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    La Prochaine fois je viserai le coeur
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    449 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Histoire tendue et particulièrement glaçante dans ses meilleurs moments qui brosse remarquablement le portrait intime d'un gendarme / psychopathe aux pulsions criminelles et imprèvisibles! Tournage serrè et petit budget! Une histoire aux couleurs sombres, basèe sur le fait divers authentique d'un tueur qui a sèvit dans l'Oise à la fin des annèes 70! Un avertissement dans la scène d'ouverture nous stipule que nous sommes bel et bien dans une oeuvre de fiction! il a donc fallu imaginer certaines choses pour trouver des rèponses car on n'a pas vraiment d'explications sur les motivations du tueur après la projection finie! Alain Lamare a ètè internè depuis dans un asile psychiatrique et reconnu non responsable de ses actes parce qu'on n'a jamais rèussi à comprendre qu'elle ètait la folie de cet homme qui parcourt les routes dèsertes du dèpartement de l'Oise en prenant des jeunes femmes pour cible! Dans un contre-emploi inattendu et plus vrai que vrai, Guillaume Canet est rèellement habitè par ce personnage fascinant et complexe! Au point que l'acteur, mèconnaissable, a vraiment quelque chose dans le visage avec ce regard vide que ça en devient flippant! il est dans le film tel qu'il est sur l'affiche : troublant! D'ailleurs, il faudra compter (en toute logique) sur Canet pour être un outsider sèrieux dans la quête du Cèsar du meilleur acteur 2015! De plus, les seconds rôles sont très bien dirigès et ont parfaitement rempli leurs fonctions premières, notamment Jean-Yves Berteloot et surtout la prometteuse Ana Girardot qui nous surprend par son jeu minimaliste! Sans oublier la mise en scène virtuose de Cèdric Anger qui vise au bon endroit où panoramiques et plans sèquences, travellings et mouvements de camèra se disputent la première place! Ce qui rend encore plus l'impact des images avec une musique malsaine et glauque à souhait, qui nous met bien dans l'ambiance du film! Globalement, "La prochaine fois je viserai le coeur" est donc d'un très bon niveau en atteignant pleinement son but! Une rèussite...
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    22 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    A bord de voitures volées, il poursuit, il tue sans perversité voyante,( du moins dans le film ). sans cause apparente, maladroitement, sauvagement, des jeunes filles. Dans une froideur clinique, il tue sous l'influence de ses pulsions schizophrèniques, (héboïdophrénique) diront les spécialistes. Le plus troublant c'est que ce psychotique avéré est gendarme. De plus, il enquête sur ses propres crimes. L'intériorité pour le moins complexe de la personnalité de cet homme est incarné avec brio et génie par un G.Canet au fait de son talent. Faisant penser au glacial film de JP.Melville le Samouraï, dans une lumière bleutée, le héros du film se fige peu à peu dans un iceberg de tortures, d'impuissances, d'auto destruction, de douleurs.Ce qui provoque le malaise, c'est qu'il est capable dans son inhumanité d'aimer, comme toute le monde, la nature, ses collègues, sa femme de ménage (A.Girardot), ses parents, son frère.Très réelle exposition d'une affaire criminelle hors pair, ce film trace avec une grande acuité le portrait incompréhensible de ce meurtrier énigmatique.
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    « La prochaine fois je viserai le cœur » a tout pour faire envie : un fait divers très croustillant, une affiche glaçante, un rôle titre tenu par un acteur chevronné, même un titre efficace (et très beau), difficile de ne pas avoir envie de voir ce que Cédric Anger a fait de ce sujet en or. Mais il faut être prévenu, son film est sec et austère comme un coup de trique. Ici, pas de fioritures, pas de superflu, pas de rebondissements ni de suspens à gogo. D’ailleurs, la scène d’ouverture, très réussie, donne le ton d’un film qui a clairement choisi de centrer son sujet non sur le fait divers en lui-même, mais sur la personnalité de Franck. Le film débute alors que les agressions ont déjà commencé mais que les meurtres, eux, n’ont pas encore été commis (car Franck est clairement dans l’escalade). La réalisation d’Anger est très intéressante, son film a une photographie très sombre, froide (comme un hiver dans l’Oise), avec très peu de couleurs et de fantaisie, comme pour mieux épouser la personnalité très perturbée de Franck, un homme qui ne semble prendre de plaisir à rien, même pas à tuer, n’éprouve d’empathie pour personne, insensible à autre chose que l’ordre et la propreté. La musique est intéressante et parfaitement utilisée, elle colle à l’action, elle l’accompagne sans jamais prendre le pas dessus. Guillaume Canet porte sur ses épaules un rôle terriblement difficile. Incarner la folie