Mon compte
    Eden
    Note moyenne
    2,6
    872 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Eden ?

    111 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    26 critiques
    3
    23 critiques
    2
    27 critiques
    1
    17 critiques
    0
    11 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Hyper sympa de redécouvrir une époque de notre génération à travers ce film plein de poésie, musique géniale, scénario touchant et drôle d'une jeunesse perturbée mais tellement creative!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Tout d'abord, j'avoue que j'avais vraiment envie de voir ce film. Pourquoi? car je pouvais m'identifier au personnage, même âge que moi, même période de découverte de la musique electro-garage que moi, même parcours festif, mêmes aspirations et aussi désillusions. Bref, un film qui me parle! Au final, j'ai envie d'être indulgent avec ce Eden alors qu'il est le prototype du film charmant, attachant mais terriblement imparfait et frustrant.
    Je m'explique : commençons par la force du film et qui le rend si attachant, je veux parler de la mise en scène et de la narration. C'est léger, poétique, subtil, d'une fragile maîtrise avec une construction bien amenée, fluide et quelques idées de réalisation rafraîchissantes telles que l'incrustation de personnages récitant une lettre que lit le héros ou le texto qui s'affiche en live. J'ai envie globalement de saluer le talent de Mia Hansen Love, réalisatrice très prometteuse et inspirée dans sa façon de raconter une histoire, en l'occurrence celle de son frère DJ sur une période de 20 ans. Mia Hansen Love nous montre notamment dans ce film une évidente faculté à nous conter l'intime et les moments anodins bons comme mauvais de la vie. En revanche, je suis obligé d'en venir aux gros défauts du film qui ont pu faire fuir certains et qui m'ont personnellement horripilé. L'énorme souci d'Eden est son manque total de réalisme et d'authenticité. Ce qui peut paraître paradoxal dans un biopic. Mais que ce soit au niveau du choix d'acteurs, de la réalité de l'émergence de la scène electro et de sa transformation, de l'évolution des personnages à travers 20 ans d'histoire, c'est complètement à côté de la plaque.
    Commençons par le choix des acteurs. Je ne peux que constater que bon nombre des personnages sont très mais vraiment très mal interpretés. En vrac, je citerai la mère affreuse de fausseté alors que ce personnage est central dans la compréhension du personnage principal, ensuite le complice Cheers du héros, Stan, très mauvais, plat et le charisme d'une huitre, ou encore le pote tourmenté et suicidaire dessinateur de BD d'une fadeur sans nom. Sans compter les "Daft Punk" complètement désincarnés et insignifiants (pourtant j'aime bien Vincent Lacoste). Heureusement, 2 ou 3 acteurs émergent et du coup paraîssent extraordinaires en comparaison. A commencer par le héros, Paul, où Félix de Givry amène une jolie justesse et une fraîcheur à saluer. Louise, incarnée par une Pauline Etienne très prometteuse, et le mec de Nova interprêté remarquablement par Vincent Macaigne, l'acteur qui monte et à suivre de près. Franchement, une découverte pour moi. Bref, 1er écueil au réalisme du film, le jeu d'acteurs à la qualité très inégale.
    Ensuite, 2nd écueil, la peinture de l'époque 1992-2000, soit l'émergence et le déferlement de la culture électro avec ses nouvelles stars musicales du moment, j'ai nommé les DJ's. Cette période est restituée et reconstituée très platement. C'est fade alors que ce mouvement constituait un véritable big bang musical à l'époque. Rien de tout ça à l'écran. On ne ressent pas du tout l'effervescence de ce nouveau courant qui allait tout emporter sur son passage et la jeunesse de l'époque avec. Un exemple, spoiler: quand le fameux Stan dit au héros dans une séance de mix chez eux avec un ton d'une platitude atroce "oh t'as écouté le dernier keri Chandler?". Mais bordel, à l'époque, quand on écoutait un nouveau morceau et un nouveau son, cela explosait notre cerveau, c'était une révélation. Ici, c'est comme si les dj de la scène parisienne étaient blasés avant l'heure alors que c'était tout le contraire!

    Enfin, dernier écueil au réalisme et à la crédibilité du film. Le manque total d'évolution physique des personnages à l'écran. Le héros garde exactement le même visage, la même expression en 1992 à 20 ans qu'en 2013 à 40 ans!! Alors que le mec a quand même enchaîné désillusions sur désillusions et s'est bourré de coke dans le pif pendant 15 ans. Faut pas exagérer là, il a pas pris une ride, n'est pas du tout marqué, a la même coiffure, la même gueule de 20 ans. C'est une faute de très mauvais goût inadmissible de nos jours. Je sais pas moi mais il existe de très bonnes maquilleuses dans le métier ou alors ils auraient pu prendre un acteur jeune et un plus vieux. D'ailleurs, ce constat vaut pour tous les personnages. Chaque acteur est rigoureusement le même en 92 qu'en 2013. Franchement...

