Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 15 juillet 2015
J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première et je le recommande vivement. Contexte: immersion dans la vie d'une adolescente étrangère (libanaise) partie à la découverte d'elle-même dans un Paris subversif des années 90. Film poignant, cru et poétique à la fois, réalisation parfaite, un hommage vibrant à la France des libertés, à la jeunesse, une redécouverte de ce qui fait la singularité de l'esprit Français, dans sa dimension la plus fine et la plus juste. Première expérience cinématographique de la charmante Manal Issa (le sujet du film), qui vibre sincèrement et sauvagement au rythme de séquences mouvementées, esthétiques et parfaitement calibrées . Expérimentation de l'amour, de la liberté et des déceptions à travers l'oeil vif d'une jeune actrice à la fois sauvage et gracieuse. Vincent Lacoste et tous les autres acteurs (ados ou pas) y sont au top aussi :) Bref courez-y, film unique à voir et revoir !
Après trois longs-métrages réalisés au Liban, Danielle Arbid tourne Peur de rien en France. Bien qu'elle s'en défende, il est très tentant de voir dans ce récit d'initiation (et d'intégration) d'une jeune libanaise à Paris, une sorte de manifeste en partie autobiographique.
Sans être exceptionnel, Peur de rien séduit principalement par la fraîcheur de son casting et de sa réalisation.
La jeune Manal Issa, détectée lors d'un casting sauvage, apporte tout d'abord son innocence résolue au film. On a l'impression, et c'est probablement vrai, que l'évolution de son personnage suit en partie celle de l'actrice : d'abord volontaire et maladroite, puis de plus en plus sereine et assurée. Ces trois amants successifs sont joués par des acteurs formidables : Paul Hamy (qu'on verra exploser deux ans plus tard dans le très bon film L'autre continent), Damien Chapelle et enfin Vincent Lacoste, égal à lui-même.
A l'unisson de l'histoire et de son actrice principale, la réalisation est fraîche et enlevée, très proche de ses acteurs, multipliant prises de son directes, caméras subjectives, plans rapprochés. Certaines situations et seconds rôles apportent beaucoup de charme au film (Dominique Blanc en prof, India Hair en jeune royaliste).
Le résultat est un joli portrait de jeune fille devenant jeune femme, doublé d'un sensible récit autour du thème de l'intégration.
Un certain rapport avec l'immigration telle qu'on l'a connait aujourd'hui. Ensuite, c'est aussi un film qui parle de la jeunesse mais avec cette difficulté de la différence ethnique, en ayant malgré tout vécu son enfance dans ce pays. Un entre-deux-cultures surment pas facile à porter quand on est jeune, il faut prendre la bonne direction et c'est bien de cela qu'il s'agit ici. On suit Lina au gré de ses rencontres, qui l'influenceront ou pas, mais qui peuvent être diamétralement opposées, qu'il s'agisse d'amour, de politique, d'amitié. Je trouve ce film très bien amené, bien joué, c'est actuel, et ça permet d'appréhender les choses avec un autre regard.
Un bon film...émouvant...l'actrice principale est touchante...Dominique Blanc également...un film qui aurait mérité de sortir dans plus de salles à Paris
Une réalisation, à la distribution très faible malheureusement. Qui mérite quand même un coup d'œil. Son sujet, le regard sur la jeunesse estudiantine parisienne et sa justesse. Comme l'indique le synopsis, on a le droit à un(e) belle histoire d'amour conjuguant à la fois, la politique à l'amour. Rendant le tout, assez émouvant. Avec un très bon casting (d'autant que les acteurs ne sont pas spécialement des acteurs de renom. On ajoutera un petit plus à Manal I., qui arrive à tenir le film alors qu'a la base ; elle n'a fait que très peu de film (peu ou pas, je ne sais plus)), ou tout le monde joue avec justesse et amène de l'empathie envers le public sans trop surjouer. Cela reste un film sobre ou la précision de l'écriture épouse également un style assez sec de Manal I. qui tient le film sur ses épaules (même si les autres personnages épaules et permettent au film d'avancer). L'ensemble arrive comme je lais dit, à nous émouvoir, à nous faire sourire et à un peu de nostalgie (la politique qui est encore très actuelle). Sous ses airs de film "dramatique", on se rend compte ; en fin de film que l'ensemble parait être un film autobiographique d'une immigrée libanaise à Paris dans les années 80 ou elle connaît ses 1ères amourettes^^. Bref, sous ses airs de petit film avec des acteurs de "premières zones" (je me comprends). Peur de rien, arrive à tenir la distance face à certains gros film à gros budget dans son genre. Si il passe dans votre cinéma, il pourrait bien devenir un dés film de la semaine (en ommétant de coté les autres sorties blockbuster US^^). Une bonne petite surprise!.