sans donner l’impression de caricaturer l’idée qu’on s’en fait, c’est carrément périlleux. Et il est incroyable de justesse dans tous les aspects de ce personnage si insaisissable, y compris les plus incompréhensibles. Parce que Franck n’est pas cynique, pervers ou manipulateur, il est fou, c’est évident (et d’ailleurs le vrai tueur de l’Oise a été déclaré irresponsable, souffrant d’une forme rare de schizophrénie, et interné depuis 1978 sans interruption), mais cela na saute aux yeux ni de ses parents, ni de son frère, ni de la jeune femme qui l’aime, ni (et c’est bien le problème) de ses collègues. Le film, complètement centré sur sa personnalité au détriment des autres aspects de ce fait divers, esquisse des pistes pour comprendre et nous, en tant que spectateur, on s’épuise à chercher aussi des explications. Mais c’est vain, et c’est assez épuisant nerveusement pour le spectateur, il n’y a rien à comprendre à une maladie mentale aussi mystérieuse que la schizophrénie, pas de cause, d’élément déclencheur, rien de tangible en tous cas. Est-il un homosexuel refoulé ? Est-il un impuissant qui déteste les femmes ? Est-il un homme fragile émotionnellement que seul l‘Ordre rassure ? Et qu’en est-il de ses rapports malsains avec l’hygiène, avec la douleur ? Cédric Anger sème ces petits cailloux et laisse le mystère de la maladie l’emporter au final. Forcément, c’est assez frustrant. Le problème de « La prochaine fois je viserai le cœur », c’est qu’à force de centrer son sujet sur Franck et sa psychose, il néglige d’autres aspects de ce faits divers qui auraient été très intéressants. L’enquête de police et de gendarmerie, qui amènera à découvrir l’inimaginable, aurait pu être plus développée par le scénario, mieux exploitée. On nourrit des regrets quant à cela surtout que c’est seulement à travers de deux scènes incroyables que cet aspect est vraiment traité. spoiler: La première montre Franck, bien sanglé dans son uniforme, au chevet d’une de ses victimes lui demandant d’un ton très doux si elle pourrait décrire son agresseur. On ne saura jamais si la jeune femme se tait parce qu’elle ne se souvient de rien ou parce qu’elle le reconnait sous son uniforme d’enquêteur ! La seconde scène c’est celle où Franck fait du porte-à-porte en montrant son propre portrait robot et que personne ne dit le reconnaitre, ce qui malheureusement parfaitement crédible mais ô combien surréaliste !
    Et puis, il y a une autre petite lacune dans le film de Cédric Anger, c’est qu’il se termine trop tôt en quelque sorte. J’aurais bien aimé en savoir plus sur la façon dont la Gendarmerie Nationale s’est dépatouillé de cette bombe atomique qu’est l’affaire du tireur fou de l’Oise et comment elle géré le fait d’avoir laissé un gendarme enquêter pendant des mois sur des crimes qu’il avait commis lui-même sans jamais le soupçonner. C’est la Police Nationale qui a découvert le criminel et dans l’ambiance de guéguerre Police/Gendarmerie de l’époque, çà a fait un sacré barouf dans l’armée française ! Cédric Anger n’a pas voulu faire un polar, ni un brûlot, il a voulu filmer la folie meurtrière dans ce qu’elle a de plus incompréhensible pour le commun des mortels. C’est un point de vue qui se défend et qui ne manque pas d’intérêt, mais il y avait d’autres angles d’attaque possibles. Du coup, malgré ses qualités indéniables, « La prochaine fois de viserai le cœur » est un film frustrant : beaucoup de question, bien peu de réponses…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Film sans aucun intérêt. Pas de scénario, pas d'enquête. Trop lent. Peu de dialogue.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Basé sur un fait divers sordide, "La prochaine fois je viserai le cœur" nous raconte l'histoire de Franck qui entre 1978 et 1979 tua plusieurs femmes dans l'Oise. Franck est un type dérangé, un homme solitaire qui semble ne pas se comprendre entièrement. Parce qu'il est gendarme, Franck connaît la différence entre le bien et le mal et s'il s'en rend compte lorsqu'il abat brutalement ses victimes et lorsqu'il parle de lui-même comme un taré qu'il faudrait tuer. Seulement voilà, il semble céder à des pulsions violentes qui le pousse à tuer. L'immense qualité du film est qu'il ne prétend pas nous expliquer la psychologie de son personnage mais il contente de nous montrer ses faits et gestes avec une froideur qui correspond tout à fait à l'atmosphère pesante de l'Oise dans les années 70. Sans jamais verser dans le spectaculaire ou la facilité, "La prochaine fois je viserai le cœur" est porté par un Guillaume Canet saisissant dans la peau de ce meurtrier qui n'est pas complètement maître de lui.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Canét abonné aux faits divers. C'est plus le portrait du tueur que l'enquête. Ana Girardot dans un rôle un peu niet mais bien joué. Jolie plastique. Bon film. Je recommande.
    Thomas G
    Thomas G