    Au final, et c'est un miracle, j'ai réussi quand même à prendre du plaisir à voir et suivre ce film. Peut-être aussi que la qualité de la bande son aide mais pas que. A voir malgré tous ses énormes défauts. C'est je pense la force d'une grande réalisatrice!
    Rosa Luxemburg
    Rosa Luxemburg

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2023
    L'histoire d'une lente déchéance, des free parties aux clubs bobos.

    Interminable, sans vrais enjeux, ce film démontre seulement que la cocaïne ne mène pas qu'à de la mauvaise musique, mais aussi à de mauvais scénarios.

    C'est d'autant plus dommage que le casting est excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Voie de garage

    Introspection dans l'évolution de la musique électro; ce à travers le portrait d'un jeune DJ passionné, symbole de la French Touch. Malgré des fausses notes, Eden joue avec justesse sur la corde sensible. Un hommage plutôt vibrant au monde de la nuit.

    Le cinéma s’intéresse de plus en plus aux univers qui débordent de débauche. La bonne marche de ce phénomène se trouve dans l'éclectisme des sujets traités. Celui de ce film de Mia Hansen-Løve sonne comme une évidence. Cette infiltration dans le monde de la musique électro est riche de sens. C'est à la fois le portrait d'une fluctuation musicale, une histoire singulière pleine de sentiments et un hommage à une profession artistique.

    Eden raconte la vie d'un style de musique, de sa naissance au début des années 90 à aujourd'hui. Autrement dit, de l'avènement à son ultime évolution, en passant par son apogée.
    On pourrait envisager que ce parcours soit illustré en traçant la parallèle de celui des Daft Punk. Le célèbre duo est bien présent dans le film, mais en écho dérisoire. Beaucoup de petites allusions amusantes aux particularités du groupe. Il manque finalement à cela une vision de ce que sont devenus les Daft Punk. Les changements artistiques et stratégiques du groupe en dit long sur l'évolution de la musique racontée par Eden. Le choix de ne pas s'axer principalement sur ces personnages est bon, pour autant, ils auraient pu être plus utilisés dans ce récit.
    Cette observation est déjà très généreuse. Le film est grossièrement séparé en trois parties et surtout construit comme une musique : introduction, refrains et couplets puis outro. Cette composition souligne très bien le développement de la vie de DJ et de la musique électro, dite "garage". Le point de vue interne est passionnant et permet de mettre en valeur ce milieu artistique, même si ça pouvait être plus approfondi. L'électro version "garage" est un personnage du film à part entière, et il est sacrément mis en valeur. Pour peu qu'on soit amateur du genre, Eden a quelque chose d’exaltant. Musicalement c'est vraiment entraînant.
    Irréductible passionné, Paul ne veut pas se résoudre à vivre d'autre chose que de son talent de DJ. Tout le reste est secondaire (ou presque) pour lui; études, santé, famille, amis. Pour autant, la musique n'est pas la seule chose qui compte pour Paul.

    Eden raconte la vie sentimentale de ce jeune homme. Son boulot de DJ lui fait rencontrer beaucoup de monde, entre autres des femmes charmées et charmantes.
    Il est d'abord éperdument amoureux de son américaine, Julia (Greta Gerwig, encore magnifique). Cette histoire est aussi mignonne que stéréotypé.
    Un autre archétype, la fréquentation que Paul a avec Margot (Laura Smet). Banale histoire de manipulation et de femme vénale, pas indispensable mais probablement bien typique de rencontres qu'un DJ peut faire. Attention de ne pas en faire un symbole féminin.
    La relation qu'il entretient avec Louise est beaucoup plus intéressante. L'affection se construit progressivement et engendre naturellement les complications d'une relation amoureuse. Pauline Etienne est exceptionnelle, d'une beauté et d'une bonté naturelles. Son rôle complète la vision d'un difficile accord entre vie d'artiste et vie de couple. Si leur relation est au départ assez détachée, Louise finit par ressentir un manque d'affection de la part de Paul. Ce n'est pas parce qu'il n'en a pas, mais toute son attention est détournée.
    Puis il y a la rencontre de Yasmin. Elle qui se présente comme une sorte de "Dr Jekyll & Mr Hyde" est peut-être plus équilibrée qu'on ne pouvait attendre. Le rôle n'est pas franchement creusé. On retient finalement surtout le jugement de la mère de Paul (obsédé par le futur concubinage de son fils), qui la considère comme une femme très bien.
    Cette maman pointe insupportablement le laissé-aller de Paul. Aussi légitime qu'il soit, son désarroi vire à la caricature. Certaines inquiétudes sont même intolérantes et sectaires. La maman semble donc parfois plus s’inquiéter de l'image de son fils que de son bien-être. Elle ne comprend pas la passion des choix de Paul.

