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Un visiteur
3,5
Publiée le 15 novembre 2014
?#?LaProchaineFoisJeViseraiLeCoeur? ça fait un sacré hashtag mais c'est aussi un sacré film. Au delà du film, c'est surtout choquant d'assister aux actions d'un tueur fou qui a vraiment existé (et qui existe encore). Parfaitement mis en scène et magnifiquement interprété, à faire froid dans le dos.
Un film avec une ambiance glaciale. Une vraie histoire qui se devait être filmée. Dommage que l on voit juste la fin de la série de tueries de ce serial Killer qui a endeuiller l Oise. Une superbe interprétation de Guillaume CANET.
Je viens de sortir du cinéma. Ce film est nul et honnêtement je pèse mes mots, très déçue, c'est d'une lenteur, aucun suspense, le scénario a ni queue ni tête alors qu'il pouvait faire de cette histoire quelque chose de génial. Encore une fois le cinéma français n'est pas à la hauteur et ne progresse pas malheureusement. Je ne le recommande pas et ne comprends pas les critiques positives des spectateurs et de la presse!!!!!!! MYSTERE...........
Avec la multiplication de films tirés de faits réels, il faut bien le dire, on se méfie de plus en plus. Et pour une fois, c'est très réussi. Dès le départ on nous explique que les scénaristes ont utilisé les rapports officiels afin d'écrire l'histoire et que les passages où le personnage principal est seul ont été scénarisés tout en étant au plus proche de la réalité. Et ça se ressent lorsque l'on voit le film. L'histoire est intéressante et prenante mais elle ne va pas dans des délires inimaginables et impossibles dans la vie réelle. Du coup, on y croit à 100%. La réalisation est très soignée, la lumière est belle et le tout crée une atmosphère particulière qui correspond exactement au sujet. Guillaume Canet interprète parfaitement ce gendarme étrange, froid et psychopathe qui essaie, par moment, d'être comme tout le monde. C'est surement l'un des plus beaux rôles de l'acteur. Un bon polar que l'on peut largement conseiller.
L'Oise venait à peine de sortir de l'angoisse née des méfaits du "Tueur de l'ombre" (Marcel Barbeault) - sa traque dura 7 ans de 1969 à 1976 - que débutait une nouvelle affaire de tueur en série, celle du "Tueur fou de l'Oise" (une petite année durant. de mai 1978 à avril 1979). Aucun suspens - dès l'affiche - avec "La Prochaine fois, je viserai le coeur", 3e "long" de Cédric Anger, on sait à quoi s'en tenir quant à l'identité et la qualité de l'assassin (un seul homicide réussi, et cinq tentatives) : Alain Lamare (rebaptisé, par nécessité, Franck Neuhart), un gendarme appartenant à une brigade du PSIG (Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie), participe (avec un beau zèle - masochiste) aux investigations concernant ses propres crimes ! Ce qui intéresse le scénariste (adaptant un récit romancé de l'affaire, "Un Assassin au-dessus de tout soupçon") et réalisateur, c'est l'approche psychologique : "dans la tête du psychopathe" (Lamare sera reconnu irresponsable, car atteint d'une forme rare de schizophrénie - ordonnance de non-lieu en 1983 - et est toujours interné). Cette ambition n'est qu'incomplètement accomplie dans ce film frisant les 2 heures - il s'agit d'une esquisse de "profil", par la présentation de l'environnement familial, sentimental et professionnel de l'intéressé, principalement. On regrettera que le passage à l'acte soit plus montré (longuement, et sur un mode monotone) que démontré..... Tout repose sur Guillaume Canet, la quarantaine, devant incarner un jeune psychotique de...22/23 ans.... Encore un casting irréaliste, donc. De plus, GC n'est pas plus convaincant, nonobstant l'âge du personnage, en Lamare/Neuhart qu'en Agnelet chez Téchiné.
Guillaume Canet méconnaissable incarne ce tueur gendarme à la perfection. Le malaise du film est de montrer toute la douleur de ce personnage réel quand il passe à l'acte. Un film qui dérange.
Je connaissais l'affaire Alain Lamare par l'émission faites entrer l'accusé... elle m'avait fait froid dans le dos.... le film retranscrit parfaitement l'histoire.. très sombre, très froid... et un Guillaume Canet excellent. On en ressors sans un mot...