j’ai vu le film à une avant-première parisienne. c’est plein d’énergie,.loin des films français qui sortent chaque semaine !! Lina rencontre la vie parisienne des 90's, la fac, les sorties en boîtes, les mecs, les galères…. avec une super BO... portrait d'une jeunesse qui vit et qui n’a peur de rien...
Un très bon bouche à oreille m'a porté vers ce film. Je n'avais jamais rien vu de Danielle Arbid, réalisatrice libanaise vivant à Paris. C'est le premier film qu'elle tourne en France, tous les autres ayant été tourné au Liban où ils sont d'ailleurs censurés. Celui-ci est plutôt réussi. Si elle se défend qu'il soit auto-biographique, on sent quand même le vécu. C'est fait avec une certaine fraîcheur et une certaine fougue. Ça tourne un peu rond mais le personnage est attachant et les années 90 sont bien rendues. Tout comme, sans doute, les conditions de vie et le parcours du combattant des sans-papiers (même si certainement plus rude aujourd'hui qu'en 1993). Côté interprétation, la jeune Mana Issa est une belle révélation, elle tient tout le film sur ses épaules. Elle est avantageusement secondée par une belle brochette de seconds rôles : Dominique Blanc, Paul Hamy, Vincent Lacoste, Damien Chapelle, Clara Ponsot ou Indra Hair. Au final, on est là devant un beau portrait de femme, tout autant qu'une belle chronique sur l'intégration et l’acceptation de l'autre, dans un film plein d'espoir fait sans chichi et sans pathos. Sans être un chef d’œuvre inoubliable, Peur de rien nous fait passer un joli moment. C'est vraiment mieux que rien...
Le récit d’initiation et d’intégration profond, engagé et poignant d’une jeune libanaise arrivée à Paris au début des années 90, illuminé par la prestation de Manal Issa.
Un film qui vaut bien mieux que son affiche ! La réalisatrice s'est inspirée de sa propre histoire pour narrer le parcours sentimental d'une jeune libanaise de 18 ans, venue, au tout début des années 90, étudier à Paris. C'est un récit initiatique, un chemin bardé d'obstacles que Lina va devoir emprunter pour s'intégrer, apprendre et grandir. Au fil de ses rencontres amicales ou amoureuses, de ses déconvenues, des apprentissages, des trahisons, cette jeune femme sociable mais volontaire et déterminée va découvrir Paris, sa légèreté et sa lourdeur parfois, sa diversité, son administration… À titre personnel, je me suis beaucoup retrouvée dans ce témoignage d'une époque pas si lointaine (mais bien révolue), car j'y avais peu ou prou l'âge de l'héroïne. C'est un film qui touchera les quarantenaires d'aujourd'hui tout en concernant la jeunesse de 2016 car il aborde des problématiques très actuelles. Le casting doit beaucoup à la réussite de PEUR DE RIEN. Manal Issa, dont c'est le premier rôle, irradie l'écran. Paul Hamy est super en financier des beaux quartiers (audacieux contre-emploi, lui qui a souvent joué les loubards), Damien Chapelle, très touchant en fan de rock épris de liberté et Vincent Lacoste confirme avec bonheur son aisance comique. L'immense plaisir que l'on prend à la vision de ce film est grandement lié à la bande son, mêlant avec brio Niagara, Daho, Carte de Séjour, Noirdez ou Siouxies & the Banshees… provoquant des torrents d'émotion et de nostalgie. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai adoré. Ne passez pas à côté de cette pépite !
