Avis sur The Theory of Love

A mon sens, Jay Oswald est un visionnaire et un avant-gardiste. Ce film est différent de ce qui se fait actuellement en France. Et dans notre société la différence fait peur...Est-ce pour cela que son film n'a pas été apprécié par la presse? Ou est-ce que certaines vérités mises à jour dans ce film ont dérangé? Un film à voir pour tous ceux qui ont besoin de se désembuer le cerveau de toute la daube qu'on nous sert aujourd'hui comme la téléréalité ou les clichés à gogo.

Un regard eclairé et pertinent sur notre société actuelle et plus précisément sur les thèmes abordés (dites moi si je me trompe??) : la globalisation, la société de consommation, la dégradation des relations humaines (manque de communication, réseaux sociaux etc...) les jeunes blazés, le bisexualité/homosexualité, l'univers des critiques (culinaires, d'art, de cinéma...) l'industrie du film en France et le statut des artistes. Quand on a compris ça, on trouve le film bien moins absurde...

Étant acteur pour ce film, cela sera difficile de faire une critique. Je serai le plus objectif possible.
En dehors des scènes ou j'apparais, j'ai trouvé ce film très rafraichissant.

Deux mois de tournage, un petit budget pour ce film qui repose sur chaque personne ayant participé a ce projet, et tous ont fais un travail remarquable.

Les acteurs s'en sont donné à cœur joie, et ont tous apporté de leur imagination, de leur générosité et bien sûr de leur implication.
Les techniciens quant à eux ont prouvé leur valeur vu la qualité des décors, de l'image, du son.

Le réalisateur quant à lui, a eu l'audace de se risquer à vouloir faire un film qui se détache des conventions, de partager ses rêves et ses goûts.
Il l'a fait en se détournant du système classique du cinéma pour jouir d'une liberté artistique.

Ce qui ma interpellé, c'est qu'avec si peu de moyens, de temps, on peut faire du vrai cinéma.

Je me suis laissé emporter, envahir dans ce rêve d'1h20, un très beau moment.
Bravo à toute l'équipe de THEORY OF LOVE

Je le conseille à toute personne qui veut découvrir un cinéma expérimentale.

Film très intéressant où les moments de "lâcher prise" sont maitrisés et cohérents. C'est barré et totalement assumé !
D'évidentes références à Kubrick, mais aussi de belles réflexions sur une société onirique (ou supposée l'être) où chacun peut y voir le propre reflet de son passé, comportant évidemment ses angoisses, doutes, états d'âme...
A découvrir, ça change et c'est agréable !

Super barré, expérimental , vraiment ce a quoi je m'attendais, enfin un film qui déroute des sentiers battus
Merci !

à voir absolument d'autant plus que les acteurs jouent merveilleusement bien !
Bravo ! quand on lit "tourné en 2mois" chapeau !

Daphnée

Vu ce Film aujourd'hui pour sa sorti , film tres surprenant , décaler , totalement déjanter comme j'aime , de superbe images , un ovni dans le monde cinématographique sa change des copier coller du cinéma Français , un peu d'originalité sa fait du bien .
Bravo au réalisateur et au tres bon comédiens(nes) de ce film coloré

enfin un film qui sort des sentiers battus...
enfin un film qui n'existe que grâce au talent de son réalisateur...
jay oswald a su rassembler autour de lui des techniciens et des acteurs juste pour l'amour de l'art... et non pas pour l'amour de l'ar...gent!!!
qu'est-ce que ça fait du bien!!!

J'ai vu le film aujourd'hui. Agréablement surpris. Le film est original et décalé. Les comédiens sont très bons. 1

J'avoue avoir été un peu déroutée au début mais finalement c'est un film qui se laisse regarder avec quelques moments drôles. Un film qui mérite tout de même d'être plus largement diffusé