Un film sauvé par l'extraordinaire interprétation de Guillaume Canet, manque de rythme, d'explications sur le parcours du tueur, et beaucoup de répétitions.
L'exemple même de ce qui aurait pu être un très bon film: on met d'abord en valeur le récit "tiré d'une histoire vraie" puis on se contente de narrer les meurtres avec le comportement pour le moins étrange du tueur, un gendarme dans la vie. Exactement donc comme un documentaire télé qui ne possède pas de réel point de vue, le réalisateur raconte tandis que le spectateur devine...
Mais après ? Pourquoi ce film serait mieux que n'importe quel canard genre "Le Nouveau Détective ? Il n'y a, hélas, aucune raison à cela puisque la carte du pathos est jouée avec la régularité d'une horloge suisse d'un vulgaire gag comique d'un film de Max Pecas. Sans parler de la musique qui ne fait que re-souligner le drame de l'histoire, au cas ou l'on aurait pas compris !
Pourtant malgré ces cuivres lourdingues l'interprétation de Canet est plutôt bonne et ne souffre pas d'irréalisme, ainsi que certains l'ont écrit dans les critiques presse. spoiler: Et puis certaines séquences ajoutent curieusement du suspense au climax du film - par exemple la scène de poursuite en 604. Les passages en forêt dignes du manuel du parfait scout, par contre, souffrent de clichés mais tiennent à peu près la route surtout si on a déja lu Baden Powell: facile à comprendre, c'est soit tout noir soit tout blanc tel un ciel de banlieue.
Coupez le son et vous aurez au final l'impression de voir un giallo plus ou moins réussi des 70's, expédié seulement en vente vidéo.
Inspiré d’un fait divers survenu dans l’Oise en 1978, le film de Cédric Anger raconte comment un gendarme a pu être à la fois tueur en série et enquêter sur ses propres crimes. Avec ce polar qui n’en est pas un, il n’y a donc pas de suspense. Très vite on voit Franck tuer sa première auto-stoppeuse. Et dès qu’il enfile l’uniforme, on peut croire qu’il « aimerait s’arrêter lui-même », dixit le réalisateur. La fin est connue aussi, puisque le pandore, jugé irresponsable de ses actes, a été placé en hôpital psychiatrique. Puisque le justicier est l’assassin, la question n’est donc pas qui, mais pourquoi ? Pourquoi ce fonctionnaire rigoureux et exemplaire le jour, se montre parfois un peu trop zélé avec ses collègues ou un peu trop distant avec celle qui se pâme pour lui ? A la rigueur, son amour de la nature et une forme d’ascétisme peuvent expliquer sa misogynie. Est-ce suffisant pour se muer en psychopathe névrotique la nuit ? Même une schizophrénie inexplorée ne saurait expliquer ces pulsions mortifères. Alors mystère sur le mobile. L’habileté du film, c’est que même en nous plaçant du point de vue du gendarme, même en faisant dans la nuance et le psy, on n’est guère plus avancé. « Il n’y a pas d’explication à ses actes, dit Anger, c’est un type incompréhensible ». L’invraisemblable parait donc vrai. Ce tour de force, on le doit en partie à la remarquable performance de Guillaume Canet. Ses velléités de tendresse sont vite réprimées par son visage buté et son cœur fermé comme une prison à perpétuité. Bluffant.
La Prochaine fois je viserais le cœur est un bon film policier qui nous permet de replonger dans un fait divers qui défraya la chronique à la fin des années 70. A la manière d'un Columbo, on connait dès le début l'identité du coupable (de toute manière, le fait divers étant connu en France, une partie du public l'aurait su avant de rentrer dans la salle). Le suspense repose donc plus sur la manière dont il sera arrêté et sur ses rapports avec Sophie (découvrira-t-elle que l'homme qu'elle aime est un monstre ?, la tuera-t-il ?...), le tout étant renforcé par une splendide interprétation de Guillaume Canet et par une très bonne musique de Grégoire Hetzel. En sortant de la salle, on ne comprendra toujours pas la folie du personnage (est-ce d'ailleurs possible ?) mais on aura suivi avec de l'intérêt le parcours de ce meurtrier et la manière dont il a pu échapper pendant presqu'un an à une interpellation (notamment grâce à la fameuse guerre police/gendarmerie).