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    Respire
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    Un long-métrage de Mélanie Laurent, artiste touche-à-tout, (actrice, chanteuse, réalisatrice de 2 films) pourrait faire peur sur le papier. En effet, elle annonçait dans une interview s'être inspirée de Martha Marcy Marlene, très beau film américain indépendant avec Elizabeth Olsen. On pourrait donc s'inquiéter de voir un copier-coller français de ce dernier. Mais ce ne fut heureusement pas le cas.

    Le scénario s'avère prometteur et original : Charlie (Joséphine Japy), en classe de terminale, traine avec la même bande d'amis depuis la sixième : Victoire, sa BFF gentillette, avec qui elle n'a finalement pas beaucoup de points communs, Lucas, son pseudo petit-copain... La relation de ses parents se détériore de jour en jour... Heureusement, elle rencontre Sarah (Lou De Laâge), nouvelle dans le lycée. Une amitié fusionnelle se crée, si bien que Sarah est très vite invitée à passer les vacances avec Charlie et sa mère.
    Le comportement de Sarah va alors devenir de plus en plus étrange avec Charlie, passant de la tendresse à la méchanceté ou au mépris en un rien de temps (on peut citer par exemple la scène où Sarah gifle subitement Charlie). Revenues de vacances, leur amitié se dégrade de plus en plus et Sarah, qui n'est finalement qu'une mythomane, harcèle Charlie.

    Le film ne partait cependant pas sur un bon pied : quelques clichés sont apparents dans les 10-15 premières minutes. En effet, le thème de la passion dans le cours de philosophie annonce la suite de l'intrigue, ce qui peut rappeler par exemple le début de La Vie D'Adèle. La scène des vacances, bien qu'intéressante, peut également paraître longue et même répétitive. Mais dès que la relation amicale entre Charlie et Sarah devient un jeu d'harcèlement et de perversité, Respire réussit le pari de mettre le spectateur dans un position inconfortable. Charlie, qui au départ tentait d'imiter Sarah, fumant plusieurs paquets de cigarettes par jour (ça en devient agaçant au final), pour qui elle vouait une sorte d'adoration, tente de s'en détacher de plus en plus, sans vraiment y arriver. En effet, dès que Sarah revient frappée par sa mère, Charlie oublie tout ce qu'elle lui a fait auparavant pour lui porter de l'aide.
    Cela mène cependant à un autre cliché : le personnage de Charlie, qui n'est finalement que le reflet de sa mère incapable elle aussi de se défaire de son mari. Respire pêche donc par ses quelques défauts. La fin, plutôt inattendue, relève le tout.
    Mélanie Laurent dirige ici (et révèle) deux actrices talentueuses : Lou De Laâge, capable de passer d'un sentiment à son extrême en un rien de temps et Joséphine Japy, très bien en Charlie, abattue par ce qui lui arrive.

    Bilan : une bonne surprise française qui réussit à troubler le spectateur.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Suffoquer, jusqu’à en perdre la tête. Tout oublier pour pouvoir se reconstruire. Être quelqu’un de nouveau et vivre sa passion jusqu’au bout. Qu’importe si c’est son âme-sœur ou une alter-ego, il faut foncer et ne jamais regarder derrière. C’est ce qu’a fait Charlie, lycéenne de dix-huit ans, qui fait la rencontre d’une nouvelle arrivée, Sarah. Toutes deux ne se lâcheront plus, à leurs risques et périls.

    Avec ce film, Mélanie Laurent s’impose comme une nouvelle réalisatrice douée ayant des choses à nous dire. Si son premier coup d’essai (Les Adoptés) était intéressant mais maladroit, Respire s’avère être un film progressif, montant en pression après chaque élément narratif. Trois scènes sont particulièrement captivantes - où l’innocence s’est fourvoyée tandis que la honte s’est installée - car elles prouvent le mal-être habitant ces jeunes filles.

    Sans être stéréotypée, cette adaptation arrive à cerner les enjeux intérieurs dans lesquels ces adolescentes sont confrontées. Mélanie Laurent reprend cette photographie vive et lumineuse qui avait fait le charme de sa première œuvre. Ce rayonnement renforce la pureté de Charlie et contraste à la fois avec l’horreur quotidienne qu’elle subit. La réalisatrice décortique avec minutie cette relation dominante / dominée sans oublier aucun détail, et renforçant par-là l’aspect intimiste de son récit.

