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Hedi H.
2 abonnés
26 critiques
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5,0
Publiée le 24 février 2016
Film "Peur de rien" de Danielle ARBID 23 février 2016 Ce film d’initiation est un délice à ne pas rater ! Pas un moment d’ennui… Tout en dépeignant les difficultés d’une toute jeune étudiante libanaise arrivant à Paris, on nous trace habilement un tableau saisissant de la jeunesse parisienne des années 90 ; c’est parfois brutal, mais cette franchise habille une grande tendresse pour la société française, si libre derrière le désordre apparent. Un grand bravo pour l’auteure du film, Danièle ARBID, mais aussi pour l’actrice principale, Manal ISSA ; brillamment polymorphe, cette dernière passe aisément du rôle de la petite oiselle provinciale perdue dans une ville géante et rude, à celui de la jeune vamp solaire et romanesque, en passant par toutes sortes de difficultés familiales et administratives. Des acteurs connus comme Dominique BLANC et Vincent LACOSTE nous apparaissent dans quelques scènes, courtes, mais remarquables. Vincent LACOSTE en anar (anar et surtout fils de bobos) nous offre des saynètes saisissantes sur la vie politique étudiante que beaucoup d’entre nous reconnaîtront s’ils ont fréquenté une fac française depuis cinq décennies. Mis à part ses qualités cinématographiques intrinsèques, ce film restera comme un excellent document sur la vie étudiante, au même rang que “L’AUBERGE ESPAGNOLE”. À diffuser d’urgence dans tous les centres culturels français, à faire voir aussi aux lycéens bientôt étudiants.
Peur de rien est ancré dans le Paris de la première moitié des années 1990, dans les yeux d'une adolescente libanaise en rupture de ban familiale. Embarquée dans les méandres du système D et tiraillée par ses aspirations à jouir d'une liberté nouvelle, Lina se perd autant perturbe autant la vie de son entourage qu'elle se perd elle-même. Le récit évite fort justement de s’embarrasser de morale, il privilégie le charme innocent de son héroïne, crevant l'écran à tous les plans. La toile de fond d'un milieu universitaire paradoxal est criante de réalisme : l'aide a priori surprenante reçue par Lina de la part d'un mouvement estampillé jeunesse identitaire, une administration tatillonne mais bien intentionnée, une jeunesse faussement engagée, des romances fugaces. Cerise sur le gâteau, le film bénéficie d'une bande son pop/rock remarquable. Manque au tableau l'ingrédient donnant un peu d'épaisseur à l'ensemble, ce qui aurait évité cette sensation d'avoir vu s'additionner des anecdotes.
Pour plein de raisons personnelles(fac où j'ai moi-même foulé les pieds,sujets abordés,BO,personnage barré de D.Blanc,dont j'ai connu des avatars bien réels,second rôle que j'ai connu-si,si,la petite amie du Faf-personnellement,présence de V.Lacoste que j'adore)j'aurai dû adorer ce film pourtant il lui manque le principal:une trame scénaristique qui tienne la route,là ça part dans tous les sens et on reste dans l'anecdotique(même si la partie retour au pays est particulièrement touchante).
Je nai pas aimé ce film... Il se veut année 90 mais il n'y a rien de cette période à part 2 3 chansons... On dirait un film bien 2016...les scenes sont beaucoup trop longues... Lactrice principale elle est sublime
Très belle réussite qui condense énergie et lyrisme. Le film nous plonge dans l'univers d'une jeune femme qui découvre Paris et nous attire vers un tourbillon de sentiments et d'aventures. Les acteurs sont justes et touchant. La réalisation sensible et osée. Et la photo magnifique... Le tout sur une musique géniale.
Pour son premier film en dehors du Liban, Danielle Arbid a décidé de poser sa caméra en France. Sous les traits d’un film faussement autobiographique (la réalisatrice vit depuis ses dix-sept ans en France), Peur de rien parle de cette liberté unique que peut ressentir une personne lorsqu’elle débarque dans un pays étranger. Mais le film évoque aussi les difficultés d’insertion inhérente à une culture nouvelle. Lina doit oublier les codes qu’elle connaît pour apprendre et se plier à ceux d’une ville telle que Paris. Les sentiments qui se dégagent du film sont d’une authenticité remarquable : au gré des rencontres, Lina passe de la peur à la curiosité, des déceptions à l’amour, de la solitude à la jouissance. Elle apprend à transcender ses craintes, elle découvre que l’on peut oser, s’affirmer et dire non mais aussi lâcher prise et se laisser porter par le vent du hasard. Elle apprend à aimer la France alors que le spectateur, lui, se délecte de découvrir le Paris d’il y a vingt-cinq ans. La performance de Manal Issa et de l’ensemble des rôles secondaires qui gravite autour d’elle rend l’œuvre sensible, touchante et incroyablement réaliste.
film sans aucun intérêt sauf pour l'actrice Mana Lissa qui a beaucoup de mérite à tenir le rôle principal, nul et affligeant, mais qu'est ce qu'on s'ennuie, il ne se passe rien d'autre qu'une jeune fille qui déambule dans Paris au gré d'opportunités... bof ! rebofbof !
Bof, plat, naif.. Le jeu est un peu maladroit, pas vraiment naturel, ce qui crée une distance entre le film et le spectateur. Mis à part la bande originale du film, je n'ai pas vraiment accroché
Un film tout à fait réussi sur bien des plans. Il dépeint avec justesse une certaine réalité sociétale , traite avec beaucoup de finesse les rapports humains et amoureux et les thèmes politiques et sociaux sont abordés avec un regard objectif. Manal Issa est éblouissante de naturel et tous les seconds rôles(mention spéciale à Dominique Blanc et India Hair) sont interprétés avec réalisme.
Ce film est assez triste mais d'un réalisme incontestable, les libanais chrétiens se reconnaîtront facilement. La mise en scène est très réussie malgré que Danielle ARBID se laisse envahir par des procédures de tournage à la mode. L'actrice Manal ISSA est vraiment douée et d'une beauté saisissante. A aucun moment on sens qu'elle joue. Fera-t-elle carrière dans le monde du cinéma? On l'espère car elle en a le charisme.
C’est la folie du marivaudage, en quelque sorte : le sentiment de vivre l’instant présent et de vouloir le saisir pour sa propre passion. Dans chaque situation, chaque relation, toute folie arrive spontanément spoiler: (la presque-bagarre dans les couloirs de l’université, celle devant les locaux du journal, la rupture devant l’épouse dans la voiture, la fuite au café, …). Ce que le montage n’arrive pas à montrer, c’est le calme avant la tempête. Parce que malgré la tendresse envers sa protagoniste et le respect envers tous les personnages secondaires, le montage haché va de paire avec un ton assez scolaire. Même si l’ambiance est au marivaudage, la spontanéité n’est pas assez marquée dans le montage.
Être plus humain et apprendre à se taire. Je suis tombée amoureuse du jeu de Manal Issa. Film accompagné d’une bande son sortie tout droit des années 80 avec Franck Black et Niagara.