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S’appuyer sur des faits réels pour faire une belle fiction ! Voilà une bonne idée qui a fait apparaître le film de Xavier Beauvois La Rançon de la gloire. .Tout le monde connaît Charlie Chaplin, célèbre acteur et cinéaste des premiers pas du cinéma, défenseur des pauvres et des opprimés. Beauvois, s’appuyant donc sur un fait réel de la fin des années 70 crée une belle histoire qui prend une certaine distance par rapport à cet événement. On n’a plus l’histoire d’un Polonais et d’un Bulgare qui ont volé le cercueil du cinéaste célèbre, mais d’un père désespéré avec son ami qui était un petit délinquant. Pourtant ces « étiquettes » n’ont rien avoir avec le caractère de ce film. Le spectateur est enchanté par la naïveté de ces personnages ainsi que par la pureté de leur caractère. Il s’agit d’une humanité qui met un espoir sur le devenir de l’homme, capturé par les messages de la société de consommation et esclave d’un égoïsme qui l’empêche de voir son proche. Cependant, nous ne devons pas oublier que ce film se déroule aux années 70, une époque qui favorisait encore les valeurs humaines, une décennie qui nous permettait de voir l’avenir avec plus d’optimisme. Ici on doit souligner la présence des acteurs Benoît Poelvoorde et Roschdy Zem qui ont su bien assumer leur rôles difficiles. Les repartis de leur voix mettaient en relief les émotions que Beauvois a voulu exprimer. La naïveté qui ont su aussi la mettre en évidence donne un caractère comique à cette œuvre ce qui permettait au spectateur de le suivre agréablement. On doit également souligner le respect de cette époque ce qui peut s’avérer difficile. Les images trahissent la pauvreté d’Osman même dans un pays riche. Cependant, leur arrestation et leur jugement nous montrent bien qu’il s’agit d’un pays civilisé qui respecte les droits de l’’Homme. Les dialogues sont riches et le niveau du discours bien élevé. Les images complètent ce drame et souvent elles peuvent suggérer la gravité de la situation. Le dénouement heureux de la situation se fait d’une façon discrète et met en évidence le caractère humain de Charlie Chaplin. Il s’agit d’un chef d’œuvre dont le niveau de la création est rarement atteint au cinéma.
Film au rythme assez lent, peut-être parcequ'on est en Suisse, et dont l'histoire n'est ni très drôle ni passionnante, mais les deux acteurs ont vraiment "la gueule".
Il fallait certainement faire cet hommage à Charlot pour raconter l'histoire entièrement véridique de son rôle le plus burlesque, post-mortem.
Je trouve que le film n'exploite pas assez l'esprit de Chaplin face à ces deux branquignols, ni ce qu'il en aurait pensé de ce comique de situation.
En réalité, les vrais ravisseurs étaient Polonais et Bulgare (pas Belge), la femme malade d'un des ravisseurs et le majordome de Chaplin sont rajoutés pour romancer un peu, et le cercueil a dû être ouvert 5 mois après son premier enterrement pour vérifier que c'était bien lui, à la différence du film.
Il fallait certainement faire cet hommage à Charlot pour raconter l'histoire entièrement véridique de son rôle le plus burlesque, post-mortem.
Je trouve que le film n'exploite pas assez l'esprit de Chaplin face à ces deux branquignols, ni ce qu'il en aurait pensé de ce comique de situation.
En réalité, les vrais ravisseurs étaient Polonais et Bulgare (pas Belge), la femme malade d'un des ravisseurs et le majordome de Chaplin sont rajoutés pour romancer un peu, et le cercueil a dû être ouvert 5 mois après son premier enterrement pour vérifier que c'était bien lui, à la différence du film.
Force est de reconnaître que ce film est un ratage complet ! Prendre des acteurs reconnus pour les plonger dans cette histoire rocambolesque n'a aucun sens. Ca hésite entre comédie, lyrisme et policier mais la platitude des dialogues et la durée interminable des plans font que le spectateur n'a qu'une hâte: c'est que ça se termine au plus vite. Suis étonnée qu'aucun producteur n'ait eu la bonne idée de taper sur l'épaule de Beauvois pour lui dire: "Dis donc coco, tu me coupes ça !" Néanmoins Roshdy Zem arrive à tirer son épingle du jeu dans le rôle du pauvre type accablé mais le reste est franchement long et pitoyable.