    On croyait avec Respire avoir à faire à une pâle copie du chef-d’œuvre de Kechiche, La Vie d’Adèle. Mais si les enjeux semblaient être les mêmes à première vue, l’auteure s’en échappe très rapidement pour livrer un scénario sincère et dérangeant. Doublé d’une mise en scène inspirée, ce film choc ne vous laissera reprendre votre souffle qu’une fois le cut au noir entamé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2014
    On connait bien Mélanie Laurent en tant qu’actrice, moins comme réalisatrice. Car autant la jeune trentenaire a déjà un lourd « palmarès » à son actif en tant que comédienne, autant « Respire » n’est que son deuxième film, après « Les Adoptés » en 2011. Adaptation du roman de Anne-Sophie Brasme sorti en 2001 et qui avait marqué Mélanie Laurent à l’époque, « Respire » nous raconte l’histoire de Charlie, une lycéenne de terminale, bonne élève et plutôt réservée, qui fait la connaissance de Sarah, arrivée en cours d’année dans sa classe. Cette dernière est son opposée mais leur relation deviendra rapidement fusionnelle. Si le spectateur ne connaissant pas l’histoire risque de s’attendre dans la première moitié du film à ce que « Respire » vienne marcher sur les plates-bandes de la « Vie d’Adèle », il n’en est rien, bien que le thème de l’homosexualité reste latent pendant tout le film et qu’une certaine ambiguïté demeurera.
    Néanmoins, ce sont d’autres sujets qui prennent le pas, notamment ceux de l’adolescence, l’amitié, la passion, la trahison, le harcèlement…
    Et s’il faut reconnaître que la première partie du film est un peu poussive et interroge sur les desseins de la réalisatrice, la suite s’avère totalement réussie. Si certes, les choix de Mélanie Laurent en termes de technique et de photographie sont assez convaincants, c’est le talent du duo d’actrices Joséphine Japy/Lou De Laâge qui fait la différence, la seconde notamment, se montrant parfaite dans son rôle de personnage pervers et manipulateur. A tel point même que les moments de malaise ne sont pas rares, tant les thèmes abordés sont finalement familiers et portés assez frontalement à l’écran.
    « Respire » est un psychodrame affectif aussi dérangeant que réussi qu’on n’attendait pas forcément de la part de Mélanie Laurent. Une œuvre qui devrait être vue par tous, car elle aborde un sujet gravement répandu et souvent sous-estimé, ou mal compris, par l’entourage des victimes, voire par les victimes elles-mêmes.
    Cecile Rittweger
    Cecile Rittweger

    256 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    film d'une grande liberté qui éclaire avec finesse la cruauté des relations basées sur la manipulation et la perversion.... Breathtaking! A couper le souffle!
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Qu'est-il arrivé à Mélanie Laurent ? Si c'est elle nous a souvent prouvé être une bonne actrice, elle avait avec son film les adoptés pu laisser entrevoir une réalisatrice .Je dis bien entrevoir car le film n’était pas parfait mais pour un premier film on pouvait espérer quelque chose pour la suite.Mais là avec Respire, on ne peut que lui souhaiter de rester comédienne et de laisser la réalisation de coté. C'est tellement dommage mais je dois reconnaître que je n'ai pas du tout aimé. L'histoire est une adaptation d'un livre que Mélanie Laurent dit avoir adoré et être prise dans l'histoire du début jusqu'à la fin. Que c’était pour elle un livre qu'elle avait hâte de finir, presque d'une traite tant elle était emportée dans l'histoire. Je pense effectivement que le livre devait être intéressant à lire mais en ce qui concerne l'adaptation qu'elle en a fait pour le grand écran, on a aussi hâte que ça se finisse mais pas pour les mêmes raisons. C'est complètement raté. Aucune émotion n'est transmise à l'écran. Les actrices sont mauvaises, surtout Joséphine Lapy mais c'est peut être du à la réalisatrice qui n'a peut être pas su exploiter le probable talent des actrices puisque même Isabelle Carré qui pourtant est une bonne comédienne, reconnu et qui sait parfaitement interpréter un rôle, et bien même elle était mauvaise dans ce film. Mélanie Laurent était sans doutes pressée de lire le livre et c'est peut-être pour cela qu'elle a tout bâclé dans son film. On y ressent aucune émotion, si ce n'est de l'agacement de voir un tel désastre. Elle nous balance une rencontre entre deux jeunes lycéennes, un couple de parents dont le mari a le dessus sur sa femme que l'on imagine faible et amoureuse. Je dis bien on imagine car rien dans ce film n'est traité. Elle nous balance des sujets et ne va pas au fond. Tout comme la relation de cette mère avec sa sœur ou sa meilleure amie ? Ça aussi on ne le sait pas ! Elle apparaît, puis disparaît sans qu'on ne sache pourquoi ? Elle devait nous parler des pervers narcissiques, elle s'est contenté de balancer comme ça à la figure du spectateur des petits bouts de séquences sans lien les uns avec les autres, sans construction aucune dans le scenario. Elle n'a rien creusé, rien. Moi qui attendait beaucoup de film, je suis extrêmement déçue du résultat catastrophique et de l'absence de travail.C'est très mal filmé, c'est très mal joué. Dans les adoptés Mélanie Laurent jouait aussi comme actrice, dans celui ci pas du tout. C'est peut être pour cela que son premier film laissait espérer une nouvelle réalisatrice, parce qu'elle était plus souvent devant la camera que derrière ! Cette fois elle a choisit de n’être que derrière la camera, c'est sans doute pour cela que ce film est accident industriel. Laissez tomber la réalisation Mélanie Laurent. C' est un métier et apparemment il n'est pas fait pour vous.Continuez le votre et restez actrice, la au moins vous êtes talentueuse.
    Indy Blave Cinéma
    Indy Blave Cinéma

