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Un visiteur
3,0
Publiée le 23 novembre 2015
Une petite comédie romantique bien sympathique. C’est un film exotique, frais, authentique, drôle et amusant. Film réalisé avec un soin et servi par des acteurs qui sont bons. Bref un bon moment de détente très appétissant !
Un film magnifiquement réalisé à regarder avec les yeux et avec le cœur. La rencontre entre les cultures françaises et indiennes donnent une atmosphère magique à ce film illuminé par le charme de Charlotte Le Bon.
Un film frais et hors du commun que je conseille à tous : on ne voit pas le temps passer. Les acteurs sont attachants et nous amènent dans le monde de la restauration sans difficulté.
"Les recettes du bonheur" est un film adapté d'un roman de Richard C. Morais, il raconte l'ascension d'un chef cuisiner indien nommé Hassan Haji. L'histoire est simple mais le film est un joli conte de fée ... Une famille indienne arrive par hasard dans un petit village du Jura et décide d'ouvrir un restaurant indien juste en face d'un restaurant étoilé avec à sa tête une patronne austère et non ouverte à accepter une concurrence étrangère. Le casting est super bien choisi , le film se laisse regarder et on s'accroche à cette famille et à leur péripétie.
Vous l’aurez certainement deviné, toutes les intrigues du film se tournent donc vers un seul et même thème, l’art culinaire. Les plats typiques des gastronomies française et indienne se chamaillent puis se complètent tout au long de ces deux heures de film, sous les yeux des pauvres spectateurs affamés et des personnages haut-en-couleurs qui se cassent la tête pour concurrencer le voisin d’en face ou faire de leur plat, un vrai délice. De ce fait, Les Recettes du Bonheur est une fantastique ode à la nourriture et à la belle cuisine. Mais ce film est bien plus que cela. Les Recettes du Bonheur, c’est aussi un film sur la persévérance. Chaque personnage a un but –avoir une seconde étoile à son restaurant, devenir un grand chef, concurrencer le restaurant d’en face, conquérir le cœur d’une jolie fille – le seul moyen pour l’atteindre est d’y croire. Le spectateur suit le rêve de chacun, et ressort de la salle avec le cœur plein d’espoir. Le spectateur, un peu curieux sur les bords, découvre au fur et à mesure une autre facette de cette œuvre : un film sur la confrontation entre deux cultures. Et sur le regard de l’autre. Les clichés sont de la partie, jamais dans l’excès ou le grotesque, seulement pour mettre en scène les étincelles entre deux cultures différentes, qui se détestent, s’apprivoisent puis arrivent à s’aimer. C’est de cette façon que Les Recettes du Bonheur fait honneur aux valeurs indiennes et françaises pour enfin devenir l’hymne des rencontres culturelles. Mais ce nouveau long-métrage signé Lasse Hallström doit se voir surtout et avant tout comme un récit fantaisiste et ensoleillé qui.... la suite de la critique à lire sur Super Bobine !
Je suis arrivé devant ce film avec beaucoup d’a priori négatifs du fait d’une critique assez sévère pour cette comédie dramatique. La plupart soulignaient la collection effarante de clichés dont le film était nourri et la niaiserie de son histoire. Il faut être honnête je ne peux décemment pas leur donner tort ! Le film enchaîne de façon éhontée tous les clichés sur la France (petit village digne d’un tableau impressionniste, voiture des années 60/70, obsession de la cuisine…) et, même si je suis peu connaisseur de cette culture, sur les indiens. Effectivement, d’autre part, l’histoire est d’une naïveté confondante peuplée de personnages dignes des studios Disney vivant des péripéties très fleur bleue. Alors, on peut à l’évidence être un peu agacé de tant de candeur qui ôte au film tout semblant de crédibilité. On peut aussi être juste porté par cette oeuvre nourrie de bons sentiments qui dans les mains de Lasse Hallstöm, réalisateur du gourmand quoique niaiseux “Le chocolat” devient un hommage un peu appuyé à la gastronomie. Personnellement, peut-être étais-je dans un bon jour, mais ce film m’a plu et c’est sans honte que je reconnais avoir passé un bon moment devant. Alors, bien sûr, il m’est arrivé de lever les yeux devant certains des clichés les plus image d’Epinal que le film utilise sans vergogne, mais la tendresse de cette histoire a fini par me séduire. Un feel-good movie résolument naïf qu’il faut voir pour ce qu’il est : un hommage candide à la gastronomie et à la tolérance. À voir avec l’esprit ouvert où à fuir résolument si les films pleins de bons sentiments vous font horreur.
