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    Jules et Jim
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    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2020
    Au début du 20ème siècle, "Jules et Jim" sont deux amis, l'un autrichien, l'autre français. Ils tomberont amoureux de la même femme, ce qui mettra leur amitié à l'épreuve. Le film est considéré comme l'une des œuvres phare de la Nouvelle Vague et on comprend pourquoi on le voyant. La mise en scène de Truffaut est en effet très inventive, avec un montage riche, des plans variés, et des choix innovants (voix-off romancière, images figées...). Celle-ci permet de dynamiser une intrigue qui, elle, n'est pas toujours palpitante. La faute aux personnages incarnés par les stoïques Oskar Werner et Henri Serre, dont on a peine à croire l'histoire d'amour passionnelle. En conséquence, il est assez difficile de rentrer dans le film. Heureusement, Jeanne Moreau est beaucoup plus énergique en femme insaisissable.
    tisma
    tisma

    291 abonnés 1 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Jules et Jim est un beau film de François Truffaut. On se sent immergé dans les histoires de coeur des trois personnages. Le scénario n'est pas mauvais et les émotions restent retranscrites tel quel. Jeanne Moreau y est époustouflante, même si quelques longueurs entache le film. Une très belle fin cependant.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Quelle purge ! Ce triangle amoureux était sans doute une thématique ambitieuse pour l'époque mais le traitement qui lui a été réservé est d'une nullité absolue, le récit est sans inspiration et ne fait que se répéter tout le long, dans une une monotonie exacerbée par une voix-off trop lourde.
    Les acteurs sont à l'image des dialogues : plats, amorphes, passant leur temps à réciter le texte sans crédibilité ni conviction aucunes.
    Et que dire de l'aspect technique, les plans sont approximatifs, le montage raté avec des coupes et ellipses d'une brutalité totale, et la post-prod audio chaotique.
    Bref, il n'y a rien à sauver de ce long-métrage qui, s'il avait été réalisé 50 ans plus tard, se serait fait assassiner.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Je ne comprends pas la réputation qu'à ce film, sois il a très mal vieilli sois c'est moi qui n'ai pas saisi la subtilité mais que c'est long et sans intérêt sans parler du jeu des acteurs... improbable ces bonnes notes
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2020
    Ce film culte de François Truffaut, sorti en 1962 et adapté du roman homonyme de Henri-Pierre Roché (que je n'ai pas lu et que je ne pourrais donc pas comparer au film), est très bon ! Et je dois d'ailleurs avouer que je ne pensais pas autant adhérer ! Ce n'est pourtant pas le premier Truffaut que je vois mais je ne sais pas, celui-là ne me disais trop rien (c'est d'ailleurs peut-être pour ça que j'ai mis autant de temps à la voir, mais il faut un début à tout !). C'est donc l'histoire de deux amis, Jules et Jim, qui tombent amoureux de la même femme, Catherine. Le groupe d'amis va donc former au fil du temps un triangle amoureux. Voilà, c'est aussi bête que cela mais pourtant, c'est réellement captivant ! Je ne sais pas pourquoi exactement d'ailleurs, peut-être une certaine nostalgie des "vieux films" qui fonctionne aujourd'hui avec laquelle on prend un réel plaisir à suivre cette aventure, pourtant au premier abord pas si passionnante que cela. Des triangles amoureux, il en existe beaucoup au cinéma et dans la culture (populaire ou non) en général mais ici, c'est différent, le traitement des personnages est très bons et nous avons une réelle alchimie entre les acteurs. Effectivement, je trouve que Oskar Werner, Henri Serre et Jeanne Moreau forment un parfait trio avec lequel nous avons même envie de devenir amis. Chacun y a sa personnalité et sa part de folie qui viennent naturellement se compléter les unes aux autres. De plus, le contexte historique est très bon, il est en effet très intéressant de voir ces deux amis séparés par la guerre, chacun retournant dans son camp respectif par obligation. C'est là que nous voyons que cette amitié est très forte puisque cet évènement marquant et destructeur n'a pas altéré cette amitié. J'ai également beaucoup apprécié les passages en voix off, dont je ne suis habituellement pas fan, mais qui apportent ici l'esprit littéraire dans lequel l'histoire est née. En ce qui concerne la mise en scène, elle est très bonne et très originale, nous retrouvons bien ce côté Nouvelle Vague qui fait le charme de ce genre de film. "Jules et Jim" est donc un très bon film, tout simplement !