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    On pense au départ à une redite du film de Kechiche, "la vie d'Adèle", mais on découvre vite que Mélanie Laurent veut nous entrainer vers une autre voie qui différencie largement son film de la Palme d'or 2013. Point commun entre les deux films : chaque fois deux merveilleuses actrices.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Je ne connais que très peu le harcèlement scolaire. Personnellement je ne l’ai pas vécu, et j’ai toujours eu l’impression que c’était beaucoup plus sérieux aux Etats-Unis. J’ai donc regardé les interviews de l’équipe du film (sur la chaîne de Madmoizelle par exemple), et j’étais intriguée par leurs anecdotes de projection, où des lycéens s’identifiaient aux divers personnages.
    Dès la première scène, nous suivons le regard de la victime : Charlie. Jeune fille fragile, élève sérieuse, les problèmes familiaux ne l’accablent pas. Plutôt banale jusque là. Puis, et c’est là que l’intrigue devient rythmée, arrive l’élément perturbateur : Sarah, l’amie envahissante, passionnée, intéressante, drôle, franche, et sociable. Le regard de Charlie sur Sarah est éperdu. Elle est tombée pour elle, et ne ressent plus rien sans le tumulte de leur relation.

    Oui mais voilà, cette fille est dérangée. Elle est ce qu’on appelle une perverse narcissique, expression que l’on entend tous mais qui reste souvent floue. Il faut voir Lou de Laâge incarner cette palette d’émotions pour saisir pleinement ce qu’il en est de ces individus. S’ensuit alors la peur : Joséphine Japy incarne l’évolution épatante d’une lycéenne amoureuse qui devient méfiante, puis traquée. Comment ne pas éprouver une haine viscérale envers cette Sarah, qui dévore toute énergie, toute vie, de la fragile et généreuse Charlie ? Comment une seule personne peut-elle subir autant ? Pourquoi ne réagit-elle pas ? Où va-t-elle, qu’attend-elle ? Je fulmine. Je l’imagine même répliquer puisqu’elle ne le fait pas.

    C’est l’histoire d’une lutte intérieure, d’une amitié qui tourne mal, comme une boule de neige qui emporte tout sur son passage, en laissant des dommages collatéraux irréparables mais surtout invisibles aux yeux de certains. La mère de Charlie par exemple, involontairement égocentrique, ne s’aperçoit même pas du calvaire de sa fille. Ses amis essaient de l’aider, mais c’est trop tard pour elle. Charlie est ravagée et ne fait plus partie de la même réalité que ses camarades.

    Voilà pourquoi Respire est d’utilité publique, car en France le harcèlement scolaire n’est que trop sous-estimé, et cela le rend tabou. En le diffusant dans les écoles, il saura marquer les esprits et peut-être même faire prendre conscience aux victimes qu’elles en sont. Toute cette histoire est une peinture de destins entrelacés. C’est un film vrai et poignant. Chaque action a un impact sur l’avenir de quelqu’un, encore plus sur un(e) lycéen(e) qui se construit en tant qu’adulte et qui s’avère souvent influençable. J’ai passé la séance avec les yeux haineux, rivés sur l’écran, et les poings serrés sur mon siège tant la situation m’était oppressante. Je ne peux qu’imaginer le malaise que doive supporter au quotidien les élèves harcelés et seuls.

