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Tristan C.
5 abonnés
13 critiques
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3,5
Publiée le 20 novembre 2014
Une bonne surprise!
Le hasard m'a poussé à aller voir Respire (bon, en réalité il n'y avait pas de séances pour d'autres films) et ce film a été pour moi une sorte de mini-révélation!
N'étant pas amateur de drame français, je me suis rapidement laissé prendre au jeu... L'intégration de Sarah dans le quotidien de Charlie est un poil trop rapide, ne laissant même pas le temps d'expliquer le pourquoi du comment. (Certaines actrices ne sont même pas présentées!).
Le personnage de Sarah devient même (trop?) rapidement flippant et détestable. Les images et les plans sont agréables. À la fin, il fallait s'y attendre : silence de mort, même pendant le générique...
Bref, une jolie réalisation, rappelant par moments La Vie d'Adèle, avec quelques clichés et facilités. Mais on pardonne tout à Mélanie Laurent!
2 jeunes filles se rencontrent au sein du lycée et se trouvent mutuellement de part leur fragilité. Une qui subit l'autre qui manipule. Un thème souvent présent et réel dans la vie, que ce soit entre ados ou entre adultes, montré également dans le film avec une excellente Isabelle Carré . Et pas moins excellentes, de ces jeunes actrices. Elles ont chacune leurs torts, et nous tiennent en haleine. Jusqu'à nous couper le souffle, sur une fin qui conclue subitement ce scénario très bien amené. On en ressort chamboulé , avec du vécu des questions et des réflexions...
Il est très bien comme film... tiré d'une histoire vrai (et surement plus d'une) Mais n'allez surtout pas le voir pour rigoler! La mentalité d'un des personnages est difficile à admettre :/
Un moment, j'ai crû m'être trompée de salle et être devant "La Vie d'Adèle", le sujet étant si proche. Mais, bien évidemment, le traitement est totalement différent et Mélanie Laurent a parfois du mal à nous captiver, malgré la qualité de l'interprétation de ses deux jeunes actrices...
Le chien aboie, la caravane passe... Après les "Mélanie Laurent bashing" de ces derniers temps, cette jeune et talentueuse actrice/réalisatrice répond de la meilleure des manières à toute cette bande de chiens galeux avec ce magnifique film qu'elle a réalisé de main de maître. Servie par un beau scénario, elle a magnifiquement dirigé Joséphine Japy et Lou de Laâge pour aboutir sur ce superbe film dramatique. Histoire ordinaire d'une perverse narcissique qui va jusqu'au bout de sa torture d'une jeune femme sensible et fragile. Filmé souvent à l'épaule, pour plus de réalisme et une bande son magnifique.
Excellent film à aller voir en courant !! Film qui prend aux tripes et qui nous retient en apnée jusqu'à ce que le titre du film apparaisse à l'écran à la fin, comme une autorisation donnée aux spectateurs de respirer à nouveau.
La partie harcèlement scolaire de l'histoire prend de l'originalité spoiler: La victime et sont bourreau entretiennent la chose de manière malsaine. La "victime" n'est pas isolée, ce n'est pas tout un établissement scolaire qui la harcèle mais seulement une personne. Plusieurs fois ses amis lui ont tendu des perches, lui ont dit de ne pas s'isoler, (contrairement aux cas de harcèlements qu'on peut lire dans la presse où les ados à cause d'une ou deux personnes avaient fini par être la tête de turque de tous). Des adultes ont pu voir sensiblement dans le jeu de Sarah "tu vas pas te laisser pourrir la vie, hein, elle n'est pas si impressionnante que ça ta sarah" (Claire keim, j'ai oublié le nom du personnage).
Mais Charlie s'enfonce dans le silence, ne demande à aucun moment de l'aide, préfère emmagasiner jusqu'à exploser. Et quelle explosion, Sarah l'a poussé à la tuer, Sarah a gagné. Car Charlie au mieux se trouvera un avocat qui plaidera le crime passionnel, suite au harcèlement moral, mais sa vie est foutue en l'air, si pas de prison, certainement hôpital psychiatrique fermé. Par contre, si ce film pouvait donner aux harceleurs l'idée d'arrêter, qu'à force d'exagérer c'est eux qui sont menacés de mourir, ça pourrait être utile. Le retournement de situation est terrible pour la "meurtrière" mais ça lui a pris aux tripes, comme le seul moyen de la faire taire, d'arrêter tout ça. Au final quelle fin, quel gâchis alors qu'elle aurait pu très vite arrêter tout ça en l'ignorant et en retournant vers ses amis qui jamais ne lui ont tourné le dos.
Ceci n'est pas une critique, mais la fonction "commentaires" n'ayant pas la balise "spoiler" j'ai préféré posté ici cette observation.
