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    Les Aventures de Robin des Bois
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    112 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Il faut le dire direct : ce film a pris un sacré coup de vieux (voir Robin des bois avec des collants verts ça peut facilement devenir drôle, malgré le charisme d'Errol Flynn), mais il date tout de même de 1938. De ce fait, on peut dire que pour son époque ce film était assez grandiose et original (le combat final reste encore à l'heure actuelle assez épique quand-même). Étant un film de cette période, qui plus est un film hollywoodien, le ton est très léger, assez enfantin même. On pourrait se dire que ce film est complètement kitch et dépassé, si toutefois il ne débordait pas de charme et s'il n'avait pas un rythme parfait (impossible de s'ennuyer).
    Un film vraiment sympa, même si je pense qu'il vaut mieux le voir enfant pour l'apprécier encore plus.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Un film magique, réjouissant et splendide et tout simplement parfait. Un divertissement de haut vol avec Flynn magistral entouré d'un casting excellentissime. Les décors, les costumes, le rythme, les combats d'épée. Fabuleux.
    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2015
    On comprend assez vite (et heureusement sinon le film serait irregardable) qu'il faut se débarrasser de la vision au premier degré et en accepter les incohérences (un peu comme quand on regarde certaines comédies musicales), et à ce moment-là ça devient parfait. La réalisation est extrêmement nerveuse et frise la perfection, les couleurs sont somptueuses, la musique de Korngold un enchantement, quant à la distribution si Errol Flynn (malgré son côté fanfaron) est bon, Basil Rathbone et Claude Rains campent d'excellents "méchants", Olivia de Havilland est rayonnante de beauté même si son rôle est simpliste. On ne s'ennuie pas une minute, C'est vraiment du cinéma spectacle et du bon
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2015
    La légende merveilleuse et le personnage charismatique de Robin des Bois ont inspiré de nombreuses versions cinématographiques, aussi bien à Hollywood, qu'en Angleterre et même à Cinecitta. Mais en 1938, le Robin des Bois réalisé par Michael Curtiz reste non seulement la production Warner Bros la plus coûteuse de son temps, mais surtout cette version glorifie la célèbre légende sans trop s'encombrer de véracité historique, avec un brio exceptionnel et reste un modèle du film d'aventures médiévales. Le film contient tous les éléments qui serviront à forger le mythe de l'homme en vert : gros château, tournoi d'archers, scène d'amour romantique au bord des fenêtres, bagarre joviale au bâton, glissade le long des rideaux pour échapper aux soldats, perfidie des méchants, ripailles festives des joyeux compagnons en forêt de Sherwood, duel final mythique... bref, tout un assortiment magnifié en multiples morceaux de bravoure. Il y a aussi un casting étincelant avec la morgue de Basil Rathbone , la grâce de la douce Olivia de Havilland, la rouerie de Claude Rains... et bien-sûr la prestance d'Errol Flynn qui s'amuse dans ce rôle de bravache impétueux ayant revêtu collants et pourpoint verts ; son duel frénétique avec Rathbone traversant les immenses escaliers et salles du château de Nottingham, quel grand moment ! L'action trépidante, les décors gigantesques du château, la fabuleuse partition aux notes virevoltantes d'Erich-Wolfgang Korngold, ainsi que le chatoyant Technicolor des tout débuts de la couleur, achèvent de faire de ce film un chef d'oeuvre incontesté qui fait tout le charme du vieil Hollywood. C'est un véritable enchantement qui au fil des années n'a rien perdu de son éclat.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2015
    C’est l’histoire maintes fois reprises par le cinéma de Robin de Locksley tout acquis à la cause du roi Richard Cœur de Lion ; roi qu’il compte bien voir revenir sur le trône.
    Blockbuster et film le plus cher de son époque, il est la version romantique destinée au grand public de l’histoire officielle. Mais tout comme aujourd’hui, l’objectif était de faire des entrées. C’est donc un film d’aventures et plus particulièrement de cap et d’épée ; genre qui va perdurer jusqu’au milieu des 60’s. Un petit côté désuet, les scènes romantiques sont quelques peu lourdingues. Par contre, le Robin des Bois joué par Errol Flynn et mis en scène par Michael Curtiz reste le personnage charmant, malicieux, charismatique, athlétique, virevoltant et drôle de la mémoire collective. Maintes fois copiés, par Disney par exemple, mais rarement égalé. La présence d’Errol Flynn allié au mouvement de la caméra de Curtiz offre des scènes d’action encore très belles à voir 80 ans après. Tout est magnifiquement chorégraphié ; et puis, sans cesse renouvelé. Malgré le grand nombre de scène d’action, aucune ne se ressemble ; impressionnant. Et puis la grande expertise de Curtiz (147 films au compteur) lui permet d’exploiter un procédé nouveau, le Technicolor, avec talent.