    Voir la critique entière sur le blog.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    59 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Film d’auteur français par Mélanie Laurent, Respire dépeint la vie de Charlie, lycéenne de 17 ans au tempérament calme et timide, qui se lie d’amitié avec la nouvelle venue Sarah, belle blonde culottée qui n’hésite pas à l’ouvrir et qui va peu à peu s’immiscer dans la vie de Charlie spoiler: jusqu’à écouter une conversation téléphonique entre sa mère et son père et lui demander de la lâcher.
    Loin des musiques à tout-va et autres surenchères américaines, le film adopte un style calme et posé, avec des plans recherchant l’émotion et des musiques subtilement mélancoliques. La relation entre les deux adolescentes est au cœur du scénario et on remarque vite qu’il y a bien plus qu’une simple amitié, spoiler: en attestent leur grande proximité frôlant le charnel, tout le temps qu’elles passent ensemble et le baiser sur les lèvres que Sarah fait à Charlie subrepticement.
    Leur relation se fragilise tout aussi vite que Charlie ne voit en elle qu’une copine de classe, Sarah commençant dès lors à abuser de sa gentillesse et à lui faire de plus en plus de reproches plus ou moins exagérés ou gratuits. Le film met l’accent sur les difficultés de l’adolescence et les sentiments que l’on peut éprouver à cet âge, les éventuels problèmes familiaux et le regard des autres à l’école n’aidant pas. La proximité entre les deux filles est également illustrée par des plans connotés d’érotisme spoiler: où l’on aperçoit tantôt les formes des jambes et des fesses, tantôt celles de la poitrine, notamment quand elles sont allongées sur le lit et quand Sarah maquille Charlie.
    Le titre du film témoigne du stress et de l’humiliation sentimentale que subit l’héroïne, tout en faisant référence à ces problèmes asthmatiques. La fin est particulièrement significative spoiler: alors que Charlie n’en peut plus que Sarah lui dise qu’elle va partir vivre avec une autre fille à Paris et qu’elle la fracasse contre le mur après une forte insulte.
    Un très bon drame !!
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    j'ai pas aimé ce film dramatique.même si les 2 actrices principales jouaient plutôt bien. j'ai pas été captiver par cette histoire. vite vu, vite oublié selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Mélanie Laurent nous présente une réalisation impressionnante. Quand on sort de ce film, on se sent modifié, ainsi que nos rapports avec les autres, amicaux ou amoureux. Il est d'ailleurs fou comme la passion est destructrice, en amour, en amitié, ou même pour un hobby. Seule la fin déçoit horriblement. spoiler: Charlie va jusqu'au bout de sa rancœur envers Sarah, et ceci est décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    En voyant l affiche du film on a l impression que le film va être une ode à la vie et que nos deux héroïnes ados vont croquer dans la vie à pleins poumons .
    En sortant de la salle on s aperçoit au on avait tout faux et que la réalisatrice nous a adroitement menés sur un autre chemin au fil d un scénario étouffant qui va crescendo pour aboutir à une fin brutale mais finalement en osmose avec le titre .
    De nombreux problèmes bien actuels et propres à l adolescence sont abordés dans ce long métrage:
    L amitie profonde entre deux lycéennes de terminale (ouf Mélanie Laurent a su éviter le piège du lesbianisme omniprésent ces derniers temps ), le harcèlement moral , le mensonge , les relations difficiles ados parents, l adultère,l alcoolisme ..
    Mélanie Laurent filme le tout avec pudeur mais sans concession .Les pièces du puzzle s emboitent subtilement et méthodiquement . On se surprend à détester Sarah , perverse manipulatrice, dont on comprendra sans l excuser le comportement au fil du film.
    On plaint Charlie ,jeune et douce et sensible, proie facile qui s enlise petit à petit dans une relation destructrice jusqu'à .....
    Les seconds rôles (parents essentiellement mais aussi copines et petits amis ) sont des pièces importants à la compréhension et la logique du scénario et d une fin tragique que l on sent et redoute d,arriver .
    C est un drame annoncé et l on sait très bien au il n y aura pas de fin heureuse .
    Alors voilà on sort de la salle un peu remué ,la tête pleine de questions sur cette vie d ado qui n est décidément pas si facile à vivre ,mais également la difficulté d être parent à notre époque ,le mal de vivre ,les peurs les angoisses....
    Bravo Mélanie , j ai passé un bon moment .
    eli75
    eli75

