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Nicothrash
366 abonnés
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3,0
Publiée le 9 septembre 2020
Etant originaire de l'Oise, j'avais bien envie de découvrir ce film sur un tueur en série bien connu de la région qui avait la particularité d'être gendarme et d'enquêter sur ses propres crimes ! Le film relate chronologiquement les faits sans plus d'artifice en s'appuyant beaucoup sur la performance de Guillaume Canet. Ce dernier est bon mais la froideur émanant de son personnage s'étale sur tout le métrage, difficile du coup de ressentir quoi que ce soit et notamment lors de scènes de meurtre glaciales ... Comme souvent concernant le cinéma français, les seconds rôles sont moyens et la réalisation fait le stricte minimum. Alors oui ça se laisse suivre mais sans être palpitant non plus. Pas mal dans l'ensemble.
un polar à l'ancienne, lent, sombre, puissant avec des scènes violentes qui rendent le film terrifiant. avec les moyens modernes, de tels crimes auraient été rapidement élucidés mais à l'époque, c'était rudimentaire. Les acteurs sont bons, mais le film est pesant. Comme c'est une histoire vraie, c'est encore pire.
Je ne connaissais ni le film ni rien de l'affaire Alain Lamare, j'ai trouvé ce très bon film en streaming donc je ne suis ni partial ni objectif. Je constate simplement une belle réalisation de Cédric Anger efficace où je ne me suis pas ennuyé sur près de deux heures. Un Guillaume Canet étonnant en gendarme pourri et tueur sadique allant même a mené l'enquête sur des crimes qu'il a pourtant commis. Sombre avec une excellente reconstitution des seventies, une superbe B.O., voila du cinéma comme je l'aime !
Avec « La prochaine fois je viserai le cœur », le réalisateur Cédric Anger (parfaitement inconnu) revient sur un fait divers qui a ensanglanté le département de l'Oise en 1978. Son film est volontairement glacial et se contente de décrire les faits en présentant simplement le tueur en série et l'ensemble de son « œuvre ». Le résultat est un tantinet déstabilisant étant donné que cet homme est gendarme et qu'il est forcément engagé dans la recherche du tueur. Tout repose donc sur sa personnalité complexe et sur l'évidente implication de Guillaume Canet dans ce rôle surprenant. On était pourtant en droit d'attendre un embryon d'enquête policière ou, tout au moins, un profil psychologique qui permettrait de mieux appréhender le fonctionnement de ce pervers dont on a tout de même beaucoup de mal à comprendre les motivations. Il en résulte un film en demi-teinte qui ne m'a pas particulièrement convaincu. Dommage car le sujet est passionnant !
Guillaume Canet tient le film à bout de bras, il est plutôt convaincant et rapidement détestable. Le parti pris était de dépeindre cet affaire du point de vue du coupable au prétexte que le point de vue des enquêteurs était dû déjà vu. Bah pourtant, cela aurait été bien plus intéressant et la révélation finale aurait permis au film de sauver sa fin. Ici, aucun profil psychologique n’est adressé. Nous assistons à des faits survolés, sans sens. Pas d’explications. Vous me direz, comme dans beaucoup de faits criminels, qui ne répondent pas souvent à une logique. Mais il s’agit ici d’un film. Et le but n’est pas de s’ennuyer. Les dialogues ne sauvent rien, ils sont ternes et ne rendent que le personnage central que plus détestable. Aucune profondeur n’est donné aux autres personnages. La mise en scène n’est pas très riche non plus.
J’ai adoré suivre le parcours d’un homme torturé aux allures simples et rassurant grâce à l’interprétation magistrale de Guillaume Canet. Il incarne son rôle avec force et donne tout le relief au film
Un film français typique de ce dont on nous abreuve dans le soit-disant "grand cinéma" français. Une réalisation prétentieuse qui ne s'abaisse pas à poser ne serait-ce qu'un cadre et des personnages, si ce n'est attachants, au moins réalistes. La plupart des dialogues sont une délectation de beauferie bouffonne et de dialogues de sourds absurdes, la plupart des plans sont purement inutiles, comme spoiler: les pénibles longueurs lorsque Guillaume Canet marche ou se mutile (pourquoi ???). Une belle caricature homophobe lorsque l'on passe dans les quartiers homosexuels (spoiler: un homme... se caresse le dos en se mettant à moitié nu en pleine nuit ????). Quant à l'image, espérons que vous n'avez pas les yeux trop fatigués, car vous bou***rez du filtre bleu bleu et BLEU. A la trappe le blanc et le rouge, nous sommes dans une France bien grisâtre et même la peau des jeunes femmes est blafarde. D'ailleurs, aucune place pour les minorités dans ce monde de 1978, juste une métisse spoiler: qui se fait flin**er, à un moment, heureusement qu'ils l'ont choisie avec une peau bien claire ! Dès les premières minutes, on s'attache à nous appesantir dans un climat "oppressant", pratiquement aucune BO, de toute façon, en France, on n'a jamais le budget pour ces co***ies, on n'a d'ailleurs même pas le droit d'entendre Les Mots Bleus en Français lorsque spoiler: Franck lance le tourne-disque pour danser avec Sophie ... Le meilleur pour la fin : un Guillaume Canet "grandiose", dont on ne comprend absolument pas le contraste entre ses sautes d'humeur, qui étaient visiblement censées donner une impression d’accélération au film à force qu'il se sent de plus en plus acculé (raté). Entre ses crises d'hystérie et les phases d'amorphisme pendant lesquelles il n'articule pas suffisamment pour que je puisse comprendre ma propre langue maternelle, je n'ai pu entendre de lui qu'une ou deux phrases de plus de trois mots, quelle belle prouesse d'acteur ! Sans compter son portrait robot, qui est un véritable fdg en puissance ! Bref, encore un film qui transpire le gros budget très bien (rires) utilisé. De toute façon, en France, un film sans acteurs connus, ça ne marche pas (exemple Sauver ou périr), un acteur connu ça pompe 90% du budget total et le reste ne permet plus que de faire de la m***e, sans compter que les plus gros financeurs sont des enc***s qui se font une joie de tuer les petits réal' un temps soit peu intéressants. Vive la France !
