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Laurent C.
255 abonnés
1 133 critiques
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4,0
Publiée le 25 novembre 2014
Ce film est traversé de moments de grâce inouïe que la bande son transcende avec justesse et gravité. Le grand défaut du film est sa longueur ainsi que le parisianisme de la réalisatrice.
Film ne présentant aucun intérêt hormis la bande son qui m'a permis de réentendre des morceaux sur lesquelles j'ai pu danser autrefois. Tout est mauvais : le scénario, la mise en scène, les acteurs médiocres, les dialogues d'une nullité affligeante sans compter un casting effrayant (tous laids, Laura Smet exceptée). Si l'on rajoute une durée excessive, ce film qui n'a que le nom vous achève au fond de votre siège. A éviter !!!!
Eden, où comment gâcher un sujet très prometteur par une juxtaposition sans âme des déambulations d'un DJ au charisme d'un lampadaire. La très bonne BO ne parvient pas à couvrir la faiblesse exceptionnelle des dialogues et l'ennui viral commence dès lors à se faire sentir dès la 15ème minute.
A travers l’histoire de Paul (Félix de Givry), Mia Hansen-Løve dépeint une époque en pleine recherche créative, mêlant aspiration, vivacité, tâtonnement, curiosité, imagination, et retrace avec une énergie aux notes mélancoliques l’émergence puis l’avènement de la musique électronique.
Inspirée par son frère aîné, Sven, DJ renommé dans le monde de la House Garage, la cinéaste a souhaité mettre l’accent sur une génération hédoniste et visionnaire, qui a pris ses « rêves d’enfant au sérieux » et décidé que « la fête et le plaisir, c’est la vie ».
Souvenirs recréés ou inventés, fiction réelle ou réalité fictive, Eden réveille une certaine nostalgie pleine de tendresse, sublimée par une bande son prestigieuse (Veridis Quo de Daft Punk, The Mkapella de M.K., Caught in the middle de Juliet Roberts…) qui révèle tout l’enthousiasme d’une scène musicale alors inédite.
Si l’on reconnaît le talent de Mia Hansen-Løve pour retranscrire avec poésie et véracité l’ambiance électrisante des années 90, on déplore toutefois le côté poussif de la seconde partie du film et le manque d’empathie pour le personnage principal, qui semble se laisser porter par le courant avec une nonchalance qui devient vite exaspérante.
totalement insipide et plat. ce film pose vraiment la question de l'honnêteté des critiques presse et du copinage, de la part d'une réalisatrice qui a clairement un réseau de potes dans les rédactions, probablement par son mari (O. Assayas) C'est pire qu'un mauvais film, c'est douloureux à regarder, les dialogues sont insipides, l'histoire est inexistante, le jeu des acteurs souvent faux. Mêmes les scènes de danse n'ont aucun intérêt. Il n'y a aucune excuse, le sujet n'a jamais été traité et constitue un terreau fertile et excitant pour raconter une histoire. N'en parlons plus!
C'est un film platement naturaliste sur une époque qui n'est probablement mythique que pour un certain nombre de nostalgiques de leur propre jeunesse. Évidemment, si la chronique avait été générée par un minimum de capacité d'analyse, "la madeleine de Proust" aurait pu prendre forme même à partir d'une matière aussi insipide que celle des personnages décrits dans le film. Mais ce n'est pas le cas là, le naturalisme (qui malheureusement enveloppe ce type de produits "élitistes" du cinéma français) n'arrive pas à transcender la grisaille existentielle de ces clubbers sans émotions. Ni à susciter quelconque réflexion sur le sujet...On a juste envie de passer très vite à autre chose.
Un film long, creux et terriblement ennuyeux qui ne parvient jamais à nous intéresser à son sujet (la scene électro française des années 90') et encore moins à le mettre en valeur. La faute à un scénario pas maîtrisé donc, qui n'arrive pas à faire ressentir le frisson du succès et l'ascension de son héros principal (un DJ) et, par opposition, encore moins sa déchéance. On ne se s'attache jamais aux personnages, aussi creux que l'histoire elle même, et le film ne parvient malheureusement pas à communiquer une quelconque émotion, et ce n'est pas la réalisation, plate et sans rythme (un comble pour un film qui parle de musique) qui relève le niveau. Bref, on sent les intentions, mais le résultat n'est pas là, et le film déçoit malgré une brochette d'acteurs sympathique et une bande son efficace.