    18 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Une belle réalisation, on est pris par le film. Très bonne interprétation des actrices.
    Nico F
    Nico F

    208 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Très bonne surprise.. captivant du début à la fin.... 2 actrices parfaites..; pour un film troublant et dur. Excellent
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Suffocant...voir étouffant par moment, troublant, intéressant, palpitant... Etc. bref toutes les rimes en "ant" pour ce film quelque peu bouleversant...
    On dit toujours qu'il ne faut pas lire le livre avant de voir le film, et là étonnement on sent que la réalisatrice a été plus que touché par le livre qu'elle a découvert a 17 ans, comme la jeune héroïne du film, puisqu'on a l'impression d'en tourner les pages à chaque séquence... Tant elle a suis tirer la substantifique moelle de ce que je prenais au début pour un simple roman d'ados... Voir un peu péjorativement, pour un livre de "minette", qui n'est pas dans la "bonne bande de potes" dont elle regarde évoluer la "chef" avec envie !
    Alors que pas du tout, dés le début on est troublé par le côté "caméra a l'épaule" et les soubresauts que cela entraîne a l'image, juste limite entre docu-fiction/réalité et l'immersion totale que provoque le focus devenu l'œil de l'héroïne...
    Pas une image de trop, juste celles nécessaires, même le plan filmant la démarche titubante de Charlie de dos rentrant costumée d'une fête qui ne l'était pas, juste de quoi esquisser un sourire.... Comme une bouffée libératrice de Ventoline pendant une crise d'asthme dont on ne se voit pas réchapper !
    La montée est progressive mais quand même soutenue dans la 1ère partie ou l'on voit Charlie succomber à une amitié puissante et exclusive, avant d'esquisser les 1ères douleurs que provoque les coups d'un bâton que l'on a inconsciemment sois même taillé pour ce faire battre. Puis c'est la descente, le rappel ses propres douleurs adolescentes, on revoit ses envies de révoltes rageuses devant une injustice ou des actes contre lesquels on ne peux rien... Puis cela se précipite de plus en plus, d'actes ignobles, en passant par une passivité a la limite du soutenable de LA vraie héroïne...
    Jusqu'à cette scène finale ou le souffle est retenu et presque manquant pour arriver a cette libération ultime. Libération que je ne peux évidemment décrire pour préserver un dénouement choquant que l'on s'en veux de partager... Et... Respire... C'est ce que j'ai entendu dans le noir de la salle provoqué par ce couperet final, des spectateurs reprenant leur souffle ou le relâchant...
    Vu la progression impressionnante de Mélanie Laurent réalisatrice, j'attends avec impatience son prochain opus...
    Et merci car il y'avait un moment qu'un film ne m'avait autant donné envie de...respirer... Comme l'envie que l'on imaginerai avoir lorsque la main qui vous maintiendrait sous l'eau vous en arracherait en vous tirant par les cheveux la tête en arrière !!! Et bien sur, on l'oublierai presque, bravo a I. Carré qui nous prouve une fois de plus que le cinéma français doit compter avec elle !!!
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    C'est un saut dans un bac d'acide sous forme de réveil des consciences. Joséphine Japy est la muse (pour un film?) de Mélanie Laurent; Lou de Laâge le balancier émotionnel qui la libère ou lui fait hérisser le poil. Elles définissent à elles-seules la sublimité mémorielle de ces courts instants d'affrontement, entre joie et peur de l'être tant aimé, et puis tant détesté, qu'il soit retrouvé ou de nouveau perdu. C'est du cinéma caractériel, à fleur de peau et avec ses défauts, mais qui possède un bouclier de protection qu'on nommera "interprètes". L'humour noir et incisif qui transperce peaux et coeurs de Laurent aide aussi. C'est un beau film qui a le don de perdurer jusqu'à nos limites mentales, qu'elles soient d'acier trempé ou en sucre Candia, on ressort à bout de souffle. L'air frais nous ravitaille, c'est parti pour un autre film... Allez, Respire.
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