Le sujet de fond était intéressant, l’esthétique, la sensualité du film, la pression qui monte, la psychologie des personnages et le jeu des acteurs m'ont vraiment beaucoup plu. MAIS il a bien fallu tout ça pour me retenir dans la salle : Pas une seconde sans une clope. Ce film est une pub Marlboro directement adressée aux adolescents qui trouvent que Mélanie Laurent est "coole". Soit le public idéal pour commencer à fumer et assurer ainsi la pérennité de l'industrie du tabac. Imaginez ces milliers de jeunes moutons qui vont se croire "cools", "rebelles", "compliqués", "profonds", "beaux" mais qui seront surtout devenus accrocs et vont passer le reste de leur vie à acheter des clopes, à engraisser des patrons déjà plus que gras, tout en réduisant leurs économies, en se suicidant à petit feu et en plus en empestant les autres. Combien Philip Morris ou autres a donner pour ça ? J'imagine que c'est dur de financer un film mais ce n'est pas une raison ! J'étais bien content d'avoir été la pour accompagner ma fille pour voir ce film, comme ça j'ai pu remettre en perspective ce qui a aurait pu passer pour "normal" dans son jeune cerveau en formation...
quelques moments cruels de vérité, les 2 actrices principales s' en sortent plutot bien mais la scène finale n' est pas du tout crédible et la crise qui en decoule assez nulle. Dommage
De Platon a Nitch . a passion est bien décrite ... d'un laïcisme flagrant de mères qui de laissent leurs gamines ... Mélange des années 70 et de ce années modernes . cela m'etonne plus d'une jeune appauvrie .. mais en tout cas la passion est là...
Mélanie Laurent, pour son deuxième long métrage (le premier "les adoptés") adapte librement le roman éponyme d'Anne-Sophie Brasme (2001). Film trop lent qui tourne trop longuement autour du pot pour ne délivrer qu'à la fin le pourquoi du comment, mais il est trop tard. A travers cette fausse apparence de gens paumés, en fin de compte, il ne se passe pas grand chose. Entre désir homosexuel et duel pervers des deux actrices principales (Joséphine Japy et Lou de Laâge), on ne sait pas sur quoi s'appuyer. Les personnages de ce drame approximatif, sont parfois même, pas crédibles. On retiendra juste une belle façon de filmer...
D'abord c'est un film de filles, pour filles et avec des filles, les hommes en sont absents ou bien juste aperçus. La mise en train est trop longue, la mise en scène très "snob "avec des lumières toujours sombres, des dialogues à travers les portes, des travellings inutiles. La manipulatrice est superbe, mais la victime trop fade, on a du mal à y croire. la deuxième partie sauve le film de la médiocrité, de justesse, avec une fin que l'on ne pressent que dans les derniers instants.
Respire, le deuxième long-métrage de Mélanie Laurent, a enthousiasmé la Semaine de la Critique à Cannes 2014.
Le découvrant aujourd'hui, je ne peux m'empêcher d'être un peu décu. Si la description du monde des adolescentes y est très réussie, la progression du film m'a semblé un peu mécanique.
C'est au final l'interprétation de la jeune Joséphine Japy qui sauve le film. La fascination, les élans sincères, puis l'enfermement sont joués à la perfection par la jeune comédienne. Lou de Laâge, dans le rôle de la vamp allumeuse m'a semblé au contraire jouer faux plusieurs fois. Dans ce film de femmes, Isabelle Carré est une nouvelle fois prodigieuse.
Sans révéler trop de choses du film, cette histoire de pervers narcissique paraît avoir été racontée mille fois (dans des milieux, et avec des âges et des sexes différents). Il faut un vrai talent de réalisatrice à Mélanie Laurent pour susciter ici l'intérêt, à travers un montage nerveux, une certaine concision dans les enchaînements et une mise en scène très expressive, parfois à la limite de la démonstration de force, à l'image de ce travelling immense lorsqu'on découvre la vérité sur Sarah.
A l'heure ou j'écris cette critique, une majorité de trois et quatre étoiles pour les spectateurs. Mais alors qu'est-ce que je viens faire là avec ma note minable ? Le pire c'est que je ne vais pas trop savoir l'expliquer. Ce film est censé aviver les émotions. Eh bien moi je n'en ressenti aucune d'émotion ! Dès les dix premières minutes, je me suis lassé. Je ne peux même pas dire que j'ai eu du mal à suivre... car il n'y avait rien à suivre. Un manque total de rythme. Aucun rebond. Rien à quoi s'accrocher. Si ! Les jolis minois des deux actrices principales. Allez une étoile, elles le méritent bien. Mais pour le reste, qu'est-ce que c'est que ce film à la noix ? Et en plus on nous gâche Isabelle Carré !
Un remake de "Thirteen" à la française, avec une fin un peu plus melo dramatique. Un film qui nous parle de passion amicale sans rien apporter de nouveau. Du déjà vu, un film beau ne suffit pas à pour être bon.