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    Les Aventures de Robin des Bois
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    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Un film qui pourtant son âge (1938) est toujours un plaisir à regarder . Un charme un peu désuet peut être mais un très beau casting et un beau Technicolor .
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2009
    Curieuse coïncidence pour Errol Flynn qui, cinq ans après avoir débuté au cinéma, hérite du rôle de Robin de Locksley (dont il est le descendant !!). Un rôle à sa mesure, l’un de ses plus beaux et qui le lui rendra bien.
    Les Aventures de Robin des Bois (1938) est le premier blockbuster produit par la Warner, doté d’un budget astronomique (pour l’époque, mais risible aujourd’hui), l’œuvre de Michael Curtiz & William Keighley, n’en reste pas moins l’une des meilleures adaptations les plus réussies. Beauté des décors (qu’ils soient en extérieurs, comme en intérieurs), le Technicolor offre là les plus belles couleurs pour un film épique, aux côté du célèbre tandem incarné par Errol Flynn & Olivia de Havilland.
    Ce Robin des Bois passionne, par son côté fougueux et plein d’humour, une histoire captivante, de multiples personnages et de l’aventure à foison, cette seconde adaptation est une bien belle réussite !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2013
    Errol Flynn est resté le plus célèbre des Robin des Bois. Quand Michael Curtiz, est appelé à la rescousse sur le tournage qui s'éternise (William Keighley a entamé le tournage) , le duo a déjà deux succès à son actif outre le fait que Curtiz est un réalisateur reconnu pour sa capacité à diriger les acteurs dans des grandes fresques. Le technicolor trichrome qui donne un aspect si particulier aux métrages par ses couleurs saturées rend ici tout son éclat. Les costumes de Milo Anderson et les décors Carl Jules Weyl confèrent avec le temps un côté kitsch luxueux au film qui fait des "Aventures de Robin des bois" un exemple unique dans le genre cape et d'épée. Cette vue parfois naïve de l'histoire rappelle les images d'Epinal quand héros et grands hommes remplissaient l'imaginaire de tous les enfants nés avant 1965 et principalement celui des petits garçons. Malgré cet aspect un peu daté le film reste étonnement et paradoxalement très actuel grâce au montage très nerveux de Ralph Dawson. C'est sans doute ce qui le distingue des autres films de l'époque , lui permettant de traverser sans dommage les décennies. S'ajoute à cela un casting grandiose où chaque acteur est parfait dans son rôle. Errol Flynn bien sûr qui compense une certaine rigidité par un abattage de tous les instants, Basil Rathbone parfait en Charles de Gisbourne (rôle repris dix ans plus tard dans la "Tour de Londres" de Lee Rowland) , Olivia de Havilland ravissante à souhait qui n'a que d'yeux pour le bel Errol qu'elle côtoiera à l'écran à de nombreuses reprises et aussi le très polyvalent Claude Rains qui livre en Prince Jean une de ses meilleures prestations, mariant avec bonheur la plus extrême onctuosité avec la cruauté la plus brutale. Concernant tous les seconds rôles, ils complètent parfaitement ce casting royal avec une mention pour Alan Hale qui sera trois fois Petit Jean à l'écran et pour Melville Cooper en acolyte poltron de Gisbourne. Le tout est porté par la musique enjouée de Erich Wolfgang Korngold. Quand tout le monde est à l'unisson, le chef d'oeuvre n'est pas loin. Cette osmose parfaite de tous les ingrédients explique que toutes les reprises honorables qui ont vu le jour depuis nous ramènent toujours au film magique de Curtiz et au collant vert d'Errol Flynn. Si vous ne l'avez pas encore vu dépêchez-vous de vous procurer la très belle édition DVD de la Warner, remplie de bonus explicatifs sur la genèse et la construction du film.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Même si "Les aventures de Robin des Bois" est loin d'être le meilleur film retracant l'histoire du célèbre hors-la-loi, il demeure tout de même sympathique. Néanmoins, cela ne va pas plus loin. Errol Flynn peine à convaincre dans le rôle de Robin et les costumes "kitch" de l'époque font aujourd'hui sourire: collants de mise, tenues "flashy", plume colorée sur des chapeaux fantaisies. Les combats d'épées valent toutefois le détour.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2011
    Un film d'aventures très classique, le côté manichéen est poussif mais on se plaît encore à voir ses décors qui font un peu rêver, et ce héros à la belle gueule qui sauve la veuve et l'orphelin. On suit le complot du prince Jean et ce film de 1938 tout de même est très bien avec le Technicolor. Pour les fans de ce genre, moi j'ai passer un bon moment.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2009
    Un des plus grands films d'aventures et de cape et d'épée de l'histoire. Errol Flynn bondissant, Olivia de Havilland tout en charme et d'élégance. Michael Curtiz aux commandes pour un film qui rassemble humour, duel, romantisme avec décors et costumes superbes. Il s'agit en plus d'une adaptation fidèle. Intemporel et superbe de bout en bout, chef d'oeuvre absolu, largement sa place dans n'importe quel top100 (moi il est carrément l'un des 20 meilleurs films de tous les temps).