    18 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    pas mal.un peu lent...canet joue très bien son rôle ça lui colle a la peau.histoire vrai qui retrace le gendarme fou des années 70
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Un Guillaume Canet épatant dans le rôle d'un gendarme serial killer : Alain Lamare.

    Issue d'une histoire vraie, le réalisateur Cédric Anger a retracé la vie d'un homme dont les pulsions incontrôlables l'amène à tuer des jeunes filles.

    Pour se punir de ces pulsions il s'administre des punitions dignes d'une repentance religieuse.

    Il se fera attraper "bêtement"

    Ce film quoique long est captivant
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Un film troublant et déconcertant sur un personnage joué à merveille par Guillaume Canet . Nous prenons en plein fouet ce dysfonctionnement de personnalité sans qu'il y ait de réponse à nos questions comme ça l'a été dans l'enquête et dans le jugement. Est ce qu'il est donc utile qu'on s'intéresse à ce genre d'individu et qu'on en fasse un film...???
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Énième reconstitution d’un fait divers meurtrier, comme on en voit beaucoup à la télévision, le retour sur la série de meurtre commis en 1978 par Alain Lamarre (à l’occasion renommé Franck) se démarque par son point de vue, centré sur la double identité du tueur, et par l’interprétation de Guillaume Canet. Alors que celui-ci a cumulé les rôles de gendre idéal pendant des années, lui accolant une image lisse et candide, il réussit, depuis quelques films à incarner un être froid et inquiétant. C’est exactement ce que Cédric Anger lui fait faire en lui offrant le rôle de cet homme qui alterne entre l’état de criminel sociopathe et celui de gendarme assidu. Peu soucieux de creuser sous la surface des faits, le scénario ne cherche pas à définir l’état psychiatrique du personnage. C’est donc avec un certain malaise que l’on reste tout du long à ne pas savoir clairement s’il s’agit d’un réel schizophrène ou s’il joue un double jeu pervers, mais toujours est-il que les côtés angoissant et malsain de l’homme sont indiscutables. Le tournage ayant eu lieu dans le Nord de la France avec une reconstitution peu flatteuse des années 70, la météo est continuellement pluvieuse et les décors sont tous sordides, donnant à l’ensemble du film une ambiance grisonnante et glauque quelque peu poussive. La prochaine fois je viserai le cœur s’éloigne donc, par son parti-pris fataliste et déstabilisant, des polars français traditionnels mais manque encore trop de finesse pour renouveler le genre.
    jmjbest2
    jmjbest2

    27 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Je comprends mal l'enthousiasme de B Murat dans Télérama..oui le jeu de Canet,le rendu de cette atmosphère froide, ténébreuse..c'est réussi..mais au final on en ressort plutôt accablé. On n'a même pas pu se passionner pour une enquête complètement escamotee par le scénario.Et la musique ! Non.
    Marclille
    Marclille

    24 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Film bien construit, bien réalisé, bien interprété, avec une bande son travaillée. Bon film.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Pour utiliser une expression toute faite : parfois la réalité dépasse la fiction. Des faits réels donc, parfaitement matérialisés dans ce film qui instaure une ambiance anxiogène de la première à la dernière image. Guillaume Canet incarne à merveille ce tueur froid, impénétrable, incompréhensible.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2014
    Fait divers hallucinant qui m'avait scotché devant "Faîtes entrer l'accusé" tant la réalité paraissait irréaliste, mais pourtant tous les détails de cette histoire repris un à un dans le film sont authentiques (hormis l'histoire sentimentale avec la femme de ménage). Cependant contrairement à "Possessions" sur l'affaire du grand Bornant, le "faîtes entrer l'accusé" était peut-être mieux ne relatant que les faits suffisant à eux seuls. La psychologie étriquée du personnage ne rend pas aussi bien que l'on pouvait l'espérer surtout que la plupart des séquences solitaires de Guillaume Canet sortent plus de l'imagination que de la réalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 novembre 2014
    Si le film manque parfois de rythme, le scénario véridique et les excellents acteurs rend le film terrifiant et poignant. Noir et sombre, juste incroyable.
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