Avis : Les Aventures de Robin des Bois - Page 8

Tout simplement un vrai régal avec une musique qui nous entraîne bien dans le style de film de capes et d'épées. Les acteurs sont formidables (mention spéciale évidemment aux deux acteurs prncipaux, Errol Flynn et Olivia de Havilland). Sans doute le meilleur "Robin Des Bois" jamais réalisé, à voir de toute évidence.J'ajoute que ce film tourné en 1938 n'a rien perdu ni vieilli.

Les aventures de Robin des Bois... J'adore ce film. Errol Flynn joue Robin des Bois parfaitement. Même si ce film date de 1938, il n'a rien perdu de sa fraîcheur. Il est et restera le meilleur Robin des Bois de tous les temps... Sauf si vous pouvez faire revivre Errol...
La version de Kevin Costner n'est qu'une honte comparée à celle-là.
Et le technicolor, ça change, les couleurs ne sont pas vraiment normales, mais ça rajoute encore du charme à ce film.

Pour moi sans aucun doute le meilleur des "robin des bois "un vrai petit bijou.Et meme avec le poid des années ce chef d'oeuvre n'a pas pris une ride.A chaque visionnage c'est toujour un vrai regal et Errol Flynn est vraiment epoustouflant dans ce role.Du tres tres grand cinema

La figure du Robin des bois classique avec des déguisements kitch au possible. Une histoire toujours aussi bien avec une bonne morale.

Tout le charme des grands classiques d'Hollywood sur des belles histoires tirées de nos grands classiques européens avec une part d'humour bon enfant et non tapageur.
Quoi de meilleur à revoir et à faire connaître à nos enfants.

C'est bien simple: mon père m'a fait rentrer dans les cercle pervers de la cinéphilie(bein oui faudrait dormir un peu au lieu de regarder des films!) en m'enregistrant quand j'avais 13ans Autant en emporte le vent, Ben Hur, Cléopâtre et ces fameuses aventures de Robin des bois. Toutes les fillettes qui ont vu ce film rêvent de voir leur futur époux porter aussi bien le collant vert(ce qui n'est pas donné à tout le monde)que le séduisant Errol Flynn. Il se voit ici offrir son rôle le plus connu. Peut-être pas sa composition la plus difficile mais quel plaisir tout de même d'entendre son ton ironique jusqu'au duel final(un héros plaisante toujours en combattant, c'est une règle d'or).Olivia de Havilland est délicieuse comme d'habitude en faire-valoir du bel acteur. Quant aux décors de cartons pâte ils enchantaient la petite fille et ils ont maintenant pour la jeune fille un charme désuet tout à fait plaisant.

Pour un tel film, qui a participé à construire les conventions d’un genre, le film de cape et d’épée, il est difficile d’évaluer quelle part prend dans la critique la lassitude éprouvée à retrouver les codes et les clichés qui s’y rattachent. Il ne faut bien sûr pas oublier qu’à l’époque de sa diffusion, le succès populaire a été immense, parce que les spectateurs le voyaient d’un œil frais et neuf. Pour le spectateur contemporain, bien des aspects suscitent sourire ou agacement. La musique du film a été récompensée aux Oscars… et pourtant on ne peut s’empêcher de la trouver lourdingue et envahissante dans les scènes d’action. Ces scènes de combats sont très animées, virevoltantes, tournées sous le guidage d’un maître en la matière, mais on s’amuse en observant avec quelle fantaisie les acteurs font voler de lourdes épées médiévales comme s’il s’agissait de jouets en plastique. Les Bons Saxons dégoulinent de bons sentiments et les Méchants Normands rivalisent de fourberie. Lady Marianne tombe en pâmoison devant le cabotinage éhonté de Robin et son magnifique collant moule-frite. Robin et ses valeureux hommes des bois mettent systématiquement la pâtée aux guerriers de carton-pâte qui accompagnent le félon prince Jean, et Robin s’échappe toujours de situations impossibles… Tout ça était accueilli avec les yeux de l’enfance du cinéma, quand nous autres vieux schnocks qui en avons trop vu grognons devant tant de facilités. Pour mieux apprécier le film, il est nécessaire de faire un sort au réalisme : les conventions ici s’apparentent à celles d’un conte et le contexte historique n’est qu’un prétexte pour raconter une jolie histoire, dans la même veine que les feel-good movies. Une fois ceci posé, on doit reconnaître la qualité du jeu des personnages bien campés dans leurs rôles-types. Chacun joue parfaitement son rôle et l’intrigue grâce à cela se déroule avec une telle évidence que ce film est parvenu à refonder l’image archétypale du légendaire bandit de grand chemin justicier et à se substituer aux multiples versions antérieures pour s’imposer comme la représentation canonique de cette légende. En acceptant de se laisser embarquer dans le conte, on se surprend ainsi à ressentir un plaisir enfantin à voir Robin narguer les méchants, vivre sa romance avec Marianne et faire triompher la justice. Ne boudons pas ce plaisir, et allons chercher ailleurs les autres plaisir singuliers et solitaires auxquels nous autres vétérans du cinéma nous livrons dans les recoins de nos boîtes noires.