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2011
    Ce film d'aventures représente bien la quintessence du cinéma hollywoodien de la belle époque, tout est soigné et l'ensemble est rempli de charme par le léger coup de vieux qu'il a pris. Le Technicolor est flamboyant, les décors très bien faits, la mise en scène est irréprochable, l'histoire comporte son lot de rebondissements, de rires et de frissons et les acteurs communiquent tous leur plaisir de jouer. Ici, aucun personnage n'est nuancé, les gentils sont très gentils et les méchants très méchants et le trio que forme Basil Rathbone, Claude Rains et Melville Cooper est excellent, chaque acteur étant parfait dans son registre. Et il y a le bondissant Errol Flynn, le seul homme sur terre qui portait bien le collant et son charisme éblouissant.
    this is my movies
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    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2016
    J'ai toujours peur de voir des classiques, soi disant supérieur aux nouvelle moutures sur le même thème. Comparé à sa version de 92 avec K. Costner, celui ci lui est largement inférieur dans sa représentation du Moyen Age, avec ses costumes bariolés et sa reconstitution bien trop proprette, sans parler des duels, exécutés par des escrimeurs alors que la façon de se battre à l'époque était bien loin de l'escrime (la faute à des épées bien plus lourdes). Mis à part ces détails, on retrouve la reconstitution hollywoodienne dans toute sa splendeur : monumentale, occupant l'écran, fastueuse le tout sublimé par un Technicolor magnifique. Le scénario est assez classique, bien rythmé et devant la caméra, E. Flynn, même s'il ne manque assurément pas de panache et de présence physique, ne fait pas une démonstration incroyable de ses talents d'acteur, la faute à un rôle monolithique (comme tous les autres d'ailleurs). La musique est bien sûr omniprésente, accompagnant toutes les actions, les surlignant parfois un peu trop. Mise en scène gigantesque, costumes soignés, décors fastueux, dialogues impeccables, le film vieilli assez bien et reste un classique du genre de par son panache. D'autres critiques sur
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2018
    Dans la multitude de version de l'histoire de Robin des bois, on trouve bravoure et défense du plus faible à tous les étages et la version des années 30 est sans doute l'une des plus abouties : casting efficace, décors somptueux, musique et dialogues au cordeau.
    Zbrah
    Zbrah

    45 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Le « Robin des bois » de Michael Curtiz et de William Keighley est un grand film qui marque l’histoire du cinéma. Plus de soixante-quinze ans après sa sortie, il n’a pas pris une ride. Il suscite même beaucoup d’admiration. Déjà parce qu’il fait tout simplement moderne pour son temps. Le film est tourné entièrement en Technicolor, prouvant la volonté des studios de réaliser une œuvre ambitieuse. Le résultat est admirable, les couleurs sont jolies, les verts de la forêt de Sherwood idéalement mis en couleurs. Il y a de plus un grand soin porté aux costumes et aux décors. L’immersion dans l’histoire se fait ainsi facilement, et permet de gommer l’âge avancé de l’œuvre. Le héros joué par la star Errol Flynn est sympathique, grâce à un caractère pétillant à mi-chemin entre le bon vivant et le voleur arrogant. En bref, « Les aventures de Robin des Bois » est un film d’aventures agréable, un bon divertissement.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2020
    30 après sa première apparition au cinéma, le plus célèbre hors-la-loi justicier fait son retour dans l’une des productions les plus ambitieuses des années 1930, signée par la Warner Bros.