Des choix de réalisation incompréhensibles, pas assez amusant pour une comédie, pas assez sérieux pour un drame. C'est d'autant plus gênant que si le fait divers est bien réel le caractère des personnages principaux semble en grande partie voir en totalité imaginaire (évidemment en bien) donc la finalité du film m'échappe, à part faire se retourner Chaplin d' ennui dans sa tombe.
FaRem
Quand j'ai appris, après avoir regardé le film, qu'il s'agissait d'une histoire vraie, je me suis dit qu'il y avait matière à faire beaucoup mieux en jouant sur le comique de situation, sur la maladresse et sur l'amateurisme de deux personnages pour donner quelque chose de décaler, de drôle et d'absurde malheureusement, on en est loin. Alors, véritable hommage à Chaplin ou comédie ratée, je ne sais pas, mais le résultat final n'est pas forcément à la hauteur de mes attentes. Cette comédie, si c'en est une, peine à convaincre, l'histoire est poussive, les scènes semblent par moment interminables alors que ça devrait être le contraire surtout dans les moments clés, le scénario manque de rythme et de folie, les dialogues sont insignifiants, les musiques sont mal choisies et les acteurs peinent à convaincre surtout Roschdy Zem qui semble blasé.
Alain D.
1977, canton de Vaud au bord du lac Léman. Eddy sort de prison, son copain Osman est venu le chercher. Il le recueille chez lui avec Samira, sa fille de sept ans. Eddy, bon en français, va aider Samira à faire ses devoirs. A la télé, récupérée par Eddy, ils apprennent que Charles Chaplin est décédé. Osman essaie d'obtenir un prêt à la banque, pour soigner sa femme qui est à l'hôpital. Pour trouver de l'argent, Eddy à une bonne idée ; il est sur de lui...
Une BOF grandiose de par les compositions de Michel Legrand et les insertions de la musique de LIMELIGHT et de "ZOO BE ZOO BE ZOO de 1960. Le scénario est original, et des acteurs réellement épatants au sens premier du terme : Sublime Benoît Poelvoorde, comme à l'habitude, très beau en clown triste. Très bon aussi, Roschdy Zem dans la peau d'Osman sans oublier Séli Gmach, excellente dans le rôle de Samira, la fille d'Osman.
Des dialogues simples mais justes et attachants sur de belles images du lac Léman.Xavier Beauvois Réalisé ici un très bon thriller-comédie, tendre et émouvant.
Une BOF grandiose de par les compositions de Michel Legrand et les insertions de la musique de LIMELIGHT et de "ZOO BE ZOO BE ZOO de 1960. Le scénario est original, et des acteurs réellement épatants au sens premier du terme : Sublime Benoît Poelvoorde, comme à l'habitude, très beau en clown triste. Très bon aussi, Roschdy Zem dans la peau d'Osman sans oublier Séli Gmach, excellente dans le rôle de Samira, la fille d'Osman.
Des dialogues simples mais justes et attachants sur de belles images du lac Léman.Xavier Beauvois Réalisé ici un très bon thriller-comédie, tendre et émouvant.
Mais que c'est mauvais ! Rien à sauver, ni la mise en scène (pathétique de nullité), ni le traitement de l'anecdote (une "histoire vraie", qui sonne faux, à chaque instant), ni même l'interprétation (sauf le singe..). L'idée était intéressante, mais cette affaire de Pieds Nickelés "fossoyeurs" (motivée par - snif, snif - une raison édifiante) traîne en longueur, sans jamais accrocher l'intérêt du spectateur. Et le parallèle lourdingue avec l'oeuvre du "déterré"... Consternant... "Après "Des Hommes et des Dieux" (succès public immérité), tente de racoler le bandeau de l'affiche... Beauvois se plante plus gravement encore ici, s'essayant au mélo pour demi-sels sympas.
