus intéressantes même s'il y a une violence physique et morale beaucoup plus importantes. Si la première partie ne "faisait que" de nous montrer les conquêtes de Joe (j'extrapole bien-sûr en disant cela car en réalité, le film est plus subtil), ici, nous avons enfin la réponse ou en tout cas une conclusion très réfléchie à la vie de Joe. Joe évolue en effet beaucoup dans ce film pour en arriver à quelque chose d'assez inattendue et original (même si le principe du film est en soi assez original). Je trouve que cette deuxième partie est beaucoup plus approfondie quant à la personnalité à la fois de Joe et de Seligman, ce qui est très intéressant, notamment au niveau des dialogues entre les deux personnages qui sont d'ailleurs toujours aussi bien écrits. D'ailleurs, la fin m'a également beaucoup surpris et je trouve qu'elle fait office de très bonne morale quant à la condition féminine et au rapport au corps. J'ai entendue beaucoup de choses comme quoi il était plus trash que la première partie, bon honnêtement, mis à part peut-être quelques scènes, ce n'est pas forcément le cas. La réalisation est quant à elle toujours aussi bonne et intéressante d'un point de vue artistique. On ne s'ennuie pas non plus, je dirais même qu'il y a moins de temps morts que dans le premier car ici, tout s'enchaîne assez rapidement. Du côté des acteurs, Charlotte Gainsbourg est cette fois beaucoup plus présente à l'écran et elle joue très bien, de même que Stellan Skarsgård. Nous avons également cette fois, entre autres, Willem Dafoe, Mia Goth et Jamie Bell qui jouent très bien eux aussi. "Nymphomaniac - Volume II" est donc un très bon film qui parvient à être plus intéressant que la première partie !
Après une première partie consacrée à la jeunesse de Joe, le deuxième volet de Nymph()maniac est essentiellement axée sur la vie adulte de ce même personnage , ce qui explique une présence nettement accrue de Charlotte Gainsbourg. Ce second segment se caractérise surtout par l’aspect de plus en plus extrême des perversions présentées. Ainsi, une la grande majorité de la sexualité montrée dans cette partie provient du sado-masochisme mais Lars von Trier va jusqu’à traiter de la pédophilie et des pulsions de meurtres. Cette volonté d’aller toujours plus loin dans la provocation et une dernière séquence assez décevante font que cette deuxième partie peut légèrement décevoir bien qu’étant malgré tout assez intéressante.
Cette deuxième partie n'a rien à voir avec la première. On sent l'évolution des personnages à travers une réalisation beaucoup plus conventionnelle et qui du coup perd en créativité pour se retrouvé avec quelque chose de bien fait mais de beaucoup plus basique. Mais surtout ce qui saute aux yeux c'est que c'est beaucoup plus sombre, violent et plus cru sexuellement. Le chapitre 6 du canard silencieux est la partie la plus réussi de ce second volet mais aussi la plus hard. Malheureusement après cette séquence ça devient la descente aux enfers en terme de qualité. On se retrouve avec une histoire de chasseur de dettes et de pistolet qui n'ont pas grand chose à faire la dedans et surtout ça devient long et ennuyant par moments. Et que dire de la scène avecspoiler: le traducteur et les deux africains dans l’hôtel qui n'apporte vraiment rien au film et qui est purement inutile. Du côté des acteurs, Joe ayant grandit on retrouve Charlotte Gainsbourg qui remplace Stacy Martin et qui nous offre une prestation grandiose surtout quand on voit les scènes qu'elle à fait ou elle n'est pas ménagé. On découvre aussi "P" interprété par la ravissante Mia Goth qui est un personnage vraiment intéressant. Par contre je n'ai pas compris pourquoi Shia LaBeouf à laisser sa place à Michael Bas pour jouer le rôle de Jérôme vieux il ne lui ressemble pas du tout et ça fait pas trop crédible surtout que je pense qu'avec un peut de maquillage c'était tout à fait réalisable. La b.o. elle est toujours aussi belle et bien incorporé aux différentes scènes. Malgré cela Lars Von Trier parvient à nous accoucher d'une fin réussi qui fera réfléchir et qui nous satisferas. Ce Nymphomaniac Volume 2 est certes inférieur au premier dans beaucoup de domaine mais apporte assez au récit pour qu'on le regarde avec envie. Globalement Nymphomaniac est un film, une expérience à vivre absolument pour un public averti et aimant un cinéma non conventionnel.
Assez décu de la deuxieme partie. Sans doute car Stacy Martin (la jeune Joe) à laisser la place à Charlotte Gainsbourg (la Joe âgée) assez médiocre dans ce film. Et Von Trier qui appuie encore plus le sujet de la nymphomanie sombre parfois dans le graveleux ou la provocation gratuite. Et la fin plombe la morale : les hommes sont tous des pourris.
Le premier volume, malgré certaines longueurs parfois, commence plutôt bien, l'histoire est assez intéressante et on a vraiment envie de savoir comment cette femme a pu en arriver là! Malheureusement, dans le deuxième volume, le film prend une toute autre tournure, et devient juste trash et sans intérêt.
La forme et le fond se dégonflent : les vieux démons de Lars von Trier reprennent le dessus dans cette seconde partie, hélas diablement plus provocatrice et moribonde que la première mouture. Mais ce « Nymphomaniac – Volume 2 » demeure néanmoins d'excellente facture, produisant quelques belles étincelles, dont un message féministe étonnant. Notons également une scission en deux volumes clairement préjudiciable à l'œuvre dans sa globalité. Attendons donc la version director's cut de 5h30 pour se forger une opinion définitive.