    Depuis le début de la décennie, le studio a fait sa réputation grâce aux comédies musicales et aux films de gangsters. Mais depuis la mise en application du restrictif Code Hays en 1934, les scènes obscènes et violentes sont bannies du grand écran, et en conséquence, les studios non pas d’autre choix que de se réinventer, en particulier la Warner, qui a fait son succès sur le registre censuré par le Code Hays. Le premier projet du studio en ce sens est le Songe d’une nuit d’été, adapté de la pièce de théâtre éponyme de Shakespeare, dès 1935, avec des acteurs plus habitués aux rôles de gangsters, comme c’est le cas pour James Cagney. C’est un consultant du film qui propose à la Warner l’idée de la prochaine adaptation, celle de Robin des Bois, afin de concurrence la Metro-Goldwyn-Mayer et ses films de cape et d’épée. Mais à la même période, la MGM envisage de poursuivre sur le genre musical de l’opérette, qui fait son succès récent depuis La Fugue de Mariette (1935), en mettant également en scène l’histoire de Robin des Bois. L’ennui, c’est que la Warner possède les droits pour l’opéra-comique et que la MGM possède des scénarios originaux de l’histoire. Un marché est donc conclu entre les deux studios pour que chacun obtienne ce qui l’arrange, à savoir, ce que l’autre possède.
    Un premier scénario est rédigé mais finalement abandonné, faute de convaincre la production, notamment en raison de l’absence du personnage de Lady Marian. Après l’engagement de deux nouveaux scénaristes, le script finit par être bouclé. Pour donner à sa nouvelle production toutes ses chances de séduire le public, la Warner adopte le procédé du Technicolor trichrome, une amélioration du procédé original mise au point en 1928 et qui permet pour la première fois de reproduire toutes les couleurs. Malgré quelques réticences de la part du public pendant la première moitié des années 1930, qui trouve que les couleurs sont trop saturées, Disney parvient à exploiter le potentiel de cette nouvelle technologie dans Blanche-Neige et les Sept Nains, son premier gros succès au box-office, en 1937. Dès lors, le Technicolor trichrome devient la norme pour les productions au gros budget, y compris pour Les Aventures de Robin des Bois, permettant de mettre en valeur la multitude de couleurs des costumes et d’apporter une touche de fraîcheur à cette comédie d’aventures.
    Initialement, c’est James Cagney, déjà sous contrat avec la Warner, qui est choisi pour interpréter le célèbre Robin des Bois, consacré par la critique grâce à sa prestation dans l’Ennemi public (1931), où il joue le rôle d’un charismatique gangster. Cependant, Cagney entre en conflit avec le studio et abandonne son rôle, laissant la place vacante. La production se tourne donc vers Errol Flynn, fort de son succès dans Capitaine Blood (1935). A ses côtés, la ravissante Olivia de Havilland incarne Lady Marian. L’actrice britannique est déjà connue du grand public puisqu’elle a joué avec Flynn dans Capitaine Blood, mais également dans Le Songe d’une nuit d’été de la Warner.
    Adaptée de multiples fois depuis la production de la Warner de 1938, l’histoire de Robin des Bois est très connue mais il n’est jamais vain d’en rappeler la teneur. Au XIIème siècle, le roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, parti en croisades, est capturé par le roi Léopold V d’Autriche et exige une rançon. Mais son frère, le prince Jean, refuser de payer et usurpe le trône, aidé dans sa traîtrise par Sir Charles de Gisbourne et le shérif de Nottingham. Face à eux, Robin de Locksley, seigneur saxon et archer redoutable, organise la révolte avec ses acolytes pour sauver les opprimés et rétablir le roi légitime sur son trône.
