Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lucilla-
60 abonnés
169 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 31 janvier 2014
.Lars Von Trier cherche le sublime, et le trouve . Quoi de plus beau que la scène de la montagne, quand Joe trouve enfin "son" arbre . Scène totalement romantique inspirée de Friedrich, et qui m'a mis les larmes aux yeux. Film purement, absolument mélancolique, et jeu de massacre dérisoire qui n'est qu'appel à l'amour impossible à trouver. Il est vraiment dommage d'avoir eu à subir cette partition en deux films, car la tension de la première partie aurait bien servi la progression tragique jusqu'à la fin surprenante et en même temps formidable. Incroyable portrait d'une petite fille solitaire qui demandait trop aux couchers de soleil. Chef d'œuvre.
Est-ce qu'il y a de plus ennuyeux et de plus vide que "Nymphomaniac : Volume 1" ??? Eh bien, la réponse est simple, *Nymphomaniac : Volume 2*. Dans la premier volet du diptyque, il y avait deux séquences qui sauvaient l'ensemble du naufrage à savoir la scène dans le train et puis surtout la scène incroyable avec Uma Thurman. Là rien... Il faut ajouter à cela que non content de ne pas pleinement assumer ses fantasmes dans le premier volet en recouvrant l'ensemble d'un bien épais et bien pâteux coulis d'intellectualisme, non seulement ici Lars von Trier continue dans cette lancée, sauf que les mathématiques et la pêche à la mouche sont remplacées par la littérature, mais en plus ajoute une sorte de morale qui veut que tout dans la sexualité soit vraiment moche et glauque. Quant à la partie où la protagoniste est dans la "Mafia", elle est tellement ridicule que je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Le mieux c'est de l'oublier en fait, comme le reste de ce second volet et la grande majorité du premier. Ça ne va pas être difficile de toute façon.
Qu'attendre d'un type dénommé Lars Trier qui fit ajouter la particule "von" à son nom ? Cela signe un individu, inutile d'en dire davantage. Ah, si : une branche de sa société de production est consacrée à la pornographie. Monsieur Von fait des sous. Et gobe le gogo bobo !
Toujours aussi fort que le premier volet on avance dans l'introspection de cette jeune femme, torturée par ses pulsions incontrôlables et qui ont fait de sa vie un enfer. On est pris dans la tourmente et on y est jusqu'à la fin. Prenant!!!
bien plus trash que son prédécesseur, la légèreté et la drôlerie du premier volume laisse ici place à la brutalité et à la perversité dans toutes ses formes. Il y a de nombreux moments difficiles à soutenir. Mais d'un autre côté, on était prévenu. L'interprétation de Gainsbourg est excellente ainsi que son vis à vis Selingman. La conclusion de cette histoire est parfaite, et la morale n'a pas sa place au sein cette plongée dans la subversion.
Suite toute aussi lourde que le premier volet (voir critique précédente), ce volume 2 passe de la maladie au traitement pour obtenir la guérison. Sans succès, car on nous a perdu depuis bien longtemps.