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2020
    Bah zut... J'ai pas vraiment aimé. J'en ai tant entendu parler ! J'ai jamais accroché à la nouvelle vague de Godard, mais je trouve celle de Truffaut plus pertinente et avec de meilleures idées. J'ai donc trouvé la réalisation correcte (bien que sans plus...) et les acteurs attachants et crédibles. Mais pour le reste, j'ai trouvé ça assez long et ennuyeux. L'histoire avance lentement, il ne se passe pas grand chose, on tourne vite en rond... Bref j'ai été assez déçu par ce film qui a rencontré un excellent succès, même 50 ans plus tard !
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2019
    Ce classique mérite d'être vu au moins une fois.
    On a un trio, avec une actrice ultra connue, J. Moreau et 2 acteurs moins connus, H. Serre, et O. Werner, un acteur allemand que nous Français nous ne connaissons pas du tout.
    Le film s'appelle Jule et Jim mais il aurait très bien pu comprendre le nom de Catherine, le personnage clé dans ce ménage à trois.
    Un ménage à 3 qui aurait très bien d'ailleurs se transformer en ménage à 4 avec le personnage de Gilberte.
    Pourtant l'histoire n'est pas compliquée.
    On suit les aventures, dans un sens, de 2 artistes, que tout pourrait séparer.
    Ils ne sont pas spécialement beaux ou doués dans quelque chose mais cela suffit à plaire à la belle Catherine.
    Le film nous donne une impression de légèreté, de folie et de bonheur.
    C'est beau, c'est la campagne, c'est un peu le bonheur à l'état pur.
    Bien sur il y a des moments de doutes et de désespoir mais ils sont toujours surpassés par les autres moments forts, ceux qu'on veut garder en mémoire.
    C'est un peu l'époque hippie avant l'heure.
    Cette folie, qui peut faire du bien, finalement sera la cause du désastre de ces 3 là.
    Bref, un film de la Nouvelle Vague, plutôt agréable, au même titre qu'A Bout de Souffle, ou Ascenseur pour l'échafaud, avec des prises de vue assez originales et une musique de G. Delerue et la chanson le Tourbillon de la vie.
    Rien que pour ça, ces quelques raisons, il faut le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 novembre 2018
    Jules et Jim. Deux artistes liés par une camaraderie presque gamine, malgré la trentaine, voient leur complicité fragilisée par l’arrivée dans leur vie d’une femme aux lèvres enivrantes leur rappelant celles d’un célèbre buste hellénique. Une fille au tempérament d'adolescente, aux humeurs et aux comportements imprévisibles. Les deux sont charmés et la pérennité de leur amitié passera par un ménage à trois où s’entremêleront fraternité et passion. L’estime inconditionnelle que se porte Jules et Jim confronté à l’amour partagé que ressent Catherine pour ses deux potes, ainsi que pour d’autres amants, nous amène à réfléchir sur un phénomène qui battra son plein au fil des années 60 : l’amour libre. Mais dans l’œuvre de Truffaut, ce qui devrait être normalement une source de plaisir s’avère plutôt une arme égratigneuse pour l’âme. Lorsque Jim le réalise et qu’il fait part à Catherine qu’il rentrera dans les rangs en épousant Gilberte, c’est toute une génération qu’il offense et on lui fera payer tragiquement cet affront. Je ne saurais dire où se positionnais le réalisateur des 400 coups vis-à-vis l’allègement des mœurs matrimoniaux, mais il va de soi que son cinéma s’inscrivait dans une remise en question sociétale tant par le propos que par la forme. Pour Jules et Jim, il pousse plus loin l’utilisation d’une nouvelle grammaire cinématographique : Narration, freeze frame, plans en mitraille d’un même sujet, etc. Cela crée un effet de distanciation qui vient couvrir le jeu médiocre des comédiens si on fait exception des quelques moments de grâce que nous offre Jeanne Moreau.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2018
    Parler d’amour libre dans la France conservatrice de 1962 était assez osé. Malgré l’échec commercial de Tirez sur le pianiste, François Truffaut a malgré tout réussi à réaliser l’adaptation du roman d’Henri-Pierre Roché : Jules et Jim (adaptation romancée des rapports que l’écrivain entretint avec Franz Hessel et Helen Grund, les parents de Stéphane Hessel).