    A voir en famille pour montrer aux enfants un visage humain à Robin en lieu et place d’un renard mais aussi pour l’action… eux seront moins critiques sur la platitude romantique du blockbuster de l’époque.
    Zbrah
    Zbrah

    45 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Le « Robin des bois » de Michael Curtiz et de William Keighley est un grand film qui marque l’histoire du cinéma. Plus de soixante-quinze ans après sa sortie, il n’a pas pris une ride. Il suscite même beaucoup d’admiration. Déjà parce qu’il fait tout simplement moderne pour son temps. Le film est tourné entièrement en Technicolor, prouvant la volonté des studios de réaliser une œuvre ambitieuse. Le résultat est admirable, les couleurs sont jolies, les verts de la forêt de Sherwood idéalement mis en couleurs. Il y a de plus un grand soin porté aux costumes et aux décors. L’immersion dans l’histoire se fait ainsi facilement, et permet de gommer l’âge avancé de l’œuvre. Le héros joué par la star Errol Flynn est sympathique, grâce à un caractère pétillant à mi-chemin entre le bon vivant et le voleur arrogant. En bref, « Les aventures de Robin des Bois » est un film d’aventures agréable, un bon divertissement.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Pour librement adapter la légende de Robins des Bois, la Warner fait appel à Michael Curtiz, qui décide donc de se concentrer sur la quête de l'archer Robin de Locksley qui refuse de reconnaître le nouveau roi Prince Jean, usurpateur du trône d'Angleterre alors que le vrai roi, Richard Coeur-de-Lion est prisonnier en Autriche.

    Et finalement Curtiz livre là un modèle du genre, un film d'aventures haletant tout le long et c'est d'abord grâce à ses personnages. Errol Flynn est génial et son assurance, ses joutes verbales, son charisme, son courage ou encore son romantisme font de lui un parfait Robin des Bois et l'on prend un véritable plaisir à le suivre. Mais Curtiz ne néglige pas les autres personnages et en particulier Sir Guy de Gisbourne dont la terreur n'a d'égale que la présence de son interprète Basil Rathbone (dont l’intrigante ressemblance avec Roy Scheider m'a frappé, pensant d'abord qu'il y avait des liens familiaux entre les deux) ainsi que Lady Marian, campé par la belle Olivia de Havilland.

    Le côté désuet apporte un charme non négligeable à l'oeuvre et Curtiz navigue entre aventure, romantisme, humour léger ou encore action, le tout sans temps morts ni faute de rythme, en étant totalement maîtrisé et en alternant bien les séquences calmes et d'actions. Très bien mis en scène, il sait mettre en place de la tension dans les moments forts mais toujours en gardant ce côté léger qui fait tout son charme.

    Plusieurs scènes sont mémorables et fourmillent de bonnes idées, à l'image du combat final (magnifique, notamment avec les ombres), la première apparition de Robin dans la forêt de Sherwood ou encore les différentes joutes verbales entre les personnages et c'est avec bonheur qu'on les suit. Et puis, Curtiz nous transporte littéralement à cette époque à travers une superbe reconstitution (que ce soit en intérieur ou extérieur) et les caractéristiques de ce temps-là (langage, habits, convention...) sont bien retranscrites. Le tout est sublimé par un magnifique technicolor et une belle bande-originale malgré qu'elle soit légèrement sur-appuyée en début de récit.

    C'est beau, captivant, mémorable, marrant, aventureux, palpitant et surtout irrésistible. Porté par un génial Errol Flynn, Curtiz livre là une référence du film de cape et d'épée et une adaptation mémorable de Robin des Bois.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    65 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2014
    En général je ne suis pas fan d'Errol Flynn, qui, comparé aux standards de jeu de l'époque, cabotine à mort dans ses rôles et particulièrement dans celui de Robin de Locksley. Pourtant le degré de technicité associé à une magnifique utilisation du technicolor et de décors naturels rend l'ensemble très regardable, même pour un film qui a fêté ses 76 ans récemment, et même à certains moments vraiment réussi tant les scènes d'escrime sont bien filmées et l'humour et l'émotion soigneusement dosés. Cela est du à un casting impeccable, dont une certaine Olivia de Havilland fait partie, lumineuse dans son rôle de Lady Marianne malgré un personnage un peu sous-exploité, sans oublier Flynn qui assure dans ce rôle de protecteur des pauvres. Michael Curtiz et William Keighley ont réalisé un classique du film d'aventure, de capes et d'épées haut en couleur, et une ode au divertissement sans prise de tête. A voir et revoir sans modération.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    En un mot : flamboyant !
