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    Nymphomaniac - Volume 2
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    3,2
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    210 critiques spectateurs

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    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2014
    Suite et fin de l'oeuvre sulfureuse (c'est le moins que l'on puisse dire) de Lars Von Trier. D'emblée, on se rend compte que le choix de couper au milieu du chapitre 5 n'est pas anodin. C'est le coeur du film. On l'avait laissé sur le récit du moment où elle n'a plus rien "ressenti" sexuellement. On apprend là toute la tourmente de la jeune femme, qui à l'âge de 12 ans a connu son premier orgasme, spontané au milieu d'une prairie en fleurs. Une nouvelle scène coiffée d'une beauté inénarrable, là, en haut de cette colline, plongée dans un plaisir aveuglant parce que nouveau, elle n'aperçoit que deux formes troubles, deux femmes. La mystique prend ici automatiquement une couleur blasphématoire. Le chapitre suivant raconte d'ailleurs pour partie son rapport à la religion et aux croyances. Sa seule vraie croyance, c'est le plaisir matériel. Comme toute personne qui a vu, ou cru voir une apparition, celle-ci prend une place prépondérante et sacrée dans sa vie. Cette apparition, en plus d'avoir eu lieu dans un état de transe sexuel, s'avère être la plus grande nymphomane connue de l'histoire moderne, selon , par la suite, sa foi en le plaisir sexuel est inébranlable. Et le jour de la désillusion, celui où elle ne ressent plus rien, est un vrai choc pour elle. Sa relation avec Jérôme s'étiole, toute sa vie tremble devant ce manque. Ce n'est pas seulement un manque sexuel, c'est un manque existentiel. Le choc aurait été le même pour un catholique fervent qui découvrirait un jour que Dieu n'existe pas. A quoi bon vivre dès lors? Elle commence alors une quête du plaisir qui va l'amener aux confins de l'expérience sexuelle. La violence de K, dans des scènes de plus en plus crues, ne l'impressionne pas. Elle est prête à tout pour retrouver son Dieu. Le divin l'attend aux portes du don de sa personne (l'analogie religieuse, bien que sous-jacente, est ici très forte). Et effectivement, elle jouit à nouveau sous les coups de fouets de K, dénués de toute sensualité, comme depuis le début. Entre-temps, de multiples scènes mémorables entrecoupent la trame. La beauté affleure constamment, alors que le propos est aux antipodes de la finesse de l'esthétique; ce qui donne encore plus de force à ces moments intenses de cinéma. Cette deuxième partie, moins fragmentée (il y a seulement 3 chapitres) est plus noire, un brin moins poétique tout de même, mais donne plus de cohérence à l'ensemble. Le ton est le même jusqu'à la fin: l'auto-dérision n'est jamais loin, ni le second degré. Une distance qui sert le film, en cela qu'il permet d'alléger la violence du propos, mais le dessert également en privant le spectateur de toute émotion dépassant la simple contemplation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juillet 2014
    Tout d'abord, posons les bases de cette critique : premièrement, je juge ici les 2 parties comme un ensemble logique, cohérent; l'ensemble artistique de l'oeuvre dans son entièreté et non pas ce découpage qui, à mon avis, sert des desseins purement commerciaux. Deuxièmement, il faut savoir que j'aime beaucoup le cinéma de Lars von Trier et la manière qu'il a d'utiliser sa vision du monde sombre, voire parfois carrément nihiliste (avec un sens de la nuance tout de même) pour en faire jaillir des éclats de beauté inespérés. Enfin, ce qui nous mène à l'amorce de la critique à proprement parler, je comprends PARFAITEMENT que l'on ait pu détester, ou au contraire, adorer ce film, fait rare et révélateur. Personnellement, je pense qu'il s'agit d'un des ouvrages les plus faibles de Trier, sans que ce dernier démérite vraiment. Explicitons : sans développer le scénario plus que nécessaire, il faut savoir que la perspective de Joe, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, n'est pas décrite de manière brutale, hystérique ou bien encore réellement "choquante". Pour la première fois dans son cinéma, Trier se fait extrêmement narratif et didactique et ose même renouveler son approche classique en donnant un ton presque humoristique (surtout dans la 1ère partie) ou du moins une ironie très amusée à chaque situation et à chaque chapitre. Cette forme s'incarne dans le parti-pris du scénario, celui d'opposer le conte, la représentation, donnée par Joe, au regard extérieur d'un personnage qui est vierge de toute connaissance de ce premier personnage dans une espèce d'hommage aux dialogues philosophiques du XVIIIème siècle marchant sur le même principe, affirmant d'autant + les racines littéraires des références von Trierienne et la "littéralité" des descriptions et des analogies qu'invente le