Dans un contexte de crise économique généralisée, où la prudence est de mise, le monde du cinéma n’échappe pas aux tendances de frilosité. Hollywood ne mise que sur les adaptations de BD et leurs « biduleman » en tout genre ou de bouquins culcul la praline, remakes, reboots…, bref sur un recyclage de connu, de sûr qui fait vendre. Adieux petites comédies et petits drames ! En France ? Idem, point de types en collant (ni D’Artagnan, ni Fantomas), mais du vendable à partir de film pré-mâchés, pré-digérés.
Des deux côtes de l’Atlantique, il y a quand mêmes des réussites du « système officiel ». Et en dehors ? Tout existe et c’est sur ce créneau du totalement indépendant que se place « The Theory of Love ». Porté à bout de bras par son créateur, cette œuvre correspond à ses volontés à 100%, sans compromis. Une œuvre libre, de l’art pur en quelque sorte. Une Démarche intègre et exemplaire qui mérite à elle seule de la considération. Mais au-delà, qu’en est-il réellement du film ?
Disons-le d’emblée, on adhère ou pas à ce genre de film loufoque tout sauf classique ! On a plus ici affaire à « 2001 » ou autre « THX 1138 » aux non-dits laissant le spectateur à ses réflexions qu’à un « Fast et Furious 24 » qui met votre cerveau à l’arrêt. Ici ça cogite sec, ne serait-ce que pour savoir quelle histoire raconte le film.
A ce sujet le film démarre sur les chapeaux de roues ! Cette implication du spectateur (qui devient en quelque sorte acteur même du film) est annoncé par une femme qui apprécie dire des ‘fu..’ dès qu’elle en a l’occasion (on ne dira pas qui elle est : surprise finale !). Cette implication, cette demande d’activité est un des sujets qui sous-tend le film, émargeant dès le début et seconder par d’autres.
En fait de film, auquel on participe, on voit un film d’un film. Ce film est lui-même visionné par deux critiques d’art qui font eux-mêmes partie du film qu’on regarde tout en y participant (humm…). A ce titre, les séquences avec les critiques sont des moments jouissifs (les plus jouissifs ?). Jean-Luc Fabre et Thierry Gary formant un duo déjantés d’une complicité jubilatoire et d’une drôlerie délicieuse. Et au milieu de tout ça s’ébat le Comédien (épatant Clément Chauvin) qui navigue entre rêve, cauchemar et réalité sans savoir plus que nous où il se trouve. Derrière sa complexité narrative, le film pose des questions au spectateur sur le sens de la vie : qu’est-ce qu’on fait de nos vies ? Qu’a-t-on créé ? Qu’aura-t-on à dire à Dieu le jour J ?....
Au-delà de ces questions existentielles, le film tacle régulièrement le cinéma et l’art d’aujourd’hui en général, en l’interrogeant sur sa créativité et son rapport à l’argent. Là où le film est génial, c’est qu’il renvoie le cinéma dans les cordes par son propos mais aussi par son existence même, la façon dont il a été fait. En effet, quelle créativité avec trois bouts de ficelle ! Et là le coup est rude quand on voit les sommes folles dépenser pour des films passables, sans rythme, laids et ne disant rien. Rien dans le fond, rien dans la forme.
TTOL, on l’a vu possède un fond très riche : si les réponses manquent (n’est-ce pas au spectateur de les trouver ?...), les questions pullulent. Loin d’être un imbroglio vain pour bobo snob auto congratulés, cette narration chamboulée est un élément clef de la participation du spectateur. Par delà ce fond à questions multiples, il ya des efforts réels de mise n forme. Certes, ce n’est pas « Barry Lyndon » ou « 1492 » car ce n’est pas le même genre, mais l’esthétisation est là malgré (grâce ?) à des moyens limités. L’usage des décors minimalistes sert le film. Et ainsi de suite. Ce sont les éléments qui servent le film et non l’inverse.
Alors au final, on a devant soi un film loufoque qui mérite la curiosité. Une sorte d’anti « Avatar » car là où le film de James Cameron joue de la grosse caisse dans un déluge de tout, pour un propos noble certes mais simpliste (les personnages disent quoi penser) et hypocrite (c’est en dépensant 300 millions de dollars soutenus par des multinationales, utilisant une débauche de moyens au coût carbone monstrueux qu’on dénonce les multinationales, l’argent fou et la pollution !...), le film de Jay Oswald use de moyens limités pour dénoncer l’usage de gros moyens, fait montre de créativité pour dénoncer le manque de créativité, fait réfléchir le spectateur quand il dénonce sa passivité…
Si on peut autant aimer « Avatar » que « The Theory of Love », Jay Oswald a ici réalisé un film cohérent, sincère et attachant qui mérite une diffusion plus large que celle réduite qu’il a aujourd’hui.

Film déjanté, drôle, sensible, hors norme avec des acteurs certes méconnus du public mais talentueux, surtout quand il s'agit de jouer des personnages plus qu'improbables dans un univers tout aussi improbable avec des dialogues également....improbables!

Un film décalé, farfelu, mais surtout audacieux ! de l'humour, de la poésie, des messages et beaucoup de passion en ressortent. C'est sens doute lorsque les moyens sont réduits que la créativité explose et prend tout son sens. L'univers visuel est génial, la BO est merveilleusement bien trouvée, et les acteurs sont délicieux ! Merci pour cet agréable moment délicat et plein de sens.

Je ne sais pas si la critique de Premiere est vraie...n’empêche que les fautes d'orthographe font mal pour une journaliste qui pond 10 mots à la va vite...

En attendant, voici une vraie critique un peu plus construite et humaine - voir le lien -

On peut critiquer le manque de budget mais on ne peut pas nier la prise de risques et les très belles images de ce film. Etant une fan de Tim Burton ou encore Kubrick, j'ai apprécié ce premier long métrage d'Oswald qui s'inspire des films de ces réalisateurs

Une bouffée d'oxygène dans un monde cinématographique trop souvent standardisé. Un film surprenant et décalé qui parfois perd un peu le spectateur ce qui n'enlève rien au talent des acteurs (notamment Clément Chauvin et Claire Counil) et du réalisateur. Un grand bravo! Dans l'attente d'un prochain film.