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Un visiteur
0,5
Publiée le 19 novembre 2014
Je viens de voir ce film. Je me demande quel intérêt a ce film ! Hormis le fait que le tueur en série soit un gendarme, le reste n'a aucun relief. La personnalité de ce tueur n'est pas fouillée. Tout est un enchainement de crimes où le tueur abat froidement ses victimes. Le reste est lourd, pesant et sans beaucoup d'intérêt. L'enquête policière n'est pas mise en avant et la psychologie du tueur n'est pas étudiée. On a l'impression de lire dans la presse, le fait divers qui a inspiré cette histoire. En plus, je croyais que les gendarmes demeuraient en caserne ?
Il y a ce côté un peu trop naturaliste et lent qui a pu me gêner dans la première partie, n'arrivant pas totalement à être en immersion avec ce que cherchait à dégager le film. Et puis, bien que l'on puisse discuter du traitement pour lequel opte Cédric Anger, voilà au moins une œuvre qui a de la personnalité, qui prend son temps pour nous présenter un personnage complexe afin de le rendre un tant soit peu intéressant, sans pour autant se regarder le nombril pendant 110 minutes. Je n'ai pas été captivé, mais une fois vraiment lancé, l'œuvre a une certaine allure et ne manque pas d'intriguer à plusieurs reprises, que ce soit dans la façon d'aborder l'enquête que le grand trouble intérieur du « héros ». Enfin, sans crever l'écran, Guillaume Canet s'en sort plutôt bien dans un rôle difficile et très casse-gueule, mettant bien en valeur l'aspect a priori très insignifiant de son rôle. Pas un coup de cœur donc, mais moi, un film français avec un minimum d'ambition et de talent, je prends.
Tout d'abord, il faut prévenir que le film est ennuyeux. Seule l'introduction qui prétend s'inspirer de l'affaire du tueur de l'Oise donne un intérêt à ce qui se présente plus ou moins comme une reconstitution historique. Or cette reconstitution n'est pas honnête. Tout le film tient en effet sur les obsessions sexuelles de l'assassin. Si l'on suit la thèse du film, puisqu'il s'agit d'un film à thèse, cet assassin serait un genre d' "homosexuel refoulé" désespéré de ne pas parvenir à approcher les femmes. Une histoire très dans la doxa du moment, résumant tout, en quelque sorte, à des problèmes affectifs et sensuels. Le souci est que rien ne semble rattacher le personnage historique, celui du réel tueur, à savoir un grave schizophrène selon la psychiatrie, de cette obsession sexuelle supposée de celui-ci. Toute cette histoire que raconte le film semble d'abord et avant tout, voire uniquement, exposer les obsessions sexuelles du scénariste-réalisateur. L'affaire du tueur de l'Oise ne fait en effet pas mention d'obsessions sexuelles de celui-ci alors que celles-ci sont centrales dans le film. Dans la mesure où, comme on l'a déjà dit, le film manque de rythme et est ennuyeux au possible, il ne reste donc plus rien.
Cédric Anger s'est intéressé pour son troisième long-métrage à une histoire vraie fascinante, celle d'un gendarme qui s'est avéré être le fameux "tueur de l'Oise" à la fin des années 70. Dans le rôle principal, Guillaume Canet est impeccable, s'attachant à rendre compte sobrement de la complexité et de l'opacité du personnage. La manière dont le cinéaste décrit les multiples facettes de celui-ci est intéressante en ce qu'elle évite le piège de la facilité (sauf lors des hallucinations du gendarme, pas franchement subtiles). Dans l'ensemble, l'intérêt du film réside davantage dans ses images que dans ses dialogues, parfois maladroits car trop signifiants. En effet, Anger, grâce à une évidente maîtrise formelle, donne progressivement de la consistance à l'atmosphère froide et engourdie de l'Oise. Un sens du climat qui culmine dans une belle scène de traque en pleine campagne qui évoque "Le cercle rouge". Certes, le réalisateur n'est pas Melville, tout comme faire référence à "Apocalypse now" (un plan de Canet allongé sur son lit façon Martin Sheen dans le prologue de la Palme d'or 1979) ne fait pas de lui le nouveau Coppola, mais cela ne l'empêche pas de signer un film certes inégal et un brin scolaire, mais globalement prenant.
Guillaume Canet méconnaissable incarne ce tueur gendarme à la perfection. Le malaise du film est de montrer toute la douleur de ce personnage réel quand il passe à l'acte. Un film qui dérange.
Le fait de s'attarder sur les aspects troubles du personnages joué par Guillaume Canet et par ricochet d'éviter le spectaculaire ne peut être considéré comme une faute. C'est un parti-pris du réalisateur ! Maintenant ce parti-pris était-il pertinent, il est permis d'en douter. La première scène avec les vélomoteurs était pourtant prometteuse mais très vite le réalisateur change de braquet et nous fait un film impressionniste au sens littéral du mot, petites touches, impressions... en fait ça part dans tous les sens, on se demande même l'utilité de certaines séquences, alors que d'autres sont à la limite du compréhensible. Et puis on peut faire du non spectaculaire sans provoquer l'ennui, ici c'est raté, c'est mou et c'est long ! Côté interprétation on a connu Canet moins transparent, quand à Ana Girardot, elle éclaire ce film qui en avait bien besoin (Merci Ana). Bref on aura compris que je n'ai pas trouvé ça terrible.