Dans Eden, Mia Hansen-Love s'inspire de l'histoire de son frère afin d'évoquer la mouvance de la musique électronique française dans les années 1990. Mais au lieu de faire un éloge de la French Touch, la réalisatrice désacralise le mythe, place son frère dans la peau d'un loser sympathique (comme savent si bien le faire les frères Coen), et tisse un film à l'image d'une de ses répliques : un mélange d'euphorie et de mélancolie. Même si quelques longueurs, ainsi que quelques scène rédhibitoires se font sentir, Eden reste un joli film intimiste dans lequel One More Time préfère nous faire vibrer plutôt que servir de faire-valoir aux NRJ Music Awards !
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Il s'agit là d'un film générationnel. Ce n'est pas ma génération et de fait, l'immersion est difficile. La fête, c'est la drogue quand même omniprésente et les décibels avec les basses qui martèlent à la manière du rythme cardiaque, auquel se coltine le foetus in utero. Il y a de l'enthousiasme dans la fête, du désespoir également. Ce n'est pas encore la crise, mais l'après Mitterand est déjà du passé avec la désillusion concomitante. S'aimer n'est pas simple encore que le VIH semble peu présent. La consommation est la règle, dress code, tee shirt Paul Smith et autres accessoires sont la norme. La mère du héros s'inquiète. Du père, il n'y ait nullement fait référence. Est-ce un symptôme sociétal, qui reflète cette époque ? Possible...
Film culte de toute une génération. Attention ce n'est pas une histoire sur la french touch mais plutôt sur les désillusions d'un jeune DJ, dont l'histoire s'est inspirée de la vraie destinée de Sven Love, le frère de la réalisatrice. Un très beau film, très touchant, de très bons comédiens, une bande originale phénoménale, des envolées musicales magiques, qui nous rappellent la belle époque du Paradise Garage.
Les amateurs de musique techno seront assurément ravis par ce film qui ne manquera pas de les transporter et de les envoûter. Les illustrations musicales font partie intégrante du scénario et vont évidemment bien avec. Un public plus large pourrait toutefois ne pas s'y retrouver. C'est un peu trop long. C'est lent, à dessein sans doute pour laisser sa place au fond musical. Les a cotés que sont les problèmes financiers et les paradis artificiels quand on cherche à vivre de sa passion sont justes effleurés et auraient pourtant justifié un scénario à eux-seuls. Mais le choix a manifestement été fait de centrer l'histoire sur la scène. Une narration en deux parties (en une seule séance et projection sans interruption, rassurez-vous), avec des personnages artificiellement vieillis en deuxième partie. Résultat visuel guère probant dans la plupart des cas. Une teinture de cheveux, une barbe et ça change tout ! Pas vraiment travaillé alors que ce découpage semble essentiel dans le scénario. Un découpage qui ne parlera sans doute vraiment qu'aux initiés et sur lequel personnellement je ne m'attarderai pas, n'ayant pas les repères musicaux nécessaires.
Les Cahiers, Chronic'art et Critikat avaient prévenu et c'est vrai, le film est insipide, plat, voire même à plat. Le personnage central est insignifiant, n'a aucune personnalité, n'existe même pas à l'écran. Et autour de lui, une foule de personnages secondaires non traités, juste là pour le décor. On saute de saynète en saynète, d'année en année et rien ne se passe.
Ce qui évite le désastre complet, c'est évidemment la magnifique playlist (une quarantaine de classiques house), mais même la musique semble plaquée, elle ne provoque rien sur le film. Même averti et technophile, je suis salement déçu..
Cela raconte l'histoire d'un gars (né en 1974) sur plusieurs années, le film débute en 1992 et se termine en 2013. On le voit devenir DJ, voyager, galérer, avoir des soucis financiers et des soucis sentimentaux, tout cela sur le thème de la musique électro/house/garage. On ne s'ennuie pas mais c'est un peu long et pas extraordinaire. C'est juste pas mal, je m'attendais à beaucoup mieux. Toutefois, le gars est plutôt sympathique donc on suit le film facilement.