    Eden raconte la vie d'artiste que mène ce jeune homme. Toujours un emploi de passion, très rarement de confort. Peut-être bien que la présence des Daft Punk dans le récit oppose justement ces deux points de vie. Le film montre d'avantage le parcours commun de Paul (de fait, le visage l'est aussi). Le DJ n'envisage jamais vraiment de faire autre chose de sa vie professionnelle. Ce malgré les inévitables difficultés qu'il rencontre. Il y a énormément de mouvance autour de lui, au sein même de son univers musicale. La scène du nouvel an (pas très subtile certes) en dit long sur la dépravation de la musique électro. Constat assez vertigineux qui montre l’atterrissage de Paul, jusque là aveuglé par sa passion.
    Pas d'impasse sur la question de la drogue. Pas de moralisation inutile, mais cela mériterait de défaire d'avantage les clichés.

    Requiem pour la musique de "garage" et ses mixeurs, Eden montre les coulisses d'un univers déprécié. Les notes sont parfois trop appuyées, mais le mélange de grave et d’aiguë est assez mélodieux (attention métaphore hein). Une vibration oscillante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Bon scénario, très bonne réalisation mais un jeu d'acteur vraiment pas terrible...
    C'est dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    pas d histoire, pas d intrigue. Un mec sortit des années 90 qui n évolue pas avec son temps.
    Il s accroche a son univers de DJ Garage.
    Vraiment pas tres palpitant, et ca dure 2h
    Juste l apparition des Daft punk de temps en temps pour pimenter le scenar (pas les vrais bien sur

    La musique garage, une voie chaude sur de la musique froid electronique. Pas mal comme définition.

    J'ai apercu un vinyl de Madonna.... trouvé le!