Après 1 mois d'attente, je peux enfin voir cette deuxième partie de "Nymphomaniac", le volume 1 m'avait plu et j'en attendais encore plus de celui ci. Malheureusement ça n'a pas été le cas, j'ai trouvé le film beaucoup moins inspiré et inventif, pour le coup Lars Von Trier me déçoit, et même si il n'est pas responsable du cut ça n'excuse pas certains points. L'introduction n'est pas digne d'un long métrage, on dirait même un téléfilm, ce fameux découpage des deux volumes est vraiment ultra maladroit, pour cela je n'en veux bien sûr pas au réalisateur, je ne vais pas revenir sur cette production et distribution ridicule qui n'a vraiment pas aidé le processus créatif de cette fresque érotique. Ce deuxième volume se concentre donc plus sur l'âge adulte de Joe et de ses désirs et répercutions addictives, le premier était axé sur le sexe, la trahison et la découverte, celui là est plus sombre avec le thème récurrent du masochisme et de la culpabilité. La mise en scène reste bonne dans une majeure partie du film, Charlotte Gainsbourg prend le relai de Stacy Martin et apporte une dimension différente et plus profonde, c'est d'ailleurs ce que j'ai à reprocher au film, l'échange de personnage est un peu maladroite, on a un peu de mal à y voir un lien cohérent en matière de psychologie et de sensibilité. De plus Gainsbourg entre en scène alors que LeBeouf est toujours là pour plus tard être lui aussi remplacé par un acteur plus vieux, une petite erreur temporelle assez dérangeante. J'ai aussi trouvé le chapitrage moins brillant et moins bien amené, on retrouve par contre ce symbolisme intéressant et certaines références historiques et religieuses précieuses, le film se regarde très bien, peu être même trop bien, on regrettera un certain manque de subtilité en terme de réalisation (enfin venant de Von Trier j'en attendais plus disons). Et certains personnages ne sont pas assez creusés et exploités comme celui de Willem Dafoe, j'ai par contre été enthousiasmé par celui de Jamie Bell. Les dernières 20 minutes m'ont vraiment déçu, de la scène de la ruelle avec Jérôme au final que j'ai trouvé raté, décrédibilisant le personnage de Seligman et laissant une certaine impression de thématique mâchouillée. Pour conclure je dirai que l'œuvre "Nymphomaniac" était intéressante mais malheureusement inégale en terme de réalisation et de concept, ce volume 2 m'a semblé trop austère même si fort heureusement il garde certaines qualités indéniables, mais le contenu reste insuffisant.
Ce second volume très différent et dans la forme et dans le fond ne déçoit pas. Gainsbourg est juste sublime. Poésie, violence, moralité règnent dans ce grand récit de femme libre.
Je fais la même critique pour Nymphomaniac 1 et 2 parce que comme l'a hurlé LVT c'est un seul même film et c'est injuste il a pas pu sortir son film de 5h20, donc on se tape deux fois un film qui en fait n'est pas son film... Entre Lars von Trier et moi la rupture est bien actée. Enfin, je parle de rupture mais j'ai jamais vraiment aimé le style de ce réalisateur. Y a deux gros trucs qui me gènent dans son cinéma et je ne peux pas passer outre. Le premier c'est que LVT est un réalisateur martyr. Il se pose lui même en cinéaste martyr, hein, entre ses propos sur le nazisme, ses effets de très mauvais goût dans son cinéma, le fait qu'il s'amuse à frôler avec la misogynie... enfin il cherche vraiment à se poser comme un artiste maudit, et je déteste ça. Il cherche vraiment à faire des films qui vont le mettre dans une position d'artiste maudit, mais juste pour se plaisir. Ensuite, la seconde chose, c'est que je trouve son cinéma extrêmement lourd. C'est toujours ave cune mise en scène à la truelle, c'est toujours des propos pesant, c'est des personnages vraiment grossiers. Je trouve qu'il n y a rien de subtil là dedans.
Quelle déception cette deuxième partie ! Alors que le premier opus était convaincant, tous les ingrédients de cette réussite ont disparu. Les discussions entre les 2 personnages sont désormais un vrai somnifère. Charlotte Gainsbourg est moins intéressante que Stacy Martin; le passage de la "jeune Joe", à "l'adulte Joe" est d'ailleurs complètement ridicule visuellement parlant, 2 visages complètements différents après quoi, 10 ans ? Crédibilité 0. En parlant de crédibilité, passons au scénario : désastreux ! Les choix de Von Trier sont étonnants, car on n'y croit pas une seule seconde (notamment le "chargé de violence", le nouveau métier "noir" de Joe, ou encore le final dans la ruelle). Et pour couronner le tout, le choix du final tout court. J'espérais vraiment que l'on en arrive pas là, mais si, le réalisateur néerlandais l'a fait, et c'est vraiment dommage.
J'attendais ce deuxième volume avec impatience. Au final une certaine déception. Les images trop démonstratives finissent par lasser.
Si le choix du réalisateur n'est en rien condamnable, il n'en reste pas moins regrettable que ces deux heures de pellicule se cantonnent pour la plus grande partie dans des images purement sexuelles et trop appuyées.
Voire grotesques. Entre autres, la scène avec les deux hommes de couleur, très ou trop bien membrés, se disputant la meilleure façon d'assouvir leurs envies respectives. Un autre moment pénible, lourd et totalement monstrueux. Celui ou Joe part pour sa nouvelle addiction sado-masochiste sans que le bras de son fils, tendu vers le sien, soit suffisant pour la retenir. Grosse batterie pour laisser passer une émotion qui tombe à plat.