    Qui ne connaît pas le célèbre redresseur de torts qui fit face à l'infâme Prince Jean et au shérif de Nottingham ? Qui ne connaît pas celui qui tomba amoureux de Lady Marianne ? Ou tout simplement, comment ne pas connaître cette version de 1938 pour tout fan de films d'aventures et/ou tout fan de cinéma ?
    "Les aventures de Robin des Bois" fit une entrée colossale dans les années 1930 : il permit aux studios Warner (société de production formée officiellement en 1923 par les quatre frères juifs polonais Sam, Jack, Harry et Albert) de fabriquer un blockbuster avant l'heure (le film étant le plus cher jamais réalisé auparavant !).
    Après le succès de la version muette d'Allan Dwan ("Robin des Bois et les pirates") avec Douglas Fairbanks dans le rôle-titre, c'est au tour de William Keighley (réalisateur du "Vagabond des mers" parmi d'autres) de régler les aventures du héros sherwoodien. Accusé de montage languissant, les frères Warner l'éjectent et embauchent un maître en la matière (Michael Curtiz) pour calibrer des scènes d'action digne d'un film d'aventures ; Michael Curtiz qui s'est déjà imposé dans tous les genres : policier ("Le mystère de la chambre close"), aventure ("Capitaine Blood"), drame ("Furie noire") et horreur ("Docteur X") notamment.
    Projet fini (après des déboires de budget), c'est donc un "Robin des Bois" moderne et prenant les codes du film d'aventures pour affirmer le film de genre capes et épées. La relecture d'un mythe mise en scène par Keighley et le talentueux Curtiz.
    Dans la peau du sauveur de Sherwood, nous avons bien entendu le moustachu Errol Flynn (immortalisé à jamais par ce rôle de séducteur romantique) qui décoche toutes les cibles sur son passage. Charismatique, hautement, finement et criblement fléché, son personnage s'octroie d'une onctueuse ironie au travers de son rire naïf : une jubilation en d'autres termes ! Il s'agit pour moi d'une interprétation digne de ce nom, à l'anglaise, car calculée et classieuse. Fléchoyante pourrait-on dire. Totalement flamboyant !, même. A ses côtés, une Lady Marianne incarnée par une Olivia de Havilland (avec Errol à la ville comme à l’écran, ils forment un couple de vedette de l’âge d’or du cinéma, surtout pour Michael Curtiz : « Capitaine Blood », « Les conquérants », « La charge fantastique ». Elle jouera aussi dans « Autant en emporte le vent ») servant de prétexte et de fil conducteur pour faire avancer le film à mon goût. Pas sa meilleure composition pour ma part, je pense. Avec aussi Eugene Pallette (crédité dans le fameux « Naissance d’une nation » de Griffith, l’un des créateurs des Artistes Associés) dans le rôle de Frère Tuck et Alan Hale (débutant dans « Les quatre cavaliers de l’Apocalypse », on le retrouvera la décennie suivante chez Capra (« New York-Miami ») et dans le péplum « Les derniers jours de Pompéi ». Il terminera sa carrière en apparaissant dans les séries « Les incorruptibles » et « Magnum ».) campant Petit Jean, convaincants à souhait, leur rencontre avec Robin titillant nos zygomatiques. Du côté des méchants, nous avons affaire à un tandem de roi infernal. Claude Rains (« L’homme invisible » de Whale le rendit célèbre, il fut nominé pour sa prestation dans « Casablanca » et se vit attribuer l’un de ses derniers rôles pour « Lawrence d’Arabie ») et Basil Rathbone (connu du public pour avoir interprété le fin limier Holmes dans 14 métrages parmi lesquels « Sherlock Holmes », premier du nom, « La voix de la terreur » (1942)…) forment le duo comploteur, respectivement Prince Jean et Gisbourne, antipathique au possible accompagné de Melville Cooper (vu dans le premier film américain d’Hitchcock (« Rebecca »), « Les contrebandiers de Moonfleet » de Lang) dans le rôle du shérif de Nottingham. Dans ce trio, c'est bien sûr Claude Rains qui se taille la part du lion. Super boulot, Claude ! Et pour terminer côté casting, nous avons affaire, dans le personnage du prisonnier retenu en Autriche, à Ian Hunter (jouant pour Hitchcock dans les années 1920 : « Le masque de cuir »…) alias Richard Cœur de Lion, impec'.
