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Slang
24 abonnés
537 critiques
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2,0
Publiée le 8 juin 2015
La Prochaine fois je viserais le cœur est un film policier, basé sur une histoire vraie, mais qui ne réussit pas à séduire au fur et à mesure de sa progression. Guillaume Canet livre une très bonne performance dans le rôle de ce gendarme tueur aux limites de la folie, et cela constitue une grande force pour le film. L'histoire et l'ambiance sont plutôt bien travaillés et exploités, livrant ainsi certaines scènes captivantes et très bien réalisées. Mais pour un film policier, celui-ci manque de rythme, de suspense, des ingrédients habituels dans un film dans ce genre qui font que l'on a envie de savoir comment l'enquête va se finir. Le résultat est décevant et surtout très ennuyant, surtout que le film dispose d'un certain potentiel qui aurait pu lui permettre de livrer un très bon rendu. On note aussi la fin qui arrive trop rapidement, sans aucune transition et qui casse totalement le déroulement du film.
Ce n'est pas le film de l'année, mais La Prochaine fois je viserai le cœur, dont le titre est d'ailleurs un peu trop long (surtout quand on passe aux caisses du cinéma auxquelles on se contente de dire "une place pour la prochaine fois"...), laisse malgré tout quelques moments - tantôt sanglants tantôt palpitants, dans la tête du spectateur. On suit avec l'espoir que l'histoire sorte un peu de ce climat étouffant mais il n'en est rien: le rôle que joue G. Canet n'est pas évident et il s'en sort bien certes, subsiste juste quelques longueurs: je crois qu'on a compris à force comment le tueur procédait, pas la peine de baigner dans l'horreur et de répéter ces scènes ! Bref, mis à part le sang et le froid que dégage ce tueur sanguinaire, ainsi que la performance d'acteur de Canet, on ressort avec un avis mitigé sur ce film sans pour autant être totalement déçu.
Une histoire bien dramatique que celle du "tueur fou de l'Oise", relatée ici par Cédric Anger. Le réalisateur nous plonge avec angoisse dans ce fait divers sordide et maintient une sorte de malaise tout du long. En effet, ce sont 2 heures de noirceur, de souffrances, de folie, que le spectateur passe en compagnie de ce gendarme psychopathe, bien loin d'être un tueur sanguinaire, mais tout en contradiction (et brillamment interprété par Guillaume Canet). Dôté d'une personnalité complexe et bénéficiant d'un statut au-delà de tout soupçon, Franck "fascine" autant qu'il dérange!!! Sombre, oppressant mais percutant, "La prochaine fois je viserai le coeur" ne laisse pas indifférent.
Portrait d'un serial killer psychopathe français avec comme principal protagoniste Guillaume Canet dans un rôle assez réussi. Film assez sombre, avec une réalisation glaciale et très clinique..qui en devient dérangeant..
...Le tueur de l'Oise Alias A.Lamare refait donc surface par le biais de son biopic cinématographique. Ce psycho-drame à la française est plutôt bien agencé. Un début certes une peu pantouflard mais qui s'accélère après la demie-heure passée. Il faut éviter les associations d'idées et surtout de films, ici rien à voir avec les thrillers américains même si nos sources d'inspirations ne manquent pas. C'est ce profil trouble,dérangeant qui est surtout abordé. G.Canet apporte un soin particulier aux différentes phases psychologiques que son personnage impose. Tantôt proche d'un être presque charmant qui vire brutalement au mec malsain et arrogant. Cette dualité propre aux tueurs en série est ici bien imagée et non suggérée. Les scènes de meurtres sont rapides et brutales comme son auteur. Les explications de ces meurtres sont petits à petits mises en lumière par le tueur gendarme lui-même. Fait important, étant protecteur de l'Ordre public, il combat également pour ce paradoxe du Bien et du Mal, en se jugeant lui-même comme un Guerrier. Les phases de lucidité sont retranscrites par de courtes séquences de scarifications, d'auto-punition. Un film de genre et d'atmosphère,proche du documentaire parfois. Un belle reconstitution d'une époque qui fit par la suite avancer la Police Criminelle et Scientifique.
Un bon film, avec une ambiance si particulière qui colle parfaitement avec ce fais divers qui a terrorisé l'Oise dans les années 70. Guillaume Cane à l'aise dans son personnage signe une performance remarquable.
La reconstitution de ce fait divers est l'occasion pour le réalisateur de nous offrir un véritable film noir glacial et clinique sur un tueur en série sévissant dans les années 70. Avec un excellent Guillaume Canet, le cinéaste choisit d'axer son film sur la psychologie du tueur et nous fait donc rentrer dans sa tête durant tout le film, un peu comme dans "Henry". Cependant et malgré ses qualités, le film ne parvient que trop rarement à retranscrire à l’écran la folie, la violence et le mode opératoire de ce tueur, la peur ou une certaine tension ne sont que trop peu ressentis. Bravo tout de même à Cédric Anger pour donner au cinéma français un vrai film de genre, chose rare aujourd'hui dans le paysage français.
Grâce à Cédric Angers, on a notre portrait d'un serial killer français. D'un film très maîtrisé, aussi bon et franc-tireur que son titre, avec un Guillaume Canet dans son meilleur rôle, le cinéaste capture l'étoffe dont est faite notre fascination pour les faits divers.