    Outre le fait que la thématique des sentiments amoureux a toujours été le grand sujet du cinéaste (Truffaut étant également connu pour le grand nombre de relations sentimentales qu’il vécut avec ses actrices), ce roman a dû attirer Truffaut également par les possibilités cinématographiques qu’il lui offrait. Ainsi, le réalisateur illustre la liberté amoureuse en s’offrant une totale liberté cinématographique. Il se permet ainsi d’utiliser des procédés purement liés à son art : jump cut à l’évidence pour regrouper deux prises différentes d’un même plan (procéder qu’il réutilisera par exemple dans La Sirène du Mississipi), sous-titres (le "Pas celle-là, Jim" parfaitement audible est marqué en toutes lettres afin de bien préciser l’importance de cette phrase sur la suite de l’histoire), arrêts sur image, insertion d’images d’archives, alternance entre des séquences très montées et de longs plans dialogués, surimpressions, libertés sonores liées à la post-synchronisation… Toutefois, si Truffaut transforme cette adaptation en pur objet cinématographique, il ne dissimule pas pour autant les origines littéraires du projet comme le prouve l’utilisation de la voix-off et la présence de dialogues très écrits.
    Cette liberté formelle illustrant parfaitement l’idéal de liberté des personnages principaux (en particulier celui de Catherine, un des rôles les plus marquants pour Jeanne Moreau), qui permet de faire oublier certains légers défauts techniques liés à l’étroitesse du budget, associée à la musique pleine de légèreté de Georges Delerue, à la célèbre chanson Le Tourbillon (non écrite par Delerue mais par Serge Rezvani sous le pseudonyme de Cyrus Bassiak) et la beauté des décors (notamment le moulin d’Andé dans l’Eure), permet à Truffaut de signer un film préfigurant les idéaux de libertés sexuelles qui apparaîtront en Mai 68 et dans les années 70 et une des œuvres les plus marquantes de la Nouvelle Vague (dont la fin est généralement située vers cette époque) et de sa carrière.
    jus d'citron
    jus d'citron

    10 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 août 2018
    Grande histoire d’amitié entre deux hommes qui aiment une même femme, Jules et Jim est un film qui m’a surpris. Garrel père dit en parlant de Truffaut « Je vois bien que c’est du cinéma classique, mais toutes les solutions qu’il trouve sont très originales », et c’est une bonne façon de définir le film. La mise en scène est très libre, recourt à beaucoup de techniques du cinéma, et suit les personnages tantôt très près des corps tantôt très loin pour capter la beauté de la nature dans laquelle ils évoluent. Les acteurs, tous très justes et très émouvants, pris dans un mouvement ininterrompu, chantent boivent discutent rient boxent vont à la guerre lisent s’écrivent courent nagent se baladent sautent à l’eau partent en train en voiture en vélo dans ce fameux « tourbillon de la vie ». Le film, porté par les musiques de Georges Delerue et la magnifique voix de Michel Subor, possède un vrai souffle, et si ses défauts ne sont ni petits ni rares, il parvient presque à nous les faire oublier par son inventivité et sa sincérité.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2018
    Film emblématique de la Nouvelle Vague, la réalisation est anti-conformiste. Elle préfère des plans à l’extérieur que dans les studios tout ça grâce à des caméras à l’épaule crées par Raoul Coutard, une voix-off pour porter le récit et des images d’archives pour le repérage historique.

    Peu à peu, le jeu de Jeanne Moreau s’installe peu à peu et fait son effet, comme un personnage qui s’accoutume et prend ses aises. Au début du film, on la sent fausse et hésitante, on n’y croit pas vraiment. Puis, petit à petit, on se prend au jeu et on entre dans le ménage à 3 jusqu’à en être paralysé complètement dans la séquence de la chanson. Le personnage qu’elle joue est haut en couleur et éclipse toutes les autres femmes comme la femme de Jim, Gilberte. C’est une femme fatale qui profite de l’aveuglement des hommes pour les dominer. Elle s’immisce dans la relation entre Jules et Jim et s’impose dans le triangle amoureux, elle a besoin d’être vue et d’être écoutée.

