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    The Road Within
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    28 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 635 abonnés 1 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2018
    En quelques minutes, "The Road Within" nous dévoile tout le calvaire régissant l'existence entière de Vincent (Robert Sheehan). Atteint du syndrome de la Tourette, le jeune homme assiste aux obsèques de sa mère et se contorsionne assis sur le banc de l'église pour s'empêcher de hurler des insanités qui gâcheraient ce moment dramatique. Ne pouvant se contenir, il sort du bâtiment et se défoule à l'extérieur dans un déferlement de tristesse mêlée aux manifestations de son handicap...

    À la suite de cette brillante introduction qui parvient à nous faire immédiatement ressentir le combat intérieur perpétuel de Vincent, le jeune homme est envoyé par son père (un politicien qui ne voit désormais plus son fils que comme et pour son handicap) dans une clinique spécialisée pour trouver un moyen de guérir. Là-bas, il partage sa chambre avec Alex (Dev Patel) atteint de T.O.C. très sévères notamment en matière de propreté et rencontre la jolie Mary (Zoë Kravitz) souffrant d'anorexie. Une nuit, tous trois prennent la fuite pour permettre à Vincent de se rendre en Californie suite à une promesse faite à sa mère...

    Remake du film allemand à succès "Vincent will Meer", "The Road Within" prend la forme d'un road trip synonyme d'un voyage intérieur bien plus important que n'importe quelle destination pour ses personnages et typique de bon nombre de feel-good movies issus du cinéma indépendant US. C'est d'ailleurs cet apparent cheminement connu qui va paradoxalement faire sa différence car, ici, les habituels traumatismes émotionnels que traînent les protagonistes dans ce genre de récit se retrouvent incarnés dans les handicaps même des trois adolescents, ces sortes de freins tout autant physiques qu'internes qui les ont mis en stand-by du monde extérieur alors qu'ils ne demandent pourtant qu'à le rejoindre. Ce sera bien évidemment au cours de ce voyage qu'ils vont connaître le goût de la normalité en cohabitant ensemble, partager mutuellement leurs tourments intérieurs qui, quelque part, les enfermaient un peu plus dans leurs conditions respectives et, enfin, vivre pleinement et tout simplement cette insouciance jusqu'alors mise en parenthèse de leur jeunesse -les rires collectifs, leurs premiers émois amoureux, sexuels, etc- en étant affranchis des contraintes des regards extérieurs. Subtil et sans jamais sombrer dans le pathos, "The Road Within" insuffle une bonne dose d'autodérision et de réalisme à ces personnages capables de sourire de leurs handicaps comme d'avoir pleinement conscience de l'isolement dans lequel ils se sont retranchés. Ainsi, il devient vite impossible de ne pas être touché lorsque le fruit de leurs interactions paraît agir comme un petit miracle les laissant entrevoir un avenir plus radieux où leurs conditions deviendraient un élément secondaire et non le principal gouvernail de leurs existences (ce que devrait être par ricochet n'importe quel regard sur le handicap en somme).

    Néanmoins, et sans mauvais jeu de mots, "The Road Within" est parfois handicapé par un point de vue adulte dénué de finesse qui contraste avec celui des jeunes héros. À la recherche de son fils, le père de Vincent subit un traitement bien moins convaincant que les autres personnages en passant d'une facette autoritaire caricaturale à une autre bien plus mièvre. Il en résulte une transformation aussi rapide que radicale à laquelle il est bien difficile de croire (le talent de son interprète, Robert Patrick, parvient toutefois à lui donner un peu de contenance). En définitive, il aurait peut-être fallu éluder les scènes des adultes durant le road-trip pour privilégier encore un peu plus la force de l'explication finale où le changement de tempérament du personnage aurait pu mieux se comprendre.

