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Un visiteur
0,5
Publiée le 23 mars 2015
Long, images moches et sombres, acteurs à la ramasse, réalisation pompeuse et lourde, scénario voulu original mais soporifique... Voilà un film à éviter, même pas à voir et oublier, non à éviter tout simplement. L'ennui guette dès la première minute
On dit souvent que le tueur revient rôder sur les lieux de son crime et même qu'il est souvent présent parmi les badauds lors de la découverte de la victime. Alain Lamare susnommé le "tueur de l'Oise", comble de la schizophrénie était gendarme en 1978 quand il était chargé d'enquêter sur les crimes que lui-même avait commis. Il est étonnant qu'il ait fallu presque trente ans pour que cette histoire fascinante soit portée à l'écran. Cédric Anger qui officie dans le genre noir depuis son premier film "le tueur" (2002) où déjà il renversait les codes établis, proposant une variation insolite sur l'exécution d'un contrat, s'est emparé du sujet en adaptant le livre d'Yvan Stefanovitch "Un assassin au-dessus de tout soupçon". Comme Richard Fleischer s'immergeant dans l'esprit torturé d'Albert de Salvo le célèbre étrangleur de Boston interprété par un Tony Curtis méconnaissable ("L'étrangleur de Boston" en 1968), Anger propose une double lecture troublante de l'affaire du tueur de l'Oise selon que Franck (Guillaume Canet) revêt l'uniforme de gendarme où les frusques du jeune homme incapable de se réaliser dans sa relation avec le sexe opposé. Guillaume Canet dont le physique évolue doucement vers plus de gravité ne refuse jamais une occasion de sortir de son emploi habituel de jeune homme sympathique auquel semblait le condamner son visage poupon. Le parti pris d'Anger comme en son temps Fleischer est de ne pas s'embourber dans de trop longues digressions sur les ressorts psychologiques du passage à l'acte qu'il sera de toute façon impossible de réellement démonter. Juste quelques pistes sont ouvertes, laissant au spectateur le choix de se faire sa propre interprétation. Le jeu marmoréen en tout point remarquable de Guillaume Canet s'accorde parfaitement avec cette lecture neutre voulue par le réalisateur. Tony Curtis mais aussi Joe Spinell chez William Lustig ("Maniac en 1980), Guillaume Canet rejoint les inoubliables interprètes de tueurs en série horrifiés par leurs agissements qui cherchent désespérément celle qui pourra leur offrir la normalité, s'enfermant ainsi dans un cercle infernal. Magnifiquement filmé dans une Picardie déprimante, "La prochaine fois je viserai le cœur" offre une scène d'action du plus bel effet où Franck pris en tenaille, devenu une bête traquée doit affronter une battue. Le film n'a pas eu le succès qu'il méritait et une fois de plus la critique est passée à côté d'une des rares tentatives audacieuses de notre cinéma nationale qui a bien du mal à sortir des sentiers battues de la comédie dramatique tournant en boucle sur les problèmes existentiels des classes aisées exposés sans vergogne à une population lassée par la crise et de plus en plus prête à se chercher des boucs émissaires.
"La prochaine fois je viserai le coeur" est inspiré de l'affaire Lamare, Alain Lamare est un tueur et ancien gendarme français, connu du grand public sous le surnom "tueur de l'oise" il créa la psychose entre 1978-1979 dans l'oise, il prenait des filles en auto-stop et les tués. Cédric Anger nous plonge dans la vie de ce tueur remplie de tocs une ambiance glock dont lui seul en connais le secret, les décors et paysage nous plonge en immersion dans les lieux & l'époque. Joué par le magistral guillaume canet qui rends le film captivant, il nous tient en haleine durant les 1h30 De plaisir, et de suspense. La musique nous plonge encore plus dans cette ambiance bizarre mais qu'on appréci, le seul point négatif c'est qu'on ne voit pas les phases de procés. Achetez ce Bluray ! du cinéma Francais comme on l'aime dans le même style on peut retrouver "Méa Culpa" de fred cavayé, Majestueux, grandiose est guillaume canet.C'est du grand cinéma Francais. Le cinéma francais, il nous impresionne.