film. Seligman, qu'on pourra tantôt assimiler au réalisateur (cultivé, passionné de littérature et de classique, jugeant tendrement Joe comme un bon moraliste se doit de le faire...), tantôt au spectateur (dubitatif par rapport à une trop grande "romancisation" [néologisme habile '-'] des faits parfois énoncés par Joe), sert ainsi à développer les échanges philosophiques, politiques et moraux du film, à créer un contrepoint à la vision nihiliste de Joe, sur les autres, sur la vie, mais aussi sur son parcours ! Seligman produit aussi, surtout dans la 1ère partie, des comparaisons explicites et visuelles à chaque scénette de Joe, qui contribuent à accentuer le caractère parfois "léger" du film par rapport à son sujet, mais aussi à introduire la nature "pédagogique" du film. Il est intéressant de remarquer que cette relative "explication de texte" constante s'estompe au fur et à mesure : de l'initiation, on passe à la mélancolie, à l'élégie, à la poésie voire au déchirement, qui sommeillaient depuis le départ. Trier invente constamment de nouveaux moyens expressifs, comme il en a l'habitude, d'où résultent quelques scènes édifiantes de majesté telle que la "reconstruction" du corps composite de Jérôme à travers des parties des passagers d'un train (idée géniale), ou cette scène de Vaudeville inédite et grotesque avec Me. H, ou bien encore la scène des "bites de nègre" (je ne vois pas comment l'appeler autrement vu le propos du film '-'), toutes inventives et jamais vues, servant le propos magistralement. Malheureusement, le dispositif qui sert de moteur à Trier montre certaines limites. A commencer par la conclusion, qui sonne comme l'antithèse de tout ce que l'on a pu nous expliquer depuis le début. Cette fin, abrupte, durant laquelle Seligman spoiler: tente finalement de baiser Joe, alors qu'il s'était dit asexué, et que cette dernière le tue froidement
    , nous ramène à une certaine forme de réalité, coupée de la représentation fictive qui opérait depuis le début dans l'échange des idées, sombre, radicale... NIHILISTE ! C'est ici que la nature même de Trier reprend le dessus, balayant du revers de la main l'espoir et l'humanisme qui auraient pu subsister, au final, d'un conte presque merveilleux, pour ramener à la nature mauvaise de l'Homme comme Hobbes ou Nietzsche avaient pu la percevoir ( spoiler: Seligman n'est-il d'ailleurs pas à assimiler dans une des pistes de lecture à la figure du Malin, qui écouterait sagement sa proie, qui ferait fie d'écouter Joe, d'être son thérapeute, pour ensuite abuser d'elle
    ). Tout comme une fin du monde type Melancholia, ce sont des gravats et des ruines, des ténèbres que naissent la lumière, la beauté artistique salvatrice et clémente (comme en témoigne la magnifique scène du lever de Soleil, dont une seule tache de lumière fugitive apparait sur le mur de briques grisatre de la maison Seligman). Ce revirement scénaristique symbolique n'est pas un défaut intrinsèque, loin de là, mais la lourdeur avec laquelle Trier l'amène ici est significative du défaut principal qui irradie à travers tout le film : le manque de finesse dans le propos. Abandonnant la pureté de représentation de Melancholia et la perversité totale et l'hystérie d'Antichrist, Trier n'arrive plus à s'émanciper du caractère schématique de son film et de son propos, et tout le système de contrepoint que nous avons énoncé, ainsi que l'humour, n'arrivent pas toujours à rattraper le côté "assommant" du message. Le film manque LITTERALEMENT d'un caractère plus tortueux dans son intrigue, qui brouillerait plus intelligemment encore la part de réel et d'imaginaire de l'histoire ainsi que les points de vue et les motivations de chaque personnage. La fin, elle, est beaucoup trop abrupte pour être crédible et il est aisé d'imaginer une conclusion qui suivrait la même piste, mais élaborée de manière bien plus fine, par la synecdoque et le hors-champ ou le changement de point de vue... Ce n'est pas tant le scénario qui pêche, en définitive, mais la frontalité du film et sa mise en scène, qui ne sont pas assez finement déployées, que ce soit dans le microcosme du coeur d'une scène, ou même dans sa structure générale, pour être parfaitement justifiées et appréciées complétement. Restent quelques scènes magnifiques, des acteurs tous géniaux, une utilisation astucieuse de la bande-son, par touche (Rammstein à fond les ballons quand il faut, musiques classiques figuratives et intradiégétiques par instants, etc...), un système cinématographique qui distille un mystère constant (on ne lâche jamais et les 4 heures passent TRES vite à tel point qu'on se demande ce à quoi ressemblerait le film s'il n'avait pas été censuré, avec 1 heure et demi retirée '-') et une toile symbolique plutôt complexe. Un Trier qui mérite largement d'être vu, mais assez maladroit sur la forme, et pour la première fois, ponctuellement provocateur de manière assez gratuite x).