Fin des années 70. Franck Neuhart est un gendarme tout à fait ordinaire. Apprécié de ses collègues, il n’a plus à prouver le professionnalisme dont il fait preuve et pourtant…derrière les apparences d’homme de loi sans histoire se cache un tueur en série déboussolé voire détraqué. En effet, il exulte toutes les frustrations de sa vie affective et sociale en choisissant des jeunes filles au hasard et les abats sans scrupule. Désigné sur l’affaire du « tueur de l’Oise », Franck n’hésitera pas à mettre ses collègues au défi… mais jusqu’où ira-t-il ?
Avec un tel scénario, on ne pouvait que s’attendre à un film sombre, prenant et violent. C’est en effet le cas. Il ne manquera pas de nous faire penser à l’excellent film de Nicole Garcia : « L’adversaire ». Même ambiance, même génie narratif… on vibre et on attend, circonspects, le dénouement de la situation. Cédric Anger (« Le Petit Lieutenant », « L’avocat ») réussi le pari de nous présenter un long-métrage bien plus captivant qu’un épisode de « Faites entrer l’accusé ». Son casting est tip top, ses musiques prenantes et sa réalisation soignée. Basés sur une histoire réelle, les faits relatés sont aussi surprenants que déroutants et donneront envie au spectateur de se renseigner un peu plus sur le procès de Alain Lamare (le vrai nom du tueur ayant été modifié pour les besoins du film).
L’atout majeur du film est sans aucun doute Guillaume Canet. Glacial, antipathique, manipulateur et complètement désorienté, il parvient à nous faire frissonner et à le détester durant près de 2 heures, preuve que son interprétation est impeccable. Exit le rôle du beau gosse, on retrouve davantage la patte de Philippe Neuville, son personnage dans l’excellent film « Ne le dis à personne » (qu’il a réalisé en 2001).
La sortie en DVD de « La prochaine fois, je viserai le cœur » fin mars dernier s’est faite discrète, tout autant que celle du film dans nos salles à l’époque. C’est pourquoi, nous tenions à faire entrer le dernier film d’Anger dans notre vidéothèque et espérons qu’il trouvera son chemin dans celle de nombreux autres cinéphiles !
Cédric Anger s'est intéressé pour son troisième long-métrage à une histoire vraie fascinante, celle d'un gendarme qui s'est avéré être le fameux "tueur de l'Oise" à la fin des années 70. Dans le rôle principal, Guillaume Canet est impeccable, s'attachant à rendre compte sobrement de la complexité et de l'opacité du personnage. La manière dont le cinéaste décrit les multiples facettes de celui-ci est intéressante en ce qu'elle évite le piège de la facilité (sauf lors des hallucinations du gendarme, pas franchement subtiles). Dans l'ensemble, l'intérêt du film réside davantage dans ses images que dans ses dialogues, parfois maladroits car trop signifiants. En effet, Anger, grâce à une évidente maîtrise formelle, donne progressivement de la consistance à l'atmosphère froide et engourdie de l'Oise. Un sens du climat qui culmine dans une belle scène de traque en pleine campagne qui évoque "Le cercle rouge". Certes, le réalisateur n'est pas Melville, tout comme faire référence à "Apocalypse now" (un plan de Canet allongé sur son lit façon Martin Sheen dans le prologue de la Palme d'or 1979) ne fait pas de lui le nouveau Coppola, mais cela ne l'empêche pas de signer un film certes inégal et un brin scolaire, mais globalement prenant.
On suis ce Film sans un réel attachement a l'histoire c'est plat sans nous tenir en halène avec ce tueur, le réalisateur traverse tout ça avec désintérêt pour dire qu'il a filmer quoi,sa manque de rythme et des plans cache misère de trop prés pour essayer de coller avec l’époque vite vu vite oublier
pas très bon ce film avec Guillaume Canet en gendarme-tueur en série, le film n'est pas prenant du tout, pas de suspens ou d'intrigue, c'est plat comme la vie de ce simple gendarme qui tue juste pour le plaisir ou pour son plaisir, à ne voir qu'une fois sans plus et à oublier très vite
Le film vaut surtout pour la belle interprétation de Guillaume Canet. Il dégage une froideur couplée à une lâcheté caractérisée qui porte l'histoire et atténue quelque peu les longueurs presque inévitables.
Le deuxième long-métrage de Cédric Anger est un polar de bonne facture, assez éloigné des films du genre. "La Prochaine fois je viserai le cœur" vaut surtout pour son personnage principal, complexe et passionnant. On se demande d'abord si le tueur de l'Oise n'est pas schizophrène, un doute longtemps maintenu par Anger, avant que ce dernier n'en fasse un personnage uniquement manipulateur. Si la révélation peut être sur le coup décevante car elle empêche un trouble qui aurait pu être vertigineux, à savoir le flic qui irait jusqu'à s'arrêter lui-même, elle n'efface pas le fait que Franck (magistral Guillaume Canet) reste parfois insondable de par ses contradictions (hygiène, intimité), elles-même en opposition avec une certaine cohérence (nervosité dans ses gestes et son langage). Et si le film est quelque peu terni par des lourdeurs de mise en scène, que ce soit la caractérisation caricaturale de certains personnages ou l'utilisation trop marquée de la musique, il reste singulier, bien rythmé et offre quelques images malades qui, à défaut d'être originales, restent perturbantes et surtout trop peu présentes dans le cinéma français.