Tiré d'un fait réel, "La prochaine fois je viserai le cœur" livre une atmosphère sombre et entraînante. Un psychopathe au sein de la gendarmerie (loin d’œuvrer dans une auto-justice à la façon d'un certain "Dexter"), incarné par un Guillaume Canet sous une prestation crédible de personnage dérangé, sème la terreur en tuant des jeunes femmes. Le jeu de dissimulation que l'on connaît tous commence alors. Le cinéaste, Cédric Anger, arrive à captiver le spectateur sans pour autant exceller dans sa mise en scène. Ici, c'est bel et bien ce scénario de double jeu qui rendra la chose attractive (même si déjà vu).
Un beau film, pour un fait divers des années 70 aussi hallucinant qu'inquiétant avec, en prime, une belle composition de Guillaume Canet dans la peau de ce gendarme instable, psychopathe, tueur, à la personnalité binaire. Captivant.
Retraçant la vie d'un vrai serial killer, ce thriller français demeure très efficace car on a vraiment envie de savoir si le personnage incarné par Guillaume Canet (par ailleurs excellent) va se faire attraper. En revanche, un certain manque de rythme pourra en faire fuir certains. Tout de même pas mal dans son genre.
Le film raconte une histoire vraie. Celle d’un gendarme tueur en série en région parisienne. Une histoire glacante. Franck le gendarme est plutot séduisant, rassurant et à des traits presque enfantins. Rien qui ne puisse penser à l’atrocité de ses gestes. Gendarme le jour, tueur la nuit ou pendant ses jours de repos. Le personnage fascine. Aucun parti pris, juste une narration sombre, centrée sur le personnage. Ce qui est intéressant dans ce film est que l’on a une narration en deux temps, celle du gendarme et celle de l’homme. Le gendarme enquête sur le tueur en série. Quand il rentre chez lui il envoie des courriers menacants à son propre service. Au bureau il s’énerve contre le tueur, ce « salaud de tueur ». Il visite le voisinage en présentant un portrait-robot qui lui ressemble trait pour trait avec beaucoup d’applomb. Il faut dire que l’uniforme fait « barrage » à toutes accusations. Et puis, on a le coté privé de l’homme. Il a des allures d’ado maladroit, il est protecteur avec son jeune frère. L’homme est seul, mal dans sa peau et se punit à chacun de ses odieux actes.Il refoule ses désirs, essaie d' »entrer dans le moule » en démarrant une amourette avec une jeune femme amoureuse de lui. Mais très vite, il se sent inapte. Il se « libère » en agressant, en tirant sur des jeunes victimes les laissant pour mortes, sans jamais les agresser sexuellement. Lors des enquêtes sur des lieux de rencontre homosexuel, on le sent très mal à l’aise. Le film ne révèle rien des pulsions psychiatriques et des pathologiques du personnage. Il est fasciné par la morale mais l’envie de tuer des jeunes femmes est plus forte.
L’atmosphère est glaciale, sombre renforcée par la saison hivernale, la musique. La musique colle parfaitement aux sentiments qui se lisent sur le visage de Franck.
Guillaume Canet interprète le gendarme tueur. Il est parfait. Froid, distant, tout se lit sur son visage, son regard. Il n’est jamais dans la caricature. Ana Girardot lui donne la réplique, elle est « fraiche » et naturelle.
Une histoire vraie glacante emmené par un superbe Guillaume Canet. Fascinant
Si le parti pris minimaliste et austère pour relater cette affaire incroyable est assumé, si Guillaume Canet est impeccable dans son personnage sociopathe obsédé par la mort et le besoin de se punir en se mutilant, le raccourci elliptique, lui, choisi par le réalisateur souffre parfois de clarté, et à force de vouloir dégraisser, finit par devenir abscons. Le résultat à l'issue du long-métrage est un peu une frustration après avoir été en apnée tout le long du film qui n'en demeure pas moins truffé plein de qualités.
