Des gendarmes à moustache, des estafettes et le papier peint de tes grand-parents. Nous voilà plongés en plein milieu des 70's qui font encore rêver les américains. Le pari était osé pour le réalisateur Cédric Anger : raconter l'histoire oubliée du "tueur de l'Oise" qui a effrayé la Picardie il y a 40 ans. Le fait divers incroyable de l'enquêteur-tueur. Mais Alain Lamare ce n'est pas Mesrine, sa légende sordide reste encore à construire. C'est là que... (la suite sur ma page)
Avec ce film, nous Voila replongés dans l'atmosphère des années 70, mais une atmosphère lourde et pesante, tant le suspense est bien mené. Le jeu de Guillaume Canet porte la tension à son comble, traduisant à merveille les tourments de ce gendarme meurtrier perturbé qui a commis tous ces actes odieux à l'époque. Cela rappelle un peu Mesrine, et le jeu de Canet celui de Cassel. Avec toutefois une autre intrigue, un autre montage, mais tout autant de brio. Réussi!
Lu quelques critiques négatives qui regrettent que le rythme du scénario soit lent, sans beaucoup d'action. Oui certes. Mais c'était sans nul doute le meilleur moyen de scénariser cette terrible histoire de tueur en série pour en conserver et restituer toute la froideur criminelle. Aucune raison de tuer, aucune intrigue, aucun mobile. Rien que la maladie mentale qu'on devine sous l'uniforme. Une absence (relative) d'action qui du coup conserve et renforce toute la violence des actes criminels portés à l'écran. Une brillante interprétation de Guillaume Canet. On n'est pas vraiment dans le film policier ni encore moins dans le thriller puisqu'il n'y a guère d'investigations, qu'il n'y a pas de pistes multiples ni donc de rebondissements. Un portrait psychologique plutôt, laissant la part belle à la présentation des faits et du mal sans chercher à en tirer toutes les ficelles.Troublant.
"La Prochaine Fois Je Viserai le Coeur" est un excellent film policier qui ne mise pas sur un suspense à couper au couteau mais sur un suivi psychologique ultra puissant du personne principal. L'histoire basée sur des faits réels est absolument passionnante de noirceur, le rythme du film est idéal et le jeu de Guillaume Canet vraiment irréprochable. Un film à voir vraiment, et qui donne froid dans le dos.
Dans le genre du thriller / polar à la française, ce film est superbe et bénéficie d'une bonne mise à l'écran de cette terrible histoire vraie. L'histoire se déroulant dans le nord de la France dans la fin des années 70, est prenante bénéficiant d'une très bonne reconstitution de ces années-là. On est happé par le film même si l'on sait plus ou moins comment ça va se terminer, mais presser de savoir si l'histoire se termine de la façon qu'on l'espère. Le casting est très bon, bénéficiant d'excellentes interprétations des différents rôles et d’un beau jeu d'acteurs avec : Guillaume Canet surprenant, Ana Girardot superbe et convaincante, Jean-Yves Bertelloot, Patrick Azam. Le métrage aurait gagné à avoir une vraie bande son dans le style sombre duquel il nous est montré car on ne peut pas dire qu'elle y soit très présente, et n'est pas de bon goût. Certaines scènes peuvent choquer cependant mais cela dit le film est captivant, bouleversant, surprenant et mérite grandement d'être vu de par son histoire choc ainsi que sur la psychologie du personnage. Ma note : 8.5/10 !!
J'ai visionné ce film au Méga CGR La Mézière lundi 17 nov à 20h. Guillaume Canet et Ana Girardot forment un duo très intéressant, lui dans un rôle qui lui sied parfaitement, elle qui monte en maitrise du métier. Un très bon thriller, une belle énigme et une reproduction de l'environnement de ces années fidèle. Guillaume Canet prend un poids de plus en plus influent dans les grands acteurs français.
L'excellent jeu d'acteur de Guillaume Canet ne suffit pas...
La musique accompagnant certaines scènes est digne d'un mauvais polar, le sujet est traité sans prise de risque, aucun point de vue, juste des faits, à la limite du reportage.
Film d'une lenteur et d'une platitude affligeantes qui prend le dessus sur le talentueux de Guillaume Canet.
Remarquable interpretation de guillaume canet , entre le film et le reportage hors des standards du policier habituel.malgres tout l histoire vous captive du début a la fin grace au magnifique travail des interpretres.
Si le propos de La prochaine fois je viserai le coeur est de provoquer un malaise persistant, le pari du film de Cédric Anger est totalement réussi. Ce portrait du tueur de l'Oise qui défraya la chronique à la fin des années 70 est glaçant au possible dans une exploration poisseuse d'une personnalité schizophrène et psychopathe. Pas d'empathie possible pour ce gendarme meurtrier habité de façon presque effrayante par un Guillaume Canet hallucinant. Le film est dérangeant par son impassibilité devant des actes abominables qui n'ont d'autre explication que l'esprit dérangé d'un homme dont on se demande d'où lui venait cette haine de l'humanité en général et des femmes en particulier (le scénario explore vaguement une piste mais sans insister outre mesure). Cette anatomie d'un monstre est radicale dans son traitement. Le spectateur est prévenu, ce film est sans pitié et n'offre aucun refuge psychologique. On a le droit de le trouver déplaisant mais il a l'honnêteté de ne pas se cacher derrière de petits arrangements avec la réalité.
Bravo à Guillaume Canet quelle interprétation... la froideur de son visage, il nous convainc totalement. Ce dire que l'histoire est vraie rajoute à la frayeur de côtoyer un individus sans savoir qui il est en vrai, et là un serial killer, on ne décroche pas un instant.
Canet joue a la perfection la folie meurtriere. je connaissais ce fait divers par l excellente emission "faites entrer l accuser". Bien retranscrit, on est captivé par ce gendarme qui glace lexsang par ça froideur Pas mal !
Quel dommage! Certes on y est allé car c'est un film avec Canet... Mais là, zero dialogue, du mal à comprendre la logique... Une fin à laquelle on s'attend mais sans dialogue, ce qui rend le film sans queue ni tête. Tant pis !