    ZeJL
    ZeJL

    2 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2014
    C'est incroyable à quel point les 2 volumes sont opposés alors que l'ensemble ne fait qu'un. C'était un sujet sensible, difficile à traiter et pourtant le volume 1 y arrivait avec beaucoup de finesse et d'originalité, il y a une vraie rupture avec ce second volume : les personnages sont les même mais la nympho a quand même changé , elle a pris de l'age et Charlotte Gainsbourg entre réellement en scène.
    Sauf que, même si elle est une excellente actrice, tout ce que Stacy Martin arrivait à faire passer, ne passe pas avec elle, on s'ennuie ferme.
    La faute aussi au thème global de ce second volume qui tourne quasi-exclusivement autour du sado-maso quand le premier tournait autour du sexe.
    Bref pour ceux qui ont vu le premier et hésitaient sur le second : restez donc sur une bonne impression.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 février 2014
    Après avoir vu le Volume 1, il fallait bien aller au bout du sujet. Et, donc, se fader le Volume 2. Sans surprise, c'est mauvais. Moins, cependant, que le premier, ce qui n'était pas difficile, cela dit. Joe (Charlotte Gainsbourg) continue de nous raconter sa vie de nymphomane, et nous, on continue de ne pas y croire une seule seconde. C'est creux. Sans aspérité ni trouvailles quelconque. Juste vide. Von Trier dans uns triste caricature de lui-même.
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2015
    Ce deuxième film est toujours un bon film.
    Quant à savoir pourquoi ... Je m'interroge encore. (c'est peut être pour ça qu'il est bon d'ailleurs)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 février 2014
    La suite insupportable du verbiage insensé affligé dans le volume 1. J'espérais qu'il se rattrape mais LVT échoue fatalement comme Joe... Même la fin est complètement ratée alors qu'il avait une occasion en or de finir en beauté. Il en restera quoi de ce film ? Des acteurs hypes dans des scènes X (doublées par des acteurs pornos?). Charlotte Gainsbourg faisant une fellation à une sexe en plastique censé être celui de Jean Marc Barr ? Vraiment peu de choses....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 février 2014
    Dèçu. Le premier volet traitait habilement son sujet avec des acteurs surprenants. Le second volet est mal emmené, les personnages ne se renouvellent pas, et les changements d'acteurs font mal au film. On s'ennuit. Les plans ingénieux ne se succèdent plus et comme la thematique change, on est témoin de l'effondrement d'un film qui pouvait viser très haut dans son genre. Je ne conseille pas. La fin est minable, ridicule et nuit gravement au contenu du film. Van Trier dans ce qu'il a de plus déconcertant...
    Jean-Marc J
    Jean-Marc J

    36 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2014
    alors que j'avais été plutôt agréablement surpris par le volume 1 qui contenait une certaine poésie. J'ai trouvé que cette seconde partie n'apportait rien sauf peut être de la violence, du châtiment. Où est l'intérêt de filmer toutes ses pulsions dégradantes...a fuir si vous n'avez pas vu le 1er.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    60 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2019
    Une seconde partie plutôt moins inventive que la première. Les comédiens ne perde pas le pied et la mise en scène de Lars Von Trier est correct. Les scènes explicites sont très poussées et choquantes.
