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Un visiteur
2,0
Publiée le 14 novembre 2014
Très belle interprétation de Guillaume Canet, avec un rôle noir dans lequel je ne l'avais encore jamais vu. Par contre, l'histoire est "plate", le film est long sans rythme. Un peu déçue.
Bien interpréter, glauque à souhaits, une bande-son originale, un bémol cependant, film trop long, un peu mou et lent, répétitif, l'enquête proprement dite est survolée, on se pose beaucoup de questions qui sont sans réponse quant à l'investigation. Un satisfécit toutefois: Guillaume Canet est excellent. A voir tout de même.
Une mise à l'écran réussie d'une affaire criminelle que je ne connaissais pas et qui fait froid dans le dos. Forcément le scénario est bon et on accroche vu qu'on s'imagine qu'un criminel comme ça a vraiment existé.L'approche est toutefois relativement originale pour un film policier puisque l'on connait directement le nom du criminel et que l'on voit comment celui-ci parvient à échapper à la police. Le rythme du film est un peu lent au début mais sinon l'intrigue est bien construite pour faire monter le suspense jusqu'à la fin. Guillaume Canet est impeccable dans le rôle du criminel à deux visages si bien qu'on se met paradoxalement à stresser lorsque les preuves contre lui s'accumulent !A voir pour les amateurs du genre et notamment ceux qui se rappellent de l'affaire.
Très beau titre pour mauvais film ou film plutôt raté ! En adaptant ce tristement célèbre fait divers qui voyait un gendarme tuer des jeunes filles auto-stoppeuses puis enquêter sur ses propres crimes, le réalisateur Cédric Anger avait là un sujet en or. Mais le choix de prendre le tueur comme principal protagoniste (on ne le quittera pas de tout le film, il est de tous les plans) est osé mais nous laisse au final plus que dubitatifs. Guillaume Canet qui interprète ce serial-killer n’est pas mauvais mais n’a pas vraiment la carrure et le physique de l’emploi. On a du mal à avoir peur de lui, ou tout du moins à le détester, et l’empathie qu’il provoque sporadiquement est gênante. Ensuite, le film est sans aucun rythme et pâtit d’une monotonie ambiante que ce soit dans l’enquête ou même la mise en images des meurtres. Aucune angoisse, aucun malaise ne ressort de « La prochaine fois je viserai le cœur ». Le personnage de la femme amoureuse, joué par Ana Girardot, est mal écrit et ne sert en aucun cas le film, ni la psychologie du tueur. On attend donc las et aux portes de l’ennui qu’il se fasse arrêter. Et au bout du compte on n’entre jamais vraiment dans la tête de cet illustre meurtrier avec ce long-métrage clinique et froid.
"La prochaine fois, je viserai le cœur", un film signé Cédric Anger ; basé sur une histoire réelle, le film arrive à nous captiver pleinement du début à la fin. Pour une production Française, on peut dire que cette œuvre a pleinement remplit ses objectifs. Oscillant entre double identités et histoire d'amour, scènes policières et psychologiques, Franck reste un personnage mystérieux jusqu’à la fin du film parfaitement interprété par Guillaume Cannet. On voit clairement le mal-être de ce personnage, en effet, Franck est froid, même quant il s’agit d'exprimer ses sentiments, il ne laisse rien paraître, et c'est bien ceci qui donne ce côté angoissant et sinistre au film. De ce fait, on ne sais jamais vraiment quant un événement va arriver tellement il est imprévisible. On se laissera même surprendre par quelques sursaut bien placés ou encore, par un jeu sur les plans faisant penser qu'il va se passer quelque chose d'important, mais en fait, le contraire se produit.
Passons maintenant aux points négatifs. Concernant l'histoire d'amour, je trouve que celle-ci démarre beaucoup trop rapidement et s'arrête brutalement sans laisser d'explication concernant Sophie (On en obtiendra quand même juste avant le générique mais une version filmée n'aurait pas fait de mal). Même chose concernant le sort de Franck, seulement une phrase nous l'explique. Quant aux personnages secondaires, on aura beaucoup de mal à s'attacher à eux. Pour finir, la musique « angoissante » est un peu trop présente durant les premières minutes comparé aux faits qui se déroulent. Sûrement un souhait de Cédric Anger de "planter" le décor dès le début.
Malgré ces quelques points, je vous conseille fortement de voir ce film, non seulement pour l'aspect historique, mais aussi pour l'aspect psychologique.
Le parti pris du film (suivre le psychopathe dans sa "mission") est intéressant mais le résultat final est mitigé. Le jeu de Guillaume Canet ne m'a pas permis de vraiment ressentir les souffrances de son personnage. Du coup je n'arrivais pas à comprendre sa motivation. Dommage puisque le but était de suivre l'évolution du psychopathe. Mention spéciale par contre à la photographie du film, j'ai bien aimé les décors brumeux en pleine campagne.
un guillaume canet froid et sans remord surement sans toute sa raison mais qui tue tout de même. les années 70 sont parfaitement reconstituées et on a même une chanson de christophe en italien. ce personnage est inquiétant mieux valait ne pas croiser son chemin.