Film frais et divertissant, sans temps mort, "peur de rien" nous raconte l'histoire d'une jeune libanaise débarquant à Paris pour y faire sa vie. Au gré de ses rencontres amoureuses, amicales, l'actrice incarnant Lina est tout simplement brillante de crédibilité et de justesse. La réalisatrice a aussi le mérite de ne pas exposer des personnages et situations caricaturale et nous expose une France des années 90 telle qu'elle a pu être à cette époque. Une bande son interessante et une jeunesse qui a envie de vivre, un film optimiste aussi. Une nuance sur la durée un peu longue et quelques maladresses scénaristiques mais 2h de cinéma plaisantes...
La reconstitution des années 90 est bien. Ce qui manque au film, c'est un scénario solide. Des personnages principaux, la "royaliste" et son copain skin, disparaissent comme ça de la scène alors qu'ils sont en contact direct, par le logement, avec l'héroïne. Leur évanouissement de l'image est d'autant plus dommage que les personnages sont bien campés, tout à fait crédibles dans cette période d'il y a plus de vingt ans. Du coup, la fin tombe sans rien résoudre. Certains films d'Yves Boisset pouvaient laisser à peu près la même impression, sauf que, ici, on ne saisit plus très bien quel était le sujet de l'histoire. En effet, on n'est pas censé être dans une oeuvre politique, or c'est ce que semble suggérer cette fin un peu bâclée. Un film qui se laisse voir sans déplaisir tout de même.
Voici le portrait de Lina. A tout juste 18 ans elle débarque de Beyrouth pour s’inscrire à l’université à Paris. Nous suivons son intégration, pas tous les jours simple, dans un pays accueillant aux premiers abords, mais finalement assez hostile, alors qu’elle cherche simplement à mener une vie saine. C’était sans compter certaines rencontres malveillantes qui la mèneront sur de mauvaises trajectoires. Lina est adulte et parviendra néanmoins à savoir ce qu’elle veut. Peur de rien est un film sur l’émancipation et l’intégration. Sans aucun cliché, Danielle Arbid livre un récit presque documentaire mais avec les codes émotionnels recherchés dans ce type de drame. Pour son premier long-métrage, l’actrice Manal Issa délivre une prestation sur la réserve et nous la découvrirons avec une distance méfiante. Mais au fur et à mesure que le film avance, l’actrice transperce littéralement l’écran et nous laisse participer à sa quête de liberté. Peur de rien est la photographie d’une période peu enclin à l’ouverture dans notre pays. Malheureusement, l’intrigue se concentre peut-être trop sur son personnage principal ce qui ne nous donne pas toutes les clés en mains pour comprendre pleinement le contexte des années 90. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
"Peur de rien" peut être assimilé à un film générationnel car à travers les yeux d'une jeune et belle libanaise venant d'arriver à Paris, le réalisatrice nous peint un portrait de la France du début des années 90 représenté par les rencontres que la protagoniste enchaine au cours de l'histoire. Les péripéties que subit cette jeune femme sont difficiles mais lui permettent de se forger une carapace et une personnalité l'aidant à affronter les moments difficiles qu'elle vit. Les personnages secondaires sont vraiment intéressants et lui volent, par moment, la vedette. La réalisation est sobre, parfois stylisée, mais convient au sujet. Les acteurs sont très bons. Cette jeune libanaise, dont c'est le premier rôle, assure. Les acteurs secondaires sont tous excellents. Surtout Dominique Blanc que l'on adore dans son rôle de professeur d'art. Un gros bémol: le rythme du film. Malheureusement les minutes ne défilent pas rapidement et par moment un certain ennui ou une lassitude s'installe. C'est dommage car le film a tout ce dont une bonne production nécessite.
Un beau film sur l'intégration dans les années 90, joliment interprété par l'inconnue et charmante Manal Issa, incarnant son personnage avec simplicité mais aussi force et détermination. A noter la bande son qui est tout à fait en coordination avec l'époque.