Cynique Lars Von Trier m'est un grand mystère. Ses propos à Cannes me paraissaient être un jeu de provocation maladroit. Résultant avec réussite à un buzz qui lui fût bénéfique tout de même. Cette deuxième partie de Nymphomaniac est la révélation pour moi que le cinéaste ne m'a jamais vraiment parlé dans les discours de ses films. J'admire l'artiste mais m'interroge sur l'homme. Ce qu'il raconte est dur, violent et abjecte. Si c'est sans mesure qu'il les livrent, c'est quelqu'un de dangereux. Dans le cas contraire, son second degré manque d’efficacité selon moi. Le premier propos choc du film vient de la scène du "Sandwich". Le personnage de Charlotte Gainsbourg y tient des paroles racistes. L'utilisation du mot nègre est fébrilement dénoncée. Le contradicteur est même mangé par la réponse de Joe qui devient militante contre la dictature de la bien-pensance. On ne comprend d'ailleurs pas bien pourquoi, sinon être la porte parole de Lars Von Trier. Dénoncer la pensée unique c'est plus que louable. Le faire en remettant en question la signification du mot "nègre" ou en évoquant une éventuelle part d'humanité existante chez Hitler, c'est soit très maladroit ou extrêmement scandaleux. Avec moins d'indignation mais tout autant d'indifférence, l'analyse faite sur le sexe me paraît surfaite. Je ne crois aucunement à la fatalité et la dépendance dans lesquelles le sexe est raconté dans Nymphomaniac. Si il est bien le fondement de la vie et qu'il peut aussi s’avérer être source d'ennuis, la sexualité est avant tout symbole de bonheur. Et il en ressort jamais de ce film. Le sujet est toujours traité avec plein de gravité. C'est un angle assumé et tout de même parfois sensé. En revanche l'analogie perpétuelle entre le sexe et des éléments plus ou moins futiles de la vie est super lourde et mal avisée. L'origine du monde certes, mais pas nécessairement son centre. La vision du sexe de Lars Von Trier est tissée comme une toile au milieu de laquelle il règne et autour du quel tout tourne. Idée bestiale qui ne reflète pas assez de sarcasme dans la manière de la dire. Ca en devient même affligeant sur la vision de l'amitié et de l'homme laissée par l'ultime scène. Et aberrant dans le discours pseudo féministe relevant une injustice face au regard de la dépendance féminine. L'idée y est, le traitement du propos non. Pourtant, Lars Von Trier est un réalisateur hors-pair. J'ai beau avoir compris qu'il ne me passionne que très rarement dans ce qu'il raconte (exception pour Breaking the Waves et Dancer in the Dark) je ne m'ennuie presque jamais devant un de ses films. Et les deux parties de ce dernier regorgent de cette ambivalence. Le propos ne me parle pas mais à aucun moment je ne m'ennuie. Sa façon de mettre en scène est fascinante et captivante. Encore une fois la photographie est unique. Melancholia est selon moi sont tour de force le plus incroyable. Un des plus beaux films que j'ai pu voir et de loin l'apogée du talent de son auteur. Car au-delà de la qualité artistique évidente, la sobriété du scénario est une grande force. Comme quoi on peut faire quelque chose de fort sans aller chercher le choc dans les mots, ou les images. Ça me plaît d'être bousculé, qu'on remue le conformisme. Mais lorsque le fond et la visée des dires ne sont pas clairvoyants on se doit d'être vigilant. Un artiste reste une personne, et l'art un moyen d’exprimer ses sentiments personnels. Les livres, spectacles ou films peuvent être dangereux dans leurs visées ou intentions. J'admire le produit artistique brut qu'est Nymphomaniac dans sa qualité de mise en scène captivante mais reste perplexe et discordant avec son récit.
Après un premier volume très intellectuel et assez ennuyeux, une suite qui s'avère un peu plus dérangeante, presque choquante par moments mais dont l'analyse psychologique du personnage de Charlotte Gainsbourg me paraît bien plus basique, un peu schématique, celui incarné par Stellan Skarsgard, ultra réfléchi, devient franchement agaçant au fil du film. Même s'il passe par des phases prévisibles, le scénario évolue de façon plutôt intéressante. Au final, un diptyque décevant qui ne m'a pas ému plus que ça, une mise en scène que j'ai trouvée assez crâne et voilà qui ne va pas me réconcilier avec Lars Von Trier.
Le volume 2 est plus psychologique, profond, déroutant, dérangeant et dramatique tout en gardant ce ton décalé qui ne manque pas d'humour dans certaines scènes. Grâce à ce deuxième volume on lis beaucoup mieux dans les tréfonds de l'âme fragile de Joe ainsi que dans celle de Seligman mine de rien car il est un personnage important de l'histoire (ce film est particulier car c'est un échange entre deux personnalités totalement à l'opposées : Joe la nymphomane rationnelle, rebelle ; et Seligman l'asexuel idéaliste, posé... on peut ainsi voir la confrontation de deux esprits différents aux arguments différents). Le volume 2 est plus intéressant parce que Charlotte Gainsbourg n'est plus simple narratrice allongée sur son lit mais est sur le devant de la scène, et c'est en cela que le film est intéressant parce qu'elle peut vraiment montrer toute l'intensité de son jeu d'actrice (ça ne m'étonne pas que Lars Von Trier en a fait son actrice fétiche).