Un Guillaume Canet magistral au top!!! film noir, sombre et qui donne des frissons!! Tout est très bien monter et captivant pendant les 1h50 du film. Nous sommes emporter pendant tout le film. Il y a beaucoup de rebondissements et la tension monte de plus en plus. Guillaume Canet est surprenant endosse ce rôle de tueur à la perfection. Ttrès beau film!! BRAVO!!!
"La prochaine fois je viserai le cœur", film tiré d'un fait réel pour le moins terrible et incroyable, est bien à l'image et à la hauteur de l'horreur de cette histoire, complètement hors du commun ! En dépassant le simple polar qu'il n'est pas du tout, Cédric Anger fait beaucoup plus que de relater et de mettre en scènes les événements, les faits et gestes du "Tueur fou de l'Oise" (ou l'affaire Alain Lamare), car il va bien plus loin en nous plongeant littéralement dans la peau et la personnalité de ce personnage ambigu, torturé, névrosé et j'en passe tellement son psychisme semble complexe et inquiétant... Toujours réservé à propos de Guillaume Canet, trop lisse et inexpressif à mon avis, il est alors là, l'Acteur idéal au point de ne voir à travers son physique, son visage impassible, qu'un dangereux individu où toute émotion et sensation semble gommée le plus souvent de son regard... En même temps de part ce jeu glacé et distant, le mal être, les affres et les obsessions de Franck traduisent une peur et un malaise général qui envahissent entièrement le film, qui nous enveloppent dès sa présence à l'écran en donnant une tension et même une angoisse de plus en plus prégnante, comme si celle-ci émanait de tous les pores de sa peau ! Que ce soit chez lui dans cet univers sordide, véritable PC de guerre, avec ses conditions de vie et ces supplices qu'il s'impose, ou dans son travail où il semble être un élément modèle, dangereux, inattendu et implacable pour ses collègues ainsi que lors de ses accès de folie qui dépassent l'imagination, ce gendarme hors norme nous tétanise ! Et ceci malgré son autre facette, lorsqu'il est en communion avec la nature dans laquelle il devient tout à coup différent et sensible... Ce film dégage donc une atmosphère trouble, pesante et noire tout au long de sa durée par le héros lui-même bien sûr, et aussi par le traitement des images très grises dans une ville et une campagne d'une tristesse infinie, ainsi que par les personnages secondaires très importants pour le déroulement des faits. Ceux-ci gravitent autour de Franck, en tant que chef, collègues, et il y a aussi et surtout cette jeune femme qui fait son ménage et avec qui il a une relation difficile, pleine d'envie et de dégoût à la fois. À ce propos, l'actrice Ana Girardot rend cette fille Sophie qui croit à un amour possible, incroyablement et terriblement humaine et vulnérable, entièrement sous l'emprise des griffes de ce psychopathe imprévisible et manipulateur. Un film dur, très réaliste et âpre que nous livre là Cédric Anger, un film qui fait froid dans le dos et dont on sort avec un sentiment d'effroi doublé d'un questionnement sans réponses !
Comme dans SK1 que j'ai vu juste avant, il s'agit de l'histoire d'un tueur en série, mais la narration est différente, puisque c'est le tueur qu'on suit en permanence. La mise en scène est parfaite et Guillaume Canet exceptionnel. Pour en revenir aux affaires qui ont inspiré les deux films, je m'interroge néanmoins sur le fait que le gendarme tueur de l'Oise n'ait pas été condamné à la même peine que Guy Georges (SK1).
Le tueur-gendarme est interprété par Guillaume Canet dont la performance est de grande tenue (son meilleur rôle ?!) on peut se poser la question de l'âge, Lamare était âgé de 22 ans alors que Canet en a 41. La sobriété de la forme est d'une maitrise parfaite, correspondant ainsi au fond avec quelques détails bien venus (la lutte police-gendarme, la honte de l'institution militaire). Une belle réussite, en espérant qu'enfin Cédric Anger saura mettre à profit.
grand fan de "faites entrer l'accusé", j'avais été sidéré par l'histoire d'Alain Lamare, ce gendarme fêlé qui avait terrorisé l'Oise dans les années 70 (l'épisode s'appelle "état de démence") et enquêté sur ses propres crimes. alors je suis allé voir ce film, avec toutes les réserves que j'ai dès que je vais voir un film français... (réserves que je n'avais pas en allant voir "Zodiac" de D.Fincher par exemple) hé bah j'ai pas été déçu, enfin à propos de mes réserves, pas du film. c'est lent, c'est une succession de scènes "bis", aucun moment clef, aucune scène qui marque (ce qui est une réelle performance quand on connaît les faits) et pire, l'enquête est totalement sacrifiée au profit de la psychologie du criminel... enfin par psychologie entendez "qu'est ce qu'il foutait de pas bien intéressant entre 2 agressions". donc au final, on a une histoire vraie dont on se passe de 90% des faits qui pourtant sont hallucinants (et parfaitement connus) pour faire 2h sur tout le côté annexe, moins intéressant et évidemment moins circonstancié... qui au final est donc probablement en grande partie romancé. j'ai eu l'impression de mater un téléfilm un mardi soir sur Fr3. hyper décevant par rapport à ce que ça aurait pu (dû?) être avec une telle histoire.