    Mais ce n'est qu'un détail face à un si joli premier film comme "The Road Within", emporté par le talent de ses trois comédiens principaux et par une réelle sensibilité nous rappelant une donnée qui devrait être une norme, de simplement regarder l'être humain avant son handicap.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2018
    À voir, mais les tocs, et TDA des uns et des autres, deviennent assez récurent, et agaçant. Après, le film veut ça, mais étrangement, à certains moments ils disparaissent. Comme quoi, ils peuvent être traité, à croire que ce qui les déclenche pour certain vont être le stress, l'anxiété, la contrariété. Mais pour la fille anorexique, là, même si à un moment l'on constate un petit mieux (elle mange), c'est pour se fait vomir peu de temps après. Il est vrai que c'est très handicapant pour ces personnes, et le réalisateur a voulu le montrer, nous le faire comprendre.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    128 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2018
    C'est un film intéressant voire utile pour montrer des particularités qui sont souvent gommées ou comme cachées. Il en existe pourtant de nombreuses de ce genre. Ce film m'a fait penser un peu à Vol au-dessus d'un nid de coucou pas grand chose à voir mais voilà, une idée : on sort de la démonstration d'un univers carcéral et répressif du mal qui se montre qui est souvent le sujet de films que j'appellerai plus conventionnels dans ce monde dominé par l'idée du mal. On regarde la particularité de l'intérieur et non à travers un autre comme pour une sorte de leçon de morale pseudo-pédagogique. J'aime assez l'idée d'une sorte de poursuite avec le père et la professeur sans trop de violence dans tout cela mais une vrai recherche pour eux aussi. On s'intéresse aux personnes et on regarde aussi un peu comment évolue la "maladie". Cependant s'il y a du mieux, ce n'est pas beaucoup et l'on ne joue alors que sur les sentiments comme s'il n'y avait que cela qui compte. C'est ce que je reproche au film il montre au final une sorte de chemin de désespérance et de ce fait un manque de profondeur et d'aboutissement. S'il y a de bonnes choses je trouve que cela n'a été fait qu'à moitié aussi je reste sur ma faim d'une vrai vision de ces troubles avec plus d'espoir et d'étances (qualité d'être en soi moins superficielle que les sentiments).
    Incertitudes
    Incertitudes

    197 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Dans le même genre, ça m'a un peu fait penser à "Une drôle d'histoire". Je dois dire que j'aime bien ce genre de film sur l'univers médical où on tente de désamorcer la lourdeur de la maladie par l'humour et l'amour. Ces trois zigues vont entreprendre un long voyage où le but est d'aller voir l'océan. OK. Un peu bateau, je le conçois. C'était déjà le cas des héros de Everything, Everything. Il faut croire que ce doit être le rêve secret de tous les petits américains. Alors que ça n'a rien d'extraordinaire. 70 % de la planète est recouverte par les océans. En tout cas, The Road Within est une ode à la liberté. Une liberté qui fait tellement de bien. Il faut se mettre à leur place. Pourquoi rester entre quatre murs blancs à manger de la nourriture infâme entouré par d'autres malades, quand on peut aller prendre l'air, vivre normalement (car au fond, c'est ça qu'ils recherchent : d'être considéré comme des gens normaux) et arriver in fine à guérir de son handicap ? The Road Within traite tout autant des relations avec la famille déjà compliquées en temps normal mais encore plus quand on a un père plus intéressé par sa carrière politique que par les souffrances de son fils. Enfin, c'est aussi une réflexion sur l'éveil amoureux et l'éveil à la sexualité. Ces troubles du comportement, on en vient même à en rire devant le numéro des comédiens stupéfiants de vérité. Plutôt que de les voir comme des bêtes de foire, c'est avant tout une chronique sur la jeunesse, l'envie de becter le monde plutôt que d'être enfermé et vivre au jour le jour sans se soucier de la nourriture, des médicaments ou de ce qui peut se passer par la suite.
    Insp. Harry Callahan
    Insp. Harry Callahan

    6 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2017
    Un film agréable, sans prétentions, décent qui est rare de nos jours. C'est drôle et doux-amer en même temps. Tourné dans certains des décors d'un grande beauté de la Californie, ce film mérite une visite.
    Mehdi B
    Mehdi B

    31 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    Un beau film qui montre que nous sommes tous fou d’une certaine manière. C’est une leçon de tolérance et d’acceptation de l’autre et de soi même. Bravo !
    deoner
    deoner

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2017
    Un film qui fait du bien, pas de faux semblant, pas de moments lents. On est dedans à 100% jusqu'à la fin.
    gvuxmvr
    gvuxmvr

