Mon compte
    Eden
    Note moyenne
    2,6
    872 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Eden ?

    111 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    26 critiques
    3
    23 critiques
    2
    27 critiques
    1
    17 critiques
    0
    11 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juillet 2015
    Ce que l’on retient en tout premier lieu, le fond sonore du film. Pas une minute n’est dénuée de musique. Une musique qui nous fait vibrer, nous fait danser sur nos fauteuils. Bref, un film discothèque où l’on nous passe que du bon son. Du très vieux ou du trop jeune, peu nous importe, le jardin musical d’Eden est génial : Daft Punk, Liquid, Franckie Knukles, Bootsy Collins et tant d’autres. 45 titres au total, pas le temps de tout déguster en une seule fois… Heureusement, la BO du film sort en CD : une façon de prendre son pied, d’apprécier un peu plus le film.
    Mais une musique omniprésente parait logique, non ? Car après tout, Eden se veut le témoignage de la période de la French Touch. Présenter les influences, les gouts du moment, les créations, c’est la base même du film ! Au final, un moyen d’illustrer les propos et tout ce qui nous est montré. Par ailleurs, de ce côté-là, c’est également un sans-faute pour la réalisatrice. Aidée par son frère qui n’est autre que le DJ Sven Love, elle nous emporte dans le monde très particulier de la French Touch et nous en décrit tous les principaux contours afin que nous, spectateurs, puissions en cerner l’essentiel.
    En somme, le film est didactique : à la fin, on sait ce qu’est la French Touch. Sans doute grâce à la malice de la réalisatrice qui a préféré dépeindre l’histoire de son frère, une histoire qui ressemble à celles de très nombreux autres DJs de la French Touch et qui la caractérisent tout particulièrement. Ce qui n’aurait nullement était le cas avec le récit de groupes très célèbres, trop célèbres, dont le parcours est si exceptionnel qu’ils dépassent le phénomène initial. Daft Punk en est un exemple, sans doute la raison pour laquelle le duo reste relativement discret tout au long des deux heures d’Eden. Oui, leurs apparitions sont courtes… Heureusement, les oreilles du spectateur ont droit aux fameux Da Funk, One More Time ou encore Within.
    Mais l’enjeu était de taille avant d’arriver à un tel résultat. Car parler de la French Touch, c’est bien, mais comment ? Mia Hansen-Love a donc procédé au découpage de son récit en deux parties, à la focalisation sur les meilleures années, ou plutôt, les passages les plus marquants, pour en mettre tout un tas sous silence. D’une part, les années 90 et la naissance du mouvement. D’autre part, les années 2000 et son évolution… et fin ? La narration est limpide, fluide, light, ça ne va pas plus loin. Rythme effréné, les années passent, les deux heures s’enchainent rapidement, comme pour signifier que l’époque de la French Touch a elle aussi, vite passé. Pas le temps de se reposer, la machine s’emballe tout au long du film.

    Aucune fausse note pour ce qui est... [la suite sur Super Bobine, les amis !]
    Karl D.
    Karl D.

    92 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Une BO magnifique, par contre le film manque d’intérêt (jeu d'acteurs médiocre sauf pour la mère du héros, scènes saccadées, film très lent, manquant d’émotion..)
    Un peu deçu.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Faire une radioscopie de la génération ayant vécue son adolescence dans le Paris des années 90, et en profiter pour traiter de l’émergence de la musique électronique et du succès de certains DJ français, semblaient être deux intentions cinématographiques louables (même s’ils auraient pu mériter deux films distincts). En tant que sœur de l’un de ces DJ en vogue à l’époque, Mia Hansen-Løve pouvait sembler apte à traiter avec sincérité les deux sujets. Et pourtant, à force d’alterner inlassablement des scènes de soirées plus ou moins ratées, des réveils avec la gueule de bois et des flirts tout aussi foireux, Eden ne parle de strictement rien de concret. Loin de l’esprit contestataire des générations précédentes, celle-ci n’apparait que comme étant dépourvue d'une quelconque conscience politico-sociale et uniquement obsédée par l’idée de se déhancher sous l’effet de la cocaïne sur de la musique désincarnée. Des personnages antipathiques pris dans une routine sans lendemain, c’est bien de ça que la réalisatrice essaie tant bien que mal de faire l’éloge. En vain. La construction extrêmement mécanique du parcours de ce Paul, dépourvu de la moindre dramaturgie scénaristique, est d’un ennui abyssal. Seules les dernières minutes du film, où Paul sort enfin de son insouciante immature pour découvrir la triste réalité de la vie, apporte un semblant d'enjeu au film, ainsi qu’une morale qu’il ne fait pas bon entendre, celle qu’il est impossible de vivre de sa passion, et en particulier si celle-ci n’est qu’un effet de mode. Sans doute les anciens fidèles de raves party et les amateurs de musiques électroniques apprécieront ils l’ambiance sonore des nombreux passages en boite de nuit, qui, pour les autres, n’apparaitra que comme une cacophonie qui participe à la vacuité de ce film qui, en voulant se montrer plein de vie, s’avère paradoxalement terriblement monotone.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    « Eden » retrace une quinzaine d’années de la vie de Paul, fan absolu de musique techno. Le film est largement inspiré de l’expérience du frère de la réalisatrice. En 1995, Paul et son copain Stan ont monté « Cheers », un duo de DJ’s qui enflammait les soirées des « clubbers » parisiens. Ils symbolisaient la « french touch », ce courant musical issu de la « House music » qui mixe son énergique et rythmes durs. « Draft punk » fut leur modèle, l’ecstasy et la coke leurs compagnes…
    Bien sûr, pendant cette irrésistible ascension, Paul a délaissé les affaires courantes de sa vie. Sa directrice de mémoire a laissé tomber l’étudiant intermittent et la banque lâché ce client « au fond de l’impasse ». Sa mère qu’il « tape » régulièrement n’en peut plus de sa double vie jour/nuit. En plus, Paul papillonne, mais néglige ses copines qui se sentent en insécurité avec ce type « trop peu rassurant ». Et puis un ami cher qui se suicide et le voilà à bout. « Lost in music ». Perdu dans sa passion.
    Mais Paul, est un perdant magnifique. Comme le Llewyn Davis des frères Cohen. Un type bourré de charme et de talent. Toujours entre énergie et mélancolie. Entre rêve et rave. « Léger et grave, comme une jeunesse qui fout le camp ». Paul, héros d’un film générationnel qui raconte une époque autant qu’un parcours. Félix de Givry l’incarne avec infiniment de grâce. Et Mia Hansen-Löve raconte cette histoire moderne avec élégance et sincérité. Même si le montage laisse parfois à désirer et que la musique sauve la bande son !
    Jean-FC.
    Jean-FC.