    Doté d’un budget considérable pour l’époque (2 millions de dollars de l’époque, soit plus de 30 millions en dollars d’aujourd’hui) et d’un procédé de film en couleurs particulièrement novateur qui mobilise les 11 caméras de l’époque capables de filmer en Technicolor trichrome, Les Aventures de Robin des Bois ne lésine pas sur les moyens mais n’évite pas les retards dès le début du tournage. Après deux mois, le co-réalisateur William Keighley, conseillé au studio par Errol Flynn, est limogé pour ses mauvais choix et le manque de vigueur qu’il insuffle aux scènes d’action, et remplacé par Michael Curtiz, qui a déjà dirigé Flynn dans Capitaine Blood. Le cinéaste n’hésite pas à reprendre certaines séquences tournées par son prédécesseur et se rapproche même du lieu de tournage de l’adaptation faite par Douglas Fairbanks, en Californie, probablement pour donner un nouveau souffle au tournage.
    Considérée aujourd’hui comme un classique du cinéma d’aventures, ce joyeux et naïf long-métrage profite d’une gaieté qui contraste avec la répression sanglante du prince Jean. Errol Flynn, digne successeur de Douglas Fairbanks, éblouit le public avec ses yeux bleus et son sourire « Colgate », au point qu’on puisse avoir l’impression d’être face à un cliché de beauté masculine. Néanmoins, autant enfant joueur et habile que jeune homme charmeur, charismatique et plein de panache, sa prestation crève l’écran et la star montante n’hésite pas à réaliser la majorité des cascades, pour le moins nombreuses et impressionnantes. Quant à Olivia de Havilland, son innocence est assez représentative de l’ensemble du film mais son charme est toujours aussi intact. Les codes de la romance médiévale ne sont pas épargnés, à tel point que cette aventure pourrait très bien surgir d’un conte pour enfants. Quel contraste quand on compare les précédentes productions de la Warner à celle-ci. Le virage est total.
    Après la dernière grande adaptation de l’histoire de Robin des Bois au cinéma, avec la version muette de 1922 où Douglas Fairbanks incarne le prince des voleurs dans des cascades de haute voltige, cette nouvelle production est l’œuvre d’un studio en quête de nouveaux thèmes, à tel point que les noms de ses deux réalisateurs ont totalement été oubliés par la postérité. Malgré le retard de tournage et l’explosion du budget de production, la Warner est satisfaite et consciente d’avoir donné naissance à une « super-production » de cape et d’épée capable de rivaliser avec les films du genre de la MGM.
    A sa sortie, le film le plus coûteux du studio est un grand succès et impressionne par sa mise en scène et sa photographie, et contribue à l’essor du swashbuckler (genre de littérature d'aventure qui se concentre sur un personnage héroïque qui est habile dans le jeu d'épée, l'acrobatie, la ruse et les idéaux chevaleresques) durant cette période. Ce triomphe dans les salles s’accompagne également d’une reconnaissance lors de la onzième cérémonie des Oscars, où le film est nommé dans quatre catégories : meilleur film, meilleurs décors, meilleure direction artistique et meilleur montage. Malgré la victoire de Franck Capra et de Vous ne l’emporterez pas avec vous pour l’Oscar du meilleur film, les trois autres catégories récompensent Les Aventures de Robin des Bois et font du film le grand succès de la soirée. Depuis, la postérité a confirmé la qualité technique et le succès de ce long-métrage, en le sélectionnant pour intégrer le fonds culturel du National Film Registry et en l’honorant d’une place dans le classement du British Film Institute des films à avoir avant l’âge de 14 ans. Grâce à des décors médiévaux, des costumes chatoyants, des couleurs vives, ainsi que de nombreux figurants et cascadeurs, Les Aventures de Robin des Bois dispose de moyens considérables ayant fortement contribué à son succès. Toutefois, cette comédie d’aventure au ton guilleret et ingénu, bien que considérée comme un chef d’œuvre, ne doit pas être vue avec l’intension de trouver une trame dramatique ou réaliste. Ici, l’important, pour le spectateur comme pour Robin des Bois, c’est de s’amuser.