Malgré toute l'admiration que l'on peut avoir pour Benoît Poelvoorde et Roschdy Zem, "La rançon de la gloire" est une comédie peu convaincante, même si ce beau duo fait le maximum. L'histoire du vol rocambolesque du cercueil de Charlie Chaplin fait certes gentiment sourire, mais ne soulève guère l'enthousiasme. En fait, seules quelques scènes poétiques avec Poelvoorde suscitent vraiment l'intérêt, instillant un peu d'émotion. Pas de quoi se retourner dans sa tombe, donc.
Manquant cruellement de rythme pour que la farce tienne et exposant que de maigres arguments satiriques, le dernier film de Beauvois, alléchant au vu de l'affiche, n'est pourtant pas une réussite. Premier ratage pour l'auteur de "Nord", "N'Oublie pas que tu vas mourir" et "Des Hommes et des Dieux".
Xavier Beauvois est un autodidacte et un cinéaste doué. De chacun de ses longs découle un parfum qui provoque chez nous une douce et apaisante mélancolie. De cette "Rançon de la Gloire", on en ressort irrité. On le sait maintenant : Beauvois doit à chaque fois sortir une oeuvre chiadée, maintes fois remise sur la table, mais toujours approuvée par les producteurs (caractère de l'auteur oblige). Poelvoorde et Zem cohabitent dans un une-pièce pour le meilleur et le pire de l'humour noir, nous amusant de leurs dialectes et leurs mimiques, fatiguent quelques fois tellement qu'ils ne contiennent aucune envie ni joie dans leurs interprétations, juste une lassitude consternante. Ce n'est pas du grand Beauvois : il ne se donne en rien à fond, sa mise en scène ne contient pas assez d'émotion ni même assez de talent. C'est lourd, jamais vraiment amusant, par contre à chaque nouvelles situations le temps devient long, très long, et on se force à rire. Ce qui est, pour une comédie, encore une fois le pire.
Yves G.
Vous avez tous vu - et adoré - "Des hommes et des dieux".
Saviez-vous que le film suivant de Xavier Beauvois est sorti le 7 janvier ? que personne n'en a parlé ? qu'il a quitté l'affiche sur la pointe des pieds ? que vous le verrez dans un an ou deux sur France 3 devant une camomille et que vous passerez un (très) bon moment ?
"La rançon de la gloire" est inspiré d'une histoire vraie. En 1978, deux immigrés, polonais et bulgare, ont déterré le cercueil de Charlie Chaplin à Vevey et ont demandé une rançon.
Benoît Poelvoorde et Roschdy Zem jouent à la perfection ces deux charlots paumés qui, pour sortir de la misère, forgent un projet rocambolesque et foireux. Chiara Mastroiani (en écuyère féérique), Peter Coyote (en majordome britannique) et Nadine Labaki (l’héroïne de l'hyper-sensuel "Caramel") complètent une distribution aux petits oignons.
On pardonnera à cette belle histoire de 1h54 quelques longueurs pour n'en retenir que l'humanité réconfortante (cette dernière phrase est vraiment nulle)
Saviez-vous que le film suivant de Xavier Beauvois est sorti le 7 janvier ? que personne n'en a parlé ? qu'il a quitté l'affiche sur la pointe des pieds ? que vous le verrez dans un an ou deux sur France 3 devant une camomille et que vous passerez un (très) bon moment ?
"La rançon de la gloire" est inspiré d'une histoire vraie. En 1978, deux immigrés, polonais et bulgare, ont déterré le cercueil de Charlie Chaplin à Vevey et ont demandé une rançon.
Benoît Poelvoorde et Roschdy Zem jouent à la perfection ces deux charlots paumés qui, pour sortir de la misère, forgent un projet rocambolesque et foireux. Chiara Mastroiani (en écuyère féérique), Peter Coyote (en majordome britannique) et Nadine Labaki (l’héroïne de l'hyper-sensuel "Caramel") complètent une distribution aux petits oignons.