Guillaume C. interprète ici un rôle qui au première abord peut paraitre pas spécialement pour lui. Mais l'on s'y fait assez vite. LA mise en scène basée sur la fin des 70, ajoute un petit quelques choses sur le coté réalité des faits. Mais je pense, que fait en mode début 2010 ou à l'Américaine. Pourrait donner quelques choses de tout aussi bon, mais également différent. Bref, ici ; n'ait pas le sujet. Un sujet ou même si l'on connait le principal de l'histoire. On est comme pour certaines victimes (celle de l'hopital qui l'a reconnu), lié à la loi du silenc puisqu'il s'agit d'un policier et que c'est en plus, une tentative de meurtre. Donc difficile de faire croire que... Jusqu'au moment ou le puzzle se met petit à petit en place et que notre cher Guillaume C. sent l'étau se resserer. Là, feront place à des surprises, des rebondissements ; qui concluront sur une fin qui peut s'avérer prévisible mais dont certains l'aurait vu autrement. Bref, pour ma part, la mise en scène ajoute un peu de véracité sur le déroulement des faits (les décors...), et les incohérences y sont très peu nombreuses. Une fois le film lancé, on ne s'ennuit pas ; puisque l'on ait vite pris dans cette histoire ou l'on émettra sans doute à la sortie de la séance ; un certains jugement à l'égard de ce policier. Ajoutant "l'alibi" de tout ses crimes... Le film permet aux spectateurs de voir le pourquoi du comment, mais également que chacun à ses faiblesses (flic ou non). Une bonne petite surprise, ou Guillaume C. m'a étonné (mais je pense que ce qui ne sont pas fan du personnage, auront un peu plus de mal à accrocher), mais joue brillament (comme les autres acteurs d'ailleurs). Bref, un sympathique film made in French qui ne sortira pas dans beaucoup de salle mais qui mérite le coup d'oeil.
après un début intéressant et troublant, le film tourne en rond et le rythme en pâtit !! dommage car y'avait matière à mieux faire puisque Guillaume Canet est bon et la BO est prenante
Un thriller captivant qui fait froid dans le dos. remarquablement bien joué par Guillaume Canet. Contrairement a ce que disent certaines mauvaises critiques cela ne ressemble ni à une série télé ni à "faites entrer l'accusé" car on ne suit pas l'enquête, l'action est toujours placée du point de vue du tueur ce qui en fait son originalité. C'est le portrait froid d'un psychopathe terrifiant.
Lenteur et mollesse… cela devient vite ennuyeux. Très mauvais scénario. Guillaume Canet, Ana Girardot et les autres qu’y ont-ils trouvé d’intéressant ?
Avec "La Prochaine fois je viserai le cœur" on est complètement plongé dans cette affaire du "tueur de l'Oise". L'ambiance est froide, glauque, presque morbide. Et Guillaume Canet parfait dans son rôle montre à quel point ce personnage est torturé, et aussi tout simplement malade. Ana Girardot est très bien aussi et confirme qu'elle est un bel espoir du cinéma français. C'est intéressant de suivre les agissements du tueur et de ne pas s'attarder sur une énième traque de tueur en série. C'est plus intéressant et surtout beaucoup plus réaliste, même si le suspense n'est pas trop présent du coup. Ça se termine un peu vite et sans trop de réponses sur les agissements du tueur. Mais finalement, c'est un peu logique, on ne connait pas toujours les raisons surtout avec ce genre d'affaires.
Docteur Jekyll et Mr Hyde dans la gendarmerie française. Passionnant comme toute exploration des tréfonds de l'âme humaine. Très belle reconstitution de la France provinciale à la fin des années 70. Les paysages marécageux de l'Oise dans la brume sont envoûtants et Guillaume Canet inquiétant à souhait...
Mention spéciale à Guillaume Canet qui incarne ce rôle particulièrement sombre ! Je n'ai aucun souvenir de ce drame des années 78 ,et pourtant c'est choquant ! Ce gendarme à la fois psychopathe et schizo, en difficulté avec la vie, qui ne s'aime pas( au point de s'automutiler pour ss doute expier se fautes!?) et par conséquent ,ne peut pas aimer les autres, nous embarque dans son cheminement intérieur : on observe de près toutes ses dérives en se demandant jusqu'où il va pouvoir aller en faisant illusion et en donnant le change !!?? Il présente une psychologie très complexe alternant des actes cruels et une certaine sensibilité à la nature ( respect de celle-ci, forêt, observation des biches...) Déconcertant !!!