Ce film est une démonstration supplémentaire qu'il ne suffit pas de disposer d'une bonne histoire vraie, pour faire un bon film. Il y a dans cette œuvre ce que je reproche assez souvent au cinéma français, à savoir cette mauvaise manie de vouloir coller au plus près des faits réels, de trop sacrifier au réalisme, au point que le réalisateur semble oublier qu'il fait un film et non un documentaire. Ce souci excessif du détail, fait que l'histoire perd beaucoup de son attrait au point d'en devenir parfois pesante et ennuyeuse, qui plus est, émaillée de nombreuses longueurs. Pourtant, il y a tout dans cette histoire hors du commun pour faire une œuvre de fiction prenante et palpitante, au lieu de ça on nous sert un film lent, au suspense quasi absent, faisant la part trop belle à l'étude psychologique plutôt pénible du personnage, c'est dommage.
Ce thriller analyse avec froideur et noirceur la folie criminelle d'un psychopathe. Le réalisateur à pris le parti de se concentrer uniquement sur "l'épopée" de ce tueur en laissant totalement de coté l'enquête ce qui ne nous épargne pas quelques moments d'ennuis. La prestation de Guillaume Canet, glaçant, est excellente.
le portrait d'un tueur en série qui enquête sur lui-même. si l'intrigue est prenante, même intéressante, des passages superflus dissipent l'atmosphère lourde.
le film ne raconte pas.du tous l'histoire de ce gendarme il manque telement de detail sur le personnage. si vous voulez vraiment savoir l'histoire regarder faite entree l'accuser et vous verer vraiment ce que ce type fesait
Décidément les réalisateurs aime bien Faîtes entrer l'accusé. Après l'affaire Agnès Leroux portée à l'écran sous le titre de L'homme qu'on aimait trop, voilà l'affaire Alain Lamarre deux faits divers que le public aurait totalement ignorés s'ils n'avaient pas été traités par Christophe Hondelatte. Ici on peut saluer la performance du toujours très bon Guillaume Canet que j'adore contrairement à beaucoup surtout les hommes, j'ai remarqué. L'ambiance fin années 70 est bien retranscrite jusque dans l'emploi des expressions de l'époque, le côté psychopathe du personnage est assez bien décrit mais malheureusement la durée du film est bien trop courte. Et je me dis que si Faites entrer l'accusé est parvenu, en à peine plus d'1 heure, à raconter l'histoire dans les moindres détails, Cédric Anger aurait du y parvenir lui aussi. Il manque tout l'aspect de l'enquête qui est ici est à peine survolé, l'acharnement des gendarmes, la souffrance de ceux qui l'avaient côtoyé jour après jour car c'est précisément cet aspect de l'histoire qui est époustouflant et poignant à la fois. Survolé également l'acharnement du gendarme fou à mener les enquêtes, à interroger les éventuels témoins, les lettres qu'il écrivait après chaque meurtre et qui terrorisaient la gendarmerie. Plutôt que de montrer cette soit disant relation éphémère amoureuse qui n'apporte pas grand chose, le réalisateur aurait dù se consacrer à approfondir tous les aspects connus de cette incroyable histoire. On reste un peu sur sa faim
Quand je lisais les critiques pour ce film au début je dois admettre que j'étais très sceptique. Une fois l'avoir visionné, je dois admettre que j'ai été extrêmement surpris. L'histoire est, certes légèrement modifiée par certains aspects, mais néanmoins la réalité historique est présente. Guillaume Canet est vraiment incroyable dans ce rôle ! Très surprenant très froid très imprévisible. Il m'a réellement fait froid dans le dos. J'ai pris un réel plaisir et même un certain suspense à regarder ce film même si je connais déjà l'histoire . Je le recommande vivement, si vous vous intéresser de près ou de loin au fait du gendarme Alain Lamare.