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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 décembre 2009
D'abbord je veux vous prevenir: je suis de Barcelone. Mais meme si mon français n'est pas parfait je suis une passionne de le cinéma français et je voudrais participer dans le débat, especiálement quand il s'agite d'un film comme celui ci, que j'adore. Ce que j'adore des films de Truffault c'est la manière comprehensible d'expliquer les histoires, même si l'histoire est chaotique. Je trouve que les acteurs sont admirablement bien choisis et dirigés et qu'ils jouent magnifiquement. La photographie est aussi merveilleuse. J'ai lu que quelques personnes n'ont pas aimé la voix off, mais je crois que c'est original et, en plus, ça nous rappelle qu'il y a un voix narrative, celle du narrateur du roman sur lequel le film s'est inspiré. Je vous recommande que, si vous ne l'avez pas vu encore, vous allez la voir bientôt, parce que en plus de toutes ces qualités, on décroche pas du film.
Un film très intéressant, moderne pour l'époque, osé, même. Jeanne Moreau est merveilleuse, et sa superbe chanson "le tourbillon de la vie" est passé à la postérité. Au niveau esthétique et artistique, le film est recherché, on n'en attendait pas moins de Truffaut. Un bon moment de cinéma à passer.
Film très déstabilisant où l'incroyable beauté de l'image rattrape certains sursauts dérangeants dans le découpage, mais surtout où une profondeur et une lourde charge tout au long du film rattrapent l'absence d'élans émotifs. C'est si divisé et pourtant si unis... on migre entre passion et décadence et à la fin, on se demande si c'est de la pitié ou de l'admiration qu’on ressent. C'est je pense pour cela que ce film est réussit, on ne l'adore pas car ce n'est pas un sujet adorable, mais on est happé par une force créatrice des plus grandes qui soit, celle de Truffaut et de son aura innocente et coupable qui raconte la vie d’une voix réaliste.
Elle avait des bagues a chaques doigts, des tas de bracelets autour des poignets, et puis elle chantait avec une voix, qui si tot m'enjola ! Elle avait des yeux des yeux d'opale, qui m'fascinaient qui m'fascinaient, y'avait l'ovale de son visage pale de femme fatale qui m'fut fatal, de femme fatale qui m'fut fatal. On s'est connu, on s'est reconnu, on s'est perdu d'vue on s'est r'perdu d'vue, on s'est retrouvé on s'est rechauffé puis on s'est séparés ! Chacun pour sois est reparti dans l'tourbillon d'la vie, je l'ai r'vue un soir aie aie aie ça fait déja un fameux bail, ça fait déja un fameux bail. Culte
Un Truffaut particulièrement sympathique même si vraiment triste. La bande son , voix off comprise, est excellente.
Rien à voir, quoique, je me demande pourquoi en France, pays du cinéma, on ne reprise pas les films de nos grands réalisateurs? Tout ce perd j'ai l'impression dans notre vieux pays, la restauration part en sucette, nos vignobles n'ont plus le succès d'antan et nos meilleurs films ne sont même pas visibles en salle de cinéma. Et après on va se plaindre qu'il n'y a plus de jeunesse... Triste France...
Jules et Jim est un bon film dramatique.La mise en scène est classique,élégante.Le scénario est construit comme un roman et est donc bien ficelé malgré le faite qu'il s'essouffle un peu vers le milieu du film.Les acteurs sont bons mais Jeanne Moreau est au-dessus du lot a la fois troublante et imprévisible parfois touchante.Les dialogues sont littéraires et sont d'une importance inégal pendant le film mais reflète bien les différentes personnalités des personnages et leurs pensées.Le film est plutôt bien filmé et Truffaut fait preuve de quelques audaces techniques de plus ou moins bonne qualité.Le rythme du film est lent et contemplatif pourtant on ne s'ennuie pas.La musique est bonne.Jules et Jim est donc un film émouvant et parfois philosophique,d'une grande justesse de ton avec en plus un rebondissement de taille à la fin.
un film vif et entrainant qui m'a lassé au milieu et re-séduit sur la fin. Je n'en ferais pas l'un de mes films culte, seulement l'un des mes bons souvenirs de cinéma. Pas mon Trufaut préféré!
Beauté plastique des images, ce N&B est magnifique. Globalement servi par de bons acteurs, Jeanne Moreau est éblouiessante et séduit autant le spectateur que les héros du film. Lorsqu'elle chante "le tourbillon de la vie", nous atteignons un sommet. L'histoire, un amour à trois, est rendu possible par une amitié profonde entre deux hommes. Criticable tout le long du film, elle a pourtant sa morale car la recherche du bonheur de tous sans contraintes termine finalement par le malheur de chacun.