    Sans grand interet, mis a part pour ma generation, de retrouver son univers.
    d'ailleurs je regrette d avoir loupé cette epoque :-(
    rien est perdu... :-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Profond, pur, doux, amer, loin du superficiel. Alors que Mia Hansen-Love nous avait offert de très jolis films jusqu'ici, on a l'impression avec Eden elle a voulu nous livrer son chef d'œuvre. Et je ne pourrais de mots assez forts pour dire à quel point la tâche est reussie. Wow.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Totalement déçue, je pensais revivre les meilleurs moments de ma jeunesse Parisienne et l'ivresse de cette musique éléctro que j’aime tant. Ce film est dénué d'intérêt et de musicalité : le comble pour un film censé retracer le parcours d'un dj de la french touch. Oui car il s'agit avant tout d'un film sur un mouvement générationnel et Français et on ne traite pas le coté historique. En clair, tu es un jeune de 20 ans et tu vas voir ce film tu n'y comprends absolument rien, il y a trop de clins d’œil destinés uniquement aux connaisseurs et pas assez de faits sur ce qui se passait à l'époque. On ne comprend pas pourquoi il aime tant cette musique, pourquoi et comment il se lance dedans, comment il atteint le succès et pourquoi il dégringole.
    Il aurait donc fallu écrire un vrai scénario et y intégrer des scènes INTENSES et PASSIONNELLES d’ivresse de la musique car il ne se dégage rien ce film ne véhicule aucune passion ou émotion, le jeu et le charisme des acteurs laissent à désirer, la BO est également décevante hormis quelques classiques (Kings Of Tomorrow et Joe Smooth).
    Moi qui suis sensible aux films dont les réalisateurs savent instiller brillamment une bande son efficace, là je n’ai ressenti aucune émotion. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Hum...
    Ayant particulièrement aimé la douce mélancolie des premiers films de Mia Hansen Love, la déception est immense.
    On reconnait son style dans les détails et la sensibilité du personnage mais ça ne sauve pas ce film. Passons l'erreur monumentale de casting... C''est à croire qu'elle s'est trompée de sujet, ou bien ne sait toujours pas quel est le sujet de son film ou alors qu'elle n'était pas la bonne personne pour réaliser ce film. On cherche la transe, la passion. Mais le pire est qu'à aucun moment, on ne comprend l'excitation des danseurs pour sauter en transe comme ça sur une musique d'ameublement.
    Bref, un film qui donne furieusement envie d'écouter les Who, Berlioz ou les Temptations autrement plus dense et riche musicalement.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Mia Hansen-Løve raconte 2 décennies de la vie de son frère Sven, DJ très réputé des soirées parisienne dans les années 90, avec sa soirée Cheers, toute dédiée à la house garage (ma préférée!). le scénario est très crédible et terre à terre, tout y passe, de la débrouille à l'addiction à la drogue, puis, fatalement, la défection du public et la fin de la fête. plutôt bien joué, même si les acteurs ne sont pas renversants, et bien évidemment truffé de classics garage/club qui vont rappeler beaucoups de bons souvenirs aux trente-cinquenaires-quarante-cinquenaires. une seule question me turlupine : pourquoi diable Sven est devenu Paul dans le film? c'est très étrange pour un biopic!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Ce film pourrait être trop long, mais en fait on est plongé dans l'histoire de Paul, qui peut faire un peu penser à Antoine Doinel.
    Si je devais donner une seule raison d'aller voir ce film, se serait : on voit Vincent Lacoste dans le rôle de Thomas des Daft Punk avec une barbe ! On ne peut juste pas rater ça !
    Vincent Macaigne aussi est intéressant dans un autre rôle que l'éternel amoureux "paumé", car il passe au comique et ça lui réussi.
    Pauline Étienne est très touchante, passant des rires aux larmes, toujours avec justesse...
    Ce film intéresse pour l'histoire de la musique mais je trouve aussi que les nombreux acteurs réunis valent la peine d'être vus même si certains n'ont peut être pas un assez grand rôle.
    Enjoy :)
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    Des dialogues dignes d'un épisode de Dora l'Exploratrice, des acteurs au jeu très faibles, énorme cliché sur la cocaïne, seule la bande son sauve un peu le tout même si on aurait aimé entendre des morceaux un peu moins connus à certains moments.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2015
    "Eden" est un film ennuyeux à souhait ! Beaucoup trop long ! Zéro émotion que le vide de cette histoire sans âme... La "french touch" vue d'une chambre à coucher mal décorée
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 novembre 2014
    La musique est cool, c'est à peut près le seul point positif. Ah, et il y a de lourds anachronismes aussi
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    Quelle étrange sensation que cet « Eden » : parler de la scène électro française, symbole d’audace et de savoir-faire dans son domaine, à travers un film typiquement français, domaine dans lequel l’Hexagone prouve d’année en année toutes ses limites. Première erreur impardonnable : la forme. Ce film est sensé mettre en avant la musique or jamais la réalisation ne parvient à la mettre en avant et à l’intégrer dans la narration. Dans « Eden », quand vous entendez de la musique, c’est parce que les personnages écoutent de la musique. Oui, le principe de la musique extradiégétique, dans « Eden », visiblement, on connait pas trop. D'ailleurs, et c''est tout le paradoxe : voilà un film sur la musique qui n'a pas de rythme (ah ça si c'était fait exprès, c'est sûr que c'est original) et surtout un film qui se passe la moitié du temps dans des fêtes dans lesquelles on n'a absolument pas envie de se retrouver (vous allez me dire : les personnages n'ont pas l'air non plus de s'éclater. Le souci de cohérence certainement...) L’autre erreur impardonnable, c’est l’écriture. Et quand je parle d’écriture je parle bien de l’écriture du scénario, parce que là, pour le coup, la narration par la mise en scène c’est aussi zéro (« Sacrés français ! » dirait Dimitri…) Plus didactique que ça, tu meurs. Exemple type de dialogue : « Hey salut ! Sympa ta musique Garage ! On aime beaucoup le fait de ses compositions très diverses flirtent avec le funk, la soul et le disco, On adore d’ailleurs le fait ce style oscille depuis ses débuts entre un dépoussiérage de succès des années 1970 et un style éclectique mais véritablement neuf et original. – Hey ! Mais vous avez l’air de vous y connaître ! ça vous dirait qu’au travers de ma réponse je poursuive cette définition très wikipediesque de la musique garage ? – Oh mais je t’en prie ! Après tout nous sommes en 1992, période où la scène électro n’est qu’à ses balbutiements, du coup nous sommes ivres de connaissances et de savoir ! » …OK j’exagère, mais dans l’idée c’est clairement ça (le discours sur l’extasy de la mère : oh – mon – dieu !). Très rapidement j’en suis venu à me dire si, en fin de compte, je n’aurais pas préféré que Mia Hansen-Love me parle directement pendant une heure et demie et me montrer sa collection de vinyles. Franchement, ça aurait donné la même chose en terme de contenu et de sensation, et au moins je n’aurais pas eu à me bouffer tous ses schémas narratifs éculés et ses personnages totalement creux à qui on essaye désespérément de donner vie. C’est atroce à dire mais c’est malheureusement ce que je pense en regardant ce Eden : il y a des gens qui ne savent pas parler par le langage du cinéma et qui n’ont pas l’imagination pour compenser ça. En soit ce n’est pas un problème, mais quand on se décide à faire un film, je suis désolé, ça en devient clairement un…
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top