On pardonnera à cette belle histoire de 1h54 quelques longueurs pour n'en retenir que l'humanité réconfortante (cette dernière phrase est vraiment nulle)
BeatJunky
Vraiment sympa cette petite comédie tirée d'un vrai fait divers qui en plus est très émouvante grâce à ses personnages très attachants. Roschdy Zem et Poelvoorde ont beau être les "méchants" de l'histoire, comment ne pas s'attacher à eux et comprendre leur geste. Ces deux là m'ont vraiment bluffé par leur interprétation, le film leur doit beaucoup puisqu'il manque un poil de rythme tout de même. Beauvois a en effet pris le temps de bien cerner ses personnages d'entrée quitte à ennuyer ceux qui s'attendaient à une simple comédie. Je pense qu'il a bien fait parce que ce n'est justement pas une simple comédie, c'est bien plus que ça. La situation sociale de nos deux kidnappeurs fait réfléchir et comprendre que pour s'en sortir, même les personnes les plus droites peuvent arriver à des actes désespérés. Mais Beauvois réussit à mettre de la comédie sur ce triste constat en nous montrant l'amateurisme de ses deux personnages. Un très bon moment, une comédie qui vaut vraiment le coup d'oeil.
LBDC
(...) La Rançon de la Gloire paraît un film de respiration sans prétention pour Xavier Beauvois, l’homme responsable des chefs d’oeuvre : Le Petit Lieutenant, et Des Hommes et Des Dieux.
Si rien dans le film, ne viendra donc jamais nous surprendre, La Rançon de la Gloire reste tout de même une efficace association de plusieurs éléments :
– malgré l’absence de muet, Xavier Beauvois retrouve l’essence de ce qui fait un bon divertissement tel que Chaplin les réalisait. Un contexte social miséreux, des personnages attachants dans leurs défauts, une mise-en-scène précise mais burlesque, une sensibilité exagérément duveteuse, et une musique hautement émotionnelle - Bon, là c’est plus compliqué – dans les deux cas. Nous y reviendrons (...
L'intégralité de notre critique de La Rançon de la Gloire, Sur Le Blog du Cinéma
Si rien dans le film, ne viendra donc jamais nous surprendre, La Rançon de la Gloire reste tout de même une efficace association de plusieurs éléments :
– malgré l’absence de muet, Xavier Beauvois retrouve l’essence de ce qui fait un bon divertissement tel que Chaplin les réalisait. Un contexte social miséreux, des personnages attachants dans leurs défauts, une mise-en-scène précise mais burlesque, une sensibilité exagérément duveteuse, et une musique hautement émotionnelle - Bon, là c’est plus compliqué – dans les deux cas. Nous y reviendrons (...
L'intégralité de notre critique de La Rançon de la Gloire, Sur Le Blog du Cinéma
Tiré d’une histoire vraie absurde, et emmené par Benoit Poelvoorde, ce film aurait pu être une bonne comédie. L’acteur joue très bien son rôle de gentil clown-voyou amateur, et arriverait presque à être drôle dans ce film sans genre bien défini. Roschdy Zem est détestable, presque nul tellement il ne dégage rien. Le film tire trop en longueur, car avec ce scénario, le montage aurait pu être resserré de 30 minutes. Beaucoup de scènes, voire même de plans durent une éternité pour… rien. La fin n’est pas terrible. Seul Benoit Poelvoorde relève le niveau car ce film est un échec.
1ère vision - Le sujet est vraiment original, le casting bien pensé mais j'ai presque envie de dire que la seule erreur était le choix du réalisateur. Je connais pas toute son oeuvre mais pour moi X.Beauvois rime plus avec un cinéma réaliste, social et d'une certaine noirceur et c'est cette touche qu'il a apporté à ce film alors qu'un certain humour aurait été le bienvenu surtout concernant un film abordant la vie de Charlie Chaplin... Pas fan du parti pris par le réalisateur mais ça n'enlève rien au travail des acteurs. Dommage quand même d'être passé à côté d'un tel sujet, il méritait mieux.
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