Troisième film de la Nouvelle Vague pour François Truffaut, après le célèbre Les Quatre cents coups (1959) et Tirez sur le pianiste (1960), cette fois-ci il réalise une comédie dramatique sur une relation amoureuse triangulaire. Jules et Jim (1962) nous montre réellement les changements dans la façon dont réalise François Truffaut, ses plans et ses cadrages changent, sa mise en scène prend une toute autre forme et agrémente son œuvre d’une voice over tout au long du film qui n’est pas si désagréable que cela laisse paraître. L’histoire est captivante et le trio d’acteurs excellents, entre Jeanne Moreau, Oskar Werner & Henri Serre. Si le film s’avère quelque fois lent, l’ensemble est réussi et confirme les changements du cinéaste depuis la Nouvelle Vague !
Simple, dépouillé, une histoire d'amour complexe mais finalement pas bien passionnante, à peine trois personnages formant la base de l'intrigue. Oui mais voilà, ce film a quelque chose de fascinant. Comment ne pas sa laisser envoûter par les voix de ces trois personnages ? Comment rester neutre face à cette réflexion sur l'amour que je trouve très lucide ? Comment résister à cette douce mélodie ? Bref, il ne s'agit pas seulement d'un monument du cinéma français, d'un pan de notre patrimoine, mais aussi et surtout d'une œuvre terriblement touchante.
Très beau film de Truffaut et, comme Les 400 coups, icône de la nouvelle vague. Le réalisateur sublime une simple histoire de triangle amoureux, grâce au livre de base mais aussi à la mise en scène somptueuse : la beauté de chaque scène (la course sur le pont, la ballade en bicyclette), accompagnées par la musique de Delerue, le jeu des acteurs et, surtout, l'innovation et l'inventivité font de Jules et Jim un film unique et plaisant.
Dans l'optique d'augmenter ma culture cinématographique, cette année j'essaie un peu plus de voir ou revoir quelques "Classique". Car plus je navigue sur des forums de cinéma et plus je parle cinéma avec des amis, plus je m'aperçoit que je suis un inculte. Et ma liste de film a voir avant de mourir s'agrandit tous les jours. Donc ce film de Truffaut est tout simplement une très belle réussite. Scénariquement en principe les films d'amour c'est pas ma tasse de thé. Mais là avec Truffaut je l'ai avalé d'un coup sec. C'est tout simplement différents des histoire d'amour bateau, que l'ont voit de plus en plus. Et il y a se quelque chose en plus, je ne sais quoi. Un vrai rythme peut-être, mais aussi l'humour que l'ont retrouver par la voix off dans les scènes "coquassent" et les dialogues. Et puis le personnage de Catherine est tellement bien qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer avec elle. Et heureusement pour nous que toutes les femmes ne sont pas pareille. Niveau réalisation je n'irai pas jusqu'à critiquer Truffaut mais je trouve que certains plans et points de vues ne sont pas tellement bien choisis. Certaines scènes auraient put être éviter sans gêner le scénario. Notamment la scène de bombardement. Un "classique" qui est à voir d'ailleurs il faut le revoir au pour Jeanne Moreau magnifique dans tous les sens du termes. 10/10
Truffaut est assurément l'un des réalisateurs les plus surestimés de l'histoire du cinéma en général et de la «Nouvelle vague» en particulier (avec Chabrol)! Même sa clairvoyance critique, tant vantée, mériterait d'être réévaluée (cfr sa dévaluation unilatérale du cinéma classique français, sa surévaluation du cinéma hollywoodien, ou encore certaines critiques idiotes, comme celle de «L'île nue» de Shindô). Passé l'effet de surprise des «Quatre cent coups» (dont le caractère innovant tenait d'ailleurs bien plus au contenu qu'à la forme), le réalisateur va très vite s'installer dans un classicisme fade, virant très vite à l'académisme, lequel ne manquera pas de se teinter rapidement de démagogie. «Jules et Jim» (1962) est l'un des premiers révélateurs de cette tendance fondamentale qui ne fera que se confirmer par la suite. Tout dans ce film est plat! La réalisation, en dépit de quelques bonnes idées, ne décolle jamais vraiment. Comment y voir du génie quand on regarde les films exactement contemporains de Godard et de Resnais? Si l'ouvrage a fait du bruit, c'est parce qu'il voulait choquer le bon bourgeois en abordant une thématique audacieuse pour l'époque. Mais la forme reste finalement très convenue. Et que dire du jeu des acteurs? Sinon qu'il est navrant! Ni Oskar Werner, ni Henri Serre, ni même Jeanne Moreau ne sont parvenus à m'extirper de l'état de léthargie de plus en plus profond qui s'est abattu sur moi à l'occasion du visionnage de ce réputé «chef-d'oeuvre». Prévoyez un réveille-matin si vous ne désirez pas passer la nuit dans la salle de cinéma ou dans le fauteuil de votre salon...!