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Film culte du cinéma de cape et d’épée qui a bercé mon enfance de tout jeune cinéphile, Les Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz et William Keighley est pour moi un film juste inoubliable car m’ayant permis de me passionner pour ce personnage mais aussi pour cette période moyenâgeuse qui m’inspira de nombreuses histoires avec les jouet de mon enfance, notamment en reconstituant des batailles et des combats de chevaliers. Parti pour les croisades, le roi Richard Cœur-de-Lion est fait prisonnier par Leopold d’Autriche qui demande une rançon. Plutôt que de payer, le prince Jean, frère du roi, s’installe sur le trône d’Angleterre, aidé de son bras droit, l’infâme Charles de Gisbourne. Robin de Locksley, jeune seigneur saxon et archer de grande valeur, refuse de reconnaître l’usurpateur normand et organise dans la forêt de Sherwood la résistance pour lutter contre le prince Jean et sauver le roi Richard. Sorti le 14 mai 1938, Les Aventures de Robin des Bois est depuis ce jour le film le plus emblématique du célèbre archer d’Angleterre et occupa une place importante dans l’évolution de l’industrie du cinéma. Il faut en effet savoir que le film de Curtiz et Keighley fut l’un des tous premiers « blockbusters » du cinéma car ces Aventures de Robin des Bois furent à l’époque le film plus cher jamais produit par la Warner Bros pour un budget avoisinant les 1 900 000 dollars, ce qui était pour l’époque une somme astronomique ! Et pire, le film failli mal finir à cause des dépassements de budget conséquents, qui atteindra au final les deux millions de dollars ce qui correspond aujourd’hui à un budget de trente millions, et par les délais difficile à respecter. Et il faut aussi signaler que ce film de 1938 est un des premiers à sortir en couleur grâce au procédé du Technicolor qui était seulement utilisé pour les comédies musicales de l’époque. En sortant un film d’aventure dans ce format, la Warner visait à proposer un film plus ambitieux que le reste des productions du moment. Et une fois dans les salles de cinéma, Les Aventures de Robin des Bois furent un grand succès commercial et le film ressortira même en 1948 pour être encore un succès. Il fut par ailleurs nominé dans la catégorie de Meilleur film à la cérémonie des Oscars de 1939 et reçus trois statuettes : Meilleure direction artistique, Meilleur montage et Meilleure musique. Mais maintenant venons-en au film si vous le voulez bien. Découvert lorsque j’étais tout petit sur une cassette VHS enregistrée, je crois que Les Aventures de Robin des Bois était un des films que je me repassais le plus avec les James Bond version Sean Connery et Roger Moore. Il a tout simplement contribué, et sans que je le sache, à l’amour que je porte pour le cinéma aujourd’hui. Comment ne pas être impressionné lorsqu’on est tout petit par ces décors pleins de couleurs, les combats d’épées, les concours de tirs à l’arc et autres embuscades tendues par Robin des Bois et ses hommes dans la forêt de Sherwood ? J’ai tout de suite été emporté par ce film car il possède une histoire passionnante de bout en bout car reprenant cette légende de Robin des Bois et nous retrouvons ainsi tous ses éléments principaux : la forêt de Sherwood, Lady Marianne, Petit Jean, frère Tuck, le prince Jean, les batailles, l’arc et les flèches ou encore ce côté romanesque. Le film est très dynamique grâce à ses multiples morceaux de bravoures comme la bataille finale dans le château et le superbe duel à l’épée opposant Robin à Charles de Gisbourne, la meilleure scène d’action du film et je trouve les chorégraphies du combat très bien orchestrés par les acteurs et les cascadeurs pour l’époque. Et certaines scènes restent encore aujourd’hui magiques comme tous les moments de rencontre qui réunissent des personnages pour la première fois dans l’histoire comme cette belle scène de combat de bâton entre Robin et Petit Jean ou le duel comique entre notre prince des voleurs et frère Tuck. Et quand je n’étais qu’un tout jeune passionné de cinéma qui ne le savait même pas encore et qui voyait les grandes scènes de festin, et bien celles-ci me donnaient toujours une sensation de faim et c’est encore le cas aujourd’hui car quand vous voyez ces grands repas dans la forêt de Sherwood où les hommes s’empilent des sangliers et des poulets grillés au feu, il n’y a rien de mieux pour vous mettre l’appétit à la bouche ! Le film de Michael Curtiz et William Keighley était pour l’époque une totale réussite artistique, mais