Les dialogues étaient suffisamment explicites, crus et souvent savoureux pour laisser la place aux comédiens mentionnés au générique, sans les étouffer dans leurs propres rôles.
Charlotte Gainsbourg, après avoir lu le scénario qui l'aurait captivée assure que "Tourner nue me gênait le plus. Le technicien qui confectionne de faux sexes pour Lars m’a décontractée en me faisant visiter son laboratoire. Il y avait des dizaines de pénis et de vagins sur son étagère ! Le jour où on m’a posé une prothèse dès 8 h du matin, j’ai immédiatement dédramatisé", a-t-elle révélé à Victoria Laurent pour glamourparis.
Du toc, donc, pour donner une illusion du réel. Ce n'est pas nouveau.
Loin des feuilles de frênes de son enfance, Joe croise sur son chemin quantité d'hommes en multipliant ses rencontres. Autant d'excellents acteurs comme l'inquiétant Willem Dafoe dans une courte apparition. Ou encore Jamie Bell dans un rôle qui aurait mérité d'être plus approfondi.
Loin de moi l'idée de condamner le sujet du film. Ces pratiques existent chez les femmes tout autant que chez les hommes. La liberté de chacun reste primordiale. Mais en cherchant à trop imposer son point de vue on finit par se perdre. C'est ce que j'ai ressenti.
Joe poursuit son récit à Seligman (Stellan Skarsgard, le confident improvisé - à l'usage moins bon samaritain que l'on pensait) : 6e, 7e et 8e chapitres de ce que l'on pourrait aussi appeler "Tableaux d'une Exhibition" - en continuum dans cette 2e partie. Les années de jeunesse s'achevaient pour l'héroïne par une insensibilité sonnant comme un mal incurable. Vient l'heure de la maturité. Après la découverte (précoce) et la multiplication (euphorique) des expériences et des partenaires, façon donjuanisme inversé ("Volume 1"), et une maternité non assumée, c'est d'addiction (en crescendo, de paraphilie en paraphilie) et de sevrage qu'il va être question. Et aussi d'une manière originale et ultra marginale d'assurer la matérielle, de passage de témoin, de la découverte de l'arbre promis à Joe dès l'enfance par son père adoré.... La boucle se boucle dans l'arrière-cour du début du "Volume 1". Toujours aussi exigeant et cérébral, ce "Volume 2" gagne en force. Rien de "pornographique" (juste de brefs passages totalement en situation), mais de la philo, de la psychiatrie, du littéraire, de la spiritualité... Sur la musique ad hoc : Wagner, Bach, Mozart, Händel (LvT s'offrant le luxe de la citation sur l'air des possibles - le début, une nuit de neige, d'"Antichrist"....), Franck.... Un régal ! D'intelligence et d'esthétique. Je n'ai vu Charlotte Gainsbourg bonne actrice que 2 fois - à chaque fois devant la caméra de Lars von Trier. "J" (jeune - toujours Shia LeBeouf), "K" (Jamie Bell), "L" (Willem Dafoe), "P" (la jeune Mia Goth) : tous excellents. Il y a même Jean-Marc Barr dans un rôle bref, mais décapant ! J'attends la version non mutilée, mais pour l'heure la 2e partie mérite (pour moi) 5 étoiles (comme "Antichrist" !), quand la "1" n'en valait QUE 4. Pour public (très) averti : histoire (salutairement) dérangeante, sur le mauvais sort (ancestral) fait à la femme !
Moins de légèreté et plus de noirceur dans ce second volume à l'intérêt scénaristique limité et à la faible démarche intellectuelle. On s'exaspère devant certaines scènes tout à fait ignobles (dont la plupart concernent le personnage de J. Bell), mais aussi devant la complaisance de Von Trier dans l'auto-citation ou encore en voyant une fin de film tout à fait désastreuse. Et pourtant, si "Nymphomaniac" est un mauvais film, il parvient à créer une certaine fascination. Pourquoi et comment, je ne sais pas, mais l'impression de voir un film à la dimension intemporelle, ultra-personnel, avec certains plans d'une beauté glaçante finit par capter toute mon attention. En conclusion, un film à la fois très con et génialement intrigant.