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2017
    Evidemment, les performances de Robert Sheehan et de Dev Patel (hyper talentueux) sont au coeur de la beauté et de la réussite du film. Ils sont littéralement à couper le souffle. Une fois que nous rentrons dans leur monde, leur jeu d'acteur nous retient jusqu'au bout. Ce film très touchant de réalisme, c'est un road trip qui forme des équipes inattendues. Les dialogues sont terribles, pleins de vérité et des fois empreints d'un humour contagieux. Ce genre de films mériterait d'être bien plus reconnu car il vaut vraiment le coup, c'est une bouffée d'air frais, et pourtant le sujet est très sérieux. L'histoire est jolie, elle prouve que ceux que l'on enferme pour troubles mentaux ont probablement plus d'humanité et de maturité en eux que ceux qui les côtoient mais qui sont à l'extérieur des quatre murs et se prétendent "normaux". Cette petite équipe de bras cassés est très attachante, ils connaissent la valeur des petites choses qui rendent heureux. On peut dire que la tension est quasiment toujours à son maximum, et on se demande si les plombs des personnages ne vont pas péter en même temps que ceux des spectateurs ! Qu'est-ce qu'on rit ! Mais qu'est-ce qu'on pleure aussi... Comme c'est humain ! La photographie est aussi très jolie, car elle est toujours en accord avec l'état intérieur des personnages. Autant dire que je recommande vraiment ce film !
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    130 abonnés 2 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    On suit avec grand plaisir les tribulations de ce trio hors-normes, attachant et finement interprété.
    Zoumir
    Zoumir

    64 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    The road within nous raconte l'histoire de 3 jeunes malades, handicapés sociaux à cause de leurs problèmes. Suite à la mort de la mère de Vincent, atteint du syndrome de la Tourette, son père politicien s'en débarrasse rapidement dans un institut pour le faire soigner mais surtout pour ne pas qu'il gêne sa campagne. Rapidement, il fait la rencontre de Marie, anorexique, et Alex, bourré de TOC et paranoïaque de la propreté. Ensemble, ils vont se lancer dans un voyage improbable.
    Alors on pourrait dire que le réalisateur Gren Wells a choisi la facilité. Le thème forcément touchant, les personnages dont les problèmes se prêtent aux situations comiques, le fait que ce soit un remake. Oui mais voilà, ça marche. On rigole, on est touché et le trio d'acteurs jouent plus que juste. Dev Patel est formidable de mimiques, Zoé Kravitz et Robert Sheehan se complètent et nos trois amis suffisent à insuffler au film une véritable énergie. Même Robert Partrick qui à mes yeux gardera à jamais son unique expression de T1000 arrive à nous émouvoir. Certes, les sentiments sont simples et le film ne fait pas dans la psychologie mais il fait du bien et nous fait passer un bon moment. Contrat rempli.
    elriad
    elriad

    419 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    attention coup de cœur! comment signer un film formidable avec les trois héros atteint de la maladie de Tourette, de tocs et d'anorexie? le pari était tout autant risqué que le formidable "Hasta la vista" et la réussite est tout autant remarquable que le film flamand. Sur un scénario solide et intelligent en forme de road-movie, ce parcours initiatique dégage une réelle énergie et vraies émotions, en grande partie grâce à l'interprétation stupéfiante des trois jeunes acteurs. Robert Patrick dans le rôle de l'adulte apporte lui aussi une belle touche d'humanité et l'on est juste heureux d'avoir fait ce bout de chemin avec eux dans les superbes décors de la Californie. Un film à ne surtout pas manquer !!
    FaRem
    FaRem

    8 383 abonnés 9 347 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2015
    Un super road-movie bien rythmé, emmené par un trio atypique et porté par de très bons acteurs. C'est vraiment une bonne surprise, c'est frais, léger, divertissant, très drôle et touchant. L'humour permet toujours d'aborder des thèmes difficiles avec plus de facilité comme ici, car même si on rigole de certaines scènes, ça ne veut pas dire qu'on se moque puisque eux-mêmes en rigolent, ce qui empêche pas d'avoir aussi des moments plus sérieux et touchants quand on voit à quel point c'est handicapant de vivre avec ces trois maladies.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 juin 2015
    "The Road Within" est une véritable pépite, une bouffée d'air frais et d'humour. Quand les lumières se rallument dans la salle de cinéma, on a à la fois les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres. Plusieurs jours après, on pense encore à cette histoire folle et au précieux message qu'elle renferme. Il s'agit d'une invitation à l'ouverture d'esprit, la tolérance mais aussi l'auto-dérision. Ce road-trip grandiose nous rappelle pourquoi on aime le cinéma. Il réussit le pari de divertir, émouvoir, faire rire et éduquer. Désormais, on comprend pourquoi Gren Wells figure dans la liste des dix cinéastes les plus prometteurs, établie par le magazine "Variety".
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