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 novembre 2014
    Mal filmé, mal interprété, long, beaucoup trop long et musicalement insipide
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    Superbe film, touchant et émouvant, qui nous confronte à la dure réalité du monde artistique.
    à aller voir sans hésitation !
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Un scénario cousu de fil blanc, une mise en scène télévisuelle et une interprétation inégale fragilisent cette chronique musicale. Seuls les fans de French touch (s'il en reste) ne devraient pas trop bailler d'ennui...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2014
    De ce genre de film dont on repense encore et encore, même plusieurs jours après (c'est mon critère !).
    A la fois divertissant et historique, enjoué et nostalgique.
    Cette génération n'est pourtant pas la mienne, mais je me suis rapidement transposé dans cette époque.
    Un réussite malgré quelques longueurs. Un montage plus serré peut-être...
    Vite le prochain, Mia !
    4 étoiles et demi largement méritées.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    C'est en voyant ce film que j'ai découvert la musique house, la musique garage et la French Touch des années 90. Je ne connais rien à cette musique, ce n'est pas du tout mon univers et donc, logiquement, ce film aurait dû me rebuter ou me plonger dans des abîmes d'ennui. Eh bien, pas du tout! La réalisatrice, Mia Hansen-Love, dont j'avais déjà beaucoup aimé les trois premiers films, a su rendre attachants les personnages dont elle conte ici l'itinéraire au point que je me suis surpris moi-même à apprécier également un peu (juste un peu) la musique festive, rythmée, joyeuse mais aussi un brin mélancolique dont il est question.
    C'est l'histoire de son propre frère Sven (d'ailleurs co-scénariste du film), rebaptisé Paul, que la cinéaste a choisi de raconter. Elle le fait, une fois de plus, avec un grand sens de la mise en scène et sur la base d'un scénario d'une profonde subtilité. Tout en égrenant les années qui passent, comme elle le fait volontiers dans ses films, Mia Hansen-Love parvient à faire percevoir, par petites touches qui passeront peut-être inaperçues aux yeux des spectateurs distraits, les fêlures de ses personnages et, en particulier, de Paul. Derrière les apparences et lorsque s'achèvent les rythmes de fête, on a affaire à des êtres fragiles, cherchant refuge dans des paradis artificiels et s'effondrant en pleurs lorsque trop de détresse les font vaciller.
    Même dans la première partie du film, la plus festive, celle qui raconte l'ascension de Paul, ses succès de DJ, on sent fort bien que tout ou presque repose sur des illusions. Dans la deuxième partie du film, celle des illusions perdues, c'est encore beaucoup plus flagrant, bien entendu. Dans ce monde-là, il suffit de peu de choses pour que tout s'écroule, pour que, des sommets on tombe dans les abîmes, et de l'euphorie dans la détresse. Tout est éphémère, rien ne subsiste suffisamment longtemps pour combler et pour apaiser. Les femmes qu'aiment Paul, et surtout Louise (Pauline Etienne, formidable), auraient pu mettre son coeur en paix, mais elles étaient elles-mêmes trop fragiles, trop défaillantes...
    Malgré les apparences et même si celui-ci est rythmé du début à la fin par la musique garage et les soirées festives, c'est un film d'une profonde mélancolie qu'a réalisé Mia Hansen-Love. Elle l'a fait, une fois de plus, avec un grand sens de la mise en scène et en choisissant d'excellents acteurs. Sans doute ce film ennuiera-t-il certains spectateurs qui auront le sentiment qu'il ne s'y passe rien ou presque et que tout est plat. Mon impression a été toute différente, toute d'empathie et de sympathie et pour le récit et pour les personnages. Du grand art! 8/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Le retrospective sur l'electro, un jolie parallèle de la french touch qui a cartoner et celle qui continue. La réalisation et les acteurs son excellent ce qui permet de s'immerger dans le film acompagné d'une bonne song qui rappelle d'ecelent souvenir. Et oui c'est la musique de mon adolescence ......
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Une histoire très intéressante avec une très bonne retranscription de l'ambiance des soirées parisiennes. L'interprete principal est très juste dans son jeu et espérons que ce film permette à toute l'équipe de talentueux acteurs d'être repris (mention à l'interpréte de Louise). le film en lui même ne s'essoufle pas et l'évolution de Paul est vraiment satisfaisante. Les plans et paysages sont vraiment bien mis en avant et le rythme du film parfois soutenu (qui ne plaira pas à tout le monde) permet un jeu d'acteurs plus libre et plus réaliste. Un bel hommage au garage brillamment rendu au cinéma.
    cel44
    cel44