    Truffaut fait un tour de force en adaptant le roman de Henry-Pierre Roché. Sa mise en scène de cinéphile et de grand connaisseur d’arts est parfaite. Il intensifie les émotions des personnages en mettant en scène des tableaux de Pablo Picasso afin d’exprimer les attitudes psychologiques des personnages.
    Sildenafil
    Sildenafil

    77 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2018
    Le film se savoure davantage pour la qualité des dialogues (personnages et narrateur) que pour le jeu des acteurs, très froid et peu expressif. Le rythme effréné fait que l'on ne s'ennuie pas. Pour 1h40 de film, l'histoire est très dense. Le tout dégage une poétique ambiance de frivolité et de mélancolie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    En fait tout commence (mal) par cette musique insupportable échevelée qui donne le ton du n’importe quoi. Le rythme, le style, le fond même. Tout est exagéré et au final superficiel, peu attractif et avec cet acteur hyper énervant Werner. Peut-être quelques élans de lyrisme par ci, par là mais dans l’ensemble fatigant.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2017
    Les personnages truffaldiens sont des philosophes, ils ne se laissent pas prendre par les vicissitudes du quotidien, ils abhorrent le trivial et ne connaissent rien d’autre que les discussions longues et lettrées, au cœur de la nuit, une cigarette à la main. C’est ce qui fait la beauté de ces amants : le fait qu’ils ne soient pas complètement crédibles, qu’ils ne soient pas entachés par la banalité de l’ordinaire. Leur relation échappe à la laideur des compromis qu’entraîne la vie.
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Depuis son décès, et peut-être même avant, on dit à propos de François Truffaut que son meilleur film est celui-ci. D'accord. Admettons. Alors, si c'est bel et bien le cas, j'aimerais tout simplement que l'on m'explique pourquoi. Parce que, sans déconner, en regardant « Jules et Jim », j'ai vécu ni plus ni moins qu'un véritable calvaire. Alors soyons clairs : les intentions de Truffaut étaient facilement compréhensibles et finalement très louables. Car aborder aussi ouvertement le thème de la tromperie et du ménage à trois dans les années 60, c'était extrêmement ambitieux et surtout extrêmement couillu. Le hic, c'est que si les intentions comptent un minimum, c'est surtout la manière dont on les traite qui importe. Et là ça coince sévèrement. Truffaut ne sait pas dans quelle direction il veut aller, il s'égare, n'a aucune idée de ce qu'il veut faire réellement de son histoire. Quel est le résultat de tout ça ? Un ennui épouvantable. Un chemin de croix. Le temps passe lentement, très lentement même. L'histoire de ces deux mecs, amis d'enfance, inséparables, mais qui ont du se quitter à cause de la guerre pour finalement se retrouver et partager la même femme, ça sonne creux vraiment. T'as aucune empathie pour ces deux mecs. A tel point que tu finis par en avoir rien à secouer de leurs états d''âmes, de leurs petits malheurs et surtout, tu t'en as rien à secouer de savoir comment ça va se finir leur histoire. Et la femme en question qui est-ce ? Jeanne Moreau bien sûr. Puisse t-elle reposer en paix cette grande demoiselle. Oui, j'ai toujours eu une respect profond pour elle. Bref, je m'égare. J'en reviens. A quoi pourrait-on résumer le personnage de Jeanne Moreau ? Finalement à rien, puisque son personnage ambigu au possible est carrément sous exploité. Juste une femme, qui un coup dit noir, un coup dit blanc. En gros, une casse-bonbons. Jamais la complexité sous-jacente de cette femme n'explose. Preuve que Truffaut ne savait pas du tout où il allait. Alors, si on ne peut pas compter sur le personnage de Jeanne Moreau pour donner de l'envergure au film, ce n'est pas la peine de compter sur les deux acteurs masculins, dont l'un ressemble d'ailleurs fortement à David Hemmings. « Jules et Jim », le meilleur film de Truffaut ? Je ne crois pas, le cinéaste a largement fait mieux par la suite.
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