    La musique s'ajoute à ce film de capes et d'épées. Se faisant vieillotte au tout début puis se parant de mille feux lors du combat final dans le château, elle arrive à s'imposer envers et contre tous (et nous !). Alternativement douce, rougeoyante, verdoyante et alambiquée (tout comme le majestueux Technicolor trichrome utilisé), elle se fait le frère d'arme et l'alter-ego de Michael Curtiz (pour info, c'est Erich Wolfgang Korngold le compositeur. Il a signé les partitions de "Capitaine Blood" et "L'aigle des mers" notamment !). Ces deux éléments (musique et couleurs) font que cet opus de "Robin des Bois" soit toujours prêt à nous revigorer. A musique revigorante, décors somptueux (le château est bigrement bien réalisé) !
    Le rythme qui en découle n'en est que prometteur (Curtiz ne va pas nous dire le contraire) malgré une légère baisse de tension en seconde partie de film. Le duel final (entre Flynn et Sir Basil) et les caméras englobant la dernière bataille font que notre engouement se réveille pour nous montrer que le cinéma des 30's est bien arrivé à son apogée. De plus, le début l’est tout autant grâce au livre ouvert que nous proposent les deux réalisateurs.
    Quand la Warner imposait son héros dans un Technicolor parfait, Errol Flynn décochait ses flèches entre Sir Basil et la belle Olivia. Spectateurs avertis, pour "The adventures of Robin Hood", film mythique du septième art, c(o)urtizez vous !
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Figurant parmi les pionniers dans l'utilisation du technicolor trichrome, « Les aventures de Robin des Bois », co-réalisé par Michael Curtiz et William Keigley comporte tout ce que l'on attend d'un bon film de capes et d'épées d'époque. Porté par un Errol Flynn un brin kitsch dans ses collants verts, la légende du célèbre archer britannique nous est relaté avec suffisamment de rythme pour ne jamais s'ennuyer. Avec beaucoup d'humour, un grand manichéisme (la légende veut ça aussi) et des scènes d'action particulièrement bien faîtes pour l'époque (1938 quand même), le duo de réalisateurs parvient à rester fidèle à la légende et propose un divertissement à la fois léger et efficace. L'idylle entre Robin et Lady Marianne, campée par la gracieuse Olivia de Havilland, apporte la juste touche de romantisme et le duel final avec Basil « Sherlock » Rathbone ne manque pas d'énergie. Pas du très grand cinéma mais globalement un film très sympathique et qui a conservé une certaine fraîcheur malgré son grand âge.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Film culte du cinéma de cape et d’épée qui a bercé mon enfance de tout jeune cinéphile, Les Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz et William Keighley est pour moi un film juste inoubliable car m’ayant permis de me passionner pour ce personnage mais aussi pour cette période moyenâgeuse qui m’inspira de nombreuses histoires avec les jouet de mon enfance, notamment en reconstituant des batailles et des combats de chevaliers. Parti pour les croisades, le roi Richard Cœur-de-Lion est fait prisonnier par Leopold d’Autriche qui demande une rançon. Plutôt que de payer, le prince Jean, frère du roi, s’installe sur le trône d’Angleterre, aidé de son bras droit, l’infâme Charles de Gisbourne. Robin de Locksley, jeune seigneur saxon et archer de grande valeur, refuse de reconnaître l’usurpateur normand et organise dans la forêt de Sherwood la résistance pour lutter contre le prince Jean et sauver le roi Richard. Sorti le 14 mai 1938, Les Aventures de Robin des Bois est depuis ce jour le film le plus emblématique du célèbre archer d’Angleterre et occupa une place importante dans l’évolution de l’industrie du cinéma. Il faut en effet savoir que le film de Curtiz et Keighley fut l’un des tous premiers « blockbusters » du cinéma car ces Aventures de Robin des Bois furent à l’époque le film plus cher jamais produit par la Warner Bros pour un budget avoisinant les 1 900 000 dollars, ce qui était pour l’époque une somme astronomique ! Et pire, le film failli mal finir à cause des dépassements de budget conséquents, qui atteindra au final les deux millions de dollars ce qui correspond aujourd’hui à un budget de trente millions, et par les délais difficile à respecter. Et il faut aussi signaler que ce film de 1938 est un des premiers à