aujourd’hui et chez certains spectateurs, ce côté kitch avec les costumes moulants, les décors en carton-pâte et les couleurs très flashy ne passeront plus. Personnellement cela ne m’a pas dérangé, à cause du souvenir de ce film mais j’aime aussi cette ambiance de film de cape et d’épée à l’ancienne, et il faut quand même remettre le film dans son contexte de sortie, il date de 1938, il a donc aujourd’hui 76 ans d’où cet aspect qui est aujourd’hui pour nous spectateurs vivant en plein début de XXIème siècle, très dépassé. Mais cela n’empêche pas Les Aventures de Robin des Bois d’être selon moi un film culte du cinéma où tout est parfait, du scénario à la musique, qui est, elle, de son côté, peut-être trop présente mais c’est l’époque qui voulait sas doute ça, en passant par la mise en scène et aussi et surtout par les acteurs. Car cette adaptation de la légende de Robin des Bois ne serait rien sans son interprète principal qui a donc permis de hisser ce film parmi les meilleurs du genre et à peut-être même contribué à en faire de lui la meilleure adaptation de cette incroyable légende, j’ai nommé : le grand Errol Flynn. Armé de son arc, vêtu de son chapeau inoubliable, portant magnifiquement la moustache et la barbiche et le tout accompagné de ses collants verts moulant juste mythique, l’acteur américain trouvait en ce film l’un de ses rôles les plus mémorables au cinéma. Souvent parodié avec les fameux collants verts comme par exemple dans OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius où Jean Dujardin les portes très bien, Errol Flynn est sans doute LE visage cinématographique de Robin des Bois par excellence : charismatique, plein de panache, pétillant, courageux et déterminé, jamais Robin des Bois n’aura été aussi bien interprété au cinéma, mais n’oublions tout de même pas les prestations de Kevin Costner et de Russell Crowe toutes les deux excellentes car apportant plus de crédibilité, de noirceur et de réalisme au personnage. Reposant sur les épaules de la star qu’est Errol Flynn, le film de Curtiz fait également intervenir une autre légende du Septième Art qu’est Olivia de Havilland dans le rôle de Lady Marianne et qui tournait son quatrième film en la compagnie d’Errol Flynn et les deux acteurs tourneront ensemble encore quatre autres films de plus après Les Aventures de Robin des Bois. Le couple fait des étincelles à l’écran et apporte cette touche de lyrisme et de sentiments pour que le long-métrage remplisse parfaitement son cahier des charges de film de cape et d’épée. Avec de parfaits méchants superbement interprétés par Basil Rathbone et Claude Rains, ces Aventures de Robin des Bois constituent le parfait film d’aventure à l’ancienne de l’âge d’or d’Hollywood, à voir et à revoir ne serait-ce que pour Errol Flynn et ses joyeux compagnons de Sherwood qui mènent la vie dur au prince Jean. Un film culte de mon enfance et aussi du Septième Art que je vous recommande chaudement chers lecteurs et lectrices.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Un chef d'oeuvre. La meilleure adaptation de Robin des bois portée à l'écran. Errol Flynn incarne très bien le prince des voleurs.
    sword-man
    sword-man

    84 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2012
    Bien que l'on connaisse l'histoire par coeur, ce mythe sur la liberté, la résistance, la justice reste intemporel et universel. Malgré son âge, on se laisse aisément emporté, grâce à son rythme soutenu, ses cotumes en collant fantaisistes, ses acteurs théâtral, Erron Flynn en tête, assez charismatique et à jamais enfermé dans le rôle de robin des bois, ses décors de luxe kitsch, mais flou à l'image, l'utilisation de la profondeur de champ n'existant pas à l'époque, il faudra attendre "Citizen Kane". Mais surtout on retiendra l'utilisation abusive de la couleur: du rouge, du vert, du violet, du rose, du bleu. Premier film en technicolor, elles n'ont aucune utilité si ce n'est pour frimer, un peu comme la 3D relief maintenant.
    C'est très naif comme film, comme beaucoup de vieux film, mais allez comprendre, on s'en fiche, c'est du rêve.
    seblecaribou
    seblecaribou

    38 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    Très bon film de cape et dépée, rythmé et drôle un bon petit plaisir.
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