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    On passe un assez bon moment, mais quelques semaines après la projection il ne reste rien de ce film à l'esprit, qui s'avère donc au final assez fade.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 novembre 2014
    Eden demande une approche particulière.
    Il ne faut pas le voir pour son scénario mais plutôt pour ce qu'il y a autour. Un peu de romance, un peu de mélancolie cela ne fait pas de mal mais ce n'est pas le point fort du film.

    En revanche la bande son... La bande son, elle, est exceptionnelle. Un concentré qui reflète parfaitement les époques et les lieux présentés dans le film. La sélection souligne aussi très bien l'évolution qu'a connu la house en quelques années.

    Je le recommande donc aux fans de garage, de house et bien sur, des Daft Punk. Parce que même s'ils ne sont pas au centre du film il était impossible de ne pas leur faire quelques clin d'oeil (très appréciables) dans un film sur la french house. Et chaque apparition ou morceaux des Daft Punk fera plaisir au fan.

    Pour ce qui est des acteurs ils sont très convaincants. Félix de Givry est vraiment très doué. Il incarne son personnage avec brio et c'est d'ailleurs très agréable de voir le regard que porte Eden sur le monde la nuit. Il ne diabolise pas les drogues sans pour autant en faire l'apologie. Il raconte ce que c'est vraiment.
    Eden n'est sans doute pas le film de l'année mais c'est un bon film. Un long métrage très réaliste armé d'une bande son incroyable. Et c'est bien suffisant !
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Tout est pardonné, Le père de mes enfants, Un amour de jeunesse : la place de Mia Hansen-Love dans le cinéma français n'a cessé de grandir mais comme en marge, se réfugiant dans la semi biographie et toute en lignes de fuite. Eden, malgré un sujet très à part, n'est pas si différent mais radicalise la posture dans cette évocation des années 90 à travers le destin d'un DJ (le frère de la réalisatrice) et une musique qui représente une branche loin d'être mainstream de la musique électronique. Le parallèle avec le succès planétaire des Daft Punk, qui sont l'objet d'un gag récurrent dans le film, marque la chronique d'un échec et d'une désillusion. Eden donne une énorme impression de flou et de décalage, volontaire évidemment, dans une chronique qui est à mille lieux du côté festif et euphorique attendu. Mélancolie et déprime sont au programme et le film pourrait vaciller dans son absence de véritable trame narrative et avec une interprétation neutre et sans chaleur. Il est au contraire fascinant quand il côtoie le vide existentiel, un poil trop long quand même, mais sa B.O fait passer les moments creux y compris pour les béotiens dans ce style musical.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Je ne suis jamais vraiment méchant lorsqu'il s'agit de critique, mais là, on a droit a un Biopic sur un personnage sans caractère, c'est mal joué, mal monté, mal produit. Des scènes de gamins cocainés toutes les 20 minutes, aucune énergie ni rythme, ce qui est triste pour un film qui prétend representer cette époque a lui tout seul. Bref, film nul du début a la fin. Notons aussi, que pour avoir vécu cette période dans les sphères précitées, cet essai financé par des organismes d'état est destiné a un microcosme de gogos Parisiens qui s'auto proclament califes dans des domaines ou ceux -justement- qui le sont, n'apparaissent meme pas. N'allez donc pas voir ce film, vous allez perdre 2H10 de votre vie, sauf si vous souhaitez verifier que j'ai raison.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top