sortir en couleur grâce au procédé du Technicolor qui était seulement utilisé pour les comédies musicales de l’époque. En sortant un film d’aventure dans ce format, la Warner visait à proposer un film plus ambitieux que le reste des productions du moment. Et une fois dans les salles de cinéma, Les Aventures de Robin des Bois furent un grand succès commercial et le film ressortira même en 1948 pour être encore un succès. Il fut par ailleurs nominé dans la catégorie de Meilleur film à la cérémonie des Oscars de 1939 et reçus trois statuettes : Meilleure direction artistique, Meilleur montage et Meilleure musique. Mais maintenant venons-en au film si vous le voulez bien. Découvert lorsque j’étais tout petit sur une cassette VHS enregistrée, je crois que Les Aventures de Robin des Bois était un des films que je me repassais le plus avec les James Bond version Sean Connery et Roger Moore. Il a tout simplement contribué, et sans que je le sache, à l’amour que je porte pour le cinéma aujourd’hui. Comment ne pas être impressionné lorsqu’on est tout petit par ces décors pleins de couleurs, les combats d’épées, les concours de tirs à l’arc et autres embuscades tendues par Robin des Bois et ses hommes dans la forêt de Sherwood ? J’ai tout de suite été emporté par ce film car il possède une histoire passionnante de bout en bout car reprenant cette légende de Robin des Bois et nous retrouvons ainsi tous ses éléments principaux : la forêt de Sherwood, Lady Marianne, Petit Jean, frère Tuck, le prince Jean, les batailles, l’arc et les flèches ou encore ce côté romanesque. Le film est très dynamique grâce à ses multiples morceaux de bravoures comme la bataille finale dans le château et le superbe duel à l’épée opposant Robin à Charles de Gisbourne, la meilleure scène d’action du film et je trouve les chorégraphies du combat très bien orchestrés par les acteurs et les cascadeurs pour l’époque. Et certaines scènes restent encore aujourd’hui magiques comme tous les moments de rencontre qui réunissent des personnages pour la première fois dans l’histoire comme cette belle scène de combat de bâton entre Robin et Petit Jean ou le duel comique entre notre prince des voleurs et frère Tuck. Et quand je n’étais qu’un tout jeune passionné de cinéma qui ne le savait même pas encore et qui voyait les grandes scènes de festin, et bien celles-ci me donnaient toujours une sensation de faim et c’est encore le cas aujourd’hui car quand vous voyez ces grands repas dans la forêt de Sherwood où les hommes s’empilent des sangliers et des poulets grillés au feu, il n’y a rien de mieux pour vous mettre l’appétit à la bouche ! Le film de Michael Curtiz et William Keighley était pour l’époque une totale réussite artistique, mais aujourd’hui et chez certains spectateurs, ce côté kitch avec les costumes moulants, les décors en carton-pâte et les couleurs très flashy ne passeront plus. Personnellement cela ne m’a pas dérangé, à cause du souvenir de ce film mais j’aime aussi cette ambiance de film de cape et d’épée à l’ancienne, et il faut quand même remettre le film dans son contexte de sortie, il date de 1938, il a donc aujourd’hui 76 ans d’où cet aspect qui est aujourd’hui pour nous spectateurs vivant en plein début de XXIème siècle, très dépassé. Mais cela n’empêche pas Les Aventures de Robin des Bois d’être selon moi un film culte du cinéma où tout est parfait, du scénario à la musique, qui est, elle, de son côté, peut-être trop présente mais c’est l’époque qui voulait sas doute ça, en passant par la mise en scène et aussi et surtout par les acteurs. Car cette adaptation de la légende de Robin des Bois ne serait rien sans son interprète principal qui a donc permis de hisser ce film parmi les meilleurs du genre et à peut-être même contribué à en faire de lui la meilleure adaptation de cette incroyable légende, j’ai nommé : le grand Errol Flynn. Armé de son arc, vêtu de son chapeau inoubliable, portant magnifiquement la moustache et la barbiche et le tout accompagné de ses collants verts moulant juste mythique, l’acteur américain trouvait en ce film l’un de ses rôles les plus mémorables au cinéma. Souvent parodié avec les fameux collants verts comme par exemple dans OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius où Jean Dujardin les portes très bien, Errol Flynn est sans