    DavY Croquette
    DavY Croquette

    50 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2014
    dimensions psychologique remarcable, on aime ou on aime pas, ce film laisse pas indifférent, un film d'art , plus "choc" que le volume 1, des scènes incroyable a coupée le souffle
    aymericl
    aymericl

    18 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Nouvelle oeuvre intense et complexe du tant controversé Lars Von Trier. L'histoire se déroule en deux parties, l'une sur l'apprentissage de la sexualité et l'autre sur la déchéance d'une femme qui se dit nymphomaniac. La première partie est poétique, lyrique, tandis que la seconde est plus brutale, frontale. J'ai préféré le chapitre 2 de Nymphomaniac. Le scénario est plus dense, et plus intriguant. Mention spéciale à Charlotte Gainsbourg pour sa remarquable prestation.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2014
    La première partie était inégale mais suscitait vraiment l'intérêt du spectateur. Malheureusement tout retombe comme un mauvais soufflé. Les scènes s'enchaînent sans vraiment de fil conducteur (merci la strucutre par chapitres) et l'immersion dans la psyché de cette femme nymphomane qui nous a été promis n'arrive jamais. A cela on peut ajouter un verbiage pseudo-philosophique pas toujours de haut vol et on se retrouve devant un objet cinématographique prétentieux qui s'il a de réelles qualités plastiques et bénéficie d'excellentes interprétations d'acteurs manque cruellement de substance. Lars Von Trier peut toujours se plaindre du fait que son film a été censuré mais on est en droit de douter du fait que les scènes de sexe coupées recelaient le sens profond et caché de cette oeuvre dont vous pouvez vraiment vous dispenser.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    51 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2014
    La liste des faiblesses du premier opus était si longue, les deux films ont été tournés en continu, l’équipe était la même (même si Jamie –Tintin-Bell rejoint la longue liste des stars égarées ici), bref, il n’y avait en somme que peu d’espoir qu’un miracle Nymphomaniac se produise. Et miracle il n’y a pas eu. Ce second chapitre plonge un peu plus dans les travers de Joe, propose un scénario tout aussi vide pour une production semi-pornographique qui se voudrait soit disant indépendante et artistique grâce à quelques plans épurés. Mais ce film se dévoile surtout comme l’attrape-nigaud scandaleux que Lars Van Trier a voulu donné à son Nymphomaniac.. Bref, Nymphomaniac niveau 2 est le digne navet hérité du premier film, un film à éviter une fois de plus…
    Sébastien D
    Sébastien D

    107 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2014
    Ce second volet, plus trash et voyeur que le premier, n'est pas à la hauteur. Dans le volume I, on a constaté une évolution, on voit son personnage grandir et s'engouffrer dans une "nymphomanie" plus grande. Mais ici, on nous sert le personnage adulte, avec une Charlotte Gainsbourg ignoble, qui ne dégage aucune émotion, aucune sympathie. On est à la limite du sans intérêt, on s'ennui pas mal. La fin du film est en plus grotesque et foiré. Les cinq dernières minutes sont réussies et laissent une bonne fin crédible, mais les trentes dernières secondes cassent tout et nous laissent une morale bien pourrie. Une déception.
    Lena M.
    Lena M.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 août 2020
    Voici l'enjeu du film: les étiquettes societales ne font qu'oppresser nos désirs et nous remplissent de culpabilité. De cette manière, une nymphomane n'est qu'une étiquette or le droit au sexe même à l'extrême est notre droit. 'Pourquoi avoir des ailes si on nous laissent pas voler ?' il demande. De même pour un pédophile, c'est un homme malheureux et oppressé, d'après Trier. C'est qui me dérange réellement c'est que Trier est persuadé qu'une femme féministe et libérée a forcément une sexualité froide et détachée de tout sentiment. Je passe les illustrations des dits avec des scènes ridicules tout droit sorties des docus animaliers, sa vision trop masculine de la nymphomanie, le désir, la maternité. .. Je conseille les réalisateurs hommes de se concentrer sur les choses qu'ils connaissent par expérience ! Il faut quand même prévenir qu'il faut un estomac bien accroché pour regarder jusqu'au bout.!
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