En même temps, au vu du sujet et la présence de Lasse Hallström aux commandes, il n'y avait pas de quoi attendre des miracles. Bon, on est bien content que cela se passe chez nous, ce n'est pas vilain visuellement, m'enfin... Ça n'en reste pas moins peu passionnant et nous rappelant régulièrement « Les Saveurs du palais », non pas que les récits soient les mêmes, mais dans le genre « la cuisine est un domaine ultra-cinégénique qui va vendre du rêve au spectateur pendant deux heures », personnellement je repasserais. Alors bien sûr que ce n'est pas antipathique, qu' Helen Mirren tient bien son rôle, quelques répliques faisant sourire de temps à autre tandis que Charlotte Le Bon est une véritable bouffée d'oxygène dans ce qui est le plus joli rôle du film, je n'en trouve cela pas moins très superficiel et assez paresseux cinématographiquement, dans la dynamique narrative comme dans l' « émotion », pour un résultat manquant singulièrement de saveur et de subtilité. Malgré tout, je dois reconnaître que dans le dernier tiers, le film prend une tournure légèrement dramatique inattendue en posant quelques questions assez pertinentes et qui, pour le coup, font un peu monter la sauce... Avant de déboucher, finalement, sur un logique et peu mémorable happy end : on y avait presque crû ! Pas insoutenable donc, mais totalement dispensable.
Les Recettes du bonheur est un film qui met le sourire aux lèvres. Des personnages que tout oppose, une culture, des origines, la cuisine... mais qui finalement, va démontrer la célèbre expression "les opposés s'attirent". C'est un film qui se concentre énormément sur l'aspect des relations humaines nouvelles, au détriment du thème de la cuisine, qui sont les deux principaux axes de ce film ! Au final, le film m'a apporté ce que je pensais trouver sans laisser place à la déception. Un bon divertissement qui plaira sans doute à ceux qui apprécient la cuisine...
Le "feel good movie" est très à la mode depuis une petite dizaine d'années. Cela tombe bien pour Lasse Hallström qui depuis son arrivée à Hollywood en 1991 s'est spécialisé alternativement dans le mélo larmoyant ("Ce cher intrus", "Une vie inachevée", "Hatchi") ou le "feel good movie" narré sous le mode conte de fées ("Chocolat", "Des saumons dans le désert", "Les recettes du bonheur"). Dans les deux cas, les scénarios ne font pas souvent dans la nuance visant avant tout l'efficacité maximal dans le sens recherché. Certains abhorrent Lasse Hallström jugé au mieux lénifiant au pire cyniquement opportuniste. Tout cela est vrai mais on peut aussi admettre que le réel savoir-faire du réalisateur permet de temps à autre et bien sûr sans en abuser de voir la vie à travers le kaléidoscope réconfortant proposé par le suédois. La période est si déprimante que cela ne peut pas faire de mal de temps à autre. Frank Capra ne proposait pas autre chose dans les années 1930. Certes le grand réalisateur disposait d'un talent tout autre mais chaque crise économique a les metteurs en scène qu'elle mérite. "Les recettes du bonheur" de par son titre donne tout de suite le ton. On nage en pleine utopie, Hallström adaptant un roman de Richard C Morais (Le voyage de cent pas), nous fait croire qu'une famille d'émigrés indiens va pouvoir en quasiment une seule nuit concurrencer un solide restaurant de province étoilé au Michelin et qu'en plus le fils (Manish Dayal) du patriarche (Om Puri) va y prendre la place de chef pour mener la patronne (Helen Mirren) de l'enseigne un peu assoupie vers sa deuxième étoile. spoiler: Pour couronner le tout, tout ce petit monde va finir par roucouler. A la fin bien sûr, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants . Tant d'angélisme peut agacer mais l'affaire est tout de même joliment emballée par Hallström et ses acteurs avec en tête Om Puri et Helen Mirren. Par contre il est sûr que le message œcuménique sur la mondialisation est d'un simplisme confondant qui n'a rien de très convaincant. Ceux qui aiment le cinéma d'action ou le cinéma militant et réaliste doivent passer leur chemin.
C'est plein de bon sentiments (un peu trop parfois), original même si le rythme est inégal et comprends des lenteurs (2h, ça fait beaucoup) et Charlotte Le Bon pas toujours crédible dans son propre doublage(?). Un conte stylisé, simplement fait pour rêver, à défaut de vraiment nous transporter.
On connaissait la "Cuisine américaine", même si mijotée par Eddy Mitchell, ou "Le festin chinois" et notamment sa désormais fameuse patte d'ours à la neige. Voilà une autre tambouille qui débarque au cinéma et en France. Il s'agit ici d'une cuisine indienne mitonnée par un réalisateur suédois avec notamment la britannique Helen Mirren dans le rôle d'une restauratrice française. "Les recettes du bonheur" est ainsi un plat plutôt épicé grâce à une bonne dose d'humour et de bons sentiments sucrés. Peut-être un peu trop mielleux d'ailleurs, tant cette sauce fort goûteuse tourne parfois à la guimauve. Toutefois, comment rester de glace devant la succulente Charlotte Le Bon et son délicieux minois qui font vite monter la mayonnaise et nous avaient déjà fait craquer l'été dernier (souviens-toi) dans "Le grand méchant loup" ? Elle nous en montre certes un peu moins ici, mais je n'en ferai pas tout un plat. Car voilà tout de même un mets à déguster sans modération !
un agréable moment de cinéma. un peu cul-cul quand même parfois. petit hommage à la cuisine française et indienne. moi même, j'adore les deux. une histoire d'amour au milieu qui sert à rien.