doute LE visage cinématographique de Robin des Bois par excellence : charismatique, plein de panache, pétillant, courageux et déterminé, jamais Robin des Bois n’aura été aussi bien interprété au cinéma, mais n’oublions tout de même pas les prestations de Kevin Costner et de Russell Crowe toutes les deux excellentes car apportant plus de crédibilité, de noirceur et de réalisme au personnage. Reposant sur les épaules de la star qu’est Errol Flynn, le film de Curtiz fait également intervenir une autre légende du Septième Art qu’est Olivia de Havilland dans le rôle de Lady Marianne et qui tournait son quatrième film en la compagnie d’Errol Flynn et les deux acteurs tourneront ensemble encore quatre autres films de plus après Les Aventures de Robin des Bois. Le couple fait des étincelles à l’écran et apporte cette touche de lyrisme et de sentiments pour que le long-métrage remplisse parfaitement son cahier des charges de film de cape et d’épée. Avec de parfaits méchants superbement interprétés par Basil Rathbone et Claude Rains, ces Aventures de Robin des Bois constituent le parfait film d’aventure à l’ancienne de l’âge d’or d’Hollywood, à voir et à revoir ne serait-ce que pour Errol Flynn et ses joyeux compagnons de Sherwood qui mènent la vie dur au prince Jean. Un film culte de mon enfance et aussi du Septième Art que je vous recommande chaudement chers lecteurs et lectrices.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Bien sûr, l'histoire nous est tellement connue sans même avoir vu ce film qu 'il sera difficile de se faire surprendre. Mais incontestablement, ce Robin des Bois a du peps, de l'énergie à revendre, le scénario se déroule dans une ambiance joyeuse et sautillante, et il faut reconnaître la grande qualité des scènes d'action quand on songe à l'époque de sa réalisation. Les personnages sont bien campés, et si tout cela fait un peu théâtral, on ne s'ennuie pas une seconde.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Un film qui pourtant son âge (1938) est toujours un plaisir à regarder . Un charme un peu désuet peut être mais un très beau casting et un beau Technicolor .
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Difficile de faire plus kitsch que ce Robin des Bois en collants verts ! Il faut bien dire que "Les Aventures de Robin des Bois" sont follement chatoyantes grâce (?) au Technicolor, qu'elles sont niaises (les "esclaffades" surjouées sont omniprésentes) et manichéennes au possible... mais que voulez-vous, nous sommes en 1937 ! Le scénario on le connaît, alors je ne m'attarderai pas dessus, mais le plus étonnant dans ce film ce sont les combats en mode accéléré, plutôt réussis, qui leur confère un certain rythme... et c'est d'ailleurs le point fort du film que ce rythme : on n'a que très peu le temps de s'ennuyer. Personnellement, je n'ai pas trouvé Errol Flynn aussi charismatique que je me l'étais laissé entendre dire ; en revanche, Olivia de Havilland est d'une beauté extraordinaire ! Un grand film de spectacle pour l'époque.
    DenbroughX
    DenbroughX

    55 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Comment Russel Crowe a-t-il pu tenir ces propos "Jamais un film de Robin des Bois n'a été bon ou du moins bien réalisé jusqu'à ce que Ridley Scott s'en charge", qu'il remballe son épée et son interprétation d'un Robin Hood en guerrier redoutable à deux balles en même temps que son orgueil et qu'il prenne le temps de visionner ce chef d'oeuvre de Michael Curtiz, réalisé 72 ans plus tôt. Ce film est une ode à l'émerveillement et l'un des plus sublimes films classiques de l'histoire du cinéma. On peut dire certes que du point de vue batailles, combats à l'épée et scènes de course-poursuites, il peut paraître pâle devant la dernière version de Ridley Scott, mais c'est d'une logique implacable, et il peut reposer en paix car comparé à tout les Robins des Bois, c'est bel et bien lui (avec la version de Disney) qui alimente et grave en nous le doux rêve d'un Robin des Bois intrépide et profondément humain, campé par un Errol Flynn dont le cinéma n'oubliera jamais le costume anthologique fait de collants et de son inoubliable couvre-chef vert ! Une oeuvre pleine de poésie qui cultive en nous ce sentiment de nostalgie des vieux films d'antan.
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