Plutot pas mal. La prochaine fois je viserai le coeur est l'histoire d'un fait divers réel ou un gendarme est un serial killer. Quelques passages un peu longuets, mais au final assez distrayant. Pas mal.
Un thriller nerveux et tendu, qui une fois n'est pas coutume adopte le point de vue du tueur en faisait de lui le héros de la fiction. Guillaume Canet est très flippant, la réalisation est top et l'ambiance sombre fonctionne.
Guillaume Canet est glaçant dans la peau de ce tueur de jeunes femmes ayant semé la terreur dans la France profonde de la fin des années 70. Il aurait largement mérité un César pour sa prestation. Il y a des types charmants dont on est à mille lieues de penser que ce sont des meurtriers. C'est vrai, ce serait trop facile sinon. Je suis désolé mais chez lui on voit tout de suite qu'il n'est pas net. Alors, c'est un gendarme. Il porte un uniforme. Une arme. Il inspire le respect. Il est là pour protéger les gens. Normal qu'il soit au-dessus de tout soupçon. Et c'est pour cette raison que l'enquête piétinera. Les forces de l'ordre ne songeant pas qu'il puisse être l'un des leurs. Les moyens technologiques n'étaient pas les mêmes non plus par rapport à aujourd'hui. Mais bon, comme je le disais, son visage parle pour lui-même et c'est là où Canet est très fort. Lui, ne se définit pas comme fou car il sait ce qu'il fait. Il dit être maître de ses actes. S'il sera arrivé à longtemps, trop longtemps, caché sa double personnalité, sa dureté autant envers les autres qu'envers lui-même aurait dû mettre la puce à l'oreille. Il n'a aucun sens de l'humour. Aucun second degré. Aucune humanité ni pour ses collègues ni pour la fille avec qui il essaie de sortir (dont je ne vois pas ce qu'elle peut lui trouver) ni pour ses victimes évidemment. C'est un sociopathe, un psychopathe manipulateur, détestant tout le monde, extrêmement dangereux, n'ayant aucune pitié, aucun remords ni regrets. Comme si sa personnalité ne suffisait pas, Anger dresse un climat pesant (car le temps joue contre les policiers), lourd, gris comme le ciel d'un mois de novembre, sans le moindre rayon de soleil. Sa mise en scène épurée rappelle les polars de Melville. Ou ceux de Corneau à ses débuts. Un dernier détail. La peine de mort était encore en vigueur à cette époque. Et pourtant, elle ne le dissuadait en rien.
Tiré d'un fait divers survenu à la fin des années 70, "La prochaine fois je viserai le coeur" place le spectateur aux cotés d'un tueur. Ce dernier présente l'originalité d'être un gendarme. Le cinéaste Cédric Anger nous présente le meurtrier de la manière la plus neutre, la plus réaliste possible. Il ne cherche pas à en faire un monstre ni un saint (plus dure dans ce cas) mais bien à montrer le caractère ordinaire (du moins en apparence) du personnage. La psychologie du gendarme reste le principal intérêt de ce long métrage tout comme l'acteur qui l'interprète. Guillaume Canet nous livre une superbe prestation. C'est la réalisation qui ne s'avère pas à la hauteur avec un cruel manque de personnalité et d'audace. Dès lors, On ressent moins le choc de cette histoire mordbide et violente. Un peu plat mais jamais ennuyeux.
D’après le vrai fait divers qui sévit dans l’Oise à la fin de la décennie 70, les meurtres infâmes commis par un gendarme, la raison du pourquoi et comment l’enquête piétina, la dualité Police et gendarmerie présenta ses failles, un de ses membres à la personnalité instable eu accès aux dossiers, conduisant au ralentissement de l’investigation. C’est glaçant comme scénario catastrophe, un moyen de prévention après la reconnaissance des erreurs, notamment au niveau du recrutement pour contrer ces cas psychologiques.
Le côté glacial, délibéré, et la lenteur générale du film mettent quelque peu le spectateur de côté. On assiste donc froidement à un enchainement de crimes, à un semblant d'amourette, tout en n'apprenant à la finale pas grand chose sur ce tueur ou sur l'enquête elle-même. Et pour cause, le film est entièrement tourné du point de vue de ce psychopathe qui peine à exprimer quoi que ce soit, ne serait-ce même qu'un sourire. L'interprétation de Canet dans ce sens est donc impeccable, et il nous fait tenir jusqu'au bout afin de savoir enfin ce qui va lui arriver, mais on est un peu trop mis à l'écart pour s'